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 JOHLAN // i need you more than ever

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Le monde est noir. Pourtant, elle a bel et bien les yeux ouverts. Dylan panique complètement. Quelques secondes plus tôt, elle était tranquillement dans sa cuisine à se faire des œufs brouillés, et voilà qu'elle est soudain ensevelie vivante. Sa respiration s'accélère, et l'air se fait de plus en plus rare. Elle n'a jamais été claustrophobe, mais il est difficile de ne pas l'être, dans une situation pareille. Elle essaie de respirer, doucement. Ses bras et ses jambes ne répondent plus vraiment, ils sont emprisonnés dans la position dans laquelle elle était quand la matière étrange s'est répandue sur son corps, sortie de nulle part. Dylan essaie de se débattre, mais il n'y a rien à faire, elle ne peut même pas bouger d'un centimètre. Les larmes lui montent aux yeux. Elle ne comprend strictement rien à ce qui est en train de se passer. Bien sûr, comme n'importe quelle personne normalement constituée, elle pense qu'elle va mourir. Ça lui fait une énorme boule au milieu de la gorge, lui donne envie de crier. Il y a une drôle d'odeur dans la carapace qui la recouvre, qui ne ressemble à rien de ce qu'elle a pu sentir jusqu'à aujourd'hui. La matière qui retient ses membres prisonniers ne ressemble pas non plus à quoi que ce soit qu'elle connaisse. Elle ne réussirait même pas à la décrire. Au bout de longues secondes, peut-être même une minute, elle a l'impression que les choses changent. Elle commence à entendre du bruit à l'extérieur, mais ne réalise pas tout de suite que c'est en fait son cocon étrange qui s'effrite. C'est quand l'air recommence à circuler sur son avant bras qu'elle comprend. Quand la matière étrange quitte son visage, elle étouffe et tombe à genoux par terre. La jeune femme tousse, encore et encore, et il lui faut bien quelques secondes avant que sa vision s'éclaircisse, que le choc passe. Son appartement est toujours le même, elle est toujours chez elle. La cuisine et le salon sont toujours baignés dans la lumière chaude du soleil, ses œufs sont en train de brûler dans la poêle.

Mais pourtant, rien est pareil. Autour d'elle, il y a des morceaux énormes de cette matières grise noire qui l'a recouverte pendant environ une minute, étalés par terre. Mais ce n'est rien comparé à ce sentiment étrange qu'elle ressent. Comme si on lui avait injecté un produit, que quelque chose avait fondamentalement changé en elle. Elle ne sait pas quoi. Elle le ressent, c'est tout. Encore toute tremblante, avec la respiration haletante, elle se relève, et observe ses mains, encore recouvertes de petits morceaux de la chrysalide. Elle les essuie sur son jean. Il faut qu'elle aille dans la salle de bain, observer son reflet, se passer un coup d'eau sur le visage, pense-t-elle. C'est là qu'elle voit la voit pour la première fois. La brèche violette qui s'ouvre sous ses pieds. Elle crie comme une damnée, et avant qu'elle ait eu le temps de réfléchir à quoi que ce soit, ses pieds heurtent violemment le carrelage de sa salle de bain, juste devant son lavabo. Le choc se répercute dans ses genoux et elle crie de douleur en se rattrapant au bord de sa baignoire. Elle se laisse tomber complètement à terre, et panique deux fois plus. Elle a du rêver, ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. Des larmes d'angoisse coulent sur ses joues. Être une agente formée du Shield ne lui suffit pas cette fois, pas aujourd'hui. L'odeur de brûlé venant de la cuisine lui chatouille les narines et une nouvelle brèche s'ouvre sous elle, et elle atterrit sur les fesses, juste devant ses œufs à moitié brûlés. Et là elle pleure pour de bon. Parce que rien ne fait de sens, parce qu'elle a l'impression d'être dans un cauchemar, tout en étant pourtant certaine d'être bel et bien réveillée. Elle ose à peine bouger, penser. Alors elle suit son premier réflexe et attrape son portable, qui est resté sur le bar tout du long. Elle cherche, tremblante, dans son répertoire, la seule personne qu'elle se voit appeler, là tout de suite. Dylan se recroqueville sur elle-même en collant le combiné à son oreille. Une première sonnerie, ça ne répond pas. Elle ferme les yeux, et murmure Please, please, please Pendant que la seconde sonnerie résonne. Ce n'est qu'après la troisième que Johnny décroche. Elle ne lui laisse même pas le temps de parler, et l'agresse tout de suite avec son angoisse. « Johnny, oh mon dieu j'ai bien cru que tu n'allais pas décrocher! » Il peut sans le moindre doute entendre les larmes dans sa voix. « Il faut que tu viennes. Tout de suite. Quelque chose est arrivé, je… Il faut que tu viennes tout de su- » Ce qu'il entend ensuite est sûrement un simple cri, tandis que Dylan se retrouve de la cuisine à sa chambre, sans avoir fait quoi que ce soit. Elle se remet à pleurer de plus belle. « Je t'en supplie, viens tout de suite, je ne sais pas quoi faire. »
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and I promise I will never give up on you
Dylan ✧ Johnny
Allongé confortablement sur le fauteuil du salon, une canette de soda dans une main, un paquet de chips dans l'autre, tu es captivé par le match de football américain qui passe à la télévision. Tu plonges ta main dans le paquet de chips, incapable de détacher ton regard de l'écran. Tu ne veux pas en perdre une miette. Malheureusement pour toi, vivre en communauté n'est pas toujours synonyme de bonheur et de tranquillité. Les allées et venus de Ben commencent sérieusement à te taper sur les nerfs. La voix pourtant lointaine de ta sœur Susan réussit même à couvrir celle du commentateur. Tu fronces les sourcils et bouillonnes car tu sais au fond de toi que tu ne peux rien y faire. Tu ne peux quand même pas les empêcher de respirer. Et ce fichu écran plasma qui est suspendu à deux kilomètres de toi. Pas étonnant que tu n'entendes pas grand chose. Si les trois quarts du budget des 4 Fantastiques n'étaient pas consacrés aux inventions de Reed, tu aurais pu investir dans un écran plasma géant que tu aurais installé dans ta chambre. On ne t'aurait plus croisé dans les couloirs du Baxter Building si cela avait été le cas. La voix de ta sœur se rapproche. Elle semble être au téléphone. Tu regrettes parfois que les pièces communes ne soient pas séparées par des murs épais. Le téléphone collé à son oreille, elle fait les cents pas dans le salon. Incroyable. Elle n'a pas trouvé un autre endroit pour papoter. Tu pousses un lourd soupir d'exaspération. Contenir la colère qui palpite en toi te paraît insurmontable. Tu exploses quitte à paraître désagréable. « Bon sang, Susan, tu ne vois pas que j'essaie de suivre le match ? » lances-tu d'un ton râleur. Elle fronce les sourcils et te fait signe de te taire d'un signe de main ce qui a le don de t'agacer davantage. En proie au désespoir, tu laisses tomber ta tête en arrière et soupires à nouveau. Impossible de suivre un match tranquillement ici. A croire qu'il faut se payer une chambre d'hôtel pour ne pas être dérangé. Ton sang s'enflamme. Tu préfères abandonner et éteindre la télévision. Tu ne peux pas suivre un match à moitié. Tu te diriges d'un pas nonchalant vers la cuisine et jettes ta canette de soda dans la poubelle. Tu reviens ensuite vers le fauteuil sur lequel tu étais installé et cherches ton téléphone portable. Il est introuvable. Avant même que tu aies le temps de déplacer un coussin, tu entends une vibration familière. Ton cœur fait un bond. Tu glisses ton bras sous un coussin et parviens à retrouver ton portable. Tu consultes ton téléphone. Le nom de Dylan est affiché. Tu t'empresses de décrocher. Ses paroles saccadées traduisent son inquiétude grandissante. Tu ne comprends rien. Absolument rien. Sa panique est contagieuse. Ton estomac chavire et tu t'imagines que quelque chose de grave lui est arrivé. « Attend quoi ? Dylan ? Tu m'entends ? » cries-tu d'un ton inquiet. Sa voix étranglée laisse présager le pire. L'angoisse te noue les tripes d'autant plus que tu n'arrives pas à entendre clairement ce qu'elle te dit. Tu lances un regard noir à Susan qui semble se rapprocher de plus en plus et couvre cette fois-ci la voix de Dylan. Ton cœur bat à tout rompre. Tu te diriges rapidement vers la cuisine afin de mieux entendre la Blackstone. Les sourcils froncés, tu essaies de te concentrer sur ce qu'elle te dit. Elle laisse échapper un hurlement qui te fait sursauter. Elle éclate en sanglot. Tu ne l'as jamais vu aussi désemparée. Tu te demandes ce que tu dois faire. Appeler les secours ou débarquer en trombe chez elle ? Tu n'as pas le temps pour l'interroger. La douleur l'empêche visiblement de parler. « Ne bouge pas, j'arrive » finis-tu par dire avant de raccrocher. Sans plus tarder, tu enfiles tes chaussures, t'équipes d'une veste en cuir et quittes le Baxter Building. C'est précisément dans ce genre de moment que tu regrettes d'habiter tout en haut d'un gratte-ciel. Le temps d'attente dans l’ascenseur est interminable. Ton corps est tendu plus que jamais. Tu essaies de ne pas laisser la peur te gagner. Dylan a besoin d'une présence rassurante, pas d'une mauviette. Une sonnerie retentit et les portes de l’ascenseur s'ouvrent lentement. Tu coures à toute vitesse en direction de la sortie. Une chance que ta voiture soit garée pas très loin de l'entrée. Tu te glisses dans celle-ci, effectues une marche arrière et prends la direction de l'appartement de la Blackstone. Tu roules à vive allure, bifurques sans trop ralentir, faisant ainsi crisser les pneus de ta voiture de sport. Tu manques même à un moment de percuter un lampadaire. Tu es prêt à risquer ta vie pour elle. Le souffle court, tu accélères et n'hésites pas à slalomer entre les voitures. Si tu te fais choper, tu risques gros. Tu espères au fond de toi que tu ne croiseras pas le chemin d'un flic mal luné. Tu t'arrêtes brusquement sur un parking qui fait face à des immeubles en brique rouge. Tu descends de ta voiture et te rues vers son appartement. Tu montes les escaliers quatre à quatre. La respiration saccadée, tu ne prends pas la peine de toquer et ouvres brusquement la porte d'entrée. Une odeur désagréable de brûlé flotte dans l'air. Tu connais l'appartement de Dylan comme ta poche et te diriges immédiatement dans la cuisine. Tu éteins les plaques chauffantes. « Dylan t'es là ? » lances-tu d'un air anxieux. Le front plissé, tu te diriges vers le couloir et t'aperçois que des morceaux d'une matière grisâtre jonchent le sol. Tu sembles plongé dans une totale confusion. Tu enjambes les morceaux   veillant bien à ne pas marcher dessus. Tu ignores ce qu'il adviendra si tu t'amuses à marcher dessus et ce n'est pas vraiment le moment de tester de nouvelles expériences. Tu finis par atteindre la chambre de Dylan. La porte est entrouverte. L'air méfiant, tu la pousses lentement et découvres une jeune brune recroquevillée sur elle-même, tremblant de tous ses membres, les yeux larmoyants. Tu te précipites vers elle et t'accroupis pour être à la même hauteur qu'elle. Les traits de ton visage sont déformés par l'inquiétude. « Dylan, j'ai fait aussi vite que j'ai pu » commences-tu d'une voix essoufflée. « Qu'est-ce qui t'arrive ? Et c'est quoi ces trucs qui bloquent le passage dans le couloir ? » t'empresses-tu de demander.
© Starseed
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Elle sait qu'il arrive au son des pneus de sa voiture de sport qui crissent dans la rue en bas de son appartement. Elle se sent forcément un peu mieux, tout de suite, mais ne bouge pas pour autant, et reste recroquevillée au pied de son lit, ses genoux contre sa poitrine. Elle tremble toujours autant, n'arrive pas à calmer les soubresauts qui agitent tout son corps. Il faut encore environ une minute avant qu'elle entende sa porte d'entrée s'ouvrir, et la voix de Johnny, qui appelle, de son hall d'entrée : « Dylan t'es là ? » Aucun son ne sort de la gorge de la jeune femme, même si elle essaie de dire quelque chose. Elle entend Johnny parcourir son appartement, elle l'entend s'arrêter à un moment, et comprend qu'il a du tomber sur les morceaux étranges de roche. Son meilleur ami finit par arriver vers sa chambre, et il pousse la porte déjà entrouverte pour la trouver là, pathétique, complètement confuse. Elle a un peu honte d'être dans cet état, mais elle sait qu'il est bien l'un de ceux sur lesquels elle peut compter, l'un des seuls qui ne la jugera pas. « Dylan, j'ai fait aussi vite que j'ai pu » Il s'accroupit à côté d'elle, et elle lève ses yeux rouges, gonflés, et encore plein de larmes vers lui. Elle trouve enfin le courage d'esquisser un petit sourire, rassurée par le visage chaleureux de son meilleur ami. Sa présence a tout de suite un effet sur son humeur, même si elle ne peut pas pour autant arrêter de trembler. « Qu'est-ce qui t'arrive ? Et c'est quoi ces trucs qui bloquent le passage dans le couloir ? » demande finalement Johnny, et c'est bien normal. Elle l'a appelé dans une telle panique, il doit bien se douter que c'est grave. Que c'est même très grave. Elle renifle un bon coup et pose sa main sur l'avant-bras de son meilleur ami.

« Je n'ai pas la moindre idée de ce qui se passe. » lâche-t-elle, complètement impuissante. Elle ferme les yeux, fort, comme si cela pouvait effacer tout ce qu'elle vient de vivre, mais quand elle rouvre les yeux, rien n'a changé. « Je ne sais pas, je ne comprends pas, je- » Elle ne retient pas un nouveau sanglot. Elle aimerait que Johnny ne la voit pas dans cet état. Elle pince les lèvres, passe ses mains sur ses joues et frotte ses yeux. Elle inspire, doucement, expire, histoire de reprendre un peu contenance, de reprendre son souffle et assez de courage pour expliquer à Johnny ce qui vient de se passer. « Je préparais mon petit déjeuner et.. D'un coup ce truc.. » Elle fait un signe vers la porte entrouverte qui donne sur les morceaux répandus au sol. « M'a complètement recouverte. J'ai commencé à paniquer mais.. Au bout de quelques secondes, ça a commencé à me libérer, en se brisant en morceaux et en tombant par terre... » Elle secoue la tête, comme si tout ce qu'elle racontait semblait trop absurde pour être réel... Et pourtant. Elle sait que Johnny ne prendra rien de ce qu'elle dit pour absurde... Il a vu bien plus compliqué que ça. Bien plus inimaginable que ça.

Dylan souffle de nouveau et se redresse, entraînant Johnny avec elle. Elle tient à peine sur ses jambes qui flageollent. « Et ensuite... » La jeune femme regarde ses mains, qui sont bel et bien là, sous ses yeux. Ça n'a pas recommencé depuis environ dix minutes, elle ne sait pas pourquoi, ni comment. Elle ose espérer que c'est parce que c'est fini, parce que c'était temporaire. « Je crois que je me suis télé- » Et voilà. Elle disparaît dans un éclair de fumée bleue, et réapparait dans sa cuisine, dans un même éclair de fumée bleu. Elle recommence à paniquer, sa respiration s'accélère jusqu'à la panique totale. « Putain, putain, putain » lâche-t-elle, avec des larmes dans les yeux. Elle se retient au plan de travail pour que ses jambes ne cèdent pas sous elle une nouvelle fois. « Qu'est-ce qu'il m'arrive Johnny? » dit-elle, avec une voix qui se brise. « Dis moi que tu sais ce qu'il m'arrive... » Elle est démunie, elle a besoin de repère, elle a besoin qu'on lui donne des réponses. Elle marche en direction de sa chambre, et de Johnny, qui est debout dans l'entrebaillement de la porte. « Je ne comprends pas... »
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