it's a revolution, i suppose Invité | | | Robyn SmithJe suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé, Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie.IdentitéNom et Prénom : Pourquoi elle a choisi Robyn déjà ? Elle ne sait plus, c'était y a longtemps, quand il est arrivé au monde, quelque chose comme quarante ans ? Quelque chose comme ça ? Robyn c'était joli, c'était mixte, ça passait partout, alors il l'a choisi comme prénom de base, le genre de prénom à utiliser sur ses papiers. Smith, bon, là, elle s'est pas foulée, elle n'aime pas l'idée de nom de famille, elle ne le donne jamais. Déjà qu'il a du mal à retenir tous les prénoms et tous les visages qu'il donne à toutes les personnes qu'il connait...Alias : Trop, beaucoup trop, des masculins, des féminins, des origines multiples, des vrais, des faux... On peut supposer qu'il a un surnom quelque part, officiel ou non, puisqu'il semble refuser de se donner quelque chose de vraiment fixe. Âge : Une quarantaine d'années, mais il ne se sent pas vraiment trop vieillir, et ne sait pas quelle est censée être son espérence de vie. Lieu de naissance & nationalité : Il n'en a absolument aucune idée, ses premiers souvenirs remontent à bien longtemps pour lui, au fin fond de l'Alaska, là où il a été la première fois touché par un renard, dont il a pris la forme, avant de partir découvrir le monde. Métier : Robyn n'utilise pas tant que ça l'argent, c'est un peu flou l'argent, alors elle joue en ligne au poker, et elle gagne, parce que tromper et bluffer les gens c'est plus une vie qu'un métier pour elle. Et puis comme ça y a personne pour la faire chier parce qu'elle n'a pas le même visage tous les jours. Statut civil : Robyn n'a pas de famille, pas d'appartenance, pas d'existence au delà de ce qu'elle arrive à mentir plus ou moins officiellement. Ses relations, si elles existent, sont souvent tordues, obsessionnelles, fusionnelles, et malheureusement ce n'est pas elle qui s'en sort en morceaux. Orientation sexuelle : Robyn aime les gens, il les aime sans les comprendre, sans leur appartenir. L'humain le fascine dans sa totalité, il les observe, tous, avec une fascination décalée et possessive, revendiquant parfois des êtres qui ne lui appartiennent pas. Robyn a une légère préférence pour les femmes, parce qu'elles sont belles, et rondes, et il préfère autant être une d'elles que leur faire l'amour, même si au fond ses affections et pulsions sont assez aléatoires. Particularités : Robyn n'est pas de cette planète, n'est pas humain, sans savoir ce qu'il est, parce qu'au final il s'en fiche un peu. Robyn est une coquille vide, un métamorphe sans visage, sans identité. Il vit par fascination, par amour, par dévotion. Vous êtes son miroir et il change de visage comme vous changez de vêtements, volant identité et individu sans arriver à culpabiliser. Affiliation : Neutralité. InterviewÊtes-vous pour ou contre la Loi de Recensement des Mutants ? Pourquoi ? Si vous êtes un Mutant, avez-vous décidé de vous recenser ? Je suis contre, depuis qu'elle se développe elle me gêne, me perturbe, ne me facilite pas la tâche. En plus, elle divise un peuple qui devrait s'unir, je n'arrive pas à comprendre cette tendance humaine à toujours chercher des différences lorsqu'il n'y en a pas. Dans tous les cas, il est hors de question que je me laisse attraper par le gouvernement, et c'est pour cela que je reste le plus loin possible de la sphère publique, sauf quand mes besoins me le demandent. Ils m'effrayent un peu, à vouloir m'enfermer, me définir, m'observer. Je ne suis pas habituée à ce que l'on inverse les rôles comme cela. De manière générale, le point de vue qu'ont les humains de moi me gêne énormément. Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Je ne saurais vraiment le dire. Je suppose que oui, comme on a besoin de policier ou d'armée, on a besoin de Superhéros. J'espère juste qu'ils ne vont pas s'intéresser à moi, ou alors de la bonne manière, qu'ils ne font pas découvrir ce que je suis, et qu'on me laissera tranquille. En somme ils sont sûrement une bonne chose pour l'espèce humaine, mais je reste persuadé qu'avant tout leur camp est la Terre et ses humains, et je ne sais pas trop ce que je viendrais faire dans l'équation. Et se faire passer pour humain est épuisant. Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Je me définis par ma mutation, ou plutôt mon identité, ma race, ou quelle que soit la chose que je suis. Je me transforme, j'imite, je suis ce qui est devant mes yeux, je suis ce que j'aime, je regarde ce que j'aime. Mes proches sont rares, ma famille absente, la plupart ils ne savent rien, ou me prennent pour un vulgaire humain mutant. Je leur invente une forme initiale, sans jamais leur dévoiler que je n'en ai pas. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Je suis depuis quelques années joueur de poker professionnel, si on peut dire que cela existe. Je le fais principalement en ligne, et cela me satisfait grandement. Je suis intracable, je gagne de l'argent avec ce que je fais de mieux, sans horaires, sans contraintes, sans supérieur. Je n'ai besoin de personne pour exister dans ce métier, ce qui me permet de poursuivre ma vie un peu chaotique.
Biographie citation citation citationRobyn aime les êtres humains, elle les aime profondément, de cette fascination parfois morbide qui veut les prendre et les enfermer quelque part pour qu'ils soient, toujours, toujours, près d'elle. Elle ne compte plus le nombre de personnes qu'elle a sauvé, le nombre de personne qu'il a détruit. Et pourtant il continue, il s'entête, il espère pouvoir trouver quelque part quelqu'un pour être son véritable miroir, d'être la personne qui acceptera d'être entre ses bras et ne jamais en partir, et laisser sa possessivité, sa jalousie, sa maladive obsession prendre complètement le contrôle de l'être qu'elle aime tant.
Robyn a aimé Delphine, petite brune aux grands yeux verts, l'air un peu fou, l'air un peu tendre. Elle a été son chien fidèle, son petit labrador doré durant bien des années. Il mangeait les sacs de ses amants, pissait dans les chaussures de sa famille, grognait sur chaque personne qui passait devant la maison et grignotait les rideaux dès qu'elle le quittait plus de quelques jours. La pauvre Delphine, petite institutrice canadienne, vécu seule de nombreuses années, fascinée et obnubilée par son chien, mais incapable de lui dire non, et donc incapable de laisser quiconque d'autre entrer dans sa vie. Elle finit, après que Robyn ai mordu jusqu'au sang l'homme qu'elle avait osé ramener, par le laisser à la fourrière. Robyn pleura, il pleura toutes les larmes que son corps de chien lui permettait, se lamentant de sa trahison, de son incompréhension. Il hésita, des jours entiers, en trainant près de chez elle, à juste prendre la forme de son amant et la lui reprendre, la récupérer, car elle était sienne et qu'elle était la seule à pouvoir la rendre heureuse. Mais la trahison, la peine, la déception, la laissa juste dépérir de longs mois solitaires.
Après cela, il y eu Damien, jeune homme brun un peu maladroit, un peu timide, un boulanger qui ne dormait jamais et qu'elle observa longtemps. Il était de Seattle, il avait des yeux tendres mais ne savait pas vivre avec les gens. Elle l'aima comme on aime un objet cassé que l'on veut réparer. Empruntant le visage de Delphine, elle devint une habituée de sa boulangerie. Puis elle acheta un appartement en face de chez lui. Elle l'observa, longtemps, elle lui sourit, souvent, elle finit même par lui parler et elle aimait tant le voir, gêné, ne pas comprendre ce qu'elle lui voulait. Lentement, délicatement, elle le fit ouvrir son cœur, elle dévoila ses inhibitions. Avec l'attention de quelqu'un qui veut tout savoir et tout comprendre, elle fut cette personne qui l'écoutait quand il n'arrivait pas à parler, et qui pleurait quand il ne pouvait s'exprimer. Elle fut son miroir, comme elle ne le fut jamais par la suite, ils étaient symbiotiques, parfaits, ils s'aimaient, elle l'aimait tant... Jusqu'à ce qu'un jour, sans le réaliser, par une logique si évidente qu'il lui semblait contre-nature de lui résister, elle prit son visage sous ses yeux. Elle essaya de lui expliquer. Mais il criait, il hurlait au mensonge, à la trahison, alors que tout ce qu'elle n'avait jamais fait était preuve d'amour. Et il hurlait il hurlait, et elle n'en pouvait plus de l'entendre hurler des choses si cruelles alors il mourus. Elle ne se souvient plus de comment il mourus, mais elle se souvient de la beauté de son visage alors que la vie le quittait et du sang sur ses doigts alors qu'elle le lâchait. Et il se souvient de cet autre visage, celui dans le miroir, le sien, qui la regarde et qu'il aime, et qui l'aime, pour toujours.
Il resta longtemps sans miroir, vivant sous les traits de Damien quelque part dans Boston, loin des yeux de tous ceux qui l'avaient connu. Il vivait pour lui, à sa place, boulanger insomniaque et asocial. Il réalisait tout ce qu'il ne pouvait plus réaliser, dans la mort. Tout cela, comme preuve de son amour. Et puis il y eu Ernest, Ernest et ses cheveux ras, son regard enragé, ses mains dures et la cruauté de sa voix. Il l'aimait pour son obsession, pour leurs ressemblances, mais sans jamais pouvoir s'y identifier parce qu'il ne lui parlait jamais de lui. Il lui fut dévoué, et même s'il le traitait de « sale pédé » il l'aimait quand même lorsque personne ne regardait, et Robyn vivait à travers ses yeux, à travers son jugement, et il fit tout pour lui. Il s'adonna à la violence, au meurtre, au vol, pour voir l'approbation dans ses yeux, pour voir ses bras s'ouvrir devant lui, pouvoir sentir qu'il était accepté. Ernest apprit vite pour son pouvoir, que Robyn lui vendit comme une mutation, prétendant que le corps de Damien était son corps véritable. Et Ernest, loin d'être dégoûté, l'accepta, lui apprit à exploiter véritablement son potentiel, et Robyn se sentit tellement aimé, tellement utile, qu'il oublia tout ce que l'amour lui avait appris de bon, de vrai, de doux, et continua de se sacrifier pour lui. Ernest fut tué dans une guerre des gangs, sous les yeux de Robyn, car la cruauté de la vie ne pouvait le laisser être aussi magnifiquement cruel.
Ernest fut un autre tournant de sa vie. Il se mit à aimer beaucoup, souvent, trop, à kidnapper, enfermer, malmener pour montrer à ceux qu'il aimait qu'ils comptaient. Il détruisait leur vie pour qu'il n'y ai plus que lui. Et il les regardait dépérir dans l'incompréhension. Il n'arrive plus à se souvenir de combien il y en a eu, des amants comme ça, qui se cassaient sous ses doigts fébriles, incapable d'aimer de nouveau comme il avait pu aimer. Jusqu'à Eliza, Eliza et ses boucles rousses, ses formes et son sourire tendre. Eliza qui le vit comme le petit être chagriné et blessé qu'il était, et qui le serra contre son cœur, qui le noya entre ses seins, qui lui donna cet amour charnel, maternel, tendre, dont il avait tant besoin. Eliza qui l'enferma tout comme il l'enferma. Ils vécurent en autarcie complète, se nourrissant l'un l'autre, se consumant l'un l'autre. Il lui expliqua ce qu'il était, ce qu'il ressentait, ce qu'il désirait, et elle l'accepta, et elle le prit de nouveau dans ses bras, et il devint elle, et elles s'embrassèrent, identiques et symbiotiques. Elle ne se souvient plus comment cela se termina avec Eliza. Dans son esprit sélectif, elles finirent par ne former qu'une, être parfaitement ensemble, comme un éternel miroir. Mais à un moment elle réalisa qu'elle était seule, qu'elle était de nouveau seule, et que même être le visage d'Eliza ne lui suffisait plus.
Elle erra jusqu'à New York, où elle se mit à suivre une jolie blonde aux belles boucles et aux si jolis vêtements. Elle s'appelait Heather, elle était belle comme un cœur, et elle l'aimait de loin, tout à coup terrorisée de l'approcher, de la salir, de finir par la dévorer. Alors elle l'observa, dans une obsession maladive, devenant le serveur lui amenant ses plats, le collègue en train de la soutenir, prenant mille visages juste pour avoir un regard, un sourire, sans jamais aller plus loin, se retenant toujours de la charmer. Elle la regarda grandir pendant cinq ans, de l'émotion dans le regard, toujours compatissante à son sort, à ses idées, ne cherchant jamais à la gêner dans sa progression. Mais maintenant, Heather ne va pas bien. Heather est en danger. Robyn le sait, et souffre sa souffrance, et pleure ses pertes et elle ne peut plus rester derrière ses jumelles à l'observer de loin. Elle ne peut plus être une spectatrice. Elle ne veut pas lui du mal, elle veut juste la protéger, elle veut juste la garder près d'elle, là où elle sera parfaitement, complètement, en sécurité... IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Gérard & Vingt-deux Fréquence de connexion ; Principalement le week-end, en soirée de semaine sinon. Que pensez-vous du forum? ; Y a de l'ambiance, y a du marvel, y a du style, moi je dis oui 8D Comment l'avez-vous découvert ? Aneesh et je vais pas commencer à citer ses autres comptes sinon je vais déborder dans la limite des mots 8D Célébrité choisie ; Christina Hendricks Credits (avatar, icon etc.) ; J'ai trouvé tout ça sur pinterest. THE NEW AGE
Dernière édition par Robyn Smith le Lun 16 Mai - 0:14, édité 4 fois |
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