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| (BUNY) + winter is coming | |
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it's a revolution, i suppose avengers + avenge the world | | | WINTER IS COMINGWe played king of the mountain out on the end. The world come chargin' up the hill, and we were women and men. Now there's so much that time, time and memory fade away. We got our own roads to ride and chances we gotta take, we stood side by side each one fightin' for the other, we said until we died we'd always be. Blood brothers Lord Stark se réveilla en nage dans son lit, l’angoisse lui serrant la poitrine et un cri menaçant de sortir de sa gorge à tout moment. Comme depuis très longtemps, il avait fait un cauchemar. Toujours le même, l’horrible gueule du dragon noir qu’il avait abattu et la terrible nouvelle de l’assassinat de ses parents. Il revoyait le visage de sa mère avec ce sang sortant de sa bouche, répétant inlassablement la même chose encore et encore you should have been there avant qu’elle ne devienne une créature difforme avec James derrière elle, un sourire sadique sur les lèvres et les yeux luisant d’un rouge absolument abominable. Tony se passa une main sur le visage, essayant de chasser les dernières bribes de ce cauchemar. Et comme à chaque fois qu’il faisait ce cauchemar, il attrapa le collier qu’un sorcier lui avait fait ayant la vertu d’apaiser les âmes tourmentées. La lueur bleue qui s’en échappait avait le don de le réconforter. Il le serra machinalement entre ses mains et manqua de sursauter en sentant les doigts du capitaine de la garde royale se poser sur son dos nu. « Ça va ? » Fit-il en se redressant et déposant un baiser sur son épaule. Tony hocha la tête. « Un mauvais rêve. » Répondit-il simplement. « Encore ? » « Toujours. » Il se tourna vers lui et la lueur bleue éclaira un peu le visage de Steve. Il était soucieux pour son seigneur. Tony soupira et posa une main sur la joue du blond. Il se pencha pour l’embrasser et le rassurer un peu en quelque sorte. Il n’aimait pas parler de ses cauchemars encore moins avec son amant. « Lord Stark. » Fit Jarvis en s’inclinant. « My lord a fait un bon voyage de retour ? » Tony leva la main, le visage fermé et l’air profondément accablé. « Je sais, Jarvis. Inutile d’être si délicat avec moi, je veux savoir ce qu’il s’est passé. » « Vos parents ont été assassinés. Les deux ont pris un coup d’épée. » « On sait qui a fait ça ? » Il vit l’échange de regard entre Steve et Jarvis et attendit que l’un d’eux prenne la parole en espérant qu’aucun ne tente de minimiser les dégâts. « Répondez-moi ! » Sa mâchoire était crispée et son regard ne permettait aucune discussion. Steve comme Jarvis savait très bien que s’ils mentaient, Tony ne leur pardonnerait jamais. « Après enquête, il s’avère que c’est James Barnes. » Le cœur de Tony manqua plusieurs battements. James Barnes. Son James Barnes. Celui qu’il avait (et considère toujours) considéré comme son petit frère le jour où son père l’avait ramené au domaine ? C’était impossible, ça ne pouvait pas être vrai. « Il… il est en vie ? » Était la première chose que Tony dit. Steve hocha la tête. « C’est impossible. Il n’aurait jamais tué le roi et la reine… c’est insensé. » « Lord Stark… » Le capitaine de la garde lâcha le pommeau de son épée pour essayer de la poser sur l’épaule de Tony, mais il s’en éloigna aussitôt, pointant le blond de son doigt ganté. « Impossible j’ai dit ! » Après s’être assuré que Steve s’était rendormi, Anthony se leva et s’habilla simplement pour sortir de la chambre. Il avait enfilé son collier et se laissa guider par la faible lueur bleuté qui s’en échappait. Il repensait encore à son cauchemar et à la douleur que ça avait été d’apprendre que le meurtrier de ses parents avait été James Barnes. Il ne comprenait toujours pas pourquoi il avait fait ça et il se disait que ce devait être la faute de quelques sorciers. Jamais James n’aurait fait une chose pareille de son plein gré. Tony continuait d’y croire encore. Ils avaient partagé bien trop de bon moment pour que ce soit une sorte de comédie qu’aurait joué le garçon qu’ils avaient recueilli. « Allez, vas-y. » Tony et James étaient cachés derrière un tonneau attendant que la cuisinière s’en aille pour aller voler la tarte qui était posée sur le rebord de la fenêtre. Le jeune seigneur avait mis son petit frère (adoptif) au défi d’aller la chercher sans éveiller le moindre soupçon. Et aussi parce qu’il avait faim, il avait fait sa tête de mule au repas ce midi refusant catégoriquement de manger ce qu’on leur avait préparés et maintenant il le regrettait. Il appuya un peu sur son ventre qui s’était mis à grogner en sentant la délicieuse odeur de myrtille qui venait jusqu’à eux. Tony aurait très bien allé la chercher lui-même, mais James avait voulu se rendre utile et aider son frère (adoptif). Il le vit se faufiler jusqu’à la fenêtre et tendre ses bras en direction de la tarte juste quand la cuisinière se retourna pour poser un bol dans l’évier. Le temps sembla se suspendre, chacun fixant l’autre, Tony plaquant une main sur sa bouche. « Monsieur Barnes, vous n’avez pas intérêt… » James lui sourit et s’empara de la tarte avant de s’enfuir à toute vitesse en direction de Tony qui l’entraîna à sa suite, riant en entendant la cuisinière beugler derrière eux.
Ils s’arrêtèrent une fois certains d’avoir mis une bonne distance entre la femme et eux. Essoufflés, ils se laissèrent glisser jusqu’au sol et ils éclatèrent de rire. Le fou rire dura un temps indéterminé à tel point que lorsqu’ils eurent fini l’un comme l’autre en avait mal aux joues et au ventre. Pour sûr, ce soir, ils se feraient réprimandés par le roi Stark, mais le jeu en valait la chandelle. « T’es vraiment le meilleur ! » Fit-il en ébouriffant les cheveux de son frère (adoptif). La tarte fut mangée en quelques minutes et c’est tout sourire qu’ils allèrent jouer dans la forêt. Lord Stark arriva jusqu’à la salle du trône qui était dans le noir. Le froid s’insinua en lui et il plaqua ses mains autour de lui pour essayer de se réchauffer. C’était l’endroit où son père avait longtemps régné et où c’était à son tour maintenant. Il ne savait pas s’il s’y prenait bien, mais il avait toujours du mal lorsqu’il se retrouvait ici. Il se voyait avec James en train de jouer un peu partout, passant entre les jambes des serviteurs et des chevaliers du Seigneur Stark. Il voyait également sa mère, son visage bienveillant en voyant ses deux enfants s’amuser autant, s’entendre autant. Elle avait tout de suite pris James Barnes sous son aile, plaignant ce pauvre enfant qui avait tout perdu et elle l’avait aimé comme son propre fils, au même titre que Tony. Le brun revoyait également le visage dur de son père, jamais satisfait de son héritier et qui entraînait aussi bien l’un que l’autre à leur vie adulte. Il revoyait tous les fantômes du passé et il sentit son cœur se serrer. Les crises de panique comme un peu plus tôt, il y était habitué depuis qu’il avait tué cet immense dragon noir et qu’il avait appris ensuite la mort de ses parents par la main de son frère et comme à chaque fois, il échouait ici. Il s’asseyait à même le sol et revivait encore et encore les souvenirs de ces jours heureux avant la disparition inexpliquée de James. Tony était perdu dans ses pensées depuis plusieurs minutes avant de se rendre compte qu’il n’était pas seul ici. Il se redressa lentement avant de se retourner et de se prendre un coup dans le ventre. Le brun accusa le coup et manqua de tomber en arrière. Il se mit en position de combat et scruta l’obscurité, son collier diffusant toujours cette lueur bleue. Un deuxième coup le frappa sur le côté et il tomba au sol cette fois, surpris par la violence. On vint se mettre au-dessus de lui et c’était là qu’il le reconnut. « James ? » Laissa échapper Tony. Il baissa sa garde un court instant qui lui valut un uppercut dans le nez. Il sentit qu’il craqua sous l’impact et se réveilla finalement. Il évita un autre coup et entendit un bruit métallique s’abattre sur le sol juste à côté de lui. Il fronça les sourcils et se décida à bouger. Il donna un coup de hanche faisant basculer la situation et se redressa. « James ? C’est… c’est bien toi ? » Pourquoi restait-il silencieux ? Pourquoi était-il là ? Tony était bien trop bouleversé pour penser normalement. Trop perturbé de voir cette vision du passé en chair et en os. Présent, mais tellement différent. |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | WINTER IS COMINGWe played king of the mountain out on the end. The world come chargin' up the hill, and we were women and men. Now there's so much that time, time and memory fade away. We got our own roads to ride and chances we gotta take, we stood side by side each one fightin' for the other, we said until we died we'd always be. Blood brothersL'ombre se glissa dans le dos du garde et vint placer sa main sur sa bouche pour l'empêcher d'appeler à l'aide pendant que la lame de son épée se plantait dans son dos, perforant sans mal sa poitrine, lui faisant lâcher un râle étranglé. Le Winter Soldier fit glisser le corps au sol sans un bruit et en retira son épée d'un geste sec dans un craquement sinistre, appuyant son pied sur son dos pour y prendre appuis. Il rengaina sa lame et leva les yeux vers la fenêtre qu'il avait repéré lors de son entrée dans la forteresse avant de commencer à escalader la façade du bâtiment sans un bruit, le silence n'étant perturbé que par les crissements de son bras métallique à chaque fois qu'il l'utilisait pour se hisser plus haut. Arrivé à destination, il s'accroupit sur le rebord de la fenêtre, calmant sa respiration et observa les alentours pour s'assurer qu'il était bien seul. La voie libre, il se laissa glisser silencieusement sur le sol de la salle du trône, prenant bien garde à ne pas produire le moindre son. Les ordres de Jeremiah avaient été très clairs. Il devait exécuter Lord Stark, le dernier représentant de sa lignée. Le brun n'avait pas sourcillé lorsqu'il lui avait donné cette mission et avait rapidement quitté le château des Reagans. Mais il n'avait cessé de se répéter ces mots durant tout le trajet jusqu'à la demeure de sa cible. Lord Stark. Anthony. Lord Anthony Stark. Tony. Ce surnom lui avait provoqué un malaise terrible, l'empêchant de dormir pendant les trois derniers jours du voyage, lui provoquant des maux de tête atroces sans qu'il ne comprenne pourquoi. Il l’obsédait, ne cessait de le hanter et menaçait de le rendre fou à chaque fois qu'il arrêtait de se concentrer pour contrôler la douleur qui lui vrillait le crâne. C'était comme pour ses parents. Il ressentait le même mal lui ronger les entrailles, la même sensation qu'il s'apprêtait à perpétrer quelque chose d'horrible. Et pourtant il ne comprenait pas pourquoi... Toute ces sensations n'avaient absolument aucun sens pour lui. Un bruit de pas fit se raidir le Winter Soldier qui se plaqua immédiatement contre le mur derrière le trône, calmant sa respiration le plus possible et masquant son bras gauche dans son dos afin que le reflet de la lune sur le métal ne risque pas de le trahir. L'inconnu arriva rapidement dans la salle et le brun l'observa silencieusement depuis sa cachette, se concentrant pour essayer de discerner son visage malgré la pénombre. Mais il ne voyait rien. Il ne devinait que la silhouette de l'homme, les bras entourant son corps qui tremblait légèrement. Il pouvait le tuer, bien sûr mais il voulait éviter de faire des victimes inutiles. Moins il laissait de corps derrière lui, moins il avait de chance qu'ils risquent d'être découverts par une patrouille. Il n'avait qu'une seule cible et c'était Lord Stark. L'homme finit commença à déambuler dans la salle, semblant perdu à la vue de sa démarche et le Winter Soldier sentit son cœur se serrer quand la lueur bleutée du collier que l'homme lui éclaira le visage, lui permettant de l'identifier. Il porta sa main droite à sa poitrine, appuyant de toute ses forces à l'endroit où se trouvait son cœur, espérant faire disparaître cette sensation. Ça recommençait. Il avait à peine aperçu son visage que déjà son malaise s'accentuait brutalement, allant jusqu'à lui faire perdre ses moyens. Pourquoi ? Il fallait qu'il en finisse rapidement. Plus vite il accomplirait sa mission, plus vite il serait débarrassé de ces émotions. Il s'avança vers sa cible mais le Stark se retourna subitement vers lui, provoquant une douleur atroce dans le crâne de l'assassin quand son regard croisa le sien, le déstabilisant et il se contenta de le frapper du poing dans le ventre, le faisant reculer et manquant de le faire tomber au sol. Il fallait qu'il reste concentré, qu'il se focalise uniquement sur ce qu'il avait à faire et tout se passerait bien. Il avait toujours mené ses missions à bien et ce n'était pas ce petit Lord qui allait le faire échouer. Profitant que le Lord était encore déstabilisé par son coup, il se glissa silencieusement sur le côté et le frappa violemment aux côtes, le faisant tomber au sol. Sans laisser le temps à son adversaire le temps de réagir il vint se placer au dessus de lui, prêt à le frapper une nouvelle fois. « James ? » Le Winter Soldier se raidit pendant une fraction de seconde mais parvint tout de même à asséner un uppercut à Anthony avant de lever son bras gauche, prêt à l'écraser pour de bon avec mais le Lord l'évita étonnamment facilement, tirant un grondement sourd à l'assassin. Comment est ce qu'il avait pu le manquer ? Non. Il ne l'avait pas manqué. C'était Anthony qui l'avait évité sans mal. Son malaise devait être bien plus important que ce qu'il avait pu penser. D'un coup de hanche, le Lord parvint à se dégager et le Winter Soldier se redressa en même temps que lui, gardant les bras le long du corps et commença à lui tourner lentement autour, étudiant sa posture et le moindre de ses mouvements, se tenant prêt à agir à tout moment. Il avait manqué son coup, avait laissé passer l'occasion d'en finir. Ça ne lui était jamais arrivé. Jamais il n'avait laissé de seconde chance à un adversaire alors pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? La douleur dans a tête continuait d'augmenter crescendo, lui faisant perdre petit à petit sa concentration. Il devait en finir tout de suite. « James ? C’est… c’est bien toi ? » Le brun ferma les yeux et secoua la tête en gémissant, un nouveau pique de douleur lui vrillant les tempes mais il parvint à grogner un « La ferme ! » Sa voix résonnant dans la salle. Et voilà qu'il se mettait à hurler. Putain mais qu'est ce qu'il lui arrivait... Il s'immobilisa, observant le Lord des pieds à la tête avant de reprendre. « Pourquoi ? » Un nouveau gémissement plaintif lui échappa. « C'est comme pour tes parents... Pourquoi ça me fait ça ? » Pourquoi est ce qu'il lui parlait ? Ça ne lui ressemblait pas. Il perdait pied petit à petit et commençait à être terrifié par ce qui l'attendait s'il continuait à perdre ses moyens de la sorte. Grognant de rage et malgré la douleur il s'avança subitement vers Anthony, le frappant du droit en plein visage, le faisant reculer en titubant. « Pourquoi t'es pas comme tous les autres ? Pourquoi ça me fait mal comme ça ? » Il lui répétait exactement les mêmes questions que celles qu'il avait posé à ses parents, espérant avoir des réponses. Parce qu'il voulait comprendre. Il voulait savoir pourquoi cette famille le mettait dans un tel état. « Qui est James hein ? Pourquoi vous m'appelez tous comme ça ? » Il allait devenir fou s'il n'obtenait pas de réponses. Alors il allait continuer de jouer avec lui jusqu'à ce qu'il lui ait répondu. Et ensuite il le tuerait. Il le tuerait et pourrait rentrer chez lui en paix. |
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it's a revolution, i suppose avengers + avenge the world | | | WINTER IS COMINGWe played king of the mountain out on the end. The world come chargin' up the hill, and we were women and men. Now there's so much that time, time and memory fade away. We got our own roads to ride and chances we gotta take, we stood side by side each one fightin' for the other, we said until we died we'd always be. Blood brothers Tony voyait bien dans l’attitude de James que quelque chose ne collait pas du tout avec le reste de sa personne. Physiquement, c’était son frère, mais mentalement, il lui semblait que c’était quelqu’un de totalement différent. Il était plus froid qu’avant. Plus meurtrier qu’avant. Plus adulte et moins enfant. Il n’était plus lui et lorsque le souverain prononça son prénom, il semblait tant en souffrance que Tony cessa de reculer. Il était inquiet. « La ferme ! » Sa voix claqua dans la salle vide, résonnant. Tony prit peur un instant que la garde vienne pour voir ce qu’il se passait. Il était hors de question qu’ils se battent contre James. Il était chez lui – certes dans un état qui ne semblait pas être le sien, mais il était chez lui. Il le vit s’immobiliser et le regarder avant d’ouvrir la bouche pour continuer. « Pourquoi ? C'est comme pour tes parents... Pourquoi ça me fait ça ? » Tony fronça les sourcils. « Ça te fait quoi ? » Demanda-t-il doucement, une main en avant pour essayer de le mettre en confiance. Il ne cherchait même pas une arme pour se défendre si jamais James cherchait à l’empaler avec son épée. Il était sans défense, mais il avait espoir de comprendre ce qu’il se passait avec son frère qu’il pensait disparu. Et il pensait aussi pouvoir le ramener à la raison. Aussi il fut surpris en le voyant approcher à grande vitesse et lui décrocher un direct du droit. Son poing s’écrasa sur son visage et il avait l’impression de sentir tous ses os craquer sous l’impact. Il laissa échapper un grognement de douleur avant de tituber en arrière. Puis il cracha du sang au sol, grimaçant tant le goût le répugnait. « Pourquoi t'es pas comme tous les autres ? Pourquoi ça me fait mal comme ça ? Qui est James hein ? Pourquoi vous m'appelez tous comme ça ? » Il sentit son cœur se serrer en entendant la douleur dans la voix de James. Ça ne lui plaisait pas qu’il souffre ainsi. Il mena une main à son visage pour essayer d’arrêter l’écoulement du sang et remettre son nez en place. « C’est ton prénom. » Fit-il une première fois d’une voix un peu trop basse. Il finit par s’arrêter de reculer, s’immobilisant au milieu de la salle et il enleva la main de devant son visage. « C’est comme ça que tu t’appelles. Tu es James Barnes, tu as été recueilli par Lord et Lady Stark, mes parents. Nos parents. » Il déblatérait ses phrases à une vitesse hallucinante parce que ça lui faisait mal de voir James dans cet état. Ça le tuait même. Lui qui l’avait tant cherché après sa disparition et surtout après la mort de ses parents. Lui aussi avait besoin de comprendre ce qui était arrivé à son frère. Si c’était un plan prévu depuis longtemps ou s’il s’était passé quelque chose de terrible. En le voyant ce soir, Tony pencha pour la seconde option. « Pour quelles raisons les as-tu tués ? Qu’est-ce qu’il s’est passé, James ? » James avait disparu du jour au lendemain. Sans laisser de trace. Pour réapparaître trois ans après, tuant le Roi et la Reine Stark et ne semblant plus du tout lui-même d’après les témoignages recueillis par Steve. Qu’est-ce qui s’était passé entre temps ? Qu’avait-il fait ? Où était-il allé ? Qui avait-il rencontré ? Ces questions hantaient Tony et ce soir, il voulait des réponses. Il voulait qu’il redevienne son frère et étrangement, il n’avait pas peur de mourir non plus. Il pensa un instant à Steve qui était nu dans son lit et qui se demanderait où était passé son roi le lendemain matin. Il eut un terrible pincement au cœur en s’imaginant le blond découvrir son corps dans la salle du trône. Il s’ébroua, revenant dans l’instant présent et posant son regard sur James, appréhendant ses réactions, ses réponses. « Tu as disparu pendant trois ans. Tu n’es clairement plus le même, mais on peut t’aider ici à la cour. » Pour ça, il était moins sûr, il ne savait pas s’il n’allait pas être exécuté à l’instant même où il serait vu avec lui, le roi. Il mit ça de côté un instant, il songerait aux conséquences plus tard. Pour l’instant, il avait juste envie de retrouver son frère et il ne pensait pas au fait qu’il était si vulnérable alors que James, lui, semblait armé jusqu’aux dents. James passa devant une fenêtre qui éclairait la salle du trône et il vit son bras luire d’une étrange lueur. Tony fronça les sourcils avant de s’apercevoir qu’il était en fer. Il écarquilla les yeux d’horreur et se demanda franchement ce que son frère avait pu vivre pendant ces trois années loin du royaume. |
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C'était son maître, c'était lui qui l'avait créé et il le connaissait mieux que personne, savait tout de lui. Comment est ce qu'il avait pu ne pas prévoir ça ? Poussant un grognement rauque, animal, le Winter Soldier se pencha une nouvelle fois en avant. Tout en appuyant sa main droite contre sa tempe, il entendit à peine Tony reprendre la parole après s'être redressé sur ses coudes. « Alors tue-moi. » L'assassin releva les yeux sur le Lord, restant interdit. Quoi ? Comment est ce qu'il pouvait rester aussi calme ? Ça n'avait pas de sens, il se retrouvait face à un assassin qui voulait le tuer et il comptait se laisser faire ? Peut être que son histoire de frère était vraie après tout mais... Le brun secoua la tête en gémissant, effaçant ces pensées de sa tête. Non. Il lui mentait, c'était évident. Il lui mentait pour le déstabiliser et lui dire qu'il pouvait le tuer n'était qu'une ruse de plus. Ça ne pouvait être que ça. « Tue-moi si ça peut te soulager. Mais avant accorde-moi une réponse : qui t’envoie ? » Le Winter Soldier fronça les sourcils, essayant de contenir un peu mieux la douleur. Pourquoi est ce qu'il ne l'achevait pas tout simplement ? Il avait juste à dégainer son épée et la lui planter dans le ventre et ce serait terminé. Mais il ne pouvait pas, ou ne voulait pas. Quelque chose, une voix ou sa conscience semblait lui hurler de ne pas le faire. « Qui souhaite la mort des Stark au point de prendre leur deuxième fils pour servir de messager ? Qui est le lâche qui a osé s’en prendre à toi, James ? » L'assassin poussa un nouveau gémissement de douleur avant de se redresser, son visage quittant son expression de rage et son regard se fit vide, complètement perdu. Il déglutit avec difficulté, essayant de comprendre ce que sa cible lui disait, d'assembler les pièces du puzzle que sa psyché essayait de lui montrer. Il gémit une nouvelle fois, la paume de sa main droite contre son front, ses doigts serrant mécaniquement ses cheveux avant de lâcher d'une voix erratique, presque apeurée. « J-je comprends pas je... O'Sullivan c'est... » Il ne parvint pas à terminer sa phrase, sa voix mourant dans un souffle. Qu'est ce que ça voulait dire ? Il ne pouvait pas être son frère. Il ne pouvait pas être lié aux Stark. Si c'était le cas comment est ce qu'il aurait pu massacrer ses propres parents ? Non, ça ne pouvait pas être ça. Il n'aurait jamais pu tuer ses parents, c'était impossible. Perdu dans ses pensées, il n'entendit pas un des gardes -certainement alerté par ses cris- s'approcher lentement dans son dos, la lame levée. Le « Non ! » De Tony réveilla subitement le Winter Soldier qui se retourna vivement, levant son bras gauche pour dévier le coup d'épée du garde. La lame glissa sur le métal dans un crissement atroce et l'assassin profita de l'ouverture dans la garde de son adversaire pour le frapper violemment du poing droit en plein visage, le faisant reculer d'un bond mètre. Sans lui laisser le temps de réagir, sa main gauche vint se plaquer sur la bouche de l'homme, l'empêchant d'appeler à l'aide et il serra ses doigts métalliques sur sa mâchoire, maintenant sa prise. Il resta ainsi pendant un instant, lançant un regard mauvais au garde, plongeant son regard dans le sien. Son arrivée avait complètement relancé le Winter Soldier. S'il n'avait pas tenté de s'en prendre à lui il aurait très certainement continué sa remise en question mais ses réflexes l'avaient sauvé. Il pouvait le remercier. Le Winter Soldier serra subitement son poing métallique sur la mâchoire de l'homme, la disloquant sans effort dans un bruit de succion immonde. Le garde poussa un hurlement de douleur qui se transforma rapidement en un gargouillis et s'effondra au sol dans un bruit sourd. L'assassin profita des dernières secondes d'agonie de l'homme pour fermer les yeux et inspirer profondément avant d'expirer bruyamment. Il se baissa ensuite pour ramasser l'épée du garde et se retourna vers Anthony, l'observant silencieusement pendant quelques secondes. Il devait en finir. Il jeta la lame au pieds du Lord et dégaina ensuite sa propre épée, pointant sa lame vers le torse de sa cible. « Offre toi au moins une mort honorable Stark. » Oui, il était enfin redevenu lui même. La douleur s'était grandement estompée et il n'avait plus l'impression d'entendre cette autre voix lui hurler de ne pas s'en prendre au Stark. Il était redevenu lui même et allait en finir rapidement. |
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it's a revolution, i suppose avengers + avenge the world | | | WINTER IS COMINGWe played king of the mountain out on the end. The world come chargin' up the hill, and we were women and men. Now there's so much that time, time and memory fade away. We got our own roads to ride and chances we gotta take, we stood side by side each one fightin' for the other, we said until we died we'd always be. Blood brothers Les gémissements que poussent James depuis tout à l’heure meurtrissent le cœur de Tony. Il avait envie de franchir les quelques mètres qui les séparaient l’un de l’autre pour le prendre dans ses bras et lui jurer que tout irait bien, qu’ils finiraient par trouver une solution à tout ça et que James redeviendrait le petit gars voleur de tarte. « J-je comprends pas je... O'Sullivan c'est... » Lâcha-t-il. Tony avait au moins un nom. Un nom qui lui disait vaguement quelque chose sans savoir où il l’avait entendu auparavant. Il observait James être en plein combat intérieur. Le brun redressa la tête en entendant un garde approcher, il se mordit l’intérieur de la joue et lorsqu’il le vit, il ne put s’empêcher d’hocher la tête de droite à gauche dans la pénombre. Il fixait toujours la silhouette qui s’approchait, lame dressée au-dessus de la tête de James, prête à s’abattre sur lui. Tony fit un pas en avant et laissa échapper un « Non ! » sonore. D’un geste rapide, James se tourna, bras gauche en avant. La lame du garde rencontra le fer qui habillait (était) le bras de son frère. Le crissement fit grimacer le roi et il ouvrit la bouche pour dire au garde de s’en aller, mais James fut plus rapide. Il lui envoya un poing dans la figure avant qu’il ne vienne plaquer l’autre main sur sa bouche. « James… » Implora Tony. Le hurlement du garde fit accélérer les battements du cœur de l’homme qui s’avançait dans la pénombre. La douleur qu’il devait ressentir était indescriptible, mais surtout Tony avait peur que tout le château s’éveille et entre perdre un garde ou son frère, il avait fait son choix. Un craquement sinistre souleva alors l’estomac du souverain et le garde tomba au sol dans un bruit sourd. Tony ne savait pas comment réagir. Il avait presque honte de sentir un immense soulagement le submerger face à la mort de son garde. Avec un peu de chance, on ne l’avait pas entendu hurler tant que ça et on prendrait presque ça pour quelqu’un qui avait fait un mauvais rêve. James se baissa pour se saisir de l’épée du garde. Tony fit un pas en arrière et l’autre homme jeta l’arme à ses pieds. « Offre toi au moins une mort honorable Stark. » Le roi baissa la tête et repoussa la lame. Il songea à son royaume. Il songea à Steve qui dormait du sommeil du juste dans leur grand lit. Il songea à son conseiller, Jarvis. Il songea à ses parents, morts par la main de James. Et il songea à ce petit garçon que son père avait ramené un jour. Sa mâchoire se crispa et il serra les poings. Peu importe qui avait fait ça à James, il le retrouverait pour lui faire payer en centuple. Il s’abaissa pour se saisir de l’arme et tout en se redressant fixa son frère. « Tu n’as pas à le faire, James. » Il le vit avancer dangereusement et Tony jeta l’arme à l’autre bout de la salle, ne bougeant pas de sa place. Il savait qu’il jouait avec le feu et il mentirait s’il disait qu’en cet instant, il n’était pas terrifié par celui qu’il considérait comme son frère. Seulement, il devait tenter le tout pour le tout. Il venait de retrouver James, il était hors de question qu’il parte. Il était hors de question que l’un d’eux meurt. « Tu es un Stark. » Fit-il en le regardant droit dans les yeux. En cet instant, il pouvait l’embrocher à tout moment. Dès à présent, James Barnes pouvait mettre fin à la vie du roi sans problème. « Howard et Maria Stark t’ont adopté et t’ont élevé comme leur propre fils. Tu es mon frère. Nous avons grandi ensemble. » James tenta de l’attaquer plusieurs fois, Tony esquiva comme il pouvait. Il n’en avait pas terminé. Pas tout à fait. Pas tant qu’il n’aurait pas tout tenté pour le ramener à lui. « Je t’ai mis au défi de voler une tarte quand nous étions enfant. Tu l’as fait, on a failli se prendre la déculotté de notre vie, mais tu l’as fait. Et on l’a mangé encore chaude. C’était une tarte à la prune. » Fit-il sachant pertinemment que c’était à la myrtille et non à la prune, mais il voulait voir si ça lui revenait. Et il sentit le poing de l’homme s’écraser durement contre sa joue. Tony tomba au sol. Le coup avait été plus fort, plus dur. Il aurait juré avoir entendu un os craquer sur son visage. Il posa son regard sur l’épée qui était un peu plus loin et ne put se résoudre à ramper jusqu’à elle. Il refusait d’embrocher son frère. Il refusait de le tuer. « James, je t’en prie. » L’autre était bientôt au-dessus de lui, menaçant, impitoyable, dangereux. Et pour la première fois de sa vie, Tony avait peur. Il avait peur de ce qu’on avait fait subir à son frère et il ne supportait pas de le voir dans cet état. James Barnes ne méritait pas ça. |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | WINTER IS COMINGWe played king of the mountain out on the end. The world come chargin' up the hill, and we were women and men. Now there's so much that time, time and memory fade away. We got our own roads to ride and chances we gotta take, we stood side by side each one fightin' for the other, we said until we died we'd always be. Blood brothersC’était on ne peut plus simple. Stark n’avait plus qu’à ramasser la lame que le Winter Soldier venait de lui jeter à ses pieds. Il n’avait qu’à la ramasser, à se défendre pour sa vie et l’assassin pourrait le tuer, accomplir sa mission et rentrer chez son maître pour recevoir ses félicitations. Tony baissa la tête pour observer la lame et la repoussa du pied sous le regard mauvais de l’assassin qui poussa un soupir dédaigneux. Pourquoi est ce qu’il refusait ce combat ? C’était la tactique qu’il avait employé depuis le début du combat pour le déstabiliser et l’empêcher de le tuer mais elle ne fonctionnerait plus à présent. Alors pourquoi ne voulait-il pas répliquer ? Il souhaitait donc mourir ? Le Lord ramassa finalement l’épée, provoquant un sourire mauvais au Winter Soldier qui restait à distance pour l’observer. « Tu n’as pas à le faire, James. » Il grogna un bref. « La ferme. » Encore et toujours ce nom, ce James. Il n’existait pas. Il était mort, disparu ou n’avait jamais existé. Il n’était pas James. Il était l’assassin de Lord Reagan et obéissait aux ordres d’Aloysius O’Sullivan. En ayant assez de jouer avec sa cible, il s’avança vers lui mais se raidit quand Tony lança l’arme à l’autre bout de la salle. « Tu es un Stark. » L’assassin grimaça légèrement mais soutint le regard du Lord plongé dans le sien. « Howard et Maria Stark t’ont adopté et t’ont élevé comme leur propre fils. Tu es mon frère. Nous avons grandi ensemble. » Ça n’allait pas. Il recommençait à tomber dans ses travers. Il le laissait parler, tenter de le perturber alors qu’il fallait qu’il le tue. Il se jeta sur Tony, tenta de l’atteindre plusieurs fois mais le Lord parvint à esquiver chacune de ses attaques, accentuant un peu plus sa rage. « Je t’ai mis au défi de voler une tarte quand nous étions enfant. Tu l’as fait, on a failli se prendre la déculotté de notre vie, mais tu l’as fait. Et on l’a mangé encore chaude. C’était une tarte à la prune. » Le regard du brun se fit vide pendant une fraction de seconde, comme s’il s’était perdu à l’évocation de ce souvenir. La douleur dans son crâne se réveilla subitement, lui faisant lâcher un grognement et il pressa sa main sur sa tempe, lâchant son épée qui tomba au sol. Il revoyait la scène que Tony venait de lui décrire, par flashs et chaque nouvelle image accentuait un peu plus la douleur, lui faisant pousser de nouveaux gémissements. Il n’était pas James Barnes. Il ne pouvait pas l’être. Parce que si c’était le cas, cela voudrait dire qu’il avait assassiné sa propre famille et s’apprêtait à faire subir le même sort à son propre frère. Il ne pouvait pas avoir fait ça. Mais ces souvenirs lui revenaient et ils n’avaient pas pu être créés par son maître et ne pouvaient pas non plus venir de nul part, juste parce que Tony les avait évoqué. Dans un grognement de rage, l’assassin envoya son poing dans le visage de Tony, le faisant tomber au sol. « James, je t’en prie. » James s’avança en titubant vers le Lord pour l’observer un long moment, le regard perdu et sentit ses larmes remonter alors que l’évidence lui sautait aux yeux. Il ouvrit la bouche pour répondre à Tony mais seul un gémissement plaintif lui échappa avant qu’il ne presse un peu sa main contre sa tempe, espérer chasser la douleur qui menaçait de le rendre fou. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’il ne brise à nouveau le silence d’une voix éraillée, entrecoupée par des sanglots alors qu’il fixait Tony, toujours allongé à ses pieds. « Je peux pas. » Il secoua plusieurs fois la tête, essayant vainement de se persuader qu’il délirait encore et se recula de quelques pas. « Je n’ai pas le droit d... » Sa voix se coupa dans un nouveau sanglot. « Je ne peux pas être James Barnes. Je peux pas. » Il tituba encore en arrière sur quelques mètres, s’éloignant le plus possible de Tony avant de trébucher et de tomber au sol. Il se redressa péniblement pour s’asseoir et ramena ses jambes contre son torse en gémissant avant de les enserrer avec ses bras, baissant la tête pour masquer son visage en sanglotant de plus belle, le corps secoué de tremblements. « Je ne peux pas être ton frère. Je n’ai pas le droit. Pas après ce que j’ai f... » Il resserra ses bras autour de ses jambes, ses doigts agrippant sa tunique de toute ses forces. « Je ne suis pas James. » |
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it's a revolution, i suppose avengers + avenge the world | | | WINTER IS COMINGWe played king of the mountain out on the end. The world come chargin' up the hill, and we were women and men. Now there's so much that time, time and memory fade away. We got our own roads to ride and chances we gotta take, we stood side by side each one fightin' for the other, we said until we died we'd always be. Blood brothers Le silence dura quelques secondes qui parurent durer des heures entières à Tony. Il avait le souffle court et il observait James. Avait-il réellement une chance de le faire revenir ? « Je peux pas. Je n’ai pas le droit d... » La gorge de Tony se noua en entendant un sanglot venant de son frère. « Je ne peux pas être James Barnes. Je peux pas. » Il le vit s’éloigner avant de tomber au sol puis de s’asseoir et ramener ses jambes contre son torse. Tony était propulsé des années en arrière quand il le trouvait dans un coin de sa chambre alors qu’il y avait de l’orage dehors et que les loups hurlaient. Il se souvenait qu’il s’asseyait à ses côtés et l’entourer de ses bras pour le réconforter. Lui aussi avait peur, mais il était le plus grand des deux alors il devait se montrer le plus fort pour protéger le plus petit. Assis là, dans le recoin de cette chambre, ils se réconfortaient l’un l’autre en parlant des anciens Dieux et des Nouveaux, en cherchant lequel pouvait être coupable de la colère du ciel et des loups. « Je ne peux pas être ton frère. Je n’ai pas le droit. Pas après ce que j’ai f... Je ne suis pas James. » Tony passa une main dans ses cheveux. Il ne supportait pas la souffrance de son frère. Il allait devoir enquêter sur cet O’Sullivan dès le lendemain. Faire venir des mercenaires pour qu’ils retrouvent ce gars et le lui ramènent. Ils auraient pour mission de ne pas le tuer, il se réservait ce luxe. Il serra les poings et s’approcha de James. Il vint se mettre à ses côtés, comme quand ils étaient enfants, comme quand il venait le rassurer de l’orage. Leurs épaules se touchaient presque et Tony aurait très bien pu passer son bras autour de ses épaules, mais il ne fit rien. Le contact n’allait pas rassurer James, il allait amplifier ce qu’il ressentait, le roi l’avait compris. Il sentait toute la culpabilité qui écrasait son frère et il se demanda un court instant s’il avait bien fait de lui rappeler qui il était. Il aurait peut-être dû laisser James l’abattre et il aurait continué à vivre dans l’ignorance. Mais ce n’était pas juste. Pas juste du tout. James méritait de savoir qu’il n’avait pas toujours été comme ça, qu’il avait été aimé tendrement avant qu’on l’arrache à sa famille. Tony prit une longue inspiration. « Ce n’est pas toi qui l’as fait. » Sa voix était basse, mais suffisamment forte pour couvrir les sanglots de James. « Ce n’est pas toi, d’accord ? On t’a enlevé, façonné – et j’ignore totalement comment d’ailleurs. Le coupable, ce n’est pas toi, c’est la personne qui t’a fait ça. » Fit-il en désignant le bras en fer de son frère. « Tu n’y es pour rien. On t’a donné un ordre et tu as simplement obéi parce qu’on ne t’a pas laissé le choix. » James n’avait plus de libre arbitre. James n’avait plus rien à part un bras en fer et un maître à qui il devait obéissance. « James, on va retrouver qui t’a fait ça et on va lui faire payer, je te promets. » Termina-t-il avant de laisser les sanglots de James briser le silence de la salle. Tony irait demander les services du meilleur druide de la région dès l’aube pour aider son frère à garder une certaine stabilité mentale ensuite il ferait venir les pires mercenaires pour mener l’enquête. O’Sullivant tâterait bientôt de son épée. Tony baissa la tête sur son médaillon qui éclairait l’obscurité de son bleu. Le roi sourit et finit par poser une main hésitante sur le bras de son frère. « Je vais t’aider. On va tous t’aider. » Il posa son regard sur le garde que son frère avait massacré. Il déguiserait ça en une attaque animale et dédommagerait grassement la famille. « Je n’abandonne pas ma famille. » Finit-il après avoir lâché le bras de son frère. |
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