it's a revolution, i suppose Invité | | | Frank Castle There is nothing more dangerous than a man who has nothing left to lose.identité Nom et Prénom : Frank Castle Alias : On l'a surnommé "The Punisher" ou "Punisher" tout court, au choix, un surnom auquel il a fini par se faire puisqu'il est finalement bien trouvé. Âge : 39 ans même si sincèrement, il a toujours l'impression de porter le poids de bien plus d'années sur ses épaules. Lieu de naissance & nationalité : Il est né au cœur du Queens, à New York. Un américain pure souche. Métier : Il a servi durant de nombreuses années le corps des Marines des Etats Unis en tant que tireur d'élite. Il a terminé par raccrocher et s'il a aspiré quelques temps à une éventuelle reconversion dans un domaine qui aurait pu lui permettre d'avoir une vie paisible, cette chimère a été écrasée, broyée quand il a perdu sa famille. Reconversion il y a eu mais pas pour mener une vie paisible : il est devenu ce que beaucoup voire tout le monde considère comme un mercenaire mais lui se voit en réalité comme une justicier, un vrai, un bon justicier car au moins, avec ses méthodes, les vermines ne reviennent plus pourrir les rues de la ville. Statut civil : Veuf. Cœur encore en miettes. S'il se permet des aventures d'un soir de temps à autres, l'attachement semble totalement impossible. Il n'aspire pas à cela de toutes les façons. Orientation sexuelle : Ce sont les courbes des femmes qui attirent son attention. Il n'a jamais été attiré par les hommes et n'a rien contre les homosexuels, tant qu'on le laisse tranquille et qu'on ne vient pas le draguer. Particularités : Frank ne possède aucune particularité inhumaine spéciale. C'est un humain, un mortel. Pas de mutation. Pas de contact avec un artefact qui aurait pu modifier son code génétique. Pas de magie. Rien de tout ça. Ceci dit, pour un être humain, il est plutôt résistant à la douleur mais ce sont ses années de service et ses blessures (dues parfois à des tortures) qui lui ont permis de développer cette forme de résistance à la douleur. Il a ceci dit des limites, comme tout être humain. En dehors de cela, Frank possède des connaissances qui frôle l'excellence dans le domaine des armes à feu et des armes blanches. Cela ne s'arrête pas qu'aux connaissances : il maîtrise leur utilisation. Parfaitement bien même. Il en est de même pour les explosifs. Quant au combat au corps à corps, on peut dire qu'il excelle également dans ce domaine là puisqu'il maîtrise bon nombre de techniques de Close Combat, qui sont là encore des restes de ses années de service auprès des Marines. Frank, c'est une force brute. Bien entendu, il s'entraîne au quotidien pour être certain de garder sa forme et sa puissance. Affiliation : Il est techniquement neutre bien qu'il se soit juré de débarrasser la ville de toutes les pourritures qui y pullulent. interview ÊTES-VOUS POUR OU CONTRE LA LOI DE RECENSEMENT DES MUTANTS ? POURQUOI ? SI VOUS ÊTES UN MUTANT, AVEZ-VOUS DÉCIDÉ DE VOUS RECENSER ? Pour ou contre ? Ce n’est pas son combat alors il s’en contrefout, tout simplement. Après tout, lui, mutant ou pas, il ne fait pas de différence. Il fait dans l'éradication de pourritures, qu'elles soient humaines ou non, ça n’a pas d’importance. Après, qu’on les force à se recenser, dans un sens il peut comprendre que le gouvernement en soit arrivé là quand on voit la puissance de certains mutants. Le problème est quand on commence comme ça… La dernière fois qu’on a forcé des gens à se recenser à cause de leur différence, on sait comment ça a terminé. Bref, c’est sans doute pas la meilleure chose à faire pour calmer le climat mais, encore une fois, ce n’est pas son problème à lui alors… Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? La. Bonne. Blague. Les super-héros ? C'est vrai qu'ils peuvent être utiles sur certains points, quand des choses extraterrestres viennent tout foutre en vrac par exemple et Frank en a parfaitement conscience. Il sait que sans eux, New-York voire même la planète entière ne serait plus qu'un champ de ruines. Le problème est que la plupart des supers-héros sont comme Red : trop préoccupés par la vie des ennemis. Frank, lui, est fatigué de cette morale débordante, dégoulinante et écœurante. Il est fatigué de voir qu'on choisit d'épargner des pourritures soit disant parce que ces dites pourritures méritent un procès ou encore une seconde chance. Il ne comprend pas. Il ne comprendra sans doute jamais comment on peut faire autant dans la demi mesure et avoir la conscience tranquille. Et puis soyons honnêtes, les supers-héros ont plus tendance à intervenir quand de grosses catastrophes arrivent plutôt que d'aider au quotidien. Faire les gros titres ils savent faire. Faire le ménage dans l'ombre, ça par contre ils ne savent pas faire mais Frank, ça ne le dérange pas de faire le sale boulot. Après tout, il faut bien que quelqu'un le fasse et il a déjà les mains sales. Ce n'est pas prêt de s'arrêter. Donc, en clair, il admet volontiers que sans les supers-héros la situation pourrait être pire mais il estime qu'ils pourraient faire plus, qu'ils pourraient faire mieux si seulement ils y mettaient une meilleure volonté et davantage de conviction. Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? A la base, il a choisi de s’engager dans le corps des Marines pour défendre son pays, protéger son pays, protéger les américains et les autres citoyens du monde qui n’aspiraient qu’à la paix et à la liberté. C’était ça sa vocation première. Une vocation qui a bien changé. Ce qui l’a poussé à exterminer les enflures de New York ? Le meurtre de sa famille et qu’on ne lui ressorte pas qu’il s’agissait simplement de dommages collatéraux parce que c’est la meilleure façon de le mettre hors de lui. Sa femme, son fils et sa fille n’étaient pas des dommages collatéraux : ils ont été tués parce que la justice a failli, parce que tous ceux qui sont censés protéger les bons et honnêtes citoyens ne sont que des bons à rien. Est-ce qu’il agit par vengeance ? Bien sûr que ça fait partie de ses motivations mais c’est surtout le devoir qui prime sur le reste. Le devoir de protéger correctement ceux qui ont besoin de protection. Red peut bien dire ce qu’il veut, faire ce qu’il veut, ce sont ses méthodes à lui, au Punisher qui sont les plus efficaces. Ce qu’il veut, c’est éradiquer le mal, débarrasser la ville de toute l’horreur qui s’y trouve parce que lui-même a vécu l’horreur et qu’il refuse que d’autres la vive encore, et encore, et encore. Les innocents ont déjà trop souffert. Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? On va faire court : tout le monde connaît sa véritable identité. Sa tête a été partout dans les journaux et à la télévision au moment de son arrestation puis de son procès. Alors, tout le monde sait que Frank Castle est The Punisher. Plus d'identité secrète. C'est terminé ça. Fort heureusement, il a été assez malin pour se construire un réseau de connaissances qui lui permet de rester planqué et de ne pas se faire arrêter. Le jour en tout cas puisque la nuit, il sort, il fait ce qu'il a à faire. Entre autres. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Peut-on vraiment parler de satisfaction ? Frank ne prend pas de plaisir à tuer. Il n'est ni un sadique ni un psychopathe. Il fait ce qui doit être fait puisque personne d'autre n'est capable de le faire, voilà tout. S'il tire une seule satisfaction de son activité illégale, c'est celle de savoir que moins de salopards courent les rues de New-York grâce à ses balles. C'est tout. Alors non, il n'est pas satisfait de ce qu'il fait et dans le fond, il préférerait en avoir terminé et ne plus avoir à faire tout ça. Il préférerait que la ville soit nettoyée une bonne fois pour toutes pour pouvoir enfin atteindre une forme de paix même si dans sa tête, à l'heure actuelle, la seule paix possible réside dans la mort qui lui tend les bras au quotidien. biographie REGRET.
Le regret. C'est un sentiment oppressant. Un sentiment déstabilisant. Un sentiment qui, quand il vous hante, peut devenir un poids trop grand à porter. Un sentiment qui, quand il est trop présent, peut parfois devenir insupportable au point de vous empêcher de respirer. Le regret. Je l'ai ressenti pour plusieurs raisons. Je l'ai ressenti à diverses occasions. Parfois c'était justifié, parfois non. Parfois c'était difficile d'y faire face, parfois non. Quand je faisais ce pour quoi j'étais fait, quand j'obéissais aux ordres, il était plus facile de gérer les regrets. Quand on a un enfant dans sa ligne de mire et qu'on n'a pas d'autre choix que de tirer pour éviter que l'enfant ne tue des gars du bataillon, on ne peut pas se laisser envahir par les regrets. On peut les ressentir un temps mais on finit par les balayer, on n'a pas le choix, parce qu'il le faut. Il le faut pour que la mission soit accomplie. Il le faut parce qu'on ne peut pas flancher. On avance malgré tout, on fait avec. Et puis, il y a ces regrets qui vous bouffent vivant parce que vous ne pouvez pas les combattre, parce que vous ne pouvez qu'être accablé par eux. Et c'est fou, comme de simples petites choses, de simples petits événements peuvent se transformer en des regrets qui vont suivront toute votre chienne d'existence, qui vous feront mal jusqu'à ce que vous finissiez par en crever. Comme ce regret-là. Ce soir-là. On refuse pour une bonne raison ou parce que la raison nous semble bonne, ou en tout cas justifiée. On est fatigué et on a le droit d'être fatigué, non ? On rentre de plusieurs mois de service à l'étranger. On rentre après avoir commis des atrocités. On essaye de se remettre, de se reconstruire et puis il y a cette fatigue, constante, accablante. Alors, quand la petite demande à ce qu'on lui lise une histoire, on dit « Non ». J'ai dit « Non ». J'ai dit « Papa est trop fatigué mon ange. ». Elle a insisté et j'ai dit « Je te la lirai demain. » J'aurais pu céder mais j'étais trop fatigué. Tellement fatigué. Et puis, puisqu'il y avait le lendemain, ce n'était pas bien grave de refuser. Il y a toujours un lendemain. C'était en tout cas ce dont j'étais persuadé. Comment savoir ? Comment se douter un seul instant que sa vie allait être écourtée de façon si brutale et si violente ? Comment se douter un seul instant qu'ils allaient tous les trois m'être arrachés ? Comment y penser une seule seconde alors qu'ils ont réchappé, pendant mon absence, à tant d'horreurs au cœur même de cette ville ? Comme si les gangs ne suffisaient pas, des extraterrestres ont frappé, des mutants aussi et pourtant, ils en ont réchappé à chaque fois tous les trois. Mon cœur s'est arrêté à chaque fois que j'ai eu vent de ces attaques alors que j'étais absent et il a recommencé à battre à chaque fois que j'ai pu voir ma femme et mes enfants sur un écran à l'autre bout du monde. Alors, pourquoi aurais-je pensé au pire quand on avait que le meilleur à vivre ? Que le meilleur à vivre. DEATH.
Les coups de feu se sont calmés, j'ai encore du mal à réaliser ce qui s'est passé. Je suis au sol, je sens et sais que je ne suis pas blessé mais j'entends les cris autour de moi et mon cœur est serré dans ma cage thoracique, si serré que j'en ai mal parce que je ne suis pas auprès d'eux, parce que je me suis éloigné quelques instants pour montrer son chemin à quelqu'un et les coups de feu ont retenti, puis des cris, d'autres coups de feu et encore des cris. Je vois que ça court dans tous les sens. La femme à mes côtés, que j'ai plaquée au sol, est indemne mais en larmes. Je lui intime de rester au sol, de ramper jusqu'à ce qu'elle soit complètement à l'abri avant de me redresser. Elle s'accroche à moi, me supplie de rester avec elle mais je lui réponds que je dois aller m'occuper de ma famille. Ma famille restée un peu plus loin là-bas. Juste là-bas. Je m'avance. Non. Je cours pour aller les rejoindre et il ne me faut finalement que peu de temps avant d'arriver auprès d'eux. Auprès d'elle en premier. Lisa. Ma Lisa. Mes genoux rencontrent le sol tandis que je me penche sur elle, tandis que mes mains tremblantes se saisissent du corps inanimé de ma fille, de mon bébé, de mon ange. Où est-il mon ange ? Où est son visage ? L'impact a été si violent qu'il n'en reste plus rien. L'odeur du sang me retourne l'estomac bien que j'y sois habitué. L'amas de chair devient bientôt moins visible quand les larmes viennent m'embuer la vue. Je la serre dans mes bras, regarde autour de moi et je les vois, tous les deux : mon fils et ma femme. Ou, plus exactement, je vois ce qu'il en reste. Un cri d'horreur et de douleur venant du fond de ma gorge s'échappe de mes lèvres tandis que je m'approche tant bien que mal de leurs corps, tenant toujours Lisa dans mes bras. J'entends des voix mais je suis incapable de mettre des mots sur ce que j'entends. Je veux arriver auprès d'eux. Je veux y arriver. Je dégage ma main gauche du corps de ma fille pour me saisir du poignet de mon fils et c'est là que j'entends le bruit. Le bruit de l'arme qu'on vient d'armer. Je me fige. Je n'ai pas peur. « Vas-y » que je lui dis intérieurement, aucun mot ne pouvant franchir la barrière de mes lèvres. « Vas-y, envoie-moi à leurs côtés. ». Mes doigts se resserrent autour des corps de mes enfants. Je ferme les yeux. Je ferme les yeux définitivement. Je m'éveille dans un sursaut, ma bouche s'ouvrant en grand me permettant d'engouffrer soudainement une bonne bouffée d'oxygène. L'air s'infiltre dans mes poumons, mes yeux fixent le plafond trop clair. Je ne sais pas où je suis. Je ne sais rien. Je ne comprends rien. Je cligne des yeux tandis que mon torse se soulève au rythme de ma respiration qui se fait soudain rapide alors que j'aperçois une silhouette s'approcher de moi sur ma gauche. Aussitôt, je tourne mon visage vers cette silhouette qui s'empresse de poser des mains réconfortantes sur mes épaules mais au-delà du réconfort je sens la pression qui est bientôt accompagnée de quelques mots m'intimant de rester tranquille. Du coin de l’œil, je vois d'autres silhouettes sortir brusquement et je réalise que je suis dans une chambre d'hôpital. Doucement, tout me revient. Tandis que celui qui est à ma gauche s'empresse d'appuyer sur un bouton pour appeler sans doute des médecins (il n'est qu'infirmier, je l'ai brièvement vu sur son badge), tout me revient. Doucement, je lève ma main à mon visage, je viens tâter mon crâne et je sens nettement la cicatrice sous mes doigts. On m'a tiré une balle dans la tête. Juste après la fusillade, juste après avoir découvert les corps de ma femme et de mes enfants, on m'a tiré une balle dans la tête. Et je suis en vie. Combien de temps s'est écoulé depuis ce moment à Central Park ? Où est ma famille ? Ont-ils déjà été enterrés ? Est-ce que je suis resté des mois ici ? Des années ? Ma main gauche vient s'accrocher au bras de l'infirmier. Je le regarde, presque paniqué, à la recherche de réponses. Ma bouche s'ouvre, deux mots en sortent : « Depuis quand ? ». L'infirmier me dit d'abord qu'il faut attendre le médecin mais ma poigne se resserre autour de son bras et il finit par m'avouer que cela fait quelques semaines que je suis là. Quelques semaines... Ils ont été enterrés c'est sûr, et moi... Moi... « Ramène-moi chez moi... » je lui souffle tout bas, parce que c'est la seule chose qui me vient, la seule chose dont j'ai envie. Je veux rentrer chez moi, chez nous. Je veux retrouver notre maison. Je veux y aller, y rester, y mourir. L'infirmier est hésitant mais devant mon insistance, il accède à ma demande et c'est grâce à lui qu'à peine une heure plus tard, je referme la porte de ma maison. Mes jambes sont encore faibles, je dois m'appuyer contre le mur pour pouvoir m'avancer mais je m'avance. Je traverse chaque pièce, le silence m'oppressant un peu plus à chaque seconde. Je passe devant notre chambre à coucher, à moi et ma femme, j'y jette un coup d’œil avant de m'en détourner, au bord des larmes. Il en est de même lorsque je passe devant la chambre de mon garçon mais c'est pire encore lorsque j'atteins la chambre de Lisa. Je pénètre à l'intérieur de la pièce, regarde autour de moi et quand mes yeux se posent sur ce livre, sur ce foutu livre, mes jambes me lâchent. Ma main se referme sur le livre avant que je ne me laisse tomber au sol, pleurant de douleur en silence, recroquevillé sur moi-même. Les minutes passent, les larmes passent aussi et je termine allongé au sol, le livre toujours entre mes mains, à fixer le plafond. Je pense à Dieu, à Lui qui m'a laissé en vie. L'infirmier m'a tout expliqué : l'opération, le coma, la décision de me débrancher et le miracle qui s'est produit. Le miracle... « Pourquoi ? » je demande à qui voudrait bien l'entendre. « Pourquoi Tu m'as gardé en vie ? » Je n'aspirais qu'à les rejoindre alors pourquoi ? PUNISHMENT.
Je termine d'armer le fusil M4A1. Un coup d’œil, un dernier réglage, et je prends appui sur le rebord de la fenêtre. L'endroit est parfait. De là où je me trouve, je peux parfaitement voir l'intérieur du bar à travers le vitres sales et les descendre : tous autant qu'ils sont. Alors que mon doigt frôle la détente, je repense à cette question que j'ai posée alors que j'étais allongé sur le sol de la chambre de ma fille. Je repense à ces raisons que je cherchais d'être encore en vie. Je repense aux voix qui ont fini par me revenir, aux mots prononcés alors que j'étais penché sur les corps de mes enfants. Je repense à ces pourritures qui ont détruit ma vie et tant d'autres vies avant la mienne. Je repense à cette révélation qui m'a frappée de plein fouet. Je repense à ce fameux miracle. Je repense à la façon dont mon cœur a pu repartir tout seul, à la façon dont mon cerveau n'a finalement pas été endommagé ni par la balle, ni par le coma. Je repense au pourquoi et le pourquoi c'est justement ce qui me pousse à être là ce soir. Protéger. Nettoyer. Punir. C'est pour ça que je suis là, pour ça que je suis revenu. Ceux qui essayent de protéger n'y arrivent pas parce qu'ils n'emploient pas les bonnes méthodes et il est temps de leur montrer quelle est la bonne méthode. Il est temps de leur montrer de quelle façon on peut et on doit débarrasser cette ville de toute la vermine qui s'y trouve. Je colle mon œil contre la lunette de visée du fusil, je prends une profonde inspiration. « One batch. » Mes doigts se resserrent autour de la crosse du fusil. « Two batch. » J'ajuste ma ligne de mire. « Penny and dime. » Je tire les coups en rafale, je ne leur laisse aucune chance, absolument aucune et c'est là toute l'efficacité de ma méthode. Pas d'échappatoire possible. Pas de survivants. Aucun. Je ne cesse de tirer que lorsque j'ai atteint absolument toutes mes cibles. Le canon du fusil est encore fumant quand je le redresse alors que des cris retentissent dans la rue. Je me détourne de la fenêtre, entreprend de ranger rapidement mon matériel dans mon sac à dos et quitte l'appartement vide dans lequel je suis entré par effraction. La capuche sur la tête, je quitte le quartier aussi discrètement que lorsque je suis arrivé. Ce qu'il vient de se passer n'est que le début d'une longue série. Ils doivent tous y passer, tous. Parce qu'il ne peut pas y avoir de paix dans cette ville tant que tous ces salopards seront en vie et feront ce qu'ils veulent au mépris des vies de trop d'innocents. VIGILANTE.
Je replace la lanière de mon sac sur mon épaule tout en observant Karen. Au-delà de la détermination dans son regard, je perçois son inquiétude que je peux comprendre. Après tout, elle a fait beaucoup pour moi et elle s'attendait sans doute à ce que je raccroche après tout ça. Elle s'attendait sans doute à ce que je décide faire profil bas et même de quitter la ville pour me mettre à l'abri seulement c'est hors de question. Les Irlandais ont réussi à me choper, à me torturer, mais j'ai réussi à faire des dégâts. Cet enfoiré n'a pas récupéré son fric, oh non, et avec l'aide de Red, on a réussi à s'enfuir. J'ai été trop amoché pour pouvoir aller très loin et Red est de toute façon resté avec moi, il voulait être certain que j'allais bien être arrêté. Après tout, c'était ça l'objectif qu'il s'était fixé : m'empêcher de continuer la purge. Hôpital, procès, c'est justement les avocats pour lesquels Karen travaillait qui m'ont défendu. Ils n'ont malheureusement pas été très efficaces, pas du tout même. Je ne peux pas les blâmer car je ne les ai franchement pas aidés pendant le procès. J'aurais dû me taire, faire profil bas, peut-être même plaider la folie puisque c'était visiblement ce que la partie adverse voulait mais je n'ai pas pu m'y résoudre, je n'ai pas pu me résoudre à être réduit à l'état de simple fou alors que tout ce que j'ai fait, je l'ai fait en connaissance de cause. J'ai fait ce que les autres n'avaient pas le courage de faire. Finalement, il n'y a eu que l'évasion pour me sortir de tout ça car j'étais à deux doigts d'être extradé pour être condamné à mort. J'ai trouvé un allié en quelqu'un que je considérais comme un ennemi à abattre et encore aujourd'hui, il sait que si jamais il vient à sortir de prison, ce sera lui ou moi, mais me voilà dehors. Recherché, mais dehors. Prêt à en découdre de nouveau. Prêt à faire ce qu'il faut pour continuer à nettoyer la ville. Pour la énième fois, Karen me demande d'arrêter, de quitter la ville et je secoue la tête de droite à gauche. « Je peux pas. Je veux pas. Je m'arrêterai que quand cette ville sera nettoyée ou quand je serai mort. » Je la vois légèrement ciller à l'évocation de ma mort mais il va bien falloir qu'elle s'y fasse : c'est inévitable. J'hésite un instant puis viens poser ma main sur son épaule. « J'te suis reconnaissant de tout ce que tu as fait pour moi. » Je repense à la façon dont elle s'est battue pour moi et je parviens, bien malgré moi, à esquisser l'ombre d'un sourire. Ce n'est qu'une ombre, mais c'est là. « Tu as vu autre chose que le meurtrier qu'ils faisaient de moi. Tu as tout fait pour moi et pour la mémoire de ma famille et je l'oublierai jamais, mais j'arrêterai pas Karen. » Un silence. « Et je ferai tout pour te protéger toi aussi comme tu mérites d'être protégée. » Parce que Red a beau avoir de bons côtés, il n'est pas à la hauteur. Non, il ne l'est pas. Je retire ma main de son épaule, plonge mon regard dans le sien en restant quelques instants silencieux. « Fais attention à toi. » je termine par dire avant de me détourner d'elle. Je ne peux pas prétendre que cela ne me fait rien de la laisser sur le bord du trottoir de cette façon alors que finalement, elle a pris une réelle place dans mon existence, une place importante mais je ne peux pas me permettre de laisser cette amitié naissante m'éloigner du chemin que je me suis tracé. Il y a encore tant de choses à faire, tant de vermines à exterminer. Humains, mutants, peu importe. Je vais éliminer ceux qui sont le cancer de cette ville de mes propres mains. Des mains que moi, je n'ai pas peur de salir. Je fais un détour par ma maison ou plus exactement mon ancienne maison dont il ne restera que des braises et des ruines après mon passage. Des souvenirs qu'il m'a fallu détruire pour pouvoir mieux avancer. Frank Castle est mort. Appelez-moi le Punisher. irl Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; BereniceWCL / / F Fréquence de connexion ; J'pointe ma tête tous les jours mais je tente un RP tous les 7/10 jours (je dis bien je tente hein ) Que pensez-vous du forum? ; J'suis déjà là, j'y suis collée comme une sangsue est collée à la peau de quelqu'un Comment l'avez-vous découvert ? J'ai dit que j'y suis déjà, suivez un peu Célébrité choisie ; JON FUCKING BERNTHAL !!!!!!!!! Credits (avatar, icon etc.) ; Moi-même pour l'avatar, My messy RP et tumblr pour les gifs, Alas pour le code signature.
Dernière édition par Frank Castle le Jeu 21 Juil - 10:02, édité 11 fois |
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