it's a revolution, i suppose Invité | | | Ellie DuncanI set myself to self destruct because the truth hurts too muchIdentitéNom et Prénom : Ellie Duncan. Alias : Tormentum. Âge : 22 ans. Lieu de naissance & nationalité : Queens, Américaine. Métier : Serveuse au Starbucks Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : Bicurieuse. Particularités : Son pouvoir est la régénération moléculaire et elle souffre de Stress Post-Traumatique. Affiliation : X-Mansion. InterviewÊtes-vous pour ou contre la Loi de Recensement des Mutants ? Pourquoi ? Si vous êtes un Mutant, avez-vous décidé de vous recenser ? Contre. Parce qu'elle trouve la loi oppressante, comme si l'ombre de sa mère observait chacun de ses pas. Elle s'est néanmoins recensée pour éviter tout problème avec les autorités, ce qu'elle évite de crier sur tous les toits. Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Ellie est pour. Elle ne se considère pas comme étant une super-héroïne bien qu'elle en ait le potentiel et préfère laisser ce job à des personnes plus expérimentées qui ne risquent pas d'avoir une crise en plein sauvetage mondial. Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? (si votre personnage a choisi un camp) Elle préfère vivre une vie normale et loin du crime et son combat mais si Ellie devait choisir, elle se battrait contre. Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? (si votre personnage est un mutant) Après un passage à tabac par sa mère, Ellie s'est rendue compte que son corps se régénérait bien plus vite qu'il ne l'aurait dû. Elle fût donc complètement horrifiée, puisqu'elle perdait ainsi le seul moyen pour elle d'échapper à son bourreau. Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? (pour les deus ex machina) Ellie possédait ses pouvoirs depuis sa naissance, ils se sont simplement activés lors de sa dix-septième année, lors d'une grande période de stress. Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? (si votre personnage a une identité secrète) Le meilleur moyen de garder son identité de mutant secrète quand on se régénère trop rapidement? Et bien on ne se blesse pas. Et on se retient également de le dire à tout le monde, ce qu'elle a évité de faire, sauf lorsque c'était absolument nécessaire. Les personnes au courant se résument aux membres de l'institut, le gouvernement et sa meilleure amie manager. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Le job qu'effectue Ellie est simplement là pour avoir une rentrée d'argent autre que le travail d'artiste qu'elle effectue en ligne. Elle ne le trouve pas déplaisant pour autant et aime beaucoup travailler avec la manager qui est son amie.
Chapitre 1 Autumnal ThoughtsLe vent souffle paresseusement dans mes cheveux. Je ferme les yeux et tente d'apprécier l'atmosphère qui m'entoure. La brise d'automne, les enfants qui jouent au basket non loin de moi et les quelques rares oiseaux qui pépient. J'arrive à apprécier mon environnement pendant une dizaine de minutes avant que l'angoisse vienne me ronger à nouveau. La séance à venir chez le psychiatre de l'institut me terrifie et je ne peux empêcher mes mains de trembler. J'essaie de me souvenir de ses conseils : inspirer, expirer. Se concentrer sur ma respiration et laisser tout ce qui m'entoure de côté. Petit à petit, pépiements et cris disparaissent pour ne laisser place qu'à mon souffle et au bout de quelques longues minutes, mon esprit se calme et mes mains cessent de trembler.
Cela fait maintenant quatre ans que je ne vis plus chez ma mère et pourtant les crises ont du mal à partir. Il suffit d'un son trop fort, de vociférations ou le simple chuintement d'une bouilloire pour que l'angoisse se saisisse de moi et que je ne sois plus que terreur et larmes. Ne serait ce qu'hier, lorsqu'un client a commencé à m'insulter parce que le Barista s'était trompé dans son nom (alors que c'est plus ou moins la marque de fabrique de Starbucks, j'ai senti mes mains trembler et pour me calmer, j'ai agrippé une machine à café bouillante. Ce n'est que lorsque Sally (manager et accessoirement ma meilleure amie) est intervenue et qu'une odeur de brûlé s'est répandue dans l'air que j'ai réalisé dans quel état étaient mes mains. C'est bien sûr resté entre Sally et moi, puisqu'elle sait que je n'aime pas en parler et que mes se sont régénérées en quelques minutes. Mais cette perte de contrôle, cette terreur absolue me suit au quotidien quoique je fasse.
Et c'est pour cette raison que je me rends chez le psy, chaque weekend. Pour raconter un peu plus de mon histoire et essayer de mieux digérer mon passé; d'oublier son visage.
Mais il me reste quelques minutes avant le rendez-vous, autant en profiter. Je ferme les yeux et me replonge dans mon environnement. Chapitre 2 Back In Hell Je contemple les pieds de mon psy sans arriver à articuler un mot. Je n'arrive pas à commencer par là. C'est juste trop. Il est loin d'être stupide, il comprend. Tout comme il a compris que j'étais incapable de rester allongée à contempler le plafond quand quelqu'un d'autre est dans la même pièce et que je n'étais pas non plus capable de le regarder dans les yeux. D'où le compromis, l'avoir dans mon champ de vision sans le regarder directement. Et c'est un autre compromis qu'il me propose aujourd'hui : reprendre par le début.
A vrai dire, je ne sais pas vraiment quand tout a commencé. Ne serait-ce que ma mémoire : n'ai-je réellement pas de souvenir avant mes huit ans ou sont-ils tous verrouillés derrière de lourds battants de souffrance? Il est fortement possible que ce soit la deuxième option; à vrai dire, je n'arrive pas à me souvenir d'un quelconque souvenir joyeux avant mes dix ans. Une fille qui avait déclaré vouloir être mon amie. Moi, la fille bizarre. Celle qui est toujours seule quoiqu'elle fasse, qui porte tout le temps des manches longues, des jupes qui le sont tout autant et surtout des vêtements toujours miteux. Mon sourire avait duré jusqu'à ce que je rentre à la maison.
L'enfer. Le purgatoire des âmes innocentes. Je ne saurais jamais expliquer son comportement. Désespérée? Peut-être. Sadique? Certainement. Folle? Complètement. Ma mère? Malheureusement.
Pour parler d'elle, il faut d'abord que je vous replace dans le contexte familial. Un père totalement absent (j'ai su bien plus tard qu'il n'avait jamais vu ma mère que comme un coup d'un soir), des sœurs arrachées à moi très tôt et dont je ne garde aucun souvenir, simplement de vagues impressions et une mère maniaco-dépressive. J'étais la petite dernière. Celle sur qui tous les espoirs d'une famille brisée repose. Seulement, ma mère n'est jamais satisfaite. Non, tout n'est jamais assez et un seul faux pas est une trahison, une preuve que je la hais. Et quel meilleur moyen que de me faire progresser qu'en s'en prenant physiquement à moi? Ma première brûlure de cigarette? Une fille de ma classe avait eu un A+ là où je n'avais réussi qu'à décrocher un A. Ma première côte fêlée? Une appréciation d'un bulletin qui disait que mes résultats étaient très satisfaisants. Pas excellents. Inacceptable selon ma mère.
Ma vie a longtemps été une longue suite de coups et blessures, d'isolation et de consternation devant l'absence de réaction de ceux qui m'entouraient. Les voisins silencieux malgré mes hurlements de douleurs et ceux de harpie de ma mère. Les autres élèves et les enseignants qui voyaient bien que j'avais du mal à bouger, que mon visage était parfois fraîchement tuméfié. Les services sociaux qui avaient retirés mes sœurs de la maison, mais m'avaient abandonnée à mon sort.
Mais nous arrivons à un évènement qui restera à jamais dans ma mémoire. Le point central de mon passé. Celui que j'ai tant de mal à raconter mais que je m'efforce de faire - pour la première fois.
J'ai dix-sept ans. Je rentre à la maison. La journée s'est bien passée. Pas de punition à l'horizon. C'est peut-être pour ça que je deviens imprudente et que je laisse une amie m'accompagner. Arrivée devant l'immeuble, elle fait un geste auquel je ne m'attends pas : elle me prend les mains et tente de me dire quelque chose mais bafouille. Avant que j'ai le temps de réagir, j'aperçois du mouvement dans ma vision périphérique : ma mère a vu toute la scène. Et dans ces yeux je lis l'enfer que je vais vivre aujourd'hui. Sans prononcer un mot, je laisse mon amie en plan et me dirige vers les escaliers. Je les monte un à un. Ouvre la porte. Ma mère m'attend, une lueur malsaine dans le regard.
Une heure plus tard : je suis sur le sol de la salle de bain. Chaque partie de mon corps me fait mal. Mes mains plus particulièrement, brûlées au troisième degré. Je ne ressens plus mon visage. Ce n'est plus qu'une grosse boursouflure à laquelle il manque des dents. J'essaie à nouveau de bouger. Je ne peux pas. L'effort me fait m'évanouir.
Je ne sais pas combien de temps est passé. Je viens juste de me réveiller et le carrelage est taché par mon sang séché. Maladroitement, en pleurant, je me lève. Mon reflet apparait dans le miroir dans la salle de bain. Dans un premier temps, je ne me reconnais pas - l'image renvoyée est trop grotesque, déformée. Mais alors que je reconnais enfin la personne qui me regarde, c'est un sentiment inédit qui me frappe. La rage. Pas la colère, vaine contre ma mère, non. La rage d'une fille brisée qui cède mentalement. D'un coup de poing, je frappe le miroir en hurlant "SALOPE!". Et c'est à ce moment là que je décide de ne plus la laisser faire. De me venger par le seul moyen que je pense à ma disposition : la ruse. C'est ce visage tuméfié qui en sera la preuve, ma preuve. Enfin un moyen de forcer la main aux services sociaux, quitte à finir dans la rue. Et alors que ce plan me séduit de plus en plus et qu'un sourire douloureux m'étire les lèvres, l'impensable se passe.
Mon visage perd du volume. Les marques sur ma peau disparaissent. Ma peau brûlée redevient intacte. Mes dents... repoussent.
Certains aurait vu là un miracle. J'ai vu ça comme une nouvelle punition, encore plus injuste que les précédentes. J'ai hurlé de frustration en perdant le seul moyen d'échapper à mon bourreau. Puis j'ai pleuré. Puis je suis devenue vide pendant deux semaines. Et de cet esprit vide et malade a germé une idée.
La tuer. ME tuer. L'idée semblait satisfaisante. Je lui échappais et j'échappais à la réalité. Alors un jour, j'ai volé un cutter en art plastiques et je suis rentrée à la maison, prête à en finir. Et c'est une lettre qui a changée ma destinée. Elle a attiré mon œil parce que mon nom était dessus. Puis parce que je ne connaissais pas le nom de l'institut. Toujours avec mon cutter à la main, je l'ai ouverte. Et l'espoir a pris le dessus. Je suis parti sans fermer la porte, non sans au préalable voler de l'argent à ma mère, puis à l'aide d'un taxi, j'ai débarqué à l'institut. Il parait que j'ai fait forte impression, mon cutter toujours à la main, les yeux vides et me dirigeant en direction du bureau de Charles Xavier qui avait senti mon esprit en détresse.
"La suite tout le monde la connait. L'enfant traumatisé que j'étais a grandi et j'ai su devenir plus sociable, même si le monde me terrifie toujours par moment."
Et alors que je prononce ces mots, je sens le soulagement que procure la parole m'envahir. Je suis comme ôtée d'un poids - loin d'être l'entièreté de celui que je porte avec moi chaque jour, mais suffisamment pour me procurer quelques secondes d'une légèreté inédite. Chapitre 3 Aliens vs Ironboys Le visage d'Iron Man est parfait. Il ne me reste plus que celui de Black Widow et de Captain America (le plus dur pour moi) et j'aurais enfin fini. Je m'éloigne quelques instants pour contempler la fresque géante que j'ai sous les yeux. Un sourire illumine mon visage - je suis vraiment fière de mon travail.
Cela fait maintenant une semaine que je suis enfermée dans ma chambre à travailler sur cette pièce. Cela fait également une semaine que New-York a subi une invasion alien. Des aliens, ça fait vraiment bizarre. Je me penche à nouveau et sur ma fresque et remets mon casque duquel une chanson de Pierce The Veil s'échappe doucement. Les autres pensent que la nouvelle m'a affectée, que je n'ose plus sortir de peur des aliens. Mais en vérité, elle a eu peu d'effet sur moi. Un premier moment d'angoisse sans doute, suivi par de l'admiration et de l'excitation devant le magistral coup de pied au derrière que leur avait offert les Avengers. Je ne pensais pas être une fangirl, mais manifestement, si. Enfin, il y a plus qu'une simple admiration devant leurs exploits; c'est surtout leur bravoure face à leur passé qui ne me laisse pas indifférente. Je peux le voir dans leurs yeux que je peins en ce moment-même : les pertes, la détermination, la douleur. Et pourtant, contrairement à moi, ils viennent de sauver New-York.
Cette fresque, c'est un hommage, mais aussi un cadeau : pour les enfants de l'institut. Évidemment, je n'ai pas peint les évènements exactement comme ils se sont passés, le souvenir des morts étant présent dans tous les esprits même ceux , fragiles, des enfants. Alors c'est avec un style un peu plus comique que je les représente. Hulk faisant faire l'hélicoptère à Loki, Iron Man au centre enfilant des lunettes de soleil tout en posant le pied un alien avec des yeux en croix et tirant la langue, Black Widow offrant un classique marteau-pilon à un alien pas assez discret, Hawkeye tirant des flèches plus vite que la lumière devant des Chitauris qui s'enfuient en courant, Thor en train de rire devant une pile d'entre eux sur laquelle est posée Mjöllnir tandis que Captain America donne un coup de bouclier qui fait vibrer un alien comme dans les dessins animés.
Le but? Redonner le sourire aux enfants de l'institut et leur donner envie à eux aussi d'être de superhéros. Parce qu'on a besoin d'eux.
Et c'est après une petite heure de peinture que j'achève mon travail. Le résultat me satisfait et c'est fièrement que je sors de ma chambre, mon sweat et mon jogging pleins de peinture pour aller chercher un adulte assez grand qui accepterait de l'accrocher.
IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Aerie/22/M. Fréquence de connexion ; Plusieurs fois par semaine. Que pensez-vous du forum? ; Attractif : complet, un scénario riche qui tient la route et pas mal de monde qui joue. Comment l'avez-vous découvert ? Top-root. Célébrité choisie ; Dakota Fanning. Credits (avatar, icon etc.) ; Rey. THE NEW AGE
Dernière édition par Ellie Duncan le Jeu 14 Avr - 13:40, édité 14 fois |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | Bienvenue Ellie…je ne sais pas ce que tu nous réserves mais j'ai hâte de le découvrir |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Héhé, merci pour l'accueil! Tu peux t'attendre à une mutante qui essaie difficilement de maintenir sa vie debout et qui se trouve à la X-Mansion (plus de contenu demain!) |
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it's a revolution, i suppose HYDRA + cut off one head... | | | DAKOTAAAA elle est tellement choupette bienvenuuue sur tna, si tu as des questions, n'hésite surtout pas à nous mp bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Merci vous deux, je mets à jour petit à petit la fiche, n'hésitez pas à passer de temps en temps dessus pour voir les changements :) |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bienvenuuuue J'étais déjà en train de sauter de joie en me disant qu'Ellie travaille au Starbucks et que donc, il nous faudrait un lien (c'est le QG de Jared ). M'en fait, tu brises tout mais on trouvera bien quelque chose bref, bon courage pour la rédaction ! |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | - Ellie a écrit:
- Attractif : complet, un scénario riche qui tient la route et pas mal de monde qui joue.
Non je ne pollue pas le sujet et oui je m'intéresse à l'évolution de la fiche. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | M'AURAIT-ON MENTI VICTOR?!
(et t'inquiètes pas, ça me fait plaisir de voir de l'intérêt pour ce que j'écris) |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | - Ellie Duncan a écrit:
- Merci!
Deux choses :
- T'écris vachement bien.
- T'inquiètes pas qu'on trouvera quelque chose. 8D Genre, t'es allée stalker mes rps Dépêche-toi de terminer ta fiche et on verra ça |
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