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| JAZZ ≤ « my cracks in the mirror. » | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Jazz DuchannesCause I was losing my reflection.IdentitéNom et Prénom : JAZZ ✗ Le scientifique et la musicienne, deux mondes si différents qu’ils n’eurent comme accord que ce prénom, dont la jeune femme n’est pas particulièrement fière mais qu’elle assume. MADELYN ✗ Celui d’une grand-mère qu’elle ne connaît pas, elle s’en sert parfois pour esquiver les remarques désagréables. Madelyn, c’est tellement plus classique. DUCHANNES ✗ « Dukayne », l’écriture paraît très française quand la prononciation est, depuis longtemps, très anglaise. Autant dire que l’identité complète prête à sourire. Alias : SPARKS ✗ qui lui a été attribué à la X-Mansion et qui est resté jusque dans les locaux du SHIELD. On l’a appelée Ash, aussi, en référence peut-être au fait qu’après les étincelles, il ne reste rarement plus que des cendres. Fox, quand elle était petite, pour sa couleur de cheveux. Âge : 23 ANS ✗ Jeunesse éclose qui ne devine qu’un monde aux contours de douleurs et de souffrances. Lieu de naissance & nationalité : NEW YORK CITY, AMERICAINE ✗ d’une banalité sans nom sur ce territoire tellement commun, sujet aux secousses régulières d’un surnaturel qui empiète. Métier : AGENT OPERATEUR ✗ au sein de l'équipe BRAVO. C'est assez prenant pour ne pas tenter une autre carrière, d'autant qu'elle ne l'est que depuis quelques mois. Chouette période pour démarrer dans la vie. Statut civil : CELIBATAIRE ✗ comme si elle avait le temps pour être en couple, le temps ou une vie assez normale pour ne pas passer son temps à mentir. Orientation sexuelle : HETEROSEXUELLE ✗ Une supposition, cependant. Jazz n’a jamais accepté d’aller très loin avec un garçon, de peur de le blesser ou de l’être. Particularités : COMBUSTION MOLECULAIRE ✗ Des étincelles orangées qui pourraient annoncer la naissances de flammes mais qui n’offrent qu’un souffle brûlant autour d’elles. La particularité de Jazz réside dans sa faculté à provoquer une intense friction entre les molécules qui l’entourent, de sorte que la zone visée implose spontanément. Sur l’air ambiant, la secousse peut être telle qu’elle en vient à projeter un objet, voire une personne. Bien dosée, la combustion engendre une brutale explosion, plus ou moins importante selon ce qui est visé : un verre ne vous fera que sursauter devant l’étrange spectacle, en revanche à la surface de la peau, la brûlure est aussi intense que douloureuse. Une émotion vive a tendance à déclencher des combustions ambiantes et incontrôlables, contre lesquelles elle ne peut rien. Il n’y a que la concentration qui limite les réactions en chaine. Sa peau s'est également adaptée, elle ne risque plus de se blesser en activant sa mutation, si elle n'est pas immunisée contre les entailles et les balles, elle l'est contre les brûlures, après bien des déboires. TATOUAGES ✗ Elle possède un tatouage au niveau du côté droit du cou et un vers le côté gauche du décolleté, des motifs sans signification apparente qui dissimulent des cicatrices, résultat de l’accident qui l’a faite muter. Affiliation : SHIELD, team BRAVO. InterviewÊtes-vous pour ou contre la Loi de Recensement des Mutants ? Pourquoi ? Si vous êtes un Mutant, avez-vous décidé de vous recenser ? « Je suis obligée d’être contre. On peut dire ce qu’on veut, que c’est pour la sécurité des gens dits normaux, que c’est pour celle du pays, il n’empêche que ça s’apparente à pointer du doigt une anomalie génétique, une maladie ou une forme de pensée. Je ne dis pas qu’aucun mutant n’est dangereux, au contraire, je serais mal placée cependant on devrait recenser les comportements déviants, de façon indifférente, et pas classer la population pas en fonction son ADN. J’avoue être assez dérangée par mon propre non-respect de la loi, j’ai toujours fait en sorte de ne plus déraper, ne plus être un danger pour mes propres, même si ça échoue parfois - et je me retrouve contrainte de taire ce que je suis. Aux yeux des autorités il vaut peut-être mieux être la petite orpheline potentiellement pyromane qu’une mutante à part entière. Non mais sérieusement, où va le monde ? »
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? « Je m’en fiche ? C’est assez parlant comme réponse ? On a peur de tout ce qu’on ne connaît pas sur cette planète. J’ai entendu des primates écervelés sortir des absurdités du type : si New York a été la cible d’extraterrestre, c’est la faute de Thor. Du très haut niveau. Et l’idée que ça ne soit pas la faute d’un Super-Héros quelconque mais celle d’un.. comment dit-on ? Super-Vilain ? Si on devait rejeter tout ce qui est potentiellement perturbant pour le monde, on éviterait d’avoir des avions au-dessus de la tête. Un ami m’a montré l’enthousiasme que peuvent susciter ces êtres hors du commun que j’ai toujours considéré comme faisant simplement partie de mon environnement et je crois que s’ils inspirent parfois la peur, s’ils détruisent parfois des immeubles complets, ils sont aussi garants de la sécurité. Alors oui, ils sont sans doute une bonne chose. Comme le côté moulant de ma tenue, il paraît, demandez à Sacha. »
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? « J’ai grandi à la X-Mansion, ça m’a conditionnée, ça m’a appris à défendre des valeurs, à croire en une harmonie possible. J’en suis moins sûre aujourd’hui mais à l’époque je croyais fermement en la possibilité d’une paix entre homo sapiens et homo superior. Je ne suis pas devenue une X-Woman dont la vocation est de protéger indifféremment de.. disons « l’espèce » mais j’ai intégré le SHIELD et, quelque part, je sais que je fais ce qu’il faut, ce qui est le mieux pour les mutants repérés. Il vaut mieux qu’ils soient menés à l’Institut plutôt qu’ils deviennent des délinquants à la puissance incontrôlable. L’organisation est rigide, ça n’est pas vraiment une grande famille qui se soutient, c’est même carrément militaire, pourtant je crois que j’y ai trouvé ma place. Ca ne fait que quelques mois que j’en suis officiellement un agent et je ne me suis jamais sentie aussi utile - et les imbéciles avec qui je travaille ont vraiment besoin d’une femme pour nettoyer leur âneries. On est là pour assurer une cohésion, une entente et je compte bien m’y tenir. »
Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? « Un bête accident, c’est ce qu’on dit quand le destin est contre vous, non ? Mon père était chercheur pour.. je ne sais trop quoi, en fait. A l’époque, comme toutes les filles, je l’admirais beaucoup et je voulais tout connaître de l’endroit où il travaillait. Si j’avais été moins curieuse, je serais sûrement une étudiante lambda dans une université classique, sans rien de particulier. C’est pas le cas. Les fumées toxiques dégagées ce jour-là ont déclenché une mutation et ma vie a basculé. Les X-Men m’ont sauvé la vie. Iceberg m’a évité de rôtir et, malheureusement, j’ai gâché l’existence d’un petit garçon quelques jours plus tard. Brûlure au troisième degré, sans flammes. Les molécules ont chauffé si brusquement qu’il a subi des opérations, une greffe et tout ce qu’il n’aurait pas eu à supporter si ses parents n’avaient pas été ma famille d’accueil. Je ne suis pas sûre que je pourrais me le pardonner un jour. Me répéter que ça n’était pas réellement ma faute n’y a jamais rien changé. »
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? « Ca n’est pas vraiment une identité secrète. Qu’on m’appelle Sparks au travail ne me rend pas digne d’une Super-héroïne, quoiqu’en pense Jared. J’ai pas de masque, je porte peut-être une tenue moulante mais ça n’est pas vraiment un costume. Je dirais que c’est entre deux. Qui est au courant ? Mes collègues, les pensionnaires de la X-Mansion et.. un peu le curieux compulsif qui me sert de guide social dans les bras. Je devrais pas lui parler de tout ça mais ça le fascine et tant que je ne révèle pas de dossiers secrets, qu’il se tait, je ne crois pas que ce soit une vraie infraction au règlement. Ce que le SHIELD ignore ne peut pas faire de mal. Puis il n’est informé de pratiquement rien. J’me demande comment font les agents pour avoir une vie à côté, c’est carrément compliqué. Je cache la réalité en offrant l'image d'une existence parfaite, cela dit il m'a fait remarquer que la console qui n'est pas branchée et le super écran qui n'est pas programmé, c'était pas crédible. J'ai des progrès à faire. »
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? « Je fais ce que j’aime alors oui. Puis je suis pas franchement douée pour la vie en communauté, je préfère les livres et éviter d’exploser la tête de mon voisin à la moindre contrariété. J’ai jamais eu de petit-ami, j’ai même jamais vraiment embrassé un mec alors autant dire que je suis plus à l’aise à travailler et aider des gens dans le besoin que.. construire le quotidien lambda d’une personne normale. J’suis pas normale, j’assume. Enfin j’assume mieux maintenant. Et j’ai plus l’air d’une nonne, c’est un grand pas non ? »
IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Wicked Witch - Snow Queen / 23 ans / F. Fréquence de connexion ; 5j/7 ? Que pensez-vous du forum? ; J'y suis restée c'est que bon, je l'aime bien Comment l'avez-vous découvert ? J'y étais déjà Célébrité choisie ; Katherine McNamara. Credits (avatar, icon etc.) ; katmcnamaragif.tumblr THE NEW AGE
Dernière édition par Jazz Duchannes le Mar 12 Avr - 14:06, édité 4 fois |
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Biographie « ACTE I. » La fumée toxique s’incruste dans les poumons, bloque la respiration. La gamine tousse, cherche dans les épaisses volutes noirâtres une silhouette, ne serait-ce qu’un signe de vie de son père mais elle ne voit rien. Les yeux brûlent, pleurent, la gorge pique, le petit corps s’effondre au sixième étage de l’immeuble dévoré par les flammes. L’explosion a été telle que la structure en a pris un coup, tout menace de s’écrouler. Le laboratoire aux troubles expériences a été trop loin. Le docteur Duchannes, chercheur désireux de repousser les limites du corps humain pour sauver son épouse, avait emmené sa fille sur son lieu de travail, assouvissant la curiosité d’une pré-adolescente pleine d’insistance. L’erreur a été fatale à l’homme, risquait de l’être pour Jazz qui errait entre les émanations de produits, les étincelles et la peur. Les cris ont dû alerter quelqu’un. Elle a sombré avant de voir le visage de la personne qui était venue la sortir de cet enfer. Le pouls trop lent a menacé de s’arrêter avant qu’ils ne soient sortis, avant que le corps frais ne la protège de cette étouffante chaleur. Elle aurait dû mourir, comme toutes les victimes de ce carnage, comme tous les employés, ce triste jour. La seule survivante avait à peine treize ans et sa vie venait de basculer. Il est gentil, le garçon aux grands yeux bleus. Il est gentil et il est beau aussi. Elle reprend à peine conscience mais le froid fait du bien sur les brûlures. Elle a entendu que les secours allaient arriver pour la soigner. Entaillée et brûlée, elle est mal en point. Personne ne sait si ce qu’elle a inhalé n’aura pas de graves conséquences sur sa santé et à vrai dire, personne n’ose rien en dire. Le corps inerte de son père a été retrouvé, et là encore demeure le silence à ce sujet. Il y a juste le garçon et ses yeux bleus comme la glace. Le foyer d’accueil était paisible. Une vraie petite famille parfaite. Des parents aimants qui essayèrent de la consoler de la perte de son père, de la rassurer sur l’état de santé pourtant critique de sa mère. L’épouse éplorée s’est cependant éteinte plus vite que prévu, elle a rendu l’âme en apprenant le décès de son mari. Ultime choc pour la jeune fille dont les larmes et les cris ont déclenché une catastrophe inattendue. La première implosion a projeté le petit garçon de six ans à travers la pièce, le brûlant sur toute la longueur du bras, les suivantes se sont enchaînées si vite que les étincelles ont eu le temps de tomber sur les journaux, engendrant des flammes qui vinrent consumer la table en bois. L’instinct de survie l’a poussée à fuir, fuir en courant aussi loin que possible jusqu’à s’écrouler au milieu du centre commercial. Lorsqu’elle a repris conscience, elle a retrouvé les beaux yeux bleus du garçon. Il était partout, lui. Et il inspirait confiance. « Y sont morts. Y sont.. Y sont morts.. ! » Panique, larmes, culpabilité. Calme-toi, a-t-elle entendu. Elle ne s’est pas calmée. L’ultime combustion moléculaire l’a faite glisser sur plusieurs mètres ; elle était cependant suffisamment loin pour ne pas se prendre la chaleur de plein fouet. Une grosse bosse, juste une grosse bosse. Ca va aller, respire.« ACTE II. » Elle a l’impression que rien d’autre n’a existé avant. Elle n’est plus qu’une orpheline. La X-Mansion lui a ouvert ses portes, peut-être parce qu’elle n’avait plus personne, parce que si l’enfant a survécu, si les parents s’en sont sortis, la famille d’accueil l’a déclarée dangereuse. C’est ça ou passer sa vie sous médicaments comme bien des mutants diagnostiqués fous avant qu’on accepte leur différence. Le Professeur Xavier a expliqué que parfois, chez certaines personnes, un gène se déclenchait, le gène X qui donnait des facultés particulières à ceux qui le possédaient de façon active. Les émotions fortes, les chocs psychologiques et l’adolescence forment un terrain propice à des phénomènes malheureux comme celui qu’elle avait vécu mais ils savaient tous que ça n’était pas tout à fait vrai, pas tout à fait sûr. Jazz avait été secourue par le tout jeune Bobby Drake, dans un immeuble qui travaillait à améliorer l’humanité, la petite rousse pouvait tout aussi bien être le résultat d’un accident. On ne lui en a pas parlé pour ne pas qu’elle se sente étrangère, parce qu’elle devait apprendre comme tous les autres élèves, et se remettre des drames vécus. « Sparks, ça t’irait bien ! » Repliée dans un coin, contre la fenêtre, elle a esquissé un sourire timide. Elle ne voulait pas qu’on la touche, elle avait peur de brûler quelqu’un, de faire exploser quelque chose. Etincelles, c’était plutôt joli, n’est-ce pas ? Mais elle ne se sentait en sécurité que quand se trouvait un hydrokinésiste ou un cryokinésiste à proximité. « Pourquoi est-ce que vous vous donnez des surnoms ? » « Parce qu’on doit pas avoir honte de ce qu’on est ! » A l’époque l’afficher n’était pas facile mais c’était encore faisable sans risquer une arrestation ou un fichage immédiat. Si vous le lui demandiez, Jazz vous répondrait que la X-Mansion a été la plus belle époque de sa vie, cette époque où être libre était envisageable. Elle a voulu devenir scientifique ou musicienne, elle a voulu devenir professeur ou X-Woman. Elle a eu des rêves quand elle a commencé à se faire à sa nouvelle identité, à ce qu’elle était. Plus que sa faculté, ce fut son corps qui devint un problème. La longue cicatrice sur le côté de son cou et la peau trop claire, cicatrisée mais à jamais marquée au niveau du décolleté sur une petite partie ont été source de complexes. Si l’Institut apprend à accepter les mutations, Jazz a trouvé bien plus difficile d’accepter ce que lui rappelaient ses marques. Sa peau a développé une résistance à ses propres déflagrations mais c’était trop tard, le mal était fait et elle n’était pas douée de régénération. Elle s’est obstinée à porter des cols roulés pendant des mois, ou des étoles légères en été, de quoi cacher ce qui la révulsait. A croire qu’elle ne voyait que ça. « Ca n’est qu’un détail, Jazz. » « C’est moche. Et en plus je suis rousse. Une écrevisse bouillie. » Le trait d’humour n’en restait pas moins cruel envers elle-même, et tout ce que purent dire les autres n’y changea rien. « ACTE III. » « N-Non, me touche pas ! » Le mouvement de recul n’a pas provoqué de combustion. A seize ans, elle commençait à maîtriser, du moins un minimum, assez pour ne pas constamment faire sauter la bâtisse. Le contact restait difficile, cependant, incapable de vivre avec elle-même, incapable de se voir comme les autres la voyaient, elle rejetait ce qui obsédait tous les adolescents : les amourettes. Les couples se faisaient et se défaisaient autour d’elle, la laissant aussi perplexe qu’embarrassée - elle ne savait ni gérer les questions ni les regards des garçons, qu’elle jugeait curieux ou moqueurs alors qu’en réalité, la plupart du temps, ils ne la voyaient pas différemment des autres mutantes. Une cicatrice ou une brûlure n’est pas plus choquante qu’une peau verte, lui a-t-on expliqué de nombreuses fois, sans succès. C’était à se demander comment une jeune fille avec un cerveau si brillant pouvait bloquer sur des choses aussi simples que son physique, qui n’était objectivement pas encombrant au point de s’isoler. Elle s’acharnait à étudier, à peu près tout et n’importe quoi, obtenant sans mal les notes nécessaires pour aller dans une prestigieuse université plus tard, elle ne savait finalement pas ce qu’elle voulait être mais elle se donnait les moyens d’atteindre une carrière qui aurait rendu ses parents fiers. La culpabilité ne l’a jamais quittée ; celle d’être en vie tandis que son père était mort dans cet accident, celle d’avoir blessé un enfant en découvrant une mutation contre nature. Elle avançait avec son passé, composant comme elle le pouvait. Et le SHIELD est entré dans sa vie. L’avantage d’avoir fait ses armes à l’Institut, c’est qu’elle a appris à s’entraîner physiquement, elle a appris que la résistance physique était aussi importante que le mental. Il n’y a pas eu d’aspect dérangeant dans son apprentissage - sauf peut-être les armes à feu, une véritable torture pour celle qui déclenchait des explosions au moindre recul. Elle a fini par opter pour les armes blanches. C’était presque plus sûr pour la sécurité de ses futurs collègues. Il a fallut mener de front les études et le perfectionnement de ce pouvoir grandissant. Il y avait un potentiel enfoui, elle le savait, mais elle ne parvenait jamais à dépasser un certain stade d’amélioration, comme si quelque chose bloquait, comme si elle n’était pas prête. Parvenir à ne plus étendre les déflagrations brûlantes au-delà du périmètre voulu ne lui suffisait pas, elle aurait voulu atteindre son objectif : ne plus jamais perdre le contrôle. Si elle savait faire imploser une mouche en mouvement dans une pièce, il n’était pas rare de la voir traverser violemment une salle, victime de la pression qu’elle s’infligeait seule. L’héritage reçu lui a permis de s’acheter un appartement, de se construire un semblant de normalité, finalement artificielle parce que la X-Mansion lui manquait, parce qu’elle n’avait ni une autre famille ni de réels amis à l’extérieur. Se faire tatouer a peut-être été une forme d’exorcisme de ses démons intérieurs, pour s’accepter, pour cesser d’être la rouquine coincée toujours habillée comme si elle était sur le point d’entrer dans les ordres. Elle a couvert les stigmates d’une époque révolue, faisant le deuil de la fillette qu’elle fut, la fillette normale d’une famille normale qui avait vécu des choses peu banales ; ça n’a certes pas stoppé les cauchemars ni éliminé les remords mais elle a pu évoluer, avancer. Et lorsqu’elle est officiellement devenue Agent Opérateur du SHIELD, elle n’a pas fêté l’évènement en s’enivrant comme beaucoup de jeunes diplômés du monde l’auraient fait, elle est allée à l’Institut. Elle a simplement passé un moment avec ceux qu’elle considérait comme ses frères et soeurs. Fratrie clairement disproportionnée. La petite complexée était loin, quand elle a passé la porte, tournant une partie des pages de son enfer personnel. « ACTE VI. » « Mange tes spaghettis, Jared. » Toujours aussi têtu. Ce garçon avait passé son temps à la harceler pour lui offrir un café et, piégée, elle a bien fini par devoir accepter. Jazz ne fréquentait pas tellement de personne que l’on qualifierait de « normales », elle était trop occupée entre sa carrière et .. sa carrière, en fait. Elle ne voulait mettre personne en danger. Ce maladroit était entré dans son existence comme une tornade, faisant voler en éclats ses résolutions et l’une de ses fenêtres. Elle a promis de lui apprendre à se battre, à devenir un héros à sa façon, le deal consistant en retour à la faire sortir - quoiqu’en intégrant l’équipe BRAVO par la suite, elle a vite compris que l’enseignement de Jared lui serait vital. C’était un peu comme intégrer un zoo. Au moins, elle faisait ce qu’elle aimait, elle apprenait à tempérer les conflits ou à faire taire les récalcitrants - un mouvement de la main provoquant une explosion dans l’air faisait toujours son petit effet. Puis ça a basculé, les attentats ont révélé la paranoïa humaine, la peur des mutants, la volonté de les cataloguer. Jazz n’était même pas convaincue que ce soit un acte anodin, que si elle devait se faire ficher, elle le serait sans avoir peur que cela se retourne contre elle. Le SHIELD était tout ce qu’elle avait, serait-il possible qu’elle perde cela aussi, un jour, parce qu’elle avait muté ? Pouvait-elle décemment conseiller à des jeunes d’accepter sans sourciller ? La seule réponse à son dilemme a été inattendue, et s’est située dans ce qui l’avait faite se sentir anormale à une époque : elle n’était pas vraiment une homo superior, provocation assumée envers un gouvernement qu’elle commençait à désapprouver. La docile gamine s’effaçait, pour laisser place à un potentiel de rébellion qui amusait beaucoup ceux qui connaissaient l’aspect le plus coincé de sa personnalité.
Dernière édition par Jazz Duchannes le Mar 12 Avr - 12:13, édité 10 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | c'est bon, je t'ai dépouillée de ton titre et changé ton nom. rebienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de cette fiche, il m'en tarde d'en savoir plus! tu connais la maison mais à la moindre question tu sais où nous trouver. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | |
it's a revolution, i suppose HYDRA + cut off one head... | | | REBIENVENUE PETIT CHAT hâte de voir ce que tu vas faire avec elle du coup et bon courage pour cette nouvelle fiche |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | ouuuuh, équipe bravo, tu m'envoies du rêve là. seule femme au milieu de tous ces mâles, elle va bien s'amuser. |
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it's a revolution, i suppose HYDRA + cut off one head... | | | Oh putain j'avais pas fait gaffe à l'équipe... je suis désolée par avance des boulets que tu vas te coltiner sois forte ! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Merci Heather J'me sens toute nue d'un coup, en fait tu reluques c'est ça ? JARED ≤ SACHA ≤ Je serai forte, Maître Yoda THEODOR ≤ Ne t'excuse pas, c'est eux qui devraient fuir |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Rebienvenuuue! En espérant que tu te sentes mieux sous ce personnage |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts • fry those bitches | | | *mais qui était-ce ?*
Re-bienvenue à toi et du courage pour la rédaction ! Ça promet déjà… |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bon retour ! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bon courage pour cette nouvelle fiche et ce personnage semble très intéressant |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | REBIENVENUE le début de ta fiche promet.. et quel super choix d'équipe au shield ! il nous faudra des liens avec mes personnages bien sûr j'espère que les choses vont aller mieux avec ce personnage, que tu vas t'éclater et que tu pourras reprendre du poil de la bête hâte d'en savoir plus en tous cas, et je tenais à te dire que je suis super fan de ton nouveau pseudo |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Coucou !!! Bienvenue avec cette seksy agent du SHIELD Ils embauchent vraiment des perles !!! Bon courage pour la fiche |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | REBIENVENUUUUUUUUE ! Team Bravo hein ? Ça fera pas de mal d'avoir une présence féminine dans cette équipe de bras cassés. Bonne chance pour ta fiche |
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it's a revolution, i suppose | | | | | JAZZ ≤ « my cracks in the mirror. » | |
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