La simplicité ne semblait pas être quelque chose qu’ils pouvaient avoir. Pas avec tout ce qu’ils avaient vécus. Pourtant à l’Académie, ils en avaient eus, mais apparemment pas ici. Il avait tenté de faire un dîner simple, mais il s’était mis la pression tout seul. Il voulait que l’atmosphère reste joyeuse, mais il avait fini par parler sérieusement. Bref, il n’arrivait pas du tout à faire dans la simplicité. Peut-être que ça viendrait plus tard, c’était possible, mais pour l’instant, il appréciait de voir qu’ils savaient tous les deux ce qu’ils voulaient vraiment. Avancer ensemble et ne pas se laisser rattraper par le passé ou des problèmes que d’autres pourraient avoir. Cependant, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle propose d’aller continuer à manger dans sa chambre. Ce fut étonnant et quelque peu perturbant, mais il prit le temps de tout ranger, avant de la suivre. Une fois dans la chambre de May, il voulait briser la glace et se retrouva à dire une phrase qui pouvait clairement porter à confusion. Se reprenant rapidement, il fut content de voir qu’elle ne faisait pas de commentaire. Puis, se retrouvant les mains vides, il fut malgré tout surpris par ce qu’elle venait de dire. Seulement, elle laissait sa phrase ouverte à interprétation et il décida de donner la sienne. Ce fut donc pour cela qu’il se rapprocha d’elle, venant expliquer qu’il avait déjà été plusieurs fois sur le dos avec elle au-dessus par le passé, même si c’était pour des entraînements. Souriant, il la vit secouer la tête et il sourit de plus belle, avant d’expliquer qu’il voulait autre chose qu’un entraînement. Il voulait un corps à corps bien plus intime et sensuel. De plus, Coulson voulait être certain qu’elle acceptait une telle chose, mais il enchaîna en parlant du fait qu’il voulait faire les choses par étape et surtout dans l’ordre. Cela voulait dire pour lui commencer par l’embrasser. Lui enlevant le plat qu’elle avait dans les mains, il se rapprocha à nouveau d’elle. Posant une main sur sa hanche, puis une autre sur sa joue, il se pencha ensuite vers elle et attendit avant de voir si elle allait le repousser. Finalement, il vint l’embrasser. En la sentant prolonger le baiser, il en fut soulagé et il apprécia grandement la chose. Quand elle recula, il retint son souffle, attendant son verdict, avant de la voir sourire en coin et il expira en souriant.
Oui, toujours. Mais je sais aussi que tu n’aimes pas la paperasse, donc autant entrer dans le vif du sujet.
L’embrassant avec plus de force, il l’enlaça, passant ses bras autour de sa taille pour la coller à lui. Reculant vers le lit, il l’attira avec lui, avant de sentir ce dernier contre ses jambes. Puis, il arrêta le baiser et recula légèrement la tête pour la regarder.
Sauf si tu préfères qu’on regarde un film et qu’on mange la tarte ?
Oh c’était jouer avec le feu, il le savait parfaitement. Il savait également qu’elle pourrait très bien tout arrêter et lui dire qu’elle préférait en effet faire autre chose. Là c’est lui qui serait bien embêté, mais il acceptait le risque. Si elle venait à dire une telle chose, il sentait qu’un duel psychologique allait être lancé et là, il savait d’avance qu’il perdrait. Malgré tout, il était prêt à prendre le risque, parce qu’il savait parfaitement que peu importe ce qu’elle choisirait, il aurait une chance de gagner à la fin.
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— Close up the distance between all these parallel lines. Δ Joss Stone.
La simplicité, ils avaient pu l'avoir fut un temps, car même s'ils en avaient baver pour devenir des agents digne du S.H.I.E.L.D., c'était une vie relativement protégée qu'ils avaient eut à l'époque. Le danger n'arriverait qu'une fois sur le terrain, ce qui laissait une impression de relative liberté alors. Mais non, la vie d'agent ça n'était jamais simple. Parce qu'il y avait des sacrifices à faire, certains plus faciles à supporter que d'autres et je ne vais pas faire un laïus là-dessus, ça n'est ni le moment ni l'endroit pour ça. La vie en elle-même n'est pas simple. Mais c'est vrai que rien n'était vraiment allé comme c'était censé se faire pour cette soirée qui devait être dépourvue de complications et un simple repas entre amis. Ils auraient du savoir que ça se passerait comme ça, parce qu'à présent qu'ils avaient tous les deux avoué ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, tout prenait forcément une nouvelle tournure. Tout ça serait bien vite oublié une fois qu'ils s'habitueraient à cette nouvelle situation. Ce qui n'était pas encore vraiment le cas lorsqu'elle proposa d'aller regarder un film dans sa chambre pour finir de manger la tarte. Elle aurait pu proposer la salle de repos bien sûr, ils auraient regarder un film là-bas mais admettons-le c'était aussi prendre le risque de voir les autres débarqués à tous moments et niveau discrétion s'ils voulaient discuter de certaines choses, disons que c'était quand même limite. Voilà pourquoi elle avait opté pour ses quartiers mais forcément, vu le contexte, pas surprenant que cela donne naissance à une toute autre interprétation de la chose. C'était semblait-il le coeur du problème car avec ce qu'il dit dans un premier temps, qui aurait pu être mal interprété si elle ne se doutait pas de ce qu'il voulait dire par là, ce fut à son tour de voir sa langue fourcher de façon ambivalente, ou peut-être pas dans le fond, on sait que parfois l'inconscient pouvait prendre le dessus de façon inattendue dans de tels moments même si ça n'était pas son intention première.
Ce qui en résulta ne fut pas déplaisant, bien au contraire. C'était appréciable de voir qu'il ne prenait pas mal ce qu'elle venait de dire, utilisant même l'humour pour en rajouter une couche en faisant référence à leurs entraînements passés de cette façon. C'est vrai qu'en général, ça n'était pas elle qui finissait au tapis mais il continuait sur sa lancée et elle lui accordait toute son attention, essayant de voir où il voulait en venir avec tout ça. Il ne fallu pas attendre bien longtemps pour comprendre ce qu'il essayait de dire, même s'il le faisait de façon détournée ce qui l'amusait pour la simple et bonne raison qu'elle retrouvait là encore le Phil Coulson qu'elle avait pu connaître des années auparavant. Celui qui aimait aussi faire les choses comme elles étaient censées être faite et elle le laissa donc faire, ne voulant surtout pas faire ou dire quoi que ce soit qui le stopperait dans son élan. Lorsqu'il vint l'embrasser, elle ne le repoussait évidemment pas, prolongeant même le baiser avec plaisir avant de tout de même reculer pour reprendre la parole. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Vu la situation et ce qui venait de se passer, elle ne pouvait pas laisser une telle perche sans la saisir, se moquant gentiment de son côté protocolaire histoire de faire disparaître pour de bon toute tension encore présente entre eux. Heureuse de voir que cela semblait fonctionné, elle hocha brièvement la tête pour confirmer que la paperasse n'était pas son fort et elle apprécia grandement ce qui suivit, se laissant bien volontiers faire. Lorsqu'il s'arrêta une fois le lit atteint et le baiser rompu, elle l'observa reprendre la parole. Elle aurait du s'y attendre, un juste retour des choses. Elle s'était fichu de lui, il restait dans le thème mais elle n'allait pas s'avouer vaincue pour autant. Faisant alors mine de sérieusement réfléchir à la question qu'il venait de lui poser, elle sourit malgré tout en voyant la tête qu'il affichait alors, le doute inscrit sur son visage face à sa réaction. « La tarte n'ira nul part et on pourra toujours la manger pour reprendre des forces plus tard. » répondit-elle finalement, sa main remontant vers le col de sa chemise, qu'elle tira pour le faire se rapprocher, ses lèvres trouvant les siennes à nouveau tandis que sa main s'affairait d'ores et déjà à défaire le premier bouton. La tarte était bien la dernière chose dont elle se souciait maintenant pour être tout à fait honnête.
Quand Phil était nerveux, il était du genre à parler … beaucoup. Il se souvenait de toutes les fois où elle avait attendu qu’il termine, avant de se rendre compte qu’il avait monopolisé la parole. Comme la fois où elle faisait son tai-chi dans le Bus et il était venu lui parler. Il n’avait pas arrêté et elle n’avait fait que rouler les yeux. Oui, il avait fait un monologue, mais ça lui avait fait du bien. Ca lui avait permis de mettre les choses à plat et de savoir quelle conduite avoir pour la suite. Cette fois-ci, il se retrouvait à discuter tout seul, parce qu’il ne savait pas quelle attitude adopter face à son amie. Les choses avaient en effet changées, mais il ne savait pas encore ce qu’elle attendait exactement du fait qu’ils soient ensemble dans sa chambre. Cependant, il apprécia de voir qu’il ne semblait pas être le seul à dire des choses qui avaient clairement un double sens. Utilisant des évènements passés et de l’humour, il parvint à faire sourire Melinda, tout en expliquant ce qu’il voulait et comptait faire. Coulson commença donc par venir déposer ses mains sur elle et il se pencha pour l’embrasser. Appréciant grandement quand elle prolongea le baiser, il en profita pleinement, avant qu’elle ne recule. A ses paroles, il sourit et ce fut à son tour de proposer de mettre le défaut de son amie de côté pour simplement profiter encore plus et surtout continuer sur ce chemin qu’il venait d’emprunter et dont il voulait aller jusqu’au bout. Il fut plus ferme dans ce qu’il faisait, avant de reculer jusqu’au lit et de s’arrêter, pour à son tour jouer au plus malin. Fronçant les sourcils quand elle prit le temps de la réflexion, il eu un doute sur le fait qu’il aurait mieux fait de se taire. Il fut soulagé quand elle expliqua que la tarte pouvait attendre et qu’elle serait là pour aider. Haussant un sourcil amusé, il esquissa un sourire en coin.
Le directeur adjoint n’eut pas le temps de répondre, car il sentit la main de sa partenaire remonter vers le col de sa chemise et l’agripper pour le tirer vers elle. Il était temps d’être à nouveau sérieux et il ferma les yeux quand elle l’embrassa et il inspira fortement en la sentant ouvrir sa chemise. Ca n’était que le premier bouton, mais il savait parfaitement ce que serait la suite et il préféra éteindre son cerveau, pour ne pas trop y penser. Phil voulait arrêter de réfléchir et à la place juste ressentir. Posant ses mains sur les hanches de l’agent, il glissa ses doigts sous son haut et soupira en sentant sa peau. Oh, il avait déjà vu sa peau, à de nombreuses reprises. Entre les vêtements courts qu’elle portait pendant ses entraînements, grâce aux robes qu’elle portait en missions. Mais pouvoir la toucher ainsi était juste parfait. Remontant ses mains dans son dos, il les redescendit doucement, avant de les amener devant. Arrêtant le baiser, il la regarda et souleva son pull pour le lui enlever. Baissant les yeux sur ce qui se trouvait désormais face à lui, il inspira fortement. Calmes-toi Phil sinon tu vas vite partir ! Se penchant, il déposa un baiser dans son cou, puis il descendit jusqu’à la lisière de son soutien-gorge. Il traça la limite de cette dernière avec des baisers et il remonta de l’autre côté de son cou. Mordillant sa peau par endroits, il sourit en entendant sa façon de réagir. Reculant la tête, il la fixa dans les yeux, toujours sourire aux lèvres.
Ca fait tellement longtemps que j’attendais ça.
Déposant ses lèvres sur les siennes, il caressa son dos tout en approfondissant le baiser. C’était plus fort que lui, il fallait qu’il parle. Ca n’était pas à son âge qu’il allait changer, mais quelque part, il se disait que s’il continuait de parler, elle serait capable de le faire taire. Puis, quoi de mieux que de recevoir un tel traitement de la part de la femme qu’on aime, surtout si elle utilisait le sexe pour y parvenir.
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Familière de cet aspect là de sa personnalité depuis le départ, cela ne l'étonnait pas vraiment qu'il le fasse à ce moment là, surtout que vu les enjeux pour eux actuellement, tout ça avait de quoi la rendre nerveuse elle aussi. Combien de fois en effet avait-elle patiemment attendu qu'il finisse de parler avant de pouvoir lui répondre et lui faire remarquer que s'il n'avait pas monopoliser la parole elle aurait déjà pu lui répondre et surtout lui éviter de penser à tout allure parfois et surtout à voix haute ? Elle avait cessé de compter il y a déjà une éternité. Mais elle ne lui en avait jamais tenu rigueur pour autant, ayant compris que c'était ainsi qu'il était et que là où elle se contentait souvent d'intérioriser, il lui était plus facile de parler pour parvenir à analyser les choses. Ce qui ne l'empêchait pas pour autant de manifester à sa façon son agacement avec ses célèbres roulement d'yeux. Cependant, vu ce qui était en train de se tramer, elle pouvait parfaitement comprendre qu'il ressente le besoin de parler et puis elle ne pouvait pas lui jeter la pierre puisqu'elle aussi était nerveuse, la preuve en étant qu'elle aussi se retrouvait à faire des sous-entendus sans le vouloir. Ce qui n'était au final pas une si mauvaise chose puisque cela créa une opportunité qu'il s'empressa de saisir et elle fut ravie qu'il le fasse. Surtout qu'il y mettait les formes et même une touche d'humour, ce qui était appréciable pour le coup car cela dédramatisait un peu l'atmosphère. Bien évidemment qu'elle avait prolongé ce baiser, même si elle y avait mis un terme quelques secondes plus tard pour à son tour faire un trait d'humour en l'attaquant sur son côté procédurier. Mais la réponse qu'il lui apporta avait le mérite d'être claire et surtout d'ôter les dernières appréhensions qu'elle pouvait encore avoir à ce moment là. Enfin ce fut plutôt ce qui suivit qui eut son effet mais on ne va pas chipoter pour si peu, pas vrai ?
Suivant le mouvement initié par le directeur adjoint, elle appréciait cette force supplémentaire qu'il témoignait dans ce nouveau baiser. Moins de retenue, c'était un bon signe à ses yeux car cela signifiait qu'il était en confiance et qu'il ne craignait pas ce qui allait suivre selon toute vraisemblance. Mais puisqu'il voulu jouer au plus malin ensuite, elle en profita pour lui donner un petit coup de chaud en feignant considérer une seule seconde de tout arrêter pour se contenter de regarder un film tout en mangeant la tarte. Sa gourmandise n'était clairement plus à l'ordre du jour et elle le lui fit comprendre en affirmant que la tarte serait mangée mais pas dans un avenir proche puisqu'elle avait un autre plan en tête pour le moment et elle s'attela dans la foulée à son exécution, l'attirant vers elle par le col de sa chemise pour l'embrasser. Les paroles c'était bien, mais on ne vous apprendra rien, l'action c'était plutôt ce qu'elle préférait. Le premier bouton de sa chemise ne tarda donc pas à rendre les armes et elle s'occupait du suivant sans attendre. Coulson n'était pas en reste pour autant, s'emparant de ses hanches et glissant ses mains sous son haut. Elle remarquait immédiatement la différence entre sa main valide et la prothèse, l'une plus chaude que l'autre au contact de sa peau mais la sensation n'était pas désagréable, loin de là même si encore assez nouvelle. De toute façon, elle aurait le temps de s'y habituer à l'avenir. Et quelque chose lui disait que lui aussi s'habituerait sans problème à ce genre de contact entre eux, appelons ça de l'intuition féminine -ou tout simplement de la logique vu qu'il n'avait pas vraiment l'air d'hésiter de son côté alors que ses mains remontaient de plus en plus sous son haut-.
Les sentant redescendre peu après, elle ne réagit que lorsqu'il sépara ses lèvres des siennes, comprenant alors ce qu'il comptait faire et elle leva les bras pour l'aider à se débarrasser de son haut. Le regardant baisser son regard vers ce qui était sous ses yeux alors, elle inspira, consciente qu'à cette distance, il pouvait tout voir, y compris les nombreuses cicatrices qui parsemaient sa peau, dont celle qu'il avait soigné lui-même un peu plus d'un an auparavant. Mais lui ne semblait pas y prêter attention et elle préférait presque ça même si elle non plus n'y pensa plus lorsqu'il vint déposer ses lèvres dans son cou. Minutieux -ce qui ne la surprenait pas du tout-, il s'appliquait à parcourir sa peau selon le tracé défini par son soutien-gorge, faisant naître des frissons sur sa peau et accélérer légèrement son pouls. Par réflexe, elle tentait de maîtriser sa respiration même si cela ne durerait pas à ce rythme et s'il continuait ainsi. Croisant son regard lorsqu'il en eut fini, elle sourit finement, imitant à son échelle celui qu'il avait sur son visage alors. Ne répondant pas tout de suite à ce qu'il dit ensuite, elle accueillit ses lèvres à nouveau et acheva pendant ce temps d'ouvrir sa chemise, laissant trainer ses doigts contre sa peau à mesure qu'elle progressait. Tirant sur les pans pour les sortir de son pantalon, elle releva la tête en observant la vue avant de le fixer à son tour -elle n'allait pas s'en priver surtout qu'il y avait largement de quoi faire-. « Je sais, moi aussi. » répondit-elle enfin, son regard s'arrêtant sur sa cicatrice. Tendant sa main vers cette dernière, elle l'effleura doucement. « Et cette fois, je ne compte plus te laisser partir. » finit-elle par ajouter, relevant les yeux vers lui.
Il avait l’impression d’être un adolescent à nouveau. Il se souvenait de la première fois qu’il avait posé les yeux sur son amie. Il avait été séduit par son physique et particulièrement impressionné par sa façon de remettre les autres en place. Il avait vu qu’il y avait quelque chose de différent chez elle, mais ce fut quand elle mit le premier élève au tapis lors de leur premier cours au combat qu’il en prit pleinement conscience. Cette jeune femme pouvait battre n’importe qui. Elle était douée, disciplinée et au fil du temps, il était tombé sous le charme. D’abord amicalement. Oh il avait souffert de ses blagues, mais il devait avouer qu’elle était particulièrement inventive. Encore plus quand il pouvait voir les grandes gueules être énervés. C’était encore mieux. Seulement, il du faire une croix sur une possible relation, car elle avait trouvé mieux. Elle avait même fini par épouser un homme qui semblait la rendre heureuse. C’était le principal à ses yeux et il enfouit ses sentiments au plus profond de lui. Puis Barhain arriva et il perdit sa partenaire, son amie et la seule personne en qui il avait confiance. Il du avancer et il tenta de se plonger dans son boulot, tout en passant du temps avec une femme qu’il trouvait adorable et qui lui permettait de penser à autre chose qu’à son travail. Malheureusement, il perdit la vie et à son retour, plus rien n’était pareil. Celle avec qui il avait entamé une relation le pensant mort, Melinda était de retour sur le terrain et il était à la tête d’une équipe. Bref, tout avait changé et visiblement, ce qu’ils ressentaient pour l’autre aussi. Refaire équipe avec elle, avait ramené un tas de sentiments à la surface. Puis, elle avait retrouvé son ex-mari et ce fut à nouveau un coup dur. Alors, de savoir qu’aujourd’hui c’était à son tour d’avoir sa chance était un soulagement et une opportunité qu’il ne laisserait pas passer.
Malgré son trop plein de paroles, il parvint à se calmer un peu, pour pouvoir faire le premier pas. Bon d’accord, c’était elle qui l’avait fait en proposant de venir ici, mais il fit alors le second pas. Entre sérieux et humour, il fini par l’embrasser, sentant qu’elle y répondait et appréciant le moment. Oh ça aussi il y avait souvent songé. Comment se passerait leur premier baiser ? Comment en viendraient-ils à un tel stade ? Plusieurs fois il avait pensé se jeter à l’eau, mais il n’en avait rien fait. Alors, il profita de l’instant avant qu’elle ne les arrête et qu’il soit amusé par ses paroles. Faisant en sorte de les détourner un peu, il reprit les devants, avant de s’amuser à son tour. Les paroles qu’elle prononça ensuite furent particulièrement appréciées et il se retrouva à nouveau contre ses lèvres. Ce fut à son tour de prolonger le baiser, tout en venant caresser sa peau. Prenant son temps, il vint finalement interrompre leur baiser pour enlever le haut de son amie. Phil avait vu les cicatrices de la jeune femme, mais ça n’était pas ce qui comptait pour le moment. A la place, il prit le temps d’embrasser sa peau et longea tranquillement le tissu de son soutien-gorge. Finalement, il releva la tête pour dire que ça faisait longtemps qu’il avait attendu un tel moment. L’embrassant à nouveau, il caressa à nouveau son dos, avant de la sentir lui ouvrir entièrement sa chemise.
Elle semblait savoir quoi faire parfaitement et ça l’amusa, mais il n’en dit rien. A la place, il soupira de plaisir quand elle laissa ses doigts errer sur sa peau. La fixant quand elle se mit à le regarder, il esquissa un sourire à ce qu’elle disait. Mais, elle fixa sa cicatrice et il fronça les sourcils. Un mauvais souvenir qu’il tentait d’oublier jour après jour. Fermant les yeux quand elle l’effleura, il soupira doucement, avant d’ouvrir les yeux surprit par ce qu’il venait d’entendre. Quand son regard fut accroché par le sien, il fronça les sourcils et baissa la tête. Il savait que ce qui s’était passé quelques années plus tôt avait été particulièrement dur pour elle. Elle le lui avait dit et au lieu de dire quelque chose d’intelligent, il était resté en colère après elle. Relevant la tête, il la fixa à nouveau.
Je ne compte pas partir.
Se rapprochant d’elle, il posa sa main valide sous son menton et déposa un léger baiser sur ses lèvres.
Tu m’as dit ce que tu avais ressenti en sachant que j’avais perdu la vie, mais à ce moment-là j’étais trop énervé pour accepter ce que tu me disais. Mais j’aurai du te dire que tu étais aussi importante pour moi. Tu es importante pour moi Melinda.
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C'est vrai que quelque part, tout ce qui était en train de se passer les ramenaient bien des années en arrière. A ce qui aurait pu se passer entre eux s'ils n'avaient pas ignorer les signes et décider de ne pas tenir compte du règlement. A cette époque là elle n'aurait pas hésité à le faire -les règles étaient faites pour être brisées, quelque chose qu'elle avait dit plus d'une fois lorsqu'elle montait certaines de ses farces-. Une Melinda bien différente de celle qu'elle était aujourd'hui, ça on le sait à présent. Plus ouverte, plus chaleureuse et certainement plus souriante. Phil la faisait souvent sourire d'ailleurs. Pour différentes raisons mais surtout parce qu'elle appréciait ce sens de l'humour un peu sarcastique qu'il avait, toujours le bon mot au bon moment et puis ce côté homme enfant qu'il conservait avec sa passion pour Captain America. Sans compter le reste bien entendu, y compris ce fichu regard bleu qui parfois lui donnait des frissons quand il la regardait avec un peu trop d'attention... Oui, il était regrettable qu'ils n'aient pas saisis leur chance avant que la vie ne les aient rattrapés l'un comme l'autre et les aient mis sur des chemins différents même si toujours relativement proches. Tels des lignes parallèles, toujours proches mais jamais ensemble. Mais ce temps là était révolu maintenant. Tout ou presque avait changé et avec ce qui se passait à présent dans cette chambre, plus de retour en arrière possible.
Elle appréciait à dire vrai qu'il continue de trop parler, ça diffusait un peu la nervosité qui sommeillait en elle à ce moment là parce que même dans un moment pareil, Coulson restait...Coulson. Celui qu'elle avait toujours connu et c'était bon de voir que malgré tout ce qui avait pu leur arriver, cette part là de sa personne survivait encore et toujours, un espoir de pouvoir peut-être un jour elle aussi redevenir celle qu'elle avait pu être autrefois. Enfin, pour cet aspect là, elle attendrait encore un peu de voir si c'était faisable et elle était bien plus concentrée sur autre chose. Comme sur son pouls qu'elle pouvait sentir s'accélérer alors qu'il couvrait sa peau de baisers, sur le silence qui régnait dans la pièce mis à part leurs respirations et le bruissement des vêtements qu'on retire, sur ce rush d'adrénaline si familier qu'elle pouvait avoir au combat mais qui ici était bien plus intense. Ou encore les frissons naissant sur son corps en sentant ses mains sur elle alors qu'elles semblaient partir à la découverte d'un territoire inconnu. Oui, c'était pas mal de choses à encaisser en une seule fois mais là aussi, fidèle à elle-même, elle n'en perdait pas pour autant le nord et elle aussi s'affairait à garder ses mains occupées. Combien de fois avait-elle eut envie de lui arracher les boutons de sa chemise et de simplement faire fi de tout le reste, du règlement, du qu'en dira-t-on et du passé ? Trop souvent sans doute et pas question donc de se restreindre maintenant qu'elle pouvait le faire de façon plus que concrète.
Pourtant bien partie sur sa lancée, elle ne pu s'empêcher de regarder la cicatrice qui trônait sous ses yeux. C'était étrange de la sentir sous ses doigts en sachant d'où elle venait. De le voir devant elle alors qu'il ne devrait même plus être là. De savoir ce qu'il avait du endurer pour se trouver face à elle à présent. Tant de douleur cristallisée en une seule cicatrice... Ses mots résonnèrent de façon presque distante avant qu'il ne la force à le regarder à nouveau. Il ne comptais pas partir. Elle comptait pour lui. C'est tout ce qu'elle voulait entendre pour le moment. Voilà pourquoi elle hocha simplement la tête pour répondre à ses paroles et elle posa simplement sa main sur la cicatrice, capturant à nouveau ses lèvres contre les siennes. Elle pouvait sentir son coeur battre sous sa paume, drôle de sensation que celle-ci mais agréable. Il était là, bien réel et vivant. Le baiser gagnant en intensité au fil des secondes, elle finit par y mettre un terme en utilisant sa main toujours encore présente sur son torse pour le pousser sur le lit. Il y avait eut un moment de flottement provoqué en elle par la vision de sa cicatrice et les souvenirs attachés à celle-ci mais tout ça était balayé dé côté maintenant et on pouvait sans aucun mal voir à son regard qu'elle avait les yeux sur son objectif et que comme sur le terrain, elle comptait bien remplir sa mission jusqu'au bout. Croisant les bras devant elle de part et d'autre de sa poitrine, elle retira son soutien-gorge, le laissant tomber au sol sans même un regard et elle monta à son tour sur le lit, revenant continuer ce qu'elle avait interrompu quelques secondes plus tôt. Mais ses mains n'étaient pas en reste non plus, se dirigeant vers la boucle de sa ceinture sans trop d'hésitation.
Il ne regrettait pas tout ce qu’il avait vécu, mais il était vrai qu’il aurait aimé parlé de ses sentiments bien avant. Seulement, il n’avait rien fait et aujourd’hui, il avait une chance de changer ça. Il l’avait fait pendant le dîner et maintenant qu’ils étaient dans la chambre de son amie, il ne voulait pas revenir en arrière. Il ne voulait pas regretter quoi que ce soit. Il voulait profiter pleinement du moment et surtout faire en sorte de voir qu’elle aussi voulait la même chose. Coulson savait que son invitation dans cette chambre, sa chambre voulait bien dire qu’elle voulait passer à l’étape supérieure. Cependant, il avait peur qu’elle s’en veuille après ou qu’elle décide que c’était trop rapide. Bref, il ne voulait pas qu’elle pense avoir fait une erreur alors que ça n’était pas du tout son cas. Il voulait tout ça. Il voulait cette relation naissance avec elle. Il voulait pouvoir être intime avec elle, que ça soit physiquement ou intellectuellement. Ils parlaient déjà beaucoup, après tout, elle était la seule à qui il se confiait pleinement. Mais, il voulait pouvoir continuer de le faire, il voulait pouvoir être en couple avec elle. Il voulait pouvoir vivre tout ce qu’il n’avait pas pu vivre avec elle. Il se fichait des rumeurs et de ce que les autres pourraient dire. Il avait passé cinquante ans, il avait tout donné à l’agence, alors le reste il s’en fichait royalement. Maria pourrait lui rappeler le règlement, il n’en prendrait pas contre. Pas après tout ce qu’il avait vécu avec et sans Melinda. Non, plus rien ne pourrait l’empêcher d’être avec elle.
Les seules conséquences qu’il voyait étaient qu’il pouvait enfin être heureux. Il comptait bien l’être et faire en sorte que May le soit aussi. Les lèvres trouvaient leurs places sur le corps de l’un, les mains appréciaient de sentir la peau de l’autre, mais il y eu un moment de flottement. Des souvenirs qui revinrent en plein visage. Des moments qu’il aurait aussi préféré oublier, mais il ne le pouvait pas. Un demi-dieu l’avait transpercé avec son sceptre et il avait perdu la vie. Seulement, il n’avait jamais pleinement parlé de cela avec son amie. A voir son regard et la façon de toucher la cicatrice lui faisait comprendre qu’il ne devait pas prendre le moment à la légère. Il aurait pu faire une blague, mais ça n’était pas ce qui était le mieux en cet instant. Alors, il la laissa parler, écoutant ce qu’elle avait à dire et il prit la parole pour lui faire comprendre qu’il serait là. Toujours. Il ne comptait pas partir et il aurait du lui dire avant qu’il l’aimait aussi, mais il avait été trop en colère et il ne l’avait alors jamais dit. Venant donc lui dire qu’elle était importante pour lui, il espérait vraiment qu’elle le croirait. La regardant hocher la tête, il fut soulagé, avant de sentir sa main sur la cicatrice.
Le directeur adjoint c’était attendu à ce qu’elle prenne encore quelques secondes ou minutes, mais à la place, elle vint l’embrasser. Se rapprochant d’elle, il prolongea le baiser, avant qu’elle ne le repousse doucement. Il en fut surprit, mais il se retrouvé alors sur le lit. Levant les yeux pour la regarder, il attendait de voir ce qu’elle comptait faire, mais il n’eut clairement pas longtemps à attendre. Melinda fit en sorte d’enlever son soutien-gorge, tout en cachant sa poitrine. Hypnotisé par ses gestes, il ne bougea pas et ne parla pas. A la place, il la regarda monter sur le lit et venir lui ouvrir son pantalon. Souriant, il sentit sa respiration accélérer et il détailla son corps, pour voir les cicatrices, les traces dans sa peau. Tout ce qu’il pouvait voir, il la notait mentalement, avant de la fixer à nouveau. Posant une main sur son bras, il se redressa et vint l’embrasser avec force. Puis, il fit aller ses mains de ses bras au reste de son corps, avant de la regarder. Posant une main sur sa joue, il la fixa, avant de descendre l’autre vers sa poitrine dont il vint s’occuper avec délicatesse. Il commença par masser ses seins, puis il joua avec ses tétons entre ses doigts. Finalement, il sourit en voyant sa façon de réagir et il monta un cran au-dessus pour venir lécher et sucer ses tétons. Phil avait toujours été du genre patient et minutieux et il comptait l’être également en cet instant. Il prit son temps, voulant noter mentalement chaque réaction de la jeune femme. Ca faisait tellement longtemps qu’il attendait ça qu’il comptait bien en profiter au maximum.
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— Close up the distance between all these parallel lines. Δ Joss Stone.
Melinda ne pouvait pas en dire autant. Il y avait certaines choses qu'elle regrettait mais elle avait appris à vivre avec le poids engendré par ces derniers au fil du temps. Pas de retour en arrière possible -pas jusqu'à preuve du contraire en tout cas- alors autant se dire que ce qui était fait était fait. Il y aurait sûrement deux ou trois choses qu'elle changerait en sachant ce qui allait se passer par la suite, n'importe qui en ferait de même s'ils en avaient l'occasion -et ce peut importe si cela devait altérer à jamais le continuum espace-temps ou que sais-je encore-. Mais tous ces regrets avaient fait d'elle ce qu'elle était à présent. Parfois elle se disait que le résultat n'était pas si mal, compte tenu de tout ce qu'elle avait pu vivre et endurer jusqu'ici. Et c'était précisément parce qu'elle ne voulait plus à avoir regretter de ne pas avoir saisit sa chance des années auparavant qu'elle comptait bien faire ce pas en avant, qui certes était peut-être un sacré pas mais elle était certaine de n'avoir aucun regret cette fois-ci. C'était ce qu'elle voulait et de ce qu'elle pouvait en dire à propos de Coulson, il partageait son avis. Après tout lui aussi pourrait avoir des regrets rapport à ce qui était en train de se passer mais elle en doutait de plus en plus à mesure que leurs mains ne semblaient plus pouvoir s'arrêter de parcourir le corps de l'autre. Même si lorsqu'elle posa ses yeux sur sa cicatrice, elle fit une pause, laissant s'exprimer quelque chose qu'elle avait contenu en elle depuis un moment. Ça n'était pas véritablement le moment opportun pour se faire mais il fallait que ça sorte.
Car elle avait là sous ses yeux un de ces fameux regrets qu'elle aurait aimé pouvoir changé. Être présente à ce moment là n'aurait peut-être rien modifié sur l'issue de cet épisode là, si ce n'est qu'ils serait peut-être tous les deux morts. Mais au moins elle aurait été à ses côtés, pas planquée dans un bureau sans fenêtres à classer des documents à longueur de journée. Elle l'avait laissé tomber, du moins c'est ainsi qu'elle voyait la chose et elle avait failli à sa promesse en tant que partenaire: toujours assurer ses arrières. Elle ne voulait donc plus avoir à le perdre, la première fois avait été assez douloureuse et tout ce qui s'en était suivi aussi et qui les avaient conduits à se disputer violemment quand il avait appris la vérité. Se livrer ainsi n'était pas facile pour elle, mais plus de non-dits entre eux dorénavant. Ils avaient manqués suffisamment de choses à cause de ça et elle fut rassurée de l'entendre répondre comme il le fit. Bien sûr, elle ne se leurrait pas, il lui promettait de toujours être là mais ça n'était que des mots. Ils pouvaient tous les deux partir le lendemain, c'était le boulot qui voulait ça mais elle voulait se bercer de l'illusion que ces quelques mots symbolisaient entre eux. Cette parenthèse refermée, elle se concentrait à nouveau sur son objectif.
S'il y avait bien une qualité qu'on pouvait lui reconnaître, c'était ça. La façon qu'elle avait de tenir tête pour remplir sa mission coûte que coûte, même si celle-ci était de loin la plus agréable qu'il lui ai été donné de remplir. Et tout comme sur le terrain, elle laissait parler son instinct, ne prenant pas la peine de réfléchir des heures à ce qu'elle allait faire ensuite. Ce qui expliquait pourquoi il se retrouvait allongé sur le lit et qu'elle ne lui laissait pas le plaisir de lui retirer ce qui couvrait encore sa poitrine. Trop de vêtements encore sur son chemin. C'est donc logique qu'elle s'attaquait à sa ceinture pour pouvoir lui retirer son pantalon mais bien entendu, il n'était pas en reste et elle sentit un frisson parcourir son dos quand sa main se posa sur son bras. Pas le temps d'enregistrer la sensation puisqu'il venait l'embrasser avec force, laissant ses mains se balader comme bon leur semblait sur son corps. Merci à ses séances de tai-chi de lui permettre de ne pas s'enflammer et garder une respiration posée, enfin pour le moment en tout cas car avec ce qui allait suivre... Se laissant plonger dans son regard, elle ne pu retenir un soupir lorsque son autre main se dirigea vers sa poitrine. Oh oui elle connaissait le côté minutieux dont il pouvait faire preuve pour son travail et elle se doutait déjà qu'elle allait l'apprécier pour ce genre de choses également. Prenant sur elle pour le laisser faire, elle savourait chacun de ses gestes et mémorisait chacune des sensations qu'il provoquait en elle. Mais après quelques instants, elle n'y tenait plus et le rallongea sur le lit, ouvrant pour de bon cette fichue ceinture, faisant connaître le même sort à son pantalon qu'elle retira dans la foulée avec son sous-vêtements. Debout devant lui, elle en profita pour les mettre à égalité niveau tissu sur le dos et à nouveau elle grimpa sur le lit et de facto, sur lui. « Prêt pour ton entrainement ? » demanda-t-elle en se penchant vers lui pour l'embrasser à nouveau. « L'avantage c'est qu'avec notre expérience, plus besoin de protection. » C'était bien sûr un sous-entendu, ce qu'on devinait aisément au sourire qu'elle avait en disant cela.
C’était évident qu’il ne s’était pas attendu à ce qu’elle vienne parler de sa cicatrice. Il avait eu du mal avec au début. Ca lui rappelait tout ce qui s’était passé et ce que l’agence lui avait fait endurer. Mais, c’était Melinda qui l’avait aidé. Elle avait été là pour lui, elle lui avait fait comprendre qu’il ne devait pas voir cette cicatrice comme quelque chose d’horrible. Elle était bien la seule à pouvoir lui faire changer d’avis sur le sujet. Phil avait donc appris à vivre avec. Il avait fait en sorte de la voir différemment et il y était parvenu. Ca n’avait pas été facile et simple, mais avec le temps, il avait aussi compris à quel point la jeune femme avait été touchée par sa mort. Il n’avait pas voulu le voir avant, mais il avait vu qu’elle avait eu mal. Le même mal que lui aurait eu si les rôles avaient été inversés. Oh il se doutait que si elle avait été là, elle n’aurait pas laissé Loki commettre un tel acte ou elle aurait été à sa place. C’était lui qui aurait pu la perdre et il aurait été anéanti également. En y réfléchissant au fil du temps, il avait remercié que les évènements de Barhain soient arrivés. Comme ça, elle avait été loin du terrain. Mais, il savait que c’était horrible de penser ainsi. Encore plus en sachant ce qu’elle avait traversé. Enfin, il n’était pas encore au courant de tout. Daisy en avait fait des allusions, mais Coulson ne savait pas encore toute la vérité et il ne pousserait pas son amie à en parler. Melinda avait déjà vécu assez d’horreurs dans sa vie, pas besoin d’en rajouter d’autres. Alors, il vint lui dire qu’il ne partirait pas. Oui, il pouvait y avoir une mission ou quelque chose, mais il pouvait juste promettre que quoi qu’il arrive il serait là pour elle.
Après les paroles, c’étaient aux actions de parler. Ils avaient parlés assez pour le moment et même si c’était ce que Phil faisait souvent, il devait plutôt agir. Se taire était la principale chose à faire et il se retrouva finalement allongé sur le lit, regardant sa partenaire enlever un nouveau morceau de tissu. La voyant venir sur lui, il sourit, avant de se redresser pour l’embrasser. Elle avait voulu commencer à ouvrir son pantalon, mais il voulait retrouver ses lèvres et laisser ses mains aller sur son corps. Découvrir sa peau sous ses doigts était une sensation exquise. Puis, il vint la fixer et laissa une main descendre vers sa poitrine. S’occupant de cette dernière, il apprécia les sons que May avait et il continua jusqu’à ce qu’elle le rallonge sur le lit. La voyant ouvrir son pantalon, il l’aida en soulevant ses hanches, puis ses jambes. La fixant nue devant lui, il inspira et expira fortement. Elle était magnifique et il esquissa un sourire à sa question. Hochant la tête sans répondre, il préféra prolonger le baiser qu’elle lui donnait, avant de sourire à ses paroles.
Tout à fait et j’ai hâte de voir toute l’étendue de ton expérience.
Se redressant pour l’embrasser, il passa une main dans ses cheveux et approfondit le baiser. Elle le rendait dingue et elle ne devait même pas savoir à quel point. A bout de souffle, il la regarda, avant de s’allonger à nouveau. C’était sa façon à lui de lui laisser la main. Posant ses mains sur les hanches de l’agent, il ne fit que glisser ses doigts sur sa peau. Il se doutait qu’elle devait préférer avoir le dessus et il devait avouer qu’il n’était pas contre du tout. Il pouvait ainsi la voir et prendre le temps de détailler son corps. Il voulait aussi pouvoir la voir respirer plus vite et émettre les sons qu’il avait déjà pu un peu entendre. Il n’attendait plus que de voir ce dont elle était capable et ce qu’elle comptait lui faire.
there is no going back, there's only moving forward
— Close up the distance between all these parallel lines. Δ Joss Stone.
En matière de cicatrice avec laquelle il fallait apprendre à vivre, on pouvait presque dire qu'elle était devenue une experte. Toutes n'étaient pas visibles d'ailleurs, la plus évidente étant bien enfouie en elle. Mais comme elle avait pu le dire à Daisy auparavant et comme elle l'avait dit à Coulson, certaines blessures vous changent à jamais et il faut apprendre à se servir de cette douleur, non pas la garder pour soi et la laisser vous ronger de l'intérieur. Il fallait accepter, assumer cette part là de soi-même avec les bons et les mauvais côtés. Plus facile à dire qu'à faire je vous l'accorde mais pour l'un comme pour l'autre, elle avait été là pour les aider à faire ce chemin là et elle le referait encore si c'était à refaire. Mais c'est vrai que d'apprendre qu'il avait été tué sur l'héliporteur pendant la bataille de New York avait été un choc pour elle. C'était presque comme si c'était elle que le demi-dieu avait transpercé de son sceptre car elle venait de perdre son meilleur ami. Même si elle savait parfaitement qu'elle n'était pas à blâmer pour sa mort, pour elle ça ne changeait rien et quand Fury était venu la trouver pour ramener Phil à la vie, elle avait répondu présente même si le prix à payer pour l'avoir à nouveau à ses côtés serait qu'il la haïsse quand il découvrirait la vérité. En un sens, elle avait presque fait preuve d'égoïsme pour le coup, l'idée de pouvoir à nouveau le voir, lui parler ayant dépassée tout le reste puisqu'elle se doutait que jamais il n'aurait voulu de la procédure s'il en avait eu le choix. Bref, tout un tas de choses étaient revenues à la surface en posant ses yeux sur cette cicatrice et pour une fois, elle avait pris le parti de dire ce qu'elle ressentait plutôt que d'intérioriser, ce qui avait forcément un peu amené à ce moment qui cassait un peu l'ambiance mais elle fut malgré toute contente de l'avoir dit. Bien sûr cette promesse ne pouvait pas être tenue mais l'effort de la lui faire comptait tout autant à ses yeux.
Ne voulant plus s'étendre sur le sujet, il était temps d'en revenir à ce qu'ils faisaient avant qu'elle ne vienne parler de tout ça. Voilà pourquoi le meilleur moyen de faire taire Phil était de prendre les choses en main mais évidemment, il n'allait pas resté complétement passif, surtout après qu'elle ai retiré son soutien-gorge. Pas que ce qu'il fit avec ses mains et ses lèvres en se redressant la dérangeait, bien évidemment. Elle pouvait sentir toute la minutie qu'il mettait dans ses gestes, comme s'il voulait inspecter chaque centimètre carré de peau à sa portée, ce qu'il était probablement en train de faire pour être franc, le connaissant. Il savait y faire, ça aussi pas de doute mais même si elle aurait pu le laisser faire des heures durant, elle n'en avait pas la patience, plus maintenant que ce moment là arrivait enfin et elle repris le dessus pour se débarrasser de ce qui selon elle, la gênait encore. Souriant légèrement à l'entendre respirer ainsi en la voyant dans le plus simple appareil, elle voulu s'assurer qu'il était prêt à passer à la prochaine étape et oui, la note d'humour n'était pas de trop. « Ça va risque de prendre du temps et plusieurs entrainements. » répondit-elle en esquissant un sourire qu'il effaça en venant l'embrasser à nouveau. Elle n'avait pas une idée précise de l'effet qu'elle pouvait avoir sur lui mais la réciproque était tout aussi vraie. Hochant la tête à peine lorsqu'il se rallongea, elle compris ce que cela voulait dire et elle appréciait de le voir lui laisser les rennes. Pour cette fois-ci, histoire de cacher sa nervosité, être aux commandes serait plus facile pour elle. On dit qu'on oubliait jamais nos premières fois, disons donc que Melinda tenait à faire en sorte qu'aucun d'eux ne puisse oublier celle-ci avec ce qu'elle comptait faire. Trente ans à rattraper, ça n'était pas rien mais ils auraient tout le temps de se rattraper dorénavant.
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