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| We're burning out [Lydia] | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | WE'RE BURNING OUT« Never make permanent decisions on temporary feelings. »La volonté de vouloir prendre un verre. Trop de choses en tête. Trop de choses qui me prenaient la tête alors que je n'en venais qu'à trop réfléchir. Les mots tournant en boucle dans mon esprit, les images tout aussi. Des silhouettes de personnes. Des gestes, des paroles qui m'avaient marqués, s'incrustant dans ma mémoire. Je n'en venais qu'à analyser encore et encore, réfléchissant à ce qui se passait, réfléchissant à mon prochain coup. John n'était plus là pour me dire ce ce que je devais faire. Il n'était plus là pour me conseiller et me parler de son plan de conquête du monde ou espérer une vie meilleure sans les hommes qui l'avaient trahi. C'était différent maintenant alors j'étais, depuis quelques mois maintenant. Et les événements n'en n'étaient que venus à s'accélérer. Le retour du Crâne Rouge depuis l'espace que quelques semaines n'en n'était que venu à compliquer la chose. Du moins son retour ou plutôt son arrivée ne m'avait que poussé à me poser plus de questions sur mes motivations à rester. Je n'avais pas autant intérêt que lui à conquérir le monde. Conquérir le monde ne m'intéressait même pas à vrai dire. Gouverner le monde seul ayant encore moins d'intérêt et la seule femme digne d'intérêt à mes yeux ne m'appréciait sans doute pas au point de vouloir jouer ce rôle. Si le Crâne Rouge avait argué que le SHIELD ne l'intéressait pas, il n'en restait pas moins que je n'étais pas sûr que cela soit entièrement vrai alors que cela ne faisait aucun doute que son plan invoquant la destruction de nombreuses personnes, et que si le SHIELD se tenait sur son chemin, il serait éliminé. Non pas que je comptais préserver le SHIELD, ayant encore certains comptes à régler avec l'équipe de Coulson. Bien que cela ne m'avait pas empêché de les avertir comme si je tenais toujours à eux. Ce qui était sans doute en partie vrai. Des questions qui se posaient encore. Bien que je ne comptais pas m'attarder réellement dessus, ayant ce besoin de vouloir décompresser et espérer l'espace d'un instant que je n'aurai pas besoin de réfléchir plus sur la question. N'en venant qu'à me mettre en mouvement, poussant la porte du bar Raine Lounge. Ma main effleurant l'espace d'une seconde la crosse de l'arme qui se trouvait sur moi, par pur réflexe. Un établissement branché souvent fréquenté par des jeunes étudiants à la fin de leurs soirées de cours ou fréquentés par de jeunes adultes. Si je n'avais la vingtaine, il n'en restait pas moins qu'appréciant la musique branchée, je n'avais pas tant envie de côtoyer ce beau monde que m'amuser. M'amuser. Un mot qui ne faisait sans doute pas parti de mon vocabulaire. D'ailleurs même Skye n'en n'était que venue à me comparer à un robot de par mes gestes mécaniques, de par ma volonté à suivre les règles. L'image de sa silhouette s'imposant dans mon esprit avant que je n'en vienne à l'en chasser même si les traits de son visage en restaient gravés dans mon esprit. Futile de s'attarder sur sa vision alors que je savais parfaitement que quoique je pensais à son sujet ne serait jamais réciproque, que mon désir de la protéger ne serait jamais compris. Chassant son image de mon esprit pour n'en venir qu'à ressentir un peu plus cette volonté de boire un verre. M'approchant du bar où j'y commandais un verre. Ne prenant pas la peine de m'asseoir sur l'un des sièges, m'adossant juste au comptoir pour obtenir mon gain après avoir déposé quelques billets. Mon regard passant sur les personnes qui se trouvaient juste à côté, avant que je n'en vienne à bouger jusqu'aux tables de billard, faisant fi de la musique d'à côté. Et des étudiants qui dansaient comme il n'était pas permis, souvent de jeunes femmes qui s'attiraient bien des regards. Vêtues de robes courtes, bien déterminées à s'amuser et à profiter de leurs soirées, décompressant après une journée de cours. Des civils qui n'avaient aucune idée que des organisations secrètes participaient à un jeu bien plus grand dans l'ombre. M'approchant de la table de billards. Attrapant une queue avant que je n'en vienne à regarder les billes. La dernière fois que j'avais joué était pendant une mission à l'académie du SHIELD, alors que j'en étais venu à tenter d'obtenir des renseignements. Un souvenir lointain d'une autre époque. Regardant la table, le positionnement des billes avant d'en venir à me pencher en avant, me concentrant avant de tirer. Les billes s'entrechoquant, s'éloignant des unes des autres, tombant. Satisfait. Un moyen comme un autre pour se changer les idées. Attrapant la bouteille dont je portais le goulot à mes lèvres, en buvant une gorgée. L'alcool ores et déjà dans mon sang alors que j'en venais à me retourner dû au bruit de pas que j'avais perçu malgré la musique de par de longues années de pratique. Subtil alors que j'en venais à regarder la demoiselle qui s'était approchée.
Dernière édition par Grant D. Ward le Jeu 14 Juil - 20:10, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | La solitude était sûrement la « chose » la plus effrayante pour Lydia Silverburgh. Elle l’étouffait et, surtout, elle laissait libre cours à la folie de la blondinette. Personne n’était là pour souligner la futilité ou l’horreur de ses actes, aucune âme pour lui susurrer de sages ou fortes paroles à son oreille … Rien qu’elle, et ses démons intérieurs. Ces derniers ne cessaient pas de triturer son cerveau ces temps-ci. Mille et un plans étaient imaginés pour retrouver Braiden, le seul à réellement lui faire entendre raison, le seul à vraiment compter pour la blondinette. Tout le monde le croyait mort mais pas elle. Elle avait la « certitude » qu’il était vivant. Sa première réaction dans un premier temps a été d’aller à leur « lieu de rendez-vous » dans le cas où ils sont séparés contre leur gré, sans moyen de communication – la plus grande ville proche du point de séparation, dans le plus grand de ladite ville, et en plein dans le centre du parc, après minuit ». Elle s’était donc rendue à la ville la plus proche – soit cette satanée ville puant de bons comme de méchants mutants ou non mutants ou mutés –, dans le plus grand parc – Central Park – et son centre, après minuit. Sauf que, au bout de deux nuits, elle avait compris un truc : il ne viendrait pas. Peut-être s’était-il rendu dans les premiers temps de leur « séparation » mais entre-temps, bien des eaux avaient coulé sous les ponts. Ou alors avait-il quelque chose à se reprocher.
Sans piste, très vite, les idées les plus radicales et extrémistes s’enchaînaient dans les méandres de son esprit brisé. L’une d’elle était d’attirer des agents du SHIELD vers un endroit – un quartier qu’elle pourrait couvrir de sa cachette de Sniper – en disséminant quelques morts par-ci, et par-là qui lui serviront de futurs pantins « surprises » pour tuer avec plus d’aisance certains agents. Une idée qui lui semblait de génie et qu’elle appliqua avec énergie dans la journée : elle tua quelques vauriens par-ci et par-là, les fit jouer dans une ou deux petites ruelles pour alimenter quelques faibles rumeurs – mais suffisants pour pousser un agent ou deux à pointer son bout de nez dans quelques jours. Si cela ne marchait pas, soit, elle pensera à autre chose.
Son « travail » fini, elle se rendit à sa chambre louée dans un motel pour s’asseoir sur le rebord du lit et observer le mur. Soudainement, elle souffla. Profondément. La solitude mettait ses nerfs à rude épreuve et, si elle ne trouvait pas une solution à ce « problème », elle risquait de toquer à la porte du voisin pour donner un coup violent à sa trachée pour qu’il se taise – lui et ses problèmes de couple qu’il ne cessait de ruminer au téléphone, à un pote. Elle claqua violemment la porte de sa chambre pour se fondre sans tarder dans une ou deux festivités de la nuit. Elle tomba sur un bar qui promettait quelques tables de billards, et quelques shows de musiques en live. Elle y entra, sans vraiment réfléchir, et jetait déjà un premier regard dans la pièce.
Il y avait pas mal de jeunes – n’accentuant du coup que son âge – mais quelques adultes rescapés étaient présents. Elle commanda vite fait bien fait une bière et but celle-ci, attendant patiemment au bar, observant chaque nouveau client. Aucun ne lui inspirait quoi que ce soit : soit pathétique, soit minable, soit … pathétique. Un brun finit par rentrer et, déjà, il était plus appréciable que la majorité. Un corps entrainé, le regard du type qui avait vu des choses, et un « truc » qui faisait penser un peu à elle. Elle le suivit discrètement du regard, et le vit – à terme – s’intéresser à une partie de billard. Soufflant tout d’abord un coup dans sa bouteille, elle tapota brusquement la table pour se lever et se diriger tout droit vers ce grand inconnu.
Elle pensait peut-être le surprendre mais il se retournait déjà.
- Est-ce que vous apprenez ou jouez de « ça » ? demanda-t-elle. J’cherche éventuellement quelqu’un pour m’apprendre un ou deux trucs.
En fait, elle connaissait ce jeu mais, elle n’y arrivait jamais car il y avait juste « trop » de règles pour la blonde. C’était ainsi : imposer un cadre était inconcevable. Pourtant, cette part encore « calme » et « consciente » cherchait encore, et toujours, à apprendre – ou à comprendre l’intérêt – à se plier à quelques règles simples. Et ce soir, l’effort était important, au risque de finir encore seule. Et elle ne voulait pas réduire en miette la trachée de son voisin de chambre. Elle risquerait d’en être profondément attristée après l’acte. ET elle risquait de perdre sa chambre, ce qui l’agacerait vraiment profondément. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | WE'RE BURNING OUT« Never make permanent decisions on temporary feelings. »Mon regard s'attarda sur les traits de son visage, sur ses courbes. Elle devait avoir la trentaine bien qu'elle donnait l'impression de faire un peu plus jeune, entraînant son corps visiblement alors que je ne pouvais voir qu'en l'espace d'un instant qu'elle n'était pas comme ses autres filles. Elle ne paraissait pas être comme ses étudiantes qui venaient ici que pour échapper aux cours, ne paraissant pas être tout simplement une étudiante. Le genre de fille sûre d'elle qui savait ce qu'elle voulait, mais qui surtout paraissait avoir vu des choses. Un peu comme moi. Mais il n'en restait pas moins que si elle ne paraissait être comme les autres étudiantes, elle n'était pas Skye. Définitivement pas. N'étant pas brune au contraire mais blonde, tout aussi plus âgée. Les traits de l'agent du SHIELD en venant à se dessiner de nouveau dans mon esprit avant que je n'en vienne à l'effacer de nouveau, refusant de penser à elle maintenant. Je savais que l'idée était de penser à elle se devait d'être une idée à bannir de mon esprit. Juste penser à elle n'était pas une bonne idée bien que la tentation était tout autant conséquente de jour en jour. A croire que même si elle n'était pas là, cela paraissait juste inconcevable que je n'en vienne pas à penser à elle au moins une fois. Ce qui n'était pas pour le mieux loin de là. La vérité était que je l'avais sans doute la peau. Elle m'ayant marqué dès le premier jour. Cette volonté que j'avais à vouloir la protéger, à vouloir me tourner vers elle même au plus bas, même si elle me détestait. Nous étions ennemies. Elle était au SHIELD, et moi dans le camp ennemi, pourtant cela m'avait pas empêché d'aller vers elle alors qu'elle m'avait envoyé ce sms il y a quelques jours pour venir me voir. Cela aurait pu être un piège que j'y aurai foncé la tête la première. Heureusement pour moi non mais cela n'empêchait cette vérité incontestable d'exister, qu'elle serait ma perte. Ce choix que je me forçai à faire, me forçant à m'éloigner d'elle, à l'oublier. Venir ici n'était donc qu'un moyen de plus pour me changer les idées, pour oublier. Et peut-être que finalement cette soirée me donnerait la possibilité d'oublier. La jeune femme blonde en venant à prendre la parole. « Est-ce que vous apprenez ou jouez de « ça » ? J’cherche éventuellement quelqu’un pour m’apprendre un ou deux trucs. » Mon regard en venant à croiser le sien, l'observant l'espace de quelques secondes avant que je ne prenne à mon tour la parole, répondant à sa question : « Pourquoi pas. » Pas forcément la personne la plus loquace du coin. Loin de là alors que je n'avais jamais été du genre à parler pour rien dire. N'ayant jamais pu profité du même fait de soirées, de sorties entre amis, passant trop du temps occupé à maintenir ma couverture et à louvoyer entre le SHIELD et HYDRA. Les uniques occasions n'ayant été là que lorsque j'en étais venu à suivre les ordres d'un des deux camps, m'infiltrant là où il fallait, quitter à faire semblant. Juste un nouveau masque, un jeu. Mais par moment, je ne pouvais que lasser de ces masques, de toute façon les masques étaient tombés avec l'apparition du Crâne Rouge au sein d'HYDRA, en vue des récents événements. Et ce soir, je n'avais pas forcément envie de réfléchir, juste de jouer et d'arrêter de penser. Me mettant en mouvement alors que j'en venais à me positionner derrière elle non sans lui avoir passé une autre queue. Posant la mienne contre la table de billard avant d'en venir à positionner une de mes mains sur son hanche, repositionnant son corps. Corrigeant sa position alors qu'en se tenant comme elle l'aurait fait, elle n'aurait jamais pu gagner ou arriver au bout. Me penchant vers elle alors que j'en venais à guider ses mouvements comme si elle n'était qu'une poupée de chiffon que j'en venais à guider. « Si tu veux marquer et frapper la bille blanche en éliminant les autres, il faut que tu imagines que cela est une extension de ton bras sinon tu ne réussiras pas à frapper. » Donnant un léger coup alors que la pointe en venait à frapper la bille blanche. L'entrechoquement des billes les unes contre les autres avant qu'elles n'en viennent à rouler sur le tapis vert, s'effondrant dans les espaces vides. « Comme ceci. » Mes mots à son oreille avant que je n'en vienne à m'écarter d'elle, lui faisant de la place pour qu'elle puisse essayer de nouveau mais seule cette fois-ci. Portant le goulot de la bouteille de mes lèvres que j'avais déposé sur le bord de la table du billard. Buvant une nouvelle gorgée d'alcool tout en continuant toutefois à l'observer. |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | Il n’était pas loquace et c’était fort ennuyant : elle était venue ici pour se détendre, et rire, et non avoir droit à un épouvantail sorti tout droit d’un coin oublié et poussiéreux d’une grange. Cependant, discrètement, son opinion sur cet homme s’aiguisa. Tout d’abord, elle sentit la pointe de la crosse de l’arme. Elle n’avait pas à se retourner et à tâter la machine elle-même pour comprendre. Elle savait, un talent que chaque homme ou femme touchant aux armes tous les jours développés bon gré, mal gré. Cependant, elle ne laissait rien paraître, jouant encore et toujours la blonde idiote qui ne sentait et ne voyait rien. Puis, elle put jauger au corps à corps le bonhomme : très en forme, avec sûrement une jolie et mignonne tablette de chocolat – un fait qui soulignait que davantage son célibat forcé avec la disparition de Braiden. Enfin, il n’était nullement loquace et il semblait totalement ailleurs.
« Ce type n’est pas un type normal » se chantonna-t-elle mentalement, finalement bien heureuse d’être tombé sur un cas aussi atypique qu’elle. Lydia avait-elle des armes ? Oui. Une petite dague glissait au niveau de chevilles, cachées par son pantalon et sa bottine. Elle aurait pu prendre une arme mais elle avait vite appris – par expérience – qu’il valait mieux qu’elle évite les armes trop dangereuses dans des lieux bondés. Certes, un couteau faisait mal mais il fallait le sortir, et il fallait planter un à un. Un flingue, entre les mains d’une tireuse, pouvait tuer « beaucoup » trop, si jamais une crise survenait. Ne pas avoir d’arme était plus simple mais, c’était s’exposer à un danger, surtout au vu de ce qu’elle faisait depuis un jour ou deux.
- Trop de règles, finissait-elle par dire, plongeant franchement son regard dans celui du gars.
Elle se posa au bord de la table et fit une figure ennuyée. Finalement, elle prit la queue de billard et apposa le bout sur le torse du « garçon », se releva, et poussa toujours plus la pointe sur la chair au fur et à mesure qu’elle parlait, tout en avançant à petit pas – sa main glissant sur le bout de bois.
- Dans ce genre d’endroits, d’ordinaire, on s’amuse. Et l’ennui est contagieux. Et une maladie, faut la guérir.
Finalement, elle s’en était approchée suffisamment pour approcher à son tour ses lèvres non loin de l’oreille du brun pour lui susurrer la chose suivante :
- Je pense que tu as bien besoin de te détendre. Te forcer à te détendre, même. T’es crispé … dit-elle en tapotant quelques points de tensions de l’homme, ainsi que sur un ou deux muscles pour confortaient son avis sur le fait qu’il était plutôt bon. Et je pense que j’ai peut-être la solution, dit-elle avec un sourire peu amène, le genre de sourire qui promettait plus le pêché et la bêtise que la raison et la sainteté.
Pourtant, ce n’était pas non plus un quelconque regard lubrique qui indiquait de la rejoindre dans les premiers WC de l’établissement pour une expérience quelconque. C’était autre chose. Elle aurait pu tout de suite se relever et le diriger vers cette « chose » qui permettrait de se détendre, mais elle ne faisait rien. Elle se contentait de s’éloigner à nouveau tout doucement, et continuer innocemment sa partie de billard. Rien n’était fait sans une arrière-pensée ou deux, évidemment : elle attendait, en fait. Elle voulait savoir si cet homme était le genre curieux « go on, let’s do it ! » ou le genre psychorigide qui refusait de se mêler à de mystérieuses et douteuses situations. Pendant qu’elle attendait qu’il lui réponde, elle sifflotait « l’air » qui jouait et sur lequel quelques jeunes se déhanchaient, puis elle dodelinait de la tête très légèrement au rythme. Oh, elle, elle était prête à s’amuser mais il fallait clairement une personne prête à aller jusqu’au bout et surtout le genre à être créatif, pour qu’elle s’ennuie pas. Car Lydia n’était pas là pour s’ennuyer, sinon elle risquerait de se fâcher. ET Lydia fâchée, ce n’était peut-être pas une bonne idée.
- Si tu es prêt à te détendre, quoi qu’il arrive, je suis sur la piste de danse, dit-elle en quittant la table de billard pour aller se laisser aller sur cette fameuse piste.
Soit c’était cet homme qui la rejoindrait, soit c’était un autre. Une chose était certaine – quitte à paraître extrêmement narcissique et arrogante – elle restait rarement seule dans ce genre de situation. Heureusement, la folie n’était pas une marque physique visible, le genre à faire fuir. Elle était sournoise, discrète, et silencieuse. Le genre à vous attirer avec ses boucles blondes et à vous happer ensuite par on-ne-sait-quel-procédé. Oh, elle le savait. Mais pas vous.
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it's a revolution, i suppose Invité | | | WE'RE BURNING OUT« Never make permanent decisions on temporary feelings. »Elle était proche, peut-être trop proche à mon goût alors que j'en venais qu'à être un peu plus méfiant. L'instinct de survie. Tout en l'observant, j'en venais qu'à lui montrer comment jouer, lui expliquant les règles sans pour autant être particulièrement loquace, sans pour autant parler encore et encore. Pas mon genre. La jolie blonde en vint alors à prendre la parole, plongeant son regard dans le mien alors que je ne détournais pas les yeux. « Trop de règles. » Je levai les yeux au ciel alors qu'elle en venait à s'asseoir sur le rebord de la table du billard. Une expression ennuyée peinte sur le visage. A vrai dire, cela ne fait aucun doute qu'elle n'avait pas choisi l'homme qui savait le plus amusé, plus un tueur sans froid mais cela elle n'en n'avait aucune idée à vrai dire. Je l'observai alors qu'elle prenait la queue du billard, pointant le bout sur mon torse sans me quitter du regard. Certain que ce n'était pas Skye qui ferait cela. Et encore une nouvelle fois, j'en venais à penser à elle. Agaçant. Particulièrement agaçant. Comme toujours, je n'arrivai pas à la chasser de mes pensées, ce qui n'était pas sans me procurer une pointe d'énervement. Même s'il fallait avouer elle semblait vouloir toujours faire pour me changer les idées, se rapprochant toujours un peu plus. Bien que pour le coup, je ne connaissais même pas encore son prénom, ce qui n'était toutefois pas important. L'un des avantages à venir ici en tant qu'anonyme. Tout était bon pour s'amuser. « Dans ce genre d’endroits, d’ordinaire, on s’amuse. Et l’ennui est contagieux. Et une maladie, faut la guérir. » Sauf que je n'étais pas le type de personne à vouloir s'amuser sans arrêt, même si pour le coup, j'étais ici dans ce but : peut-être pas tant m'amuser que réussir à oublier. Ce qui n'était pas encore gagné d'avance. Même si elle semblait déterminée à vouloir s'assurer de ce fait. Je la laissai faire, sachant que j'avais besoin d'oublier et tous les moyens étaient bon à prendre. La laissant se rapprocher alors qu'à cet exact moment, elle n'était pas une menace et qu'il restait toujours possible que je la neutralise en l'espace de quelques secondes. Se collant à moi alors que ses lèvres en venaient à s'approcher de mon oreille, alors qu'elle en venait à prendre la parole de nouveau : « Je pense que tu as bien besoin de te détendre. Te forcer à te détendre, même. T’es crispé … » Ses doigts en venant à se poser sur mon torse alors que je pouvais voir à quel point elle en profitait, un point comme Skye lors de notre première rencontre, dans la salle d'interrogatoire. Me retenant de frapper un mur et de m'écarter en pensant à elle, encore. Au lieu de cela, j'en venais à croiser son regard alors qu'un sourire qui en disait long en venait à s'afficher sur son visage. Ma main se posant sur sa hanche. « Et je pense que j’ai peut-être la solution. » Une option tentante. Après tout, ce n'était pas comme si c'était la bonne solution de rester fixer sur Skye, bien que j'avais encore comme l'infirme espoir que cela s'améliore entre nous. Pas sûr que ce soit le plan parfait toutefois. Mais avant que je n'ais eu le temps de répondre, elle s'écarta. Je la lâchai tout aussitôt. « Si tu es prêt à te détendre, quoi qu’il arrive, je suis sur la piste de danse. » Elle n'en vint qu'à s'éloigner de la table de billard, se dirigeant vers le centre de la pièce où se trouvait déjà plusieurs étudiants qui dansaient, se mélangeant. Je la regardais s'éloigner. Mon regard s'attarda sur ses courbes alors qu'elle en venait à s'éloigner un peu plus. Restant là un instant avant que je n'en vienne à attraper mon verre, buvant le fond cul-sec. Puis je me mis en mouvement à mon tour, allant vers la piste de danse où je la rejoignis, me retrouvant près d'elle alors que je me penchais vers elle, nos deux corps un peu plus proches. « Je ne sais même pas comment tu t'appelles. » C'était la vérité alors que je ne connaissais même pas son prénom, bien que dans ce genre d'endroit, connaître le prénom des autres importait toujours peu. Quoique je n'étais pas comme les autres loin de là. La musique résonna à mes oreilles. Pas mon genre de rester là à écouter de la musique. Encore moins mon genre de danser ou même de chanter, de faire un karaoké. J'étais un soldat, pas un de ses étudiants qui comptait boire et danser ou flirter. Lui jetant un regard alors que j'en venais à prendre la parole, me penchant néanmoins vers elle pour qu'elle m'entende en dépit de la musique. « J'ai une autre idée pour s'amuser que cela. » Sans doute trop crispé à son goût en tant que danseur. J'attrapai plutôt sa main, l'entraînant à ma suite. Je me mouvais parmi les étudiants, alors que j'en venais à la guider vers un coin de la salle. Un coin plus sombre même si le bruit en était un point plus atténué. En venant d'un mouvement rapide à la plaquer contre le mur alors que la paume de ma main s'appuyait contre le mur, alors que j'en venais à me pencher vers elle pour l'embrasser sachant qu'elle ne refuserait pas, car, c'était ce qu'elle recherchait. En venant à l'embrasser un peu plus fiévreusement même si je ne pouvais m'empêcher de penser à une autre femme. Une femme que je rejetais de mon esprit, n'en venant qu'à profiter de ses lèvres avant que j'en vienne à me reculer, la laissant sans aucun doute insatisfaite. Pour autant, si je comptais oublier il n'en restait pas moins que ce baiser ne m'avait strictement rien fait, me laissant un tant soi peu frustré. Enfin peut-être fallait-il juste plus. |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | Le prénom était un accessoire aux yeux de la blonde à cet endroit et à ce moment. A quoi bon savoir qu’elle s’appelait Lydia s’il allait l’oublier au lendemain, lorsqu’il retrouvera les bras d’une amoureuse ou alors qu’il découvrira son âme-sœur ou encore en se jetant à bras le corps dans son travail. Pour sa part, cet homme, elle l’oubliera aussi vite qu’elle l’avait repéré : elle avait bien, bien plus important que se remémorer un nom d’un homme qu’elle ne reverrait plus, et donc elle n’avait nul intérêt à revoir. Ajoutons à cela qu’il se pourrait bien qu’il ait été une très mauvaise pioche, le genre à ne pas s’amuser, le genre à ne pas oser. Une certitude qui fut ébranlée par l’arrivée du brun sur cette piste mais qui, à nouveau, se construisit lorsqu’il disait avoir une meilleure « idée » pour s’amuser.
Il fallait savoir une chose avec Lydia : fut une époque, elle avait exercé une profession que l’on nommait avec arrogance « prostitution » pour pouvoir se payer un joint ou deux. On pourrait imaginer que suite à cet épisode de sa jeunesse peu florissante, elle aurait été dégoutée d’un contact physique rapproché – cognant donc le malotru qui la flanquait contre un mur d’un coin sombre – ou au contraire, qu’elle en était devenue accro – au point de tout accepter, et de tout prendre. A vrai dire, ce n’était ni l’un ni l’autre : elle appréciait toujours avoir des rapports avec des hommes mais elle était clairement plus exigeante. Ajoutons à cela qu’elle recherchait le « jeu » et le « plaisir » tant pour elle-même que pour l’autre or, le corps du brun était crispé encore et toujours, ses baisers semblaient indécis – plus une volonté de « prouver » que de « vouloir » - indiquant qu’il ne savait pas vraiment ce qu’il désirait.
Il l’amusait, ce pauvre petit martyre. Doucement, elle posa ses mains sur son torse et l’écarta de quelques pauvres millimètres, histoire de retrouver l’entière propriété de ses lèvres et pouvoir parler.
- Je suis ici pour m’amuser une bonne partie de la nuit, pas pour être utilisée dix minutes et être jetée, commença-t-elle en susurrant d’une voix assez douce. Et je préfère le confort d’un lit et la possibilité d’une douche après, qu’un pauvre mur d’un pauvre bar.
Inconsciemment, l’inconnu mettait les pieds dans une zone de « danger » : elle venait d’énoncer ses règles et il devait s’y plier, ou partir. Dès l’instant où il forcerait encore à continuer l’affaire contre le dit « pauvre mur », elle risquerait de très, très mal le prendre. Entre amis – et lecteurs -, il ne valait clairement pas aller à l’encontre d’une volonté de la blonde. La seule personne apte à le faire n’était pas encore ici, malheureusement.
- Je suis de passage en ville, j’ai une chambre dans un petit motel, finit-elle en lançant un regard interrogatif et « presque » innocent au brun. Si jamais il faisait un petit mouvement pour s’emparer encore de ses lèvres, elle y déposerait un doigt pour l’arrêter. S’il tentait de briser le barrage … la tête de l’HYDRA pourrait se féliciter d’être un bon soldat pour sortir vivant de ce piège qui s’instaurait petit à petit autour de lui.
Un piège, tout à fait messieurs dames ! Si elle commençait déjà à donner ses « ordres » ici, qu’adviendra-t-il lorsqu’ils seraient dans son « domaine » soit cette chambre louée, fameuse chambre où elle savait où se trouvait chaque chose alors que l’inconnu n’en savait rien. Ajoutons à cela que l’agent de l’HYDRA était – et resterait – méfiante vis-à-vis d’un homme avec un flingue. Elle aurait pu choisir aussitôt un autre, me diriez-vous, mais Lydia aimait toujours le goût d’un certain risque. Cependant ce qu’elle voyait aujourd’hui n’était pas un homme dangereux mais un homme en proie à trop de pensées. Il était le genre à dormir d’un œil, voire à ne pas dormir du tout à réfléchir à mille et une choses. Par contre, s’il la suivait, elle s’assurera personnellement qu’il dormira à poing fermé. Comment et pourquoi, c’était à laisser à sa discrétion …
Quant à la suite, s’il se pliait à ses demandes, il l’accompagnera jusqu’aux vestiaires pour récupérer son petit sac, puis ensemble, ils se dirigeront vers le parking. Il aura à conduire, avec sa voiture, dira-t-elle en prenant l’excuse de ne pas vouloir conduire. Dans la dite voiture, elle l’observera du coin et elle le considérera encore trop « crispé ». Une idée naîtra dans son esprit, qu’elle se promettait de le faire assez vite dès qu’ils rentreront dans la dite chambre. Si au contraire, il refusait de se plier aux demandes de la blonde, alors leur chemin se séparerait pour de bon dans ce couloir exiguë et sombre du bar. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | WE'RE BURNING OUT« Never make permanent decisions on temporary feelings. »« Je suis ici pour m’amuser une bonne partie de la nuit, pas pour être utilisée dix minutes et être jetée. Et je préfère le confort d’un lit et la possibilité d’une douche après, qu’un pauvre mur d’un pauvre bar. » Je ne pus m'empêcher de regarder l'ellipse d'une seconde cette femme qui savait parfaitement ce qu'elle voulait. Franche et directe, elle semblait savoir exactement quelles étaient les règles autorisées à ses yeux. Si je comprenais son désir de préférer une chambre que le mur d'un bar, il n'en restait pas moins qu'elle n'était pas une prostituée. Et je ne comptais pas m'en servir comme de la viande fraîche que je pourrai utiliser en cuisine plusieurs fois. De base, je ne comptais même pas la revoir un autre soir alors qu'elle était juste justement le coup d'un soir. Ce n'était pas comme si je comptais m'attacher à elle ou à quiconque d'autre. Pas dans mon but alors que j'avais juste besoin de décompresser, et j'étais de loin pas ce genre de type à se payer les services d'une fille pas chère. A la limite offensé, alors que j'en venais à la regarder avant d'en venir à prendre la parole, calmement : « Tu ne sembles pas être une prostituée à moins que je me trompe, plus une fille capable de prendre ses propres décisions. Donc la question est simple : toi qu'est-ce que tu veux ? » Et je savais qu'elle ne tarderait pas à me répondre, qu'elle ne tarderait pas à me dire ce qu'elle désirait. Une rencontre qui pouvait tout aussi prendre fin, subitement, juste là, mais j'espérai toutefois un peu plus, ressentant ce besoin d'en profiter. Et je savais parfaitement que si elle n'était pas intéressée, elle n'aurait pas fait ce premier pas vers moi, elle ne serait pas venue me trouver près de la table de billard pour espérer comprendre les règles. J'avais compris dès le premier instant que ce n'était pas son but, et je continuais de vouloir savoir en quoi son but consistait, ne lui faisant confiance. Il paraissait juste trop compliqué de croire tout aussi simplement des personnes, alors qu'il me paraissait clair en la regardant qu'elle ne me disait pas ce qu'elle pensait réellement. « Je suis de passage en ville, j’ai une chambre dans un petit motel. » Si elle avait un sourire innocent sur les lèvres, un petit air interrogatif, il n'en restait pas moins que je n'arrivais pas à la croire, méfiant, pressentant qu'elle me cachait quelque chose. Et je comptais bien découvrir la vérité à son sujet, et découvrir ce qu'elle me cachait. Après tout, pourquoi m'aurait-elle repoussé si ce n'était l'instant d'après pour m'encourager implicitement à la rejoindre dans sa chambre de motel. Toutefois, je savais que je devais me rendre là-bas pour en savoir plus. Etant armé, ce qui me procurait un avantage bien que j'avais un certain doute sur le comportement de la jeune femme, trop méfiant pour ne pas envisager l'hypothèse qu'elle ne soit pas humaine. Finalement j'hochai la tête avant de me reculer d'un pas. Le verre d'alcool déjà oublié alors que j'en venais à lui montrer d'un signe de la tête la sortie. N'en venant qu'à l'accompagner jusqu'aux vestiaires où elle récupérera son sac. Je n'avais pas d'affaire à récupérer, libre comme l'air pour ainsi dire. La conduisant sur le parking où elle ne prétexta qu'un peu plus ne pas vouloir conduire. Un comportement suspicieux même si j'en venais à me plier à ses exigences, la conduisant jusqu'à ma voiture, garée une ruelle plus loin. « Monte. » Le moteur démarra au quart de tour alors que j'en venais à quitter le parking, me dirigeant vers ce motel où elle voulait que je vienne avec. Me garant rapidement, toujours aux aguets alors que mon regard en venait à s'attarder sur chaque coin d'ombre. Mon regard s'attarda sur les détails du motel, sur le parking alors que je notai les sorties, les allées et venues des personnes, n'en venant qu'à jeter un coup d'oeil précis aux environs. Je savais exactement ce que je faisais alors que j'en venais à la suivre de près jusqu'à sa chambre. M'arrêtant devant la porte fermée alors que je me tournais vers elle. « Et maintenant ? » Mon regard plongé dans le sien alors que je pouvais que me rendre compte qu'elle ne m'avait toujours pas dit son prénom, ce qui ne pouvait m'empêcher pas de me mettre un peu plus la puce à l'oreille. Méfiant alors que je savais tout aussi que cela pouvait être une russe pour qu'elle se saisisse de mon arme si elle l'avait remarqué, ce qui était tout aussi possible bien que le port d'arme était autorisé aux Etats-Unis. Un soulagement pour les machines de guerre comme moi. |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | Une question la démangeait : quand est-ce qu’il avait fréquenté une fille la dernière fois ? Au vu de sa méfiance « exagérée », à son sens, et de cette démarche « rigide », elle jurerait pour un paquet de temps. A contrario, s’il était en couple, soit c’était un mec très « frigide », soit il avait droit à une copine encore plus « frigide ». Quel que soit la raison, elle le plaignait le bougre. A vrai dire, il était clairement aussi désespérant qu’elle, et c’est peut-être ce destin commun qui les avait réuni en cette belle nuit étoilée – sûrement il y avait des étoiles au-dessus, mais au vu de la pollution quotidienne et lumineuse de la ville, on ne voyait malheureusement rien -.
Elle secoua négativement la tête lorsqu’il lui demanda de but en blanc si elle était une prostituée. A vrai dire, elle réagissait à peine à ce mot de nos jours. Elle l’avait été, à une lointaine époque, et ne l’était clairement pas aujourd’hui. Ceux qui osaient lui demander si elle était « pute » n’était que quelques ignorants des pratiques de la nuit. Si elle était la « putain » du coin de rue, elle ne serait clairement pas là et elle aurait d’abord négocié le tarif. Si elle était au contraire la call-girl de luxe, elle ne s’avachirait pas d’un parfait inconnu dont les poches étaient indéfinissables. Non, elle était davantage cette demoiselle de classe moyenne qui n’était intéressée que par un contact bref, mais libérateur, lorsque la solitude pesait de trop. Pratique commune des femmes dont les amants étaient portés disparus, ou encore des femmes dont les maris étaient inattentifs.
Finalement, il était courageux le trentenaire malgré sa méfiance car il accepta de la suivre. Il semblait par ailleurs un peu autoritaire, un brin maniaque du contrôle et surtout un sacré rabat-joie. A peine devant la porte de la chambre de Motel de la demoiselle qu’il interrogeait sur la suite. Elle se retourna vers lui, posa son dos contre la porte, mettant nonchalamment d’un bras un tantinet mal positionné la carte dans la fente – ca se modernise ces dits lieux – et une autre main sur le col de l’inconnu.
- Nous allons boire quelques bières, ou peut-être d’autres boissons. Nous allons peut-être nous dire nos prénoms. Puis, nous allons faire l’amour, termina-t-elle avec un sourire bien doux.
Elle se retourne et ouvre la fameuse porte. Elle y entre déjà, se dirigeant tout droit vers la salle de bain pour s’y enfermer quelques minutes après avoir dit clairement à l’inconnu « de faire comme il le sentait ». Qu’il se mette à son aise, en somme. Elle profita de quelques minutes de solitude pour se déshabiller en ne gardant que les dits sous-vêtement, un classique ensemble noir qui avait toujours ce charme indémodable surtout sur un corps musclé et bien proportionné comme la sienne. Elle en sortit ainsi de la salle de bain et sans plus attendre, un sourire joueur aux lèvres, prit la direction du frigo pour récupérer deux bouteilles de bières ainsi que deux autres bouteilles d’alcools forts. Dites bouteilles qu’elle posa sur le lit même – il n’y avait guère d’autre meuble, à vrai dire. Elle s’approcha enfin de cet homme pour lui ôter avec délicatesse son manteau puis à mettre les mains sur ses hanches, en baladant les dites mains sous le torse, pour le pousser vers le lit. A peine assis qu’elle se posa sur les genoux, et lui tendit la bière.
- Tu es sacrément tendu, finit-elle par constater à haute voix. Il n’y a personne dans la chambre et je n’ai presque rien sur moi, n’est-ce pas suffisant cher monsieur avec son flingue ? Je ne sais pas trop dans quoi tu travailles, mais ça te mets sacrément à cran taquina-t-elle. Elle tendit sa petite main vers le rebord du lit, récupéra son sac jeté auparavant et en récupéra un petit boitier. Un petit comprimé en fut extraite qu’elle mit en langue. C’est de la « speed » comme certains semblent l’appeler. Tu devrais en prendre, ou alors me laisser m’occuper de toi, entièrement.
Le comprimé était toujours là, sur le bout de la langue. Elle pouvait apposer ses lèvres à tout instant sur celles de cet homme et ainsi « offrir » le dit comprimé. Puis, profiter des premiers effets pour diriger elle-même les « opérations » : quoi de mieux pour un freak du control de ne pas contrôler une seule fois.
- Laisses toi faire, tu verras, cela va te plaire de ne pas contrôler pour une fois ... , promit-elle, susurrant les dites paroles. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | WE'RE BURNING OUT« Never make permanent decisions on temporary feelings. »« Nous allons boire quelques bières, ou peut-être d’autres boissons. Nous allons peut-être nous dire nos prénoms. Puis, nous allons faire l’amour. » Tout le schéma paraissait déjà tracé alors qu'il semblait un peu plus qu'évident que la jeune femme savait exactement ce qu'elle voulait. Il était même clair qu'elle avait tout le programme de prévue, comme si elle avait cherché pour trouver le bon et optimiser sa soirée. Une soirée qui aurait pu être parfaite si elle était la bonne, mais elle n'était pas Skye. Elle n'était pas cette fille dont je n'arrivai à m'ôter le visage de ma tête même des mois après, même si je savais que cela valait mieux que je reste à l'écart d'elle. Pour son bien. Pour le mien peut-être mais surtout pour le sien. Elle était juste une proie, un futur trophée à accroché sur un tableau de chasse. Mais plus que tout elle était en danger, et, je savais qu'au creux de ma tête, la décision était déjà prise. Cela ne faisait même aucun doute. Ironique à quel point j'étais prêt à tout pour elle, prêt à mettre plus que jamais ma vie en danger pour elle quitte à y rester même si elle ne voulait pas de moi. Ironique alors que je savais parfaitement qu'elle continuerait de me repousser alors que pourtant juste à côté j'avais une magnifique fille prête à mener la danse. Comme si même là, je n'arrivai pas à avoir d'autres yeux que pour Skye même si elle n'était pas là. Comme si elle, cette femme dont je ne connaissais même pas le prénom, qui restait une énigme pour le moment avait moins d'attrait qu'un fantôme. Et cela n'était que plus rageant. Enfin cela l'aurait été encore plus si John était encore là, maintenant au moins, j'avais l'opportunité d'être moi-même bien qu'il fallait autant avouer que je portais toujours un masque. Même encore là. L'expérience se mêlant à la méfiance alors que j'en venais qu'à endosser ce rôle du type trop coincé à son goût, ce que j'étais peut-être devenu à vrai dire. Ma dernière virée dans un bar remontait à loin, et rien qu'encore plus l'idée de finir dans les bras d'une fille qui qu'elle soit. Je la regardai s'éloigner et se diriger vers la salle de bain, notant bien au passage qu'elle m'avait dit de me mettre à l'aise. L'ombre d'un sourire sur mes lèvres avant que je n'en vienne si ce n'est à abandonner ma veste en cuir qu'à jeter un coup d'oeil à la pièce. Une chambre simple dépourvu de réels effets personnels hormis le sac qui se trouvait posé dans un coin. Je m'en approchai rapidement, sachant exactement ce que je faisais. La fermeture éclair glissant alors que j'en venais à remarquer aussitôt l'arme dans le sac, un petit boîtier et des papiers d’identité face auquel je m'empressai de jeter un coup d'oeil. Je mémorisai son prénom et son nom. Lydia Silverburgh. Puis tout aussitôt, je redonnais au sac sa nature originelle avant de reprendre ma place non sans avoir quelques pas sur le côté. Si naturel que je savais que cela ne se remarquerait pas alors que son prénom restait gravé dans ma tête. Lydia. Lydia qui détenait une arme, et dont je ne pouvais que me douter qu'elle savait parfaitement s'en servir. Des questions apparurent de nouveau dans ma tête alors qu'au même instant la porte de la salle de bain en venait à s'ouvrir. Elle sortie de la pièce vêtue d'un simple ensemble noir qui ne lui allait qu'à ravir, ses courbes n'étant qu'un peu plus mises en valeur sous mon regard aiguisé. Je la regardais se diriger vers le frigo, attrapait les bouteilles d’alcool. Ne la quittant pas des yeux alors qu'elle s'approchait un peu plus, mes mains se posant tout aussitôt sur ses hanches bien que je la laissai faire. Je la laissai devenir le maître de ce petit jeu. Ma veste n'en venant qu'à rejoindre le sol. Reculant vers le lit avant qu'elle ne vienne se lover un peu plus proche, attrapant la bière sans dire un mot, laissant le silence imprégnait la pièce jusqu'à ce qu'elle en vienne à reprendre la parole. « Tu es sacrément tendu. Il n’y a personne dans la chambre et je n’ai presque rien sur moi, n’est-ce pas suffisant cher monsieur avec son flingue ? Je ne sais pas trop dans quoi tu travailles, mais ça te mets sacrément à cran. » Amusé alors que j'en venais à répliquer au tac à tac : « Tu sais quand ton job est de tuer des gens, tu vois de tout alors j'imagine qu'il m'en faut juste un peu plus... » Ne la quittant pas des yeux alors que tout autant que je l'encourageais, j'en venais à observer son visage, guettant la réaction qu'elle aurait face à mes mots. Je n'en n'étais que venu à dire la vérité mais parfois dire qu'une vérité un peu trop exagérée pour le commun des mortels passait toujours crème. Quelques secondes plus tard, elle n'attrapait pas moins un boîtier. Le boîtier qu'elle ne savait pas mais que j'avais vu dans son sac abandonné près du lit. Elle ouvrit la petite boîte, en sortant un comprimé qu'elle n'en vint qu'à mettre sur sa langue. « C’est de la « speed » comme certains semblent l’appeler. Tu devrais en prendre, ou alors me laisser m’occuper de toi, entièrement. » A cet instant je ne pus m'empêcher de me demander à quel point Lydia était perdue pour en venir qu'à prendre cette merde. Cela l'était à mes yeux. Une drogue qui n'en venait qu'à procurer une courte sensation de bonheur, de bien être. Faible. « Laisses toi faire, tu verras, cela va te plaire de ne pas contrôler pour une fois ... » Si en effet, je gardais toujours le contrôle, il ne restait pas moins que je ne pensais pas avoir besoin d'être réduit à cela, d'être réduit à devoir prendre ce petit comprimé. Je ne la quittai pas des yeux alors que j'en venais qu'à prendre la parole. « Désolé, chérie, j'en suis pas encore réduit à ce point. » J'en étais pas encore suffisamment là, et pourtant dans un sens elle n'avait pas tort en disant que cela me plairait de lâcher le contrôle. Comme si j'avais peur de laisser suffisamment de brides et d'arrêter de contrôler le tout. L'inverse de ce que John me disait. Mais justement John était mort. Et merde. Puis l'instant d'après, j'en venais à changer d'optique, mes lèvres contre les siennes. Ma langue se frayant un chemin à travers sa bouche. La bouteille glissant sur la couverture alors que j'en venais qu'à récupérer ce petit dû qu'elle m'avait tant encouragé à prendre. Peut-être n'était-ce qu'un piège. Mais à cet exact moment, j'en avais juste marre de réfléchir alors que j'en venais qu'à me rendre compte qu'avec cette habitude que j'avais de vouloir garder tout sur contrôle, je n'allais que tout rater. |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | - Je vais donc coucher avec un criminel, encore plus excitant, susurra-t-elle toujours d’une voix douce, tout en gratifiant cet homme d’une ou deux caresses tantôt à la nuque, tantôt sur le torse, à la recherche de points « sensibles ».
En soit, non, elle n’était pas plus émoustillée qu’il soit criminel ou innocent. Il était seulement un être qui semblait partager un même destin et qui semblait, en cette soirée, un tantinet solitaire comme elle. En somme, une distraction de passage comme elle l’était pour lui. Le seul être à l’émoustiller véritablement, le type à vous retourner votre monde totalement, n’était pas là. Cependant, et voilà comment la demoiselle fonctionnait, elle ne comparait jamais un seul homme à Braiden. A son sens, son « âme sœur » vagabond était tout simplement incomparable. Elle cherchait à lui plaire, à lui. Il n’était pas comme ces hommes de passage qui n’étaient là que pour la libérer d’un surplus de tensions ou d’une vague de solitude éphémère. Comparer Braiden à d’autre était un tantinet diffamatoire pour elle, et surtout un parfait moyen pour tout gâcher en perdant goût et intérêt. Sauf que si le mental se bridait, le corps avait ses propres besoins. Autant dire, en deux ans, elle avait vite su faire la différence entre les « Hommes » et « Braiden » pour continuer. Cela lui permettait, entre autre, de rester plutôt calme, convaincante et joueuse avec ces partenaires d’une nuit – et une unique nuit. Elle s’était mise comme règle de ne jamais dépasser le compteur « 1 ».
Lorsqu’elle sortit la « Speed », et en proposa à cet homme, elle savait plus ou moins à quoi s’attendre soit un « non ». Il était un type fou du contrôle – et elle le sentait bien – le genre à être « précis » quoi qu’il se passe. Comment le savait-elle ? Elle était douée pour les tirs à distance, et elle était plus qu’adepte de péter un câble quand les choses n’allaient pas comme il faut. Il était une sorte de reflet, à vrai dire, sauf qu’il était plus « sain » d’esprit, clairement. Il le prouva d’ailleurs, en disant que « non, il n’était pas réduit à ça ». Elle attendit pourtant et elle eut bien raison : déjà le voilà récupérer son dû comme un petit oisillon. Elle ne saurait dire si c’était les situations qui s’y prêtaient ou si c’était elle qui avait un tout autre talent humain caché, mais il n’était tout bonnement pas le premier qu’elle avait convaincu de franchir quelques barrières interdites. Elle qui pensait que la folie tiendrait plus d’un loin d’elle, l’expérience lui avait prouvé le contraire : plus on était de fou, et plus on était convaincant. Toujours est-il que cela l’arrangeait : ils gagneraient du temps.
- Est-ce que l’on avait parlé du paiement pour le comprimé ? demanda-t-elle d’un air amusé, en se relevant pour pousser l’inconnu d’une petite pression au torse dans le lit même, l’obligeant à s’étendre. Faisons ça : tu me laisses faire, dans un premier temps. Je pense que je peux t’apprendre pas mal de choses, comme te détendre par exemple.
Tout en parlant, elle lui ôtait le pantalon, pour ensuite enlever son propre sous-vêtement, ne laissant là que le soutien. Elle se mit ensuite à califourchon même pour enlever cette fois-ci le haut et déposer ce dernier consciencieusement non loin d’elle, à portée de sa main.
- Leçon 1 : ne jamais réfléchir dans ce genre de situation. Tout ce qu’il faut faire est sentir, disait-elle en déposant délicatement une main sur la virilité du brun en commençant un lancinant mouvement du haut vers le bas. De son autre main, elle saisit la main de l’inconnu pour la mettre aux portes même de son intimité. Ce contact rendait déjà sa voix un tantinet rauque, voire rêveuse. Aucune pensée n’a sa place « ici » si ce n’est juste toi, ton envie et ta force. Tu comprends ?
Elle arrêta soudainement chacun des mouvements pour cette fois-ci prendre les deux bras de l’agent, les diriger droit vers les barrières métalliques du lit. A peine avait-elle posé les bras entre deux fines tiges métalliques, qu’elle prit le haut du monsieur pour l’entortiller habilement autour des poignets de ce dernier. Elle l’attachait en somme.
- Pour continuer la leçon, et être sûr que tu ne feras rien pour tout gâcher, je vais attacher… Après, je te libérerai, disait-elle.
Elle était rapide et forte, car elle ne laissa nullement le temps à son partenaire de jeu de répliquer ou de riposter. Un geste brusque et c’était une tape du genoux dans les côtes et si un regard furieux et furibond et c’était un baiser mordant sur les lèvres même. Attaché, à sa merci, elle débuta son « tour ». Elle débutait par quelques baisers légers accompagnés de quelques caresses, sans épargner nul endroit ; Puis, lorsqu’elle se sentait prête – et qu’il semblait également prêt, dans l’euphorie de la Speed sûrement – elle se permit de briser les dernières barrières entre eux, et le laisser se fondre en elle. Le lit de mauvaise facture indiquait le rythme des amants au voisin d’à côté avec des grincements persistants et le mur mal isolé pouvait que très peu dissimuler les bruits. Est-ce qu’elle hurlait ? Non. Elle appréciait retenir ses gémissements, et n’en émettre que lorsque le plaisir était là, présent, omniscient. Lorsqu’elle prenait les « devants », la chose n’était pas compliquée : elle « gérait » son propre plaisir. C’était déjà un peu plus compliqué lorsque les rôles s’inversaient et que c’était à l’homme de comprendre le désir d’une femme. Et c’est ainsi que son premier tour s’acheva, les cheveux collants de-ci et de-là, le souffle saccadé, le corps engourdi un tantinet mais échauffé … Si la fatigue pointait son bout de nez, elle savait que ce n’était pas le cas pour son « élève ». La Speed avait le talent d’éclipser toute fatigue et faim, entre autre … et contrairement à lui, elle n’en avait pas consommé. Elle l’avait juste titillé, « forcé », à vrai dire en mettant le comprimé en bouche.
- Tu réfléchis encore ? demanda-t-elle entre deux souffles, au repos.
Si « oui » - c’est-à-dire s’il hésitait ne serait-ce que deux secondes -, elle l’abandonnerait ici. Si « non » -soit une réaction quelconque immédiate envoyant un message plus qu’explicite -, elle le détacherait pour le laisser décider de la suite. Et s’il mentait – soit envoyer un message en dissimulant ses pensées -, juste pour avoir son dû, elle risquait « sincèrement » de ne pas aimer dès qu’elle s’en rendra compte. Il n’y avait rien de pire qu’un amant qui réfléchissait à « autre chose » durant l’acte, à croire qu’elle était « ennuyante ». En soit « travailler la bête » soi-même était une chose, « être travaillée par la bête » était tout autre. Dans le premier cas, elle était égoïste et pensait à elle, mais avait du « plaisir ». Pourtant, malgré tout, elle tenait toujours à s’assurer que le partenaire était volontaire et prenait à sa façon son pied. Dans le second cas, son « plaisir » dépendait clairement de l’attention de l’autre. Si son attention était ailleurs, n’être qu’un simple coquille à « farcir » n’était guère synonyme de « plaisir » pour elle, et cela l’offusquerait totalement surtout si au préalable, elle avait fait preuve de quelques égards quand c’était « son tour ». |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | WE'RE BURNING OUT« Never make permanent decisions on temporary feelings. »« Je vais donc coucher avec un criminel, encore plus excitant. » Si elle ne tentait pas moins de me gratifier de compliments, il n'en restait pas moins qu'il en faudrait plus pour que je tombe complètement sous ses charmes, si je l'étais un tant soi peut. Il paraissait plus simple de dire la vérité pour une fois, d'éviter de me prendre la tête avec de nouveaux mensonges. Le problème à force de mentir était qu'on finissait par s'y perdre parfois. Et ses simples mots ne faisaient qu'évoquer de nouvelles questions dans ma tête alors qu'elle en venait juste à avouer que cela lui allait de coucher avec moi. Plus badboy bien qu'elle avait sans aucun doute réelle idée de qui j'étais réellement, ne sachant quel était mon réel métier. Ce que je ne pourrai lui dire d'ailleurs à moins de devoir la tuer au passage, ce que je ne souhaitais pas pour le moment. Mais heureusement pour elle, elle ne posa aucune question, passant déjà à autre chose à ma plus grande satisfaction. Bien que je pouvais voir à son attitude qu'elle n'était pas plus réellement intéressée par elle que par moi. On cherchait tous une alternative, comme si l'on était en manque l'un comme l'autre; Rien de plus, rien de moins. Et à vrai dire, cela me dérangeait pas forcément, loin de là. Après tout, j'étais juste à la recherche d'un port d'attache pour un soir, et, c'est tout. Pourtant quelques instants plus tard, j'en venais qu'à renier mes principes pour prendre la speed. De la drogue. Pas ce que j'avais de mieux à faire, sans doute nullement conseillé. Cela n'avait jamais été mon genre de boire jusqu'en devenir ivre, de me droguer, n'en étant que venu à entendre que c'était des distractions. Et comme toujours, j'en étais venu à écouter John, me concentrant sur ce qu'il me disait, me concentrant sur mon entraînement. Je lui devais tout, et n'aurai jamais eu aucune raison de remettre cela en doute. Cependant maintenant que John était mort, ce n'était plus la même chose et cela ne le serait sans doute plus jamais. « Est-ce que l’on avait parlé du paiement pour le comprimé ? » Je manquais d'esquisser un sourire alors qu'elle me poussait légèrement, s'apprêtant déjà à se remettre debout. Ce fut néanmoins d'un mouvement habile que je la retins alors que mes doigts se refermaient sur son poignet alors que je la forçai à se pencher vers moi. Mes lèvres se refermèrent sur les siennes, scellant d'un baiser sa bouche avant de la laisser partir la seconde d'après. « Un payement comme celui-ci ? » Ma tête n'en venant qu'à retomber sur l'oreiller alors qu'elle reprenait la parole. « Faisons ça : tu me laisses faire, dans un premier temps. Je pense que je peux t’apprendre pas mal de choses, comme te détendre par exemple. » Elle semblait si déterminée que cela en était même amusant tant elle tenait à me forcer à vouloir me détendre, à me forcer à être moins crispé. Comme si je l'étais, quoique. Mon pantalon n'en venant qu'à rejoindre le sol, de même qu'elle en venait à se dévêtir d'une partie des derniers vêtements qui lui restait. Je ne la quittai pas des yeux alors qu'elle se mettait à califourchon au-dessus de moi, mes mains se posant avec une certaine rapidité sur son corps, glissant le long de sa peau. « Leçon 1 : ne jamais réfléchir dans ce genre de situation. Tout ce qu’il faut faire est sentir. » Je me retins de pousser un grognement alors qu'elle en venait à faire ce qu'elle savait apparemment faire le mieux, me guidant même mais je n'avais pas besoin de cela alors que j'insérai mes doigts en elle, sans la quitter du regard. Poussant le portail d'Eden pour lui donner tout aussi un avant-goût de ce que cela pourrait être si elle le souhaitait. « Aucune pensée n’a sa place « ici » si ce n’est juste toi, ton envie et ta force. Tu comprends ? » « Je pense avoir compris, toi ? » N'en venant qu'à dégager ses cheveux de son épaule pour déposer un premier baiser sur sa peau, continuant mon cheminement avant d'en venir de nouveau à l'embrasser. Mais il semblerait qu'elle en avait décidé tout autrement alors qu'elle me forçait à lâcher prise avec une certaine pointe de regret, me forçant à diriger mes bras vers le haut du lit. Stupide alors que l'instant d'après, j'en venais qu'à voir mes bras être ainsi dire menottés. Je tournai légèrement la tête. Pour un criminel, encore plus pour un spécialiste cela la foutait mal. Énervé de m'être laissé surprendre ainsi, mais déjà obligé de penser à autre chose. « Pour continuer la leçon, et être sûr que tu ne feras rien pour tout gâcher, je vais attacher… Après, je te libérerai. » A vrai dire, je me laissai plutôt faire, sachant bien qu'elle y tenait trop pour qu'elle puisse oublier cela. La speed changeant tout. Ses baisers sur ma peau alors qu'elle en venait à être qu'un peu plus mordillante comme un chien qui venait de trouver un os à ronger. Difficile de rester rigide et plus particulièrement tendu maintenant alors qu'elle n'était qu'un peu plus incitante. Mes lèvres rencontrèrent les siennes de nouveau pour un baiser un peu plus passionné, fiévreux. Un regard dans un autre, signal du départ. Si je n'avais mes mains, il n'en restait pas moins que je n'en n'avais pas besoin. M'enfonçant en elle comme on en viendrait à s'enfoncer sur un matelas trop douillet. Les battements de mon coeur n'en vinrent qu'à s'accélérer alors que le rythme en venait à être plus saccadé. Je ne la quittai pas des yeux alors que je voyais bien que par instant elle peinait à reprendre son souffle. Ce que je n'arrivai à ressentir. L'effet de la speed que je ne ressentais que trop. Je pouvais voir dans son comportement qu'elle se retenait, à croire que ce n'était pas tant moi qui était crispé mais elle. Je pouvais toutefois sentir qu'il en faudrait peu pour que cela change. L'instant d'après, elle en venait à retomber, sa tête reposant contre mon torse, mes mains toujours accrochées pour le moment. Un détail que je comptais bien régler. « Tu réfléchis encore ? » Surpris alors que j'en venais à lui répondre : « Non, pourquoi t'es en train de réfléchir toi ? Sinon, je me disais qu'au final ce serait peut-être pas tant moi qui garde le contrôle que toi. » Comptant bien changer les règles. « Tu sais pour le round n°2 ce serait bien que tu me détaches. » Non pas que je ne pouvais pas le faire moi-même mais je préférai autant qu'elle me croit incapable de faire cela, toujours laisser l'autre nous sous estimer. Un peu la base. N'en venant qu'à ponctuer ses mots en l'embrassant de nouveau, ma langue se frayant un chemin vers sa bouche dans un ballet endiablé. Toutes les raisons étant bonnes alors qu'il semblait un peu plus évident qu'elle était bien plus épuisée que je ne l'étais, dans un sens déçu alors que la soirée ne faisait que commencer. |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | Prendre, ou ne pas prendre la Speed, telle était la question qui la taraudait pendant que son amant la gratifiait d’un baiser ardent. Rien que ce geste semait un certain trouble vis-à-vis de la question : elle n’était pas totalement à plat, mais clairement elle allait être épuisée à la longue. Il serait idiot qu’elle ne puisse pas tenir le rythme effréné qu’il risquait de lui imposer et qu’elle devienne ce qu’elle critiquait amèrement : un « mauvais coup ». D’autre part, son passif avec les drogues n’était guère reluisant et si elle se trimballait avec ces comprimés, c’était dans des « urgents », histoire de garder la tête « froide » au maximum ; Les missions données par l’HYDRA n’étaient pas toujours au goût de la demoiselle et sans son fidèle partenaire, elle était un brin trop imprévisible : la speed la rendait plus « lucide », ou du moins plus orientée vers le résultat, l’obligeant bien souvent à finir la dite mission. Par contre, dans quelles circonstances, c’était un tout autre point.
- Tu apprends bien vite, dis donc, un sourire amusé s’étira sur ses lèvres, et elle détacha sans plus tarder cet homme. Puis, elle se roula sur le dos, à ses côtés, tendit la main sur son petit boitier pour prendre à son tour le comprimé. La folie devait être partagée pour en saisir toutes les nuances et plaisirs. Par contre, je n’aime pas être attachée, ça a tendance à me rendre nerveuse.
Elle était sincère, pour le coup. Ce n’était pas une histoire de mauvaise foi, ou encore un quelconque sous-entendu coquin au vu de la situation, mais tout simplement une sincère « peur » qu’elle dissimulait seulement derrière un visage « sérieux ». A nouveau, et encore, l’HYDRA la hantait. Elle ne comptait plus le nombre de fois où on l’avait mis sur une stupide chaise ou une table d’opération pour soit faire diverses expériences, soit soutirer X et Y informations pour X et Y missions lorsque l’organisation doutait d’elle. Il y avait également ces stupides sévices lorsqu’elle plantait une mission parce qu’elle pétait tout simplement son câble. Et cerise sur le gâteau, ne pas « contrôler ses mouvements » lui rappelait Braiden, et les nombreuses fois où il avait été forcé – toujours dans une planque de l’HYDRA - à utiliser son talent de marionnettiste humaine sur elle : La sensation d’être privée de ses facultés motrices était épouvantable. Toute sa vie n’a été qu’une entrave.
Elle « espérait » sincèrement qu’il avait compris, et Elle le laissa faire dans un premier temps. Elle n’hésitait pas pour autant à détendre cette atmosphère davantage en jouant avec. Tantôt elle tapota une main trop baladeuse pour ensuite se coller à lui et l’embrassant langoureusement, tantôt elle tentait de reprendre le dessus pour aussitôt laisser à nouveau les commandes au brun, après un petit rire cristallin qui se mourrait au profit d’un gémissement. Plus les minutes passées, et plus les effets de la Speed se répandaient en elle. Les baisers gagnaient en intensité, les touchées éveillaient davantage de sensations, l’euphorie la gagna ainsi que l’impatience. Le jeu était abandonné, pour laisser place à l’acte. Elle se collait toujours plus à lui, agrippa tantôt la nuque, tantôt la coupe courte, n’hésitant à guider les mains ou la bouche de l’amant vers là où se cachait moult lieux de plaisirs.
- Je te veux, maintenant, finit-elle par dire entre deux souffles.
Elle voulait se sentir à nouveau « complète », enrouler ses jambes autour des reins de l’autre et être écrasée par ce corps - ou lui offrir le loisir d’une toute autre position - et être assailli par ce désir … Tout son corps était un brasier dorénavant, et chaque geste ne creusait que des sillons de feu qui n’amplifiaient que davantage l’impatience qui la brûlait toujours plus. Quant à son cœur, il battait à une vitesse incroyable, à croire qu’elle était en train de courir le marathon de sa vie. Décidément, cela faisait longtemps, très longtemps, qu’elle n’avait plus eu une relation dopée au Speed. Etait-ce désagréable ? Pas tant que ça. Si dans l’immédiat, ce constat ne l’effrayait, sûrement que la peur de retomber dans d’anciennes addictions naîtra au lendemain ou les minutes qui suivront son « sevrage » ou « réveil ».
Lorsqu’il se décida enfin à briser une seconde fois les limites, elle laissa échapper un soupir de plaisir, heureuse que ses attentes soient enfin comblées. Cependant, elle ne se contentait pas seulement de « subir ». Elle n’hésitait pas à changer les positions, tantôt collé torse contre poitrine, tantôt collé torse contre son dos. Franche comme toujours, elle n’avait nullement peur d’indiquer à cet homme le rythme à adopter. Enfin, le rythme en soit n’était pas très compliqué : dopés comme ils étaient, tout était assez rapide, mais fort aussi. Non, ce qui jouait réellement était la capacité à chacun de soumettre bien des idées et positions à l’autre, prouvant tantôt une certaine souplesse, tantôt une certaine endurance. Lydia devait convenir d’une chose : ces muscles n’étaient pas faits de papier. Quoi qu’il fasse dans sa « vie », la vraie, celle derrière ces murs, l’entraînait sacrément au quotidien. D’ordinaire, plus d’un partenaire du soir aurait été exténué bien avant la fin de ce « second round » avec elle. Pas lui. Il continuait, encore et encore. Elle ne s’en plaignait nullement.
Pourtant ils restaient humains, et l’un comme l’autre finit par abandonner, le plaisir ayant était atteint pour chacun. Malgré la Speed, et malgré le corps d’athlètes des deux, ils ne pouvaient s’empêcher de retomber au lit, le souffle coupé et le cœur battant à en crever les tympans. Elle ferma un court instant ses yeux pour reprendre un tantinet ses esprits – du moins autant qu’elle le pouvait. Les bruits de voiture qui passaient, les voisins qui parlaient … tant de petits bruits qui assaillaient son ouïe. Mais elle mit à silence le tout, se concentrant uniquement sur le souffle de son partenaire. Elle aurait pu parler comme « ce fut bon » ou des choses comme cela, mais elle n’en avait pas envie. A son sens, tout avait été « dit » rien qu’avec l’acte. A vrai dire, parler lui semblait stupide à cet instant-là.
Cinq minutes, dix minutes, quinze minutes passèrent sans qu’elle ne pipe un mot. Sa main erra inconsciemment, à même le sol, et tomba sur l’arme en question, celle de l’inconnu – les siennes étaient dans le sac, ou plutôt les sacs -. Elle l’a pris pour l’étudier attentivement. « Sacrément bien entretenu. Chapeau » fut sa seule et unique pensée. Ah, une autre pensée aussi : l’arme était chargée. C’est qu’il ne rigolait pas le garçon. Doucement, elle déposa la dite arme sur le torse même de ce dernier : pour ceux qui portaient une arme, sa présence était plus désirable que celle d’une femme – ou d’un homme selon les préférences.
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it's a revolution, i suppose Invité | | | WE'RE BURNING OUT« Never make permanent decisions on temporary feelings. »« Tu apprends bien vite, dis donc. » Je ne pris le temps d'esquisser un sourire même s'il n'en fallut de peu. Appréciant la sensation de mes poignets libérés. Si je savais parfaitement que j'aurai pu me libérer tout seul, il n'ne restait pas moins que cette méthode douce était préférable d'autant plus que cela lui éviterait de se poser bien des questions. Détendant mes poignets en effectuant un petit mouvement circulaire. Malgré le fait que j'avais eu les mains attachées, il n'en restait pas moins que la marque qui colorait ma peau de rouge ne tarderait à disparaître. Ces menottes étaient de simples menottes improvisées, rien de redoutable. J'avais vu pire à HYDRA, alors qu'il paraissait un peu plus évident que chaque agent devait passer par des heures interminables de torture. Un moyen de renforcer son endurance, de voir jusqu'à quel point il était prêt à aller. Un moyen d'apprendre à résister à la souffrance. Un moyen de s'assurer la loyauté de nombreux agents et de voir à quel point ils étaient déterminés à rester au sein de l'organisation. La motivation était un élément nécessaire autant que la détermination si on voulait rester dans ce monde mais surtout survivre. Plongé dans mes pensées, je n'en revenais pas moins mon attention sur la jeune femme, la faisant rouler sur le dos à son tour. Son corps heurtant le matelas en douceur. Je la regardais prendre le comprimé, la speed à son tour. Une nécessité si elle voulait survivre au second tour, à ce second round alors que mes sens paraissaient décuplés. Toute trace de fatigue semblait avoir disparue alors que j'étais à 100% réveillé, en pleine possession de mes moyens. « Par contre, je n’aime pas être attachée, ça a tendance à me rendre nerveuse. » L'ombre d'un sourire se peignit sur mon visage. « Je n'aurai pas besoin de menottes pour retenir, ce sera toi qui me supplieras de rester. » Ce n'était pas un mensonge alors que je savais ce que je faisais. Néanmoins, les mots de la jeune femme ne me faisait penser qu'un peu plus qu'elle était plus liée à une organisation qu'elle le montrait. HYDRA. Sans doute. Ou le SHIELD. C'etaut une possibilite meme si elle pouvait etre aussu une civile mais mon instinct me soufflait le contraire. Ce qui me laissait un arrière-goût amer en bouche alors que j'avais pensé pouvoir passer une soirée sans être mêlée à l'organisation, si mes hypothèses se révélaient vraies. Mais je doutais me tromper. Je me trompais très peu. Néanmoins je ne pus que satisfaire ma mauvaise humeur d'une autre manière. Une alternative un tant soi peut agréable alors que mes mains n'en venaient qu'à parcourir sa peau, glissant comme un navire glisserait sur les vagues. N'en venant qu'à l'embrasser, à m'emparer de ses lèvres de nouveau, mordillant sa chair. Je jouais avec elle. C'était un jeu du chat et de la souris alors qu'à tour de rôle les rôles paraissaient s'échanger. Je savais exactement ce que je faisais, n'en venant qu'à éveiller son désir et la passion qui existait. La tension électrique qui régnait entre nous augmentant d'un cran alors que je lui permettais de croire qu'elle pouvait reprendre le contrôle de la situation avant d'en revenir aux commandes. A moins que ce soit seulement elle qui me le permettait. Mais à vrai dire cela n'avait pas d'importance alors que la speed décuplait notre énergie, donnant une autre apparence à tout ce qui existait. Je savais que j'étais proche de la faire craquer, voulant l'entendre, suppliante. Ce qu'elle ne tarda à faire, me suppliant de ne faire qu'un avec elle. « Je te veux, maintenant. » Finalement. J'en venais à m'enfoncer avec elle, sans aucune douceur, aucune illusion entre nous. C'était le coup d'un soir, le lendemain tout serait sans doute terminé. Ni elle ne moi ne concevant l'idée d'un idylle romantique. Et cela n'en n'était que plus simple. Nos corps se rapprochèrent un peu plus, se collèrent alors que mes lèvres en venaient à trouver les siennes, nos corps en venant à s'encastrer comme deux pièces d'un même puzzle. Cela n'avait rien de sorcier. Juste de l'alchimie. La speed agissant un peu plus alors que le rythme n'en venait qu'à s'accentuer. Le lit grinça de plus belle sans doute au plus grand désespoir de notre voisin de chambre. Mais son avis ne m'importait pas, et je ne comptais pas me priver, lui offrant cette nuit de plaisir. L'impression que nous étions que des bêtes assouvissant leurs désirs primaires, ce qui étaient sans doute le cas alors que je ne pouvais que la sentir un peu plus proche que jamais, appréciant sa fougue. Nullement juste une question de dominance mais d'assouvissement alors que l'un comme l'autre nous en venons à obtenir ce que nous souhaitons. Mais chaque moment qu'il soit bon ou pas ne pouvait que connaître sa fin. L'instant d'après, j'en venais à me laisser retomber à côté d'elle sur le matelas, la sueur coulant encore le long de mon torse. Si la speed agissait toujours dans mes veines, mon corps n'était pas de ce même avis, de même que le sien. Les battements de mon coeur qui tentaient de retrouver leur singularité. Je reportais mon regard sur elle alors qu'elle fermait les yeux, semblant savourer ces minutes de répit qui lui étaient donnés. Je la regardais sans avoir nul besoin de prononcer un mot, me satisfaisant tout autant de ce silence. Je n'avais pas besoin de plus, profitant. Ce silence qui ne me permettait pas moins de réfléchir alors que déjà j'en revenais à me poser des questions sur elle comme s'il ne serait jamais possible que mon esprit soit totalement en paix, comme s'il était impossible que les rouages s'arrêtent juste un jour de tourner. Je la regardai ensuite s'emparer de mon arme avec une certaine méfiance, je savais qu'elle savait s'en servir. « Sacrément bien entretenu. Chapeau. » Je ne pipai un mot. Il n'y avait rien de miraculeux à entretenir une arme bien à moins de vouloir courir à des ennuis. J'attendais la suite comme un chat en viendrait à surveiller sa proie. Je la regardais approcher l'arme de mon corps alors qu'elle en venait à déposer doucement l'arme sur mon torse que j'attrapai une seconde plus tard, la sécurité retirée, l'arme désormais braquée sur elle déjà prête à tirer. « Je me doute bien que tu sais tout aussi entretenir tes armes vu celles planquées dans tes sacs,... Lydia. Alors je me demandais à quelle organisation appartiens-tu ? HYDRA ? Le SHIELD? Et ne te moquebpas de moi. Je pourrai te tuer, j'aurai pu. Mais comme tu t'en doutes je ne veux pas te tuer, sinon je l'aurai déjà fait, non j'aurai plutôt une question pour toi : je voudrai savoir exactement ce que tu fous là dans un bar hormis pour passer une nuit avec un inconnu ? Qu'est-ce que tu recherches ? » |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | Elle était étonnée. Pourquoi se retrouvait-elle soudainement comme la cible d’une arme ? Et puis, plus important, pourquoi Roméo commençait à parler beaucoup ? Finalement, il n’avait rien appris. Qu’il reste ce petit être faible et plein de réflexion, qui oublie de profiter de la vie, et qui tire sur chaque rencontre d’une nuit un tantinet étrange … Sauf que la blondinette n’était pas un simple coup d’une nuit sans défense. C’était un membre de l’HYDRA qui avait subi un sacré entraînement, et également une très bonne torture, qui avaient tous deux menaient la demoiselle dans une démence bipolaire. Ainsi donc, après que la surprise soit passée, elle s’est tout simplement contentée de s’étirer un tantinet, et laisser tomber nonchalamment son bras pour faire face au brun.
- Je suis rarement contre que l’on me pointe quelque chose mais j’avoue qu’un flingue … pas mon truc, finit-elle par dire en claquant la langue en signe de désapprobation, comme si elle grondait un petit garçon qui venait de faire une très grande erreur.
S.H.I.E.L.D. ? HYDRA ? Pensait-il qu’elle allait vendre si aisément son appartenance à une quelconque organisation ? Plus important, croyait-il que son beau discours sur ses capacités physiques allait l’effrayer au point de se mettre à pied, et supplier qu’il l’épargne ? Pour finir, s’il fallait jauger une appartenance à une organisation, pour l’HYDRA, c’était le salut si caractéristique … Or, elle n’avait pas souvenir que le salut s’obtenait après avoir pointé un flingue sur elle. Heureusement pour Lydia, elle n’était pas une patriote de l’HYDRA, et elle n’aurait aucun scrupule à flinguer ce pauvre gars.
Soudainement, et après une recherche discrète, elle put mettre la main sur son objet chéri dans ce genre de situation : une petite grenade adorable, dont elle retire d’une main la goupille, et qu’elle jette entre leur deux corps. Elle mise sur la surprise d’un tel acte suicidaire pour oser se lever, récupérer son sac où toutes ses pièces d’identité se trouvent et sauter par la fenêtre pour fuir entre les futures flammes – et explosives à venir au vu de certaines armes qu’elle gardait amoureusement par-ci et par-là.
Bon, fuir nue, elle ne l’avait jamais fait. Verdict ? C’était extrêmement inconfortable ! Les cailloux et irrégularités du sol malmenaient la plante de ses pieds et les survivants aux alentours l’observaient avec un air ébahi. Elle s’en fichait car à cet instant-là, entre les sirènes, les flammes et la terreur, elle devait fuir du psychopathe brun – oui, oui, elle était saine d’esprit et il était fou dans le monde de Lydia !. Par contre, et elle s’en doutait un tout petit peu, le brun pouvait la rattraper. Alors, sans tarder, elle se dirige tout droit vers sa voiture jamais verrouillée dont les clés sont dans la boîte à gant, la démarre et fonce sans tarder en ignorant royalement les règles routières. Par contre, elle craignait fortement que le brun se révèle bon conducteur et ne la rattrape. Par conséquent, elle ne tarde pas à abandonner la voiture, récupérer les deux ou trois sacs dans son coffre – souvent les armes de tout bon sniper avec une tenue noire par balle - et appeler un taxi – oui, oui un ou deux taxi-man pouvait être sacrément pervers mes chers lecteurs, et aussi fous qu’elle pour prendre une blonde nue dans la voiture !-. Cependant, à peine assise derrière qu’elle pointe un flingue à la tempe, donnant déjà une autre adresse.
La voiture ? Oh, elle ne s’en inquiétait pas. Elle en aura d’autre, l’HYDRA la retiendra sur sa paie … Par contre, elle ne savait pas trop comment elle allait expliquer la perte d’une grande partie de son artillerie !
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