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 Un jour ou l'autre il faut faire face aux parents. | May et Lincoln.

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    Un des avantages d’être directeur adjoint, est de pouvoir avoir accès à toute la base du S.H.I.E.L.D. et de ses bases secrètes. Cela inclus donc connaître tout le personnel qu’il s’agisse des agents comme des consultants ou des personnes qui ont besoin de leur aide. Le seul problème que Coulson voyait en cet instant était de voir une vidéo où Daisy et Lincoln était en train de s’embrasser. Evidemment qu’il avait vu le rapprochement chez les deux agents, mais il ne s’était clairement pas attendu à voir une telle chose en vidéo. Une image gravé dans son esprit pour toujours et qui ne partirait jamais. Quand il avait dit ça à Melinda, elle lui avait dit qu’il exagérait. C’était fort probable, mais il ne comptait pas en rester là. Il avait donc fait appeler le jeune homme dans son bureau. Ce dernier n’était pas à la base pour le moment, mais il avait été prévenu de se rendre directement auprès de Phillip à son retour. Alors pour le moment, il se retrouvait à fixer l’écran qui avait comme image fixe, les deux jeunes agents qui s’embrassaient.

    Depuis quand ?

    Il se tourna vers May qui était également là et qui voulait aussi parler avec le plus jeune.

    Ca n’était sans doute pas la première fois.

    Plissant les yeux, il regarda à nouveau l’image et soupira. Il aurait dû anticiper les choses. Le seul point positif était que Daisy ne pourrait pas intercepter Lincoln avant que ce dernier ne vienne ici. Le directeur adjoint avait fait en sorte que la jeune femme ne soit pas au courant de leur entretient. Il se doutait qu’elle risquait de lui en toucher deux mots plus tard, mais ça n’était pas sa principale préoccupation. Se détournant de l’écran, il reporta son attention sur son amie et avança vers elle.

    Je sais qu’il est un bon élément et qu’il est venu au S.H.I.E.L.D. parce qu’il tient à Daisy, mais une telle chose ne peut pas se reproduire et encore moins en vidéo.

    Grimaçant, il fit exprès de rester dos à l’écran, pour ne pas revoir l’image qui restait affiché dessus. Soupirant lourdement, il fixa Melinda.

    Nous au moins on est resté discret et on ne s’affiche pas en vidéo.

    Clairement pas un argument à donner tout de suite, mais il était trop tard pour revenir dessus. A la place, il se déplace pour prendre la télécommande et ainsi enlever l’image de l’écran. S’asseyant sur le bord de son bureau, il se mit à réfléchir. Comment devait-il agir face à Lincoln ? Lui crier dessus ne servirait clairement à rien. Parler calmement était la solution la plus intelligente. Mais tout cela était complexe. Si ça avait été FitzSimmons, il aurait sans doute été plus à l’aise, parce qu’il avait l’impression qu’en les regardant, il se voyait avec Melinda quand ils étaient encore à l’académie. De plus, Jemma et Leo étaient plus posés, plus calmes, ce qui était deux très bonnes choses aux yeux du plus âgé. Evidemment Campbell était une bien meilleure option que Ward. Lincoln était un garçon impulsif, mais son attachement pour Daisy était sincère. Là-dessus Phil ne pouvait rien dire.

    Daisy ne doit pas être au courant de cet entretien.

    Tournant la tête vers May, il voulait avoir son avis sur tout ça.
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Coulson; Lincoln & May

 
Melinda ne pouvait pas non plus vraiment dire qu'elle était surprise. Elle connaissait Daisy et il fallait véritablement être aveugle pour avoir manqué ce qui se tramait entre la jeune femme et Lincoln. Ce qui expliquait d'ailleurs en partie la méfiance qu'elle éprouvait envers le jeune homme car son instinct voulait qu'elle le fasse. De là à qualifier cela d'instinct maternel il n'y avait qu'un pas et ce dernier, elle n'était clairement pas prête à le franchir, du moins à lui donner cette justification là. Daisy faisait partie de sa famille, au même titre que Leopold, Jemma ou même oui, Hunter et Bobbi. Une famille un peu particulière et certainement dysfonctionnelle je vous l'accorde, mais à ses yeux, c'était tout comme. Elle pouvait aussi comprendre la raison de cette proximité entre eux, même si pour beaucoup, c'était une chose qu'elle ne pouvait faire, elle supposée avoir un coeur de glace. Non, Melinda comprenait que Daisy puisse avoir besoin de quelqu'un qui pourrait comprendre ce qu'elle traversait, que ça soit avec son pouvoir ou sa vie d'agent. Lincoln n'était peut-être pas aussi entraîné qu'elle mais il se donnait la peine de se défoncer pour s'améliorer, une chose qui jouait en sa faveur à ses yeux puisque cela montrait qu'il était bel et bien attachée à la jeune femme. Elle pouvait aussi comprendre qu'on ne choisissait pas forcément de qui on tombait amoureux -oh elle le comprenait même très bien, croyez-moi- et que parfois, il fallait tout simplement saisir sa chance au vol. Ce que visiblement les deux jeunes gens avaient fait lors d'un entrainement.

Bien sûr, l'agent qu'elle était et qu'elle avait appris à être savait bien qu'en principe, les relations entre agents étaient à bannir, parce qu'elles créaient des complications, surtout quand cela se terminait de façon abrupte par une rupture. Difficile de travailler avec quelqu'un qu'on ne voulait plus voir sans compter la confiance, essentielle en étant sur le terrain avec et j'en passe. Le règlement du S.H.I.E.L.D. sur le sujet était assez explicite sur la question d'ailleurs mais certaines règles n'étaient pas aussi importantes. Oui, avant qu'elle ne devienne la Cavalerie et avant même d'avoir été officiellement l'agent May, Melinda était une recrue qui elle aussi pensait que certaines règles se devaient d'être brisées, chose qu'elle avait fait en réalisant maintes blagues à l'Académie en dehors des heures de cours, pendant le couvre-feu. C'était donc avec un sentiment partagé qu'elle se retrouvait présente, voulant avant tout pouvoir jauger Lincoln plutôt que le réprimander copieusement comme semblait vouloir le faire Coulson pour l'instant. « Depuis quand quoi au juste ? Et non, certainement pas mais je ne pensais pas que ça te ferait réagir de la sorte. » admit-elle en croisant les bras, haussant un sourcil. Non, elle savait très bien qu'il avait toujours agit comme une figure paternelle auprès de Daisy mais bon, de là à prendre le rôle de père de substitution à la lettre...

L'observant avec son recul habituel, elle savait bien que présentement, il devait retourner le problème -ce qui en était un pour lui en tout cas- dans tous les sens et elle pencha la tête sur le côté légèrement quand il -comme elle s'y attendait- argua que eux avaient su être plus discrets. « Tu crois réellement pouvoir interdire ce genre de choses de se reproduire ? » Son ton indiquait bien qu'elle n'y croyait pas une seconde. Si un trait de caractère qu'elle connaissait à Daisy à présent c'était son côté rebelle, lui interdire de voir Lincoln ne ferait que la pousser encore plus vers lui. Elle savait bien pourquoi il disait ça. Comme tout père avec sa fille, Coulson voulait être protecteur, trop ici on le voyait bien et elle se retrouvait pour le coup dans un rôle qu'elle n'appréciait pas habituellement, celui de tampon. La voix de la raison. Chose qu'elle ne pouvait pas vraiment être puisqu'en théorie, eux aussi étaient en infraction rapport au règlement. « Ca m'a tout l'air d'être arrivé dans le feu de l'action, ce qui explique certainement pourquoi la scène a pu être filmé et en théorie, ces dernières sont là pour notre sécurité pas pour que tu surveilles Daisy. » Et puisqu'il voulait son avis, elle allait le lui donner. « Je sais que tu veux la protéger, tout autant que moi mais c'est une adulte Phil » reprit-elle alors, « et selon ce que je vois là » continua-t-elle en désignant l'écran qu'il venait d'éteindre « Elle m'a tout l'air de très bien savoir ce qu'elle fait. » conclu-t-elle en désignant la vidéo. Melinda allait ajouter quelque chose, se rapprochant de Coulson quand on frappa à la porte. « Ça doit être lui. » dit-elle, dévisageant le directeur adjoint qui visiblement ne se calmait toujours pas.
 
 
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réunion avec les beaux-parents


La tête reposée contre la paroi intérieure de l’avion. Les paupières closes. Il attend que ce vol interminable se termine. Ils reviennent au S.H.I.E.L.D. après avoir essayé de calmer et d’arrêter un inhumain qui aimait jouer avec les flammes. Une rencontre qui n’a pas été de tout repos. Lincoln ne rêve que d’une chose : se noyer dans ses draps et dormir pendant dix heures de suite. Si il pouvait déjà commencer dans le jet, ce serait le top. Sauf qu’il entend Daisy et Erin discuter à voix basse. Sûrement de la prochaine vidéo de Pikachu à lui envoyer. Sûrement de la prochaine crasse qu’il va essuyer. Il aurait cru que ça se calmerait avec le temps. Il s’est trompé. En fait, c’est même pire. Il a même espéré qu’embrasser Daisy l’obligerait à temporiser les élans infantiles d’Erin. Vous voulez savoir ? Il s’est aussi trompé là-dessus. Il aurait même tendance à croire que c’est devenu pire. Il préfère ignorer et faire semblant de ne pas entendre leur conversation. Ça vaut mieux pour toutes les deux et pour lui. Le jet entame la descente. La maison n’est plus qu’à quelques mètres d’altitude. Il se redresse et prépare ses affaires. Immédiatement, les murmures se taisent. Ben voyons. C’était prévisible. Il lève un sourcil en direction des jeunes femmes. Daisy hausse les épaules et prend son air le plus innocent. Erin fait mine d’être intéressée par ses ongles. Raté. Il ne marche pas. Il n’est pas dupe. Pour autant, il laisse couler. Il s’en fiche. Il verra bien assez tôt ce qu’on lui réserve. Il jette son sac sur son épaule, au moment où la plateforme s’ouvre. Des agents sont déjà en train de s’affairer autour du jet pour le préparer à la prochaine mission. Lincoln s’apprête à emboîter le pas des Delta quand on l’arrête. “Le directeur-adjoint vous demande dans son bureau. C’est urgent.” Coulson. Qu’est-ce qu’il a fait pour déplaire à leur supérieur ? L’agent venu le prévenir a déjà disparu. Sûrement pour s’occuper d’autres choses plus intéressantes. Sûrement ennuyé par son rôle de messager. Mais Lincoln lui aurait bien posé quelques questions sur cette convocation impromptue. Le reste de l’équipe a disparu, sauf Daisy. Lincoln croise son regard inquiet. Il est rare qu’il se fasse convoquer de la sorte. A part quand il perd le contrôle de ses pouvoirs et qu’il n’arrive pas à se raisonner. Ce qui n’est pas arrivé depuis plusieurs semaines. “Ça va aller.” Il n’a rien à se reprocher. Il n’a rien fait de mal. Il a fait son travail. Il paraît qu’il fait même des progrès. Alors, qu’est-ce que Coulson pourrait lui dire ? Il ne risque pas de se faire écorcher vif, ni d’être décapité. Ce ne sont pas les pratiques du second du S.H.I.E.L.D… n’est-ce pas ? Peut-être qu’il devrait demander à Daisy de le suivre et de rester derrière la porte. Au cas où. “Tu me rejoins dans ma chambre pour en parler ?” Il hoche la tête. Il ne va pas faire le gamin. Il va y aller et voir de quoi il est question. Coulson ne l’effraye pas. Même si il éprouve du respect pour l’homme, il ne restera pas assis sur sa chaise, à écouter les reproches pendant deux heures si elles sont infondées.

Toujours avec son sac dans le dos, il retrouve le bureau de Coulson. Jouer au faux-cul n’est pas dans son caractère. Il préfère être franc et se disputer plutôt que d’acquiescer et d’obéir aveuglément. Le directeur-adjoint le sait plus que quiconque. Mais avec le temps, Lincoln a appris à avoir du respect pour lui, pour ses valeurs, pour sa personnalité. Il a appris à voir au-delà du représentant du S.H.I.E.L.D. Probablement à cause du lien qui lie Coulson à Daisy. Il est comme un père pour elle. Et elle est importante pour Lincoln. Par extension, l’avis de Coulson est devenu important. Bien plus qu’il ne le pensait. Comme celui de May. Alors, peu importe que ce qui sera dit dans ce bureau sur ses compétences d’agent, Lincoln le prendra en compte. Même si il hausse le ton. Même si il s’énerve. Même si il proteste. Même si il ne le montre pas. Il dépose son sac à côté de la porte avant de toquer. Sans trop savoir ce qui l’attend. Sans trop se douter de ce qu’il se passe derrière cette porte. Il attend qu’on l’autorise à entrer, avant d’ouvrir. A l’intérieur, Coulson et May. Ben voyons. C’est étonnant, non ? Toujours inséparables, ces deux-là. Daisy serait sûrement heureuse de les voir dans l’intimité de ce bureau, se faisant immédiatement des films sur ce qui avait pu se passer avant qu’il ne débarque. Coulson et May. Ça sent comme une réunion avec le directeur de l’école et la professeure. A moins que ce ne soit une réunion avec les parents de sa petite-amie ? Il n’a plus quinze ans. Il n’a plus les désirs en folie et l’instinct d’un adolescent. Pourtant, on dirait bien qu’il va avoir le droit à un sermon. Ils savent ? Pour vu que Daisy n’ait pas vendu la mèche. Non pas que ce soit un secret. Il s’en fiche de ce que peuvent penser ses deux parents de coeur. Il veut juste être à la hauteur de Daisy et la rendre heureuse. Il veut juste voir jusqu’où leur relation les mène. Pas se taper papa et maman pour des dîners de famille. “Directeur adjoint, Agent May.” Il ne se fait pas à tous ces protocoles. Toujours rappeler la hiérarchie et le rôle de chacun. Toujours respecter un ordre et des règles. Une rigueur dont il n’a pas l’habitude et dont il ne connaît pas encore toutes les subtilités. Ils sont définitivement trop coincés dans cette organisation. Il referme la porte derrière lui et croise les bras sur son torse.

Pourquoi il ne peut s’empêcher de ressentir une pointe d’inquiétude ? Torture, interrogatoire, tabassage, renvoi. Il ignore ce qui l'attend, mais les théories ne manquent pas. Avoir Melinda May en face de soi, avec ses yeux froids et insondables, ça a de quoi faire flipper n’importe qui. Il paraît qu'elle aime découper les gens pendant son temps libre. Est-ce qu'il va subir ce traitement ? Pitié ! Promis, il ne prendra plus le dernier morceau de pain à la cantine et il lui apportera son café tous les matins ! Il pose son regard sur Coulson. “Vous vouliez me voir ? Est-ce qu’il y a un problème avec mon entraînement ?” Si Melinda est présente, c’est sûrement pour parler de son self-control ou de son entraînement. Dans les deux cas, c’est mauvais signe. Lincoln n’est pas décidé à attendre vingt minutes qu’on se décide à lui dire ce qui cloche. Autant arracher le pansement maintenant. La douleur n’en sera que plus supportable.

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Dernière édition par Lincoln Campbell le Dim 4 Sep - 16:33, édité 1 fois
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    Depuis quand est-ce qu’ils sont ensemble ? Comment ça non ? Tu sais quelque chose ?

    Il fallait vraiment qu’il se calme, mais c’était plus fort que lui. Il aurait aimé être prévenu ou en tout cas ne pas tomber sur les images des deux jeunes gens en train de s’embrasser de la sorte.

    Ca me fait réagir de la sorte, parce qu’avec ce que Daisy a vécu dans ce domaine, je ne veux pas qu’elle soit encore déçue.

    Fronçant les sourcils, évidemment même sans parler de Ward, il savait qu’elle comprendrait. Tout comme ça avait été avec le cas de Miles au début quand ils avaient voulu infiltrer l’équipe. Ces deux-là avaient joués avec la jeune femme et il n’appréciait pas du tout la chose. Donc, il voulait juste s’assurer que Lincoln ne ferait pas la même chose. C’était sans doute aussi pour cela qu’il suivait de prêt sa formation et son comportement sur le terrain. Cependant, son amie avait raison et il le savait, mais ça ne l’empêchait pas pour autant d’arrêter d’y penser.

    Non, évidemment que non.

    Il ne pouvait rien faire pour empêcher ces deux là de s’embrasser ou qu’il se passe quelque chose entre eux. Il savait même que ça n’était pas son rôle de faire une telle chose et de convoquer Lincoln dans son bureau, mais c’était plus fort que lui. Soupirant face à ce que disait son amie, il savait parfaitement qu’il n’aurait pas du en faire tout un plat, mais il voulait juste protéger l’inhumaine.

    Ca n’était pas comme si j’avais cherché ce moment. Mais une partie de mon boulot est de s’assurer que personne n’est en infraction à voler ou à prouver qu’il ou elle n’est pas du S.H.I.E.L.D.. Mais là, je suis tombé sur eux.


    Après tout, il fallait bien protéger la base et être certain de ne pas se faire avoir par HYDRA ou n’importe qui d’autre. Ecoutant ce que Melinda lui disait, il fronça les sourcils. Oui, Daisy semblait savoir ce qu’elle faisait, mais ça n’était pas pour le rassurer pour autant. En entendant frapper à la porte, il fixa son amie qui voulait l’aider de son mieux et il ferma les yeux avant de se tourner vers la porte. Prenant la parole pour donner l’autorisation d’entrer, il laisse Lincoln venir les rejoindre dans la pièce. Hochant la tête quand le plus jeune utilisa les formules de politesse, Phil tenta de reprendre son calme sans grand succès.

    En quelque sorte.

    Ca n’était pas son entraînement avec Melinda qui posait problème. Enfin, elle ne lui avait rien dit sur le sujet en tout cas.

    Je sais que vous faites tout pour être un bon agent. Je lis régulièrement les rapports de missions et vous avez fait de gros progrès.

    Surtout concernant son pouvoir, mais ça, il se doutait que c’était quelque chose de très personnel. Il n’avait pas de pouvoir, mais il pouvait imaginer que Lincoln avait du faire un gros travail sur lui-même.

    Seulement, la lecture de rapport n’est pas la seule chose que je dois faire tous les jours. Je dois également vérifier les enregistrements des caméras de surveillance de tout le bâtiment et ça amène des surprises comme celle-ci.

    Allumant l’écran, il pu donc montrer l’image de Lincoln et Daisy s’embrassant.

    J’attend donc d'en savoir plus sur ce qui s’est passé exactement.

    Il était bien plus calme que précédemment, mais ça ne voulait pas dire qu’il n’irait pas hausser le ton ou être clair sur ce qu’il ressentait face à tout ça. Mais, il voulait d’abord entendre ce que le plus jeune avait à dire.
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La vie privée des autres ne l'intéressait qu'en une seule et une seule occasion seulement: lorsque cela pouvait compromettre la sécurité et le succès d'une mission. Le reste du temps, qui voyait qui, qui détestait qui, elle n'en avait pas vraiment cure et encore une fois, en général ça n'était clairement pas à elle qu'on venait se confier sur ce sujet là. Ce qui l'arrangeait bien la plupart du temps. Mais évidemment vu qu'ici il s'agissait de Daisy, c'était peut-être un peu différent. Simplement, même si elle était protectrice envers la jeune femme, elle savait gardait une certaine réserve ce que ne semblait pas pouvoir faire Coulson pour le moment. « Je ne sais rien parce que ce qu'ils font ne me regarde pas. » Melinda n'allait pas en rajouter une couche en élevant la voix, ça ne ferait qu'empirer les choses et c'était tout ce qu'elle cherchait à éviter pour le moment. « Précisément. Mais s'impliquer à ce point là n'est pas ce qu'il convient de faire pour autant. » Daisy avait déjà eu de mauvaises fréquentations en matière de petits amis, ça on ne le redira pas assez mais Lincoln, bien qu'ayant encore besoin d'apprendre à gérer sa colère était de loin un bien meilleur parti pour elle et bien qu'elle comprenait d'où venait ce besoin de protéger la jeune femme, elle ne cautionnait pas pour autant ce qui allait suivre. Voilà pourquoi elle essayait de son mieux de faire réaliser à Phil qu'il agissait peut-être avec les meilleures intentions du monde mais de façon disproportionnée, tentant de lui faire voir que quoi qu'il dise ou fasse, Daisy ferait de toute façon ce qu'elle voudrait. Ce qu'au moins il reconnu et après tout, pouvaient-ils véritablement lui reprocher de vouloir tenter sa chance d'avoir un minimum de vie sentimentale avec un boulot aussi exigeant sur un plan émotionnel que le leur ? Surtout quand on sait qu'ils prenaient la même liberté eux-même depuis peu. « Je sais que tu veux bien faire mais la convocation n'était pas absolument nécessaire, ça envoie le mauvais signal. » fit-elle tout simplement remarqué avant qu'ils ne soient rejoints par Lincoln.

Restant à sa place lorsque l'agent entra, elle se contenta de hocher la tête lorsqu'il la salua et elle attendait de voir comment se déroulerait la suite, son rôle étant de faire en sorte que tout ça ne tourne pas à la conversation musclée même si elle savait que sa présence seule devait mettre Lincoln sur les nerfs. Pour sa part, concernant son entraînement, elle n'avait pas grand chose à redire. Bien entendu il lui fallait encore apprendre à utiliser toute la rage et la colère qu'il avait en lui pour faire plein usage -et bon usage surtout- de son pouvoir mais c'était un travail sur lui-même qui prendrait du temps mais il avait déjà progresser et c'était encourageant. Ne bougeant pas, bras croisés et observant l'échange entre les deux hommes, elle pouvait déjà dire que tout ceci était une mauvaise idée. L'amener devant le fait accompli de cette façon allait sans aucun doute mettre en colère le jeune Inhumain et pour le coup, elle ne pourrait que lui donner raison de l'être. C'était aussi étrange de voir Coulson se comporter ainsi. Il avait déjà prouvé à plusieurs reprises que lorsqu'il s'agissait de Daisy, il était prêt à faire tout ce qui était en son pouvoir pour la protéger -ce qui avait failli signifier la fin du S.H.I.E.L.D. à un certain point d'ailleurs, quand Gonzales avait surgit de nul part avec son groupe indépendant ou encore lorsque Ian Quinn lui avait tiré dessus-. « Ce qu'il veut sûrement dire ici c'est qu'il attend de savoir si tout ça pourrait être une source de problème à l'avenir ou pas. » intervint-elle en restant aussi neutre que possible dans tout ça. Mais vu comment partait les choses, qui sait si elle pourrait conserver cette position là encore bien longtemps, sentant venir le conflit entre les deux hommes qui se tenaient devant elle.
 
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Être convoqué dans le bureau du directeur adjoint n’est jamais bon. Encore moins quand il fait cette tête. Encore moins quand il y a May. Cette convocation a tout l’air d’un rendez-vous avec des professeurs, prêts à le réprimander pour ses résultats médiocres. Et le mauvais pressentiment qu’il a n’arrange pas les choses. Il a beau avoir du respect pour les deux agents qui lui font face, il ne peut s’empêcher d’être méfiant. Déjà, parce que May est impressionnante (voire flippante). Ensuite, parce que Coulson a ce regard sévère et autoritaire dont lui seul a le secret. Quand les deux sont dans la même pièce et que vous êtes la raison principale de ce rassemblement, vous pouvez craindre le pire. Ce qui explique pourquoi Lincoln est immédiatement sur ses gardes. Les bras croisés, il attend la sentence. Il attend de savoir ce qui ne va pas. Il attend de connaître les raisons de sa présence ici. Sûrement pas pour parler de la nouvelle décoration du bureau. Encore moins pour lui proposer une nouvelle chambre, plus spacieuse, plus lumineuse, plus conviviale. Ce ne sont pas des futilités qui vont être abordées. Il le voit. Il le sait. “En quelque sorte.” Son front se plisse. Donc, ce n’est pas que son entraînement. Pourtant, c’était la seule solution plausible. Il n’a rien d’autres à se reprocher. La seule chose sur laquelle il peut être jugé. A moins qu’ils aient appris sa relation avec Daisy, par on ne sait quel miracle. Et dans ce cas, il peut déjà imaginer être découpé en petits morceaux et jeté dans une marmite bouillante. Il jette un coup d’oeil à Melinda. Elle n’est d’aucun secours. Murée dans son silence. Okay. Super. Il reporte son attention sur Phillip. “Je sais que vous faites tout pour être un bon agent. Je lis régulièrement les rapports de missions et vous avez fait de gros progrès.” Mais ? Parce qu’il y a un ‘mais’. Parce qu’il y a quelque chose derrière. Lincoln ne va pas simplement se contenter d’accepter ces presque compliments et s’en satisfaire. Il est un peu plus intelligent que ça, n’en déplaise aux deux agents. Peut-être que ses progrès ne sont pas suffisants. Peut-être qu’il n’a pas la carrure d’un agent du S.H.I.E.L.D. Peut-être qu’il ne s’implique pas encore assez. Peut-être que sa difficulté à se conformer aux ordres posent problème. Mais quoi, Coulson ? “Seulement, la lecture de rapport n’est pas la seule chose que je dois faire tous les jours. Je dois également vérifier les enregistrements des caméras de surveillance de tout le bâtiment et ça amène des surprises comme celle-ci.” Qu’est-ce… ? Il n’a pas le temps de comprendre que, déjà, l’image de Daisy et lui s’embrassant apparaît sur un écran. Se voir ainsi affiché à quelque chose de glauque, de malsain, d'étrange. Hypnotisé par l’extrait de la vidéo. Il finit par s’en arracher pour planter un regard colérique sur Coulson.

C’est donc ça. Le directeur adjoint est si désespéré que sa Daisy s’envole du nid qu’il l’espionne ? Est-ce qu’elle est au courant ? Est-ce qu’elle sait que son cher père de coeur s’amuse à la surveiller ? Sûrement pas. Sinon, elle aurait protesté. Elle lui aurait remis les idées en place. Lincoln peut tolérer cette relation protectrice dans une certaine mesure. Il peut accepter que Melinda et Phillip s’inquiètent pour elle. Il peut accepter qu’ils veillent sur elle. Mais là, ça va trop loin. Là, ça touche à leur intimité. Ca touche à un moment privé que Coulson n’aurait jamais dû voir. Quelque part, Lincoln a le sentiment que ce n’est pas qu’une question d’éthique professionnelle et de respect du règlement. Ca va au-delà. Ca dépasse le simple cadre du S.H.I.E.L.D. Ce ne sont pas deux agents qui lui font face. Ce sont deux parents sur-protecteurs. Encore eux. Toujours eux. Toujours à s’immiscer dans leur relation. “J’attend donc d'en savoir plus sur ce qui s’est passé exactement.” A quoi ils s’attendaient, au juste ? Tout le monde a vu l’attirance de Daisy et Lincoln. Tout le monde avait prévu qu’ils se rapprocheraient, un jour ou l’autre. Seuls Coulson et May s’en étonnent. Seuls Coulson et May se dressent contre cette relation. A moins qu’ils espéraient pouvoir faire fuir Lincoln avant que l’irréparable n’arrive. A moins qu’ils l’espèrent toujours. C’est triste pour eux. Ils sont pourtant d’excellents agents. Ils auraient dû savoir que ça arriverait. Ils connaissent aussi le caractère de Daisy. Ce ne sont pas les tentatives d’intimidation qui vont l’arrêter. Raison pour laquelle Lincoln se trouve dans le bureau et pas la jeune femme. “Je crois que vous avez suffisamment regardé cette image pour savoir ce qu’il s’est passé.” Pas besoin de faire un dessin. Ils se sont embrassés. Ils se sont rapprochés. Ils se sont lancés dans une histoire dont eux seuls sont les acteurs. Ils n’ont pas besoin de l’interruption de qui que ce soit. Son regard passe de May à Coulson. Il fait des efforts pour se contrôler. Vraiment. Mais il n’arrive pas à maîtriser la colère qui transperce dans sa voix. Il n’arrive pas à garder son calme. “Ce qu'il veut sûrement dire ici c'est qu'il attend de savoir si tout ça pourrait être une source de problème à l'avenir ou pas.” Une source de problème. Personne ne supposerait qu’un couple May/Coulson puisse être un problème. Personne n’oserait dire que ce serait la guerre si ces deux-là se séparaient. Par contre, que Daisy et Lincoln sortent ensemble, c’est beaucoup plus problématique. Bien sûr. Vous voyez l’injustice de la situation ? Ils sont capables d’être professionnels. Ils sont capables de dépasser le statut de couple pour prendre les bonnes décisions. Ils ne sont plus des adolescents depuis longtemps. Ils sont assez grands pour se comporter comme ils le doivent. Ils sont assez grands pour faire la part des choses.

L’intervention de Melinda ne parvient pas à lui montrer le bien-fondé de cette convocation. Il n’y en a pas. “A quoi vous jouez au juste ? Au papa et à la maman surprotecteurs qui s’inquiètent pour leur progéniture ? Je vous rappelle que Daisy est majeure et qu’elle n’a pas été forcée !” Ce qu’elle fait ne les regarde pas. A moins qu’ils n’opposent le respect du règlement. Et dans ce cas, Lincoln ne pourra rien dire. Il y a des règles à respecter. Il y a des choses à ne pas faire. Les rapprochements entre agents sont prohibés, même s’ils restent courants. Ce serait mal venu de les punir, alors que tant d’autres ont pu être ensemble sans problème. Et s’ils ne peuvent bénéficier de la même immunité que les autres, d’accord. Il partira. Il quittera le S.H.I.E.L.D. Il se trouvera un poste dans un hôpital des environs. Mais ça l’étonnerait vraiment que le problème soit celui-ci. “Qu’est-ce vous attendez de moi, au juste ? Que je romps avec Daisy ? On devrait lui demander ce qu’elle en pense, je suis sûr qu’elle aurait beaucoup de choses à vous dire.” S’ils s’imaginent pouvoir les séparer, ils se trompent. Ils n’y arriveront pas avec des réunions pareilles. Ils ne feront que les rapprocher. Encore et encore. Le pire dans tout ça, c’est qu’ils le fassent dans le dos de Daisy. Parce qu’il est certain qu’elle ne sait pas ce qu’il se passe ici. Oui, Lincoln n’a rien de l’agent parfait. Il ne fait pas partie de leur grande et merveilleuse famille. Il n’est pas depuis assez longtemps dans l’équipe. Pourtant, il serait prêt à mourir pour protéger Daisy. Il n’y a que Coulson et May pour ne pas le voir.

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Dernière édition par Lincoln Campbell le Dim 4 Sep - 16:33, édité 1 fois
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    Il était clairement trop protecteur avec la jeune femme. Ca devenait un défaut plus qu’une qualité. Mais c’était plus fort que lui. Elle n’était pas sa fille biologique, mais elle était ce qui s’en rapprochait le plus. Il tenait vraiment à elle et comme il venait de le dire, il voulait simplement qu’elle soit heureuse et surtout qu’elle n’ait pas le cœur brisé. Soupirant aux paroles de sa partenaire, il savait à nouveau qu’elle avait raison, mais c’était plus fort que lui. Il voulait s’assurer que Lincoln était sincère avec elle. Il ne comptait pas parler de sexe ou de sentiments. Pas besoin de ce genres d’images en tête, mais il avait besoin de l’entendre de la bouche du jeune médecin. Fronçant les sourcils face à ce qu’elle venait de lui dire, il la fixa.

    Le mauvais signal ?

    Elle allait devoir s’expliquer, mais ce fut également le moment où Lincoln frappa à la porte. Malgré ce que lui avait dit son amie, le directeur adjoint voulait être clair avec le plus jeune. Après que Lincoln ait demandé s’il y avait un problème avec son entraînement, Coulson décida de prendre ces paroles comme point de départ. Il aurait pu tourner autour du pot et jouer sur les subtilités de langage, mais il n’en fit rien. A la place, il commença par le complimenté sur son rôle d’agent de terrain. C’était quelque chose qu’il appréciait chez lui et ses efforts vis-à-vis de son pouvoir. Avançant vers le chemin que May semblait trouver glissant, Phil parla donc d’une des activités qu’il avait en tant que directeur adjoint, qui était de celui de vérifier les caméras de surveillances et de montrer sur l’écran ce qu’il avait découvert. En voyant le regard de l’Inhumain sur lui, il sait parfaitement que ce dernier peut lui envoyer plusieurs volts en pleine tête, mais il en prenait le risque. A la réponse du garçon, il ne répondit pas. Mais oui il avait bien compris ce qui se passait, il avait juste besoin de garanties. Ecoutant Melinda prendre la parole, il ne bougea pas, voulant connaître la réaction de plus jeune. C’est alors que ce dernier décida de reprendre la parole. Attentif, il nota mentalement tout ce que Lincoln disait, le laissant aller au bout. Après tout, il avait attendu qu’ils parlent, donc il pouvait en faire autant.

    En effet Daisy n’est pas au courant et si elle venait à l’être, elle ne serait pas tendre.

    Il ne voulait pas que la jeune femme soit au courant, non pas à cause de la réaction qu’elle pourrait avoir, mais parce qu’il voulait juste prendre soin d’elle sans qu’elle le sache.

    Pour répondre à vos questions, c’est moi qui ai demandé à ce que vous veniez. L’agent May a même tenté de me dissuader de le faire, mais je n’ai pas le choix. Comme vous l’avez dit oui je joue au papa superprotecteur, parce que Daisy est importante à mes yeux. Je n’ai jamais dit non plus qu’elle avait été forcée à faire quoi que ce soit. J’ai vu la façon dont elle vous regarde et la façon dont vous la regardez.

    Sur le moment, il parvint à se retenir de jeter un œil à May, parce qu’il savait qu’il devait avoir le même regard pour elle, mais ça n’était pas le moment d’y penser.

    Je ne joue pas non plus que ça soit en tombant sur la vidéosurveillance et non je ne traque pas Daisy. Ca faisait partie des images que les caméras ont enregistrées. Je ne veux pas non plus que vous ayez à rompre avec elle. Je n’attends qu’une seule chose de vous. La vérité.

    C’était clairement très mal amené, parce qu’il aurait pu simplement aller voir Lincoln et lui en parler. Pas besoin de mettre tout cela sur une façon officielle de le voir dans son bureau. Mais, sur le moment, il avait réagi avec de la colère et pas son bon sens.

    L’agent May a raison, peut-être que votre relation pourrait poser problème. Quand on travaille avec quelqu’un pour qui on a des sentiments de ce genre, ça n’est pas facile de réfléchir correctement.

    Il était le mieux placé pour pouvoir le dire, mais à nouveau, il n’était pas là pour parler de ça.

    Je veux juste être sûr que vous êtes sincère avec elle. Entre la vérité sur ses parents, l’apprentissage de ses pouvoirs, la perte de personne qui lui sont chers et ses précédentes relations négatives, je veux juste m’assurer que vous êtes prêt à vous engager dans cette vie qu’elle a eu jusqu’à maintenant.

    Entre un père à double personnalité, sa mère meurtrière, la perte de Tripp et d’autres amis, plus ses relations avec Miles et Ward, oui, le directeur adjoint voulait s’assurer que Lincoln tenait à Daisy au point d’avoir toutes les cartes en main et de ne pas lui briser le cœur.
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Coulson; Lincoln & May

Elle ne pouvait pas le blâmer de vouloir protéger Daisy. Melinda ferait elle aussi tout pour s'assurer que la jeune femme allait bien et elle avait déjà prouvé qu'il faudrait lui passer sur le corps avant de pouvoir s'en prendre à celle qu'elle considérait comme sa fille mais elle n'irait certainement pas jusqu'à faire ce genre de chose là. C'était une violation de sa vie privée et même si elle était involontaire à la base, puisque c'était en effet bien dans ses attributions en tant que directeur adjoint de s'assurer de la sécurité de tout le personnel de la base, il réagissait clairement avec disproportion. Parfois on faisait de mauvaises choses pour de bonnes raisons, on ne reviendrait pas sur ce débat parce qu'on pourrait toujours trouver des arguments pour l'appuyer mais là forcément, puisqu'il s'agissait de la jeune Inhumaine, les choses prenaient tout de suite une tournure bien plus personnelle. Partageant son avis sur la question, elle tentait de rester la plus détachée et impartiale parce que clairement, Coulson ne pouvait pas le faire pour le moment et elle redoutait en effet que de faire de tout ça une affaire d'état enverrait le mauvais signal à Lincoln qui faisait de son mieux pour s'intégrer au sein de l'agence, même si ça n'était peut-être pas forcément fait pour les bonnes raisons. May n'était pas idiote, elle avait deviné que le médecin était là pour Daisy, pas parce qu'il partageait les idéaux du S.H.I.E.L.D. surtout après les heurts qu'il avait connu avec eux au départ.

Mais avant de pouvoir s'exprimer sur la question le jeune homme fit son entrée dans le bureau et elle garda donc le silence. Sa présence ne devait pas non plus rassuré, elle en était consciente mais elle n'allait pas pour autant se mettre à sourire, ça ferait certainement encore plus suspect. Laissant Coulson mener sa barque où il voulait l'emmener, elle reste en retrait à observer, prête à intervenir si le besoin s'en faisait sentir et au pire, elle pourrait aussi s'interposer entre eux si ça en arrivait aux mains mais bien sûr, si Lincoln décidait d'utiliser son pouvoir, ça serait une autre affaire mais elle avait suffisamment confiance en lui pour être conscient que s'il faisait ça au directeur adjoint, il devrait l'avoir sur le dos et que ça ne serait pas une partie de plaisir. Elle avait un mauvais pressentiment sur tout ça mais il était trop tard pour annuler puisqu'il était là et que Phil voulait absolument en découdre. Ok, crever l'abcès serait peut-être une bonne idée mais disons que si le fond était justifié, la forme n'y était clairement pas. Ce qui était surprenant quand on connaissait son habilité à gérer les situations de crises en temps normal mais encore une fois, ici on parlait de Daisy alors forcément, la donne était changée. Pinçant les lèvres lorsqu'il mentionna le fait qu'elle avait tenté de lui faire changer d'avis et elle pris la parole pour tenter de faire comprendre à l'Inhumain que tout ça n'était pas une attaque contre lui même si ça en avait furieusement l'air, il fallait bien le dire surtout vu le ton employé par le plus âgé.

Mais avec ce qu'il ajouta, elle savait que le sujet le touchait directement, et pas que parce qu'il parlait de la relation que les deux jeunes gens entretenaient. « Ce que j'ai voulu dire par là ça n'est pas que je pense que le fait que vous soyez ensemble pose problème mais il est de mon devoir en tant qu'officier supérieur de m'assurer que vous appreniez le plus possible et je sais que tenir à quelqu'un modifie le comportement. Tu as fait des progrès notables et je sais que tu ne portes pas l'agence dans ton coeur mais je sais aussi que d'aider les autres est quelque chose qui compte pour toi. » Il n'était pas devenu médecin parce qu'il haïssait la terre entière. Faisant quelques pas vers Lincoln, Melinda adoptait une posture plus relâchée, laissant de côté sa froideur habituelle pour tenter d'éviter que cette conversation ne finisse en dispute. « Vous avez tous les deux une chose en commun: le bien-être de Daisy. Alors je te l'accorde, il n'avait pas à te convoquer de cette façon, » dit-elle en jetant un regard vers Coulson avant de retourner son regard vers l'agent « mais tu peux aussi comprendre qu'on veut simplement la protéger. J'ai vu le changement en elle, après ce qu'elle a vécu, ça fait du bien de la voir à nouveau souriante mais travailler ensemble veut aussi dire se préparer à ce que le terrain peut mettre sur votre route. Et on sait tous que pour le moment, le ciel n'est pas bleu là-dehors. » Oui, pour quelqu'un qui avait l'habitude de rester silencieuse, dispensant ses mots au compte goutte, elle parlait beaucoup mais si ça pouvait apaiser les choses et éviter que justement, Daisy soit blessée par tout ça, elle était prête à tenir un discours entier s'il le fallait.
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réunion avec les beaux-parents


Discuter avec Coulson lui a toujours semblé difficile. Ce n’est pas le cas avec May. Toujours mesurée et discrète sur ses sentiments. A l’inverse de Coulson qui paraît plus spontané. Même si derrière son regard dur et son visage inexpressif, l’agente lui a toujours paru bienveillante. Peut-être même amicale, si on considère que Melinda puisse être une amie. Le constat est différent avec Coulson. Le papa poule par excellence qui surveille le moindre de vos faits et gestes. Le papa poule qui est toujours plus dur et intraitable avec le petit-ami. Le pire est probablement qu’il use de son statut de co-directeur pour convoquer Lincoln. Il crée une ambiguïté qui dérange l’inhumain. Où est le professionnalisme, là-dedans ? Nulle part. Les sphères privée et professionnelle se percutent, se téléscopent et se mélangent. Il n’y a pas de distinction. Il n’y a pas de limite. Et c’est justement ce qui énerve Lincoln. Ce bureau, cette convocation… tout cela sonne comme un rendez-vous formel avec un directeur-adjoint et deux agents. Pas comme une mise au point entre des parents protecteurs et le petit-ami. Mais depuis le début, il n’a jamais montré aucune envie de respecter le règlement et de suivre les ordres aveuglément. Les quelques efforts qu’il a pu faire pour se conformer au protocole s’effondre. A quoi bon ? Coulson et May ne sont pas là pour parler de son travail. Ils sont là pour débattre sur sa relation avec Daisy. “En effet Daisy n’est pas au courant et si elle venait à l’être, elle ne serait pas tendre.” Elle ne serait pas tendre ? Elle serait même pire que ça. Elle aurait tendance à leur en vouloir pendant des jours. Elle souffrirait de s’éloigner de ses deux parents de coeur. Elle les accuserait de repousser les gens qu’elle aime. Lincoln ne lui imposerait pas une chose pareille. Il ignore même s’il lui donnera la vraie raison de cette convocation. La connaissant, elle serait capable de foncer dans le bureau de Phil pour lui exprimer tout son ressentiment. Oui, il ne lui dira rien, c’est sûr. “Pour répondre à vos questions, c’est moi qui ai demandé à ce que vous veniez. L’agent May a même tenté de me dissuader de le faire, mais je n’ai pas le choix. Comme vous l’avez dit oui je joue au papa superprotecteur, parce que Daisy est importante à mes yeux. Je n’ai jamais dit non plus qu’elle avait été forcée à faire quoi que ce soit. J’ai vu la façon dont elle vous regarde et la façon dont vous la regardez.” Merveilleux. Savoir que Melinda a tenté d’apaiser la vendetta paternelle est censé le rassurer et ça ne fait que prouver qu’il outrepasse ses droits de co-directeur ? Tout le monde le sait : des deux, l’agente a toujours été la voix de la raison. Une voix de la raison que Philip a tant de mal à entendre et à écouter. Pour une fois, il aurait pu la prendre en considération et épargner à Lincoln cette conversation. Juste une fois. C’est ce qu’il aurait voulu.

Lincoln n’est pas mieux, dans le fond. Déjà énervé et agacé. Prêt à sauter à pieds joints dans le conflit qui s’annonce. Il ne cache pas sa colère. Il ne cache pas son ressentiment. Il en a marre d’être épié. Il en a marre que son comportement soit surveillé comme on le fait avec un gamin de cinq ans. Non, il ne va tuer personne. Non, il ne va blesser personne. Non, il ne va pas briser le coeur de Daisy. Rien de tout cela. Cette confrontation ne fait que prouver le manque de confiance qu’ils ont. Cette confrontation lui rappelle aussi le mal qu’il a pu causer à sa précédente petite-amie. Mais il a appris de ses erreurs. Il a délaissé l’alcool. Il a vieilli. Il est une autre personne. “Je ne joue pas non plus que ça soit en tombant sur la vidéosurveillance et non je ne traque pas Daisy. Ca faisait partie des images que les caméras ont enregistrées. Je ne veux pas non plus que vous ayez à rompre avec elle. Je n’attends qu’une seule chose de vous. La vérité.” La vérité. Une nouvelle fois, l’agacement le submerge. Il écarte les bras, avant de les laisser retomber le long de son corps. Quelle vérité, bordel ? Il n’a jamais menti. A aucun moment. Il a été aussi loyal que possible depuis qu’il a intégré le S.H.I.E.L.D. Et même avant. Il avait accepté de s’inscrire dans l’Index. Il avait aidé les agents quand les inhumains avaient infiltré l’organisation. Et maintenant, on lui demande la vérité ? Il ne ferait jamais de mal à Daisy. Ce serait suicidaire. Il aurait des milliers de chance de mourir, tué par elle, par Coulson, par May et par des dizaines d’autres agents. Il ne prendrait même pas le risque de lui voler ses céréales au petit-déjeuner, c’est pour dire ! Alors, qu’on ne lui parle de mensonge. Qu’on ne sous-entende pas qu’il ment. Il ne le supporte pas. Surtout quand l’on sait qu’ils ont fait confiance à Ward. Une confiance aveugle. On connaît tous les conséquences de sa trahison. Depuis qu’il est arrivé, Lincoln souffre de cette trahison. Fitz a du mal à lui parler par manque de confiance. Daisy se dévoile difficilement. May et Coulson le regardent avec méfiance. Hunter le surveille de près. Est-ce qu’à un moment, on arrêtera de le prendre pour un traître ? “Vous pouvez peut-être m’éclairer ? Quelle vérité vous voulez connaître ? Parce que depuis que je suis ici, j’ai plutôt l’impression de respecter vos foutus règlements et d’essayer de rentrer dans le rang. Je ne crois pas vous avoir donné une seule petite raison de vous méfier de moi.” Sauf sa relation avec Daisy. Oh oui ! Forcément, c’est suspect. Personne ne peut vouloir s’approcher de Daisy, à part pour la détruire, voyons. Personne ne peut éprouver un soupçon d’amour pour elle. Nooon, ce n’est pas normal ! Il faut se méfier de tout et de tout le monde. Bien sûr. Surtout que Lincoln a typiquement la carrière du gars qui peut mal tourner. Il est vrai qu’à l’hôpital, on manipule de la morphine. Ouuuuh, cela fait de lui le meurtrier idéal pour s’en prendre à la jeune femme !

Il reporte son attention sur Melinda. Elle n’a pas beaucoup parlé depuis le début. Comme d’habitude. C’est seulement si elle parle que cela devient inquiétant. Et quand elle frappe. ”Ce que j'ai voulu dire par là ça n'est pas que je pense que le fait que vous soyez ensemble pose problème mais il est de mon devoir en tant qu'officier supérieur de m'assurer que vous appreniez le plus possible et je sais que tenir à quelqu'un modifie le comportement. Tu as fait des progrès notables et je sais que tu ne portes pas l'agence dans ton coeur mais je sais aussi que d'aider les autres est quelque chose qui compte pour toi.” HAHAHA. Vous captez l’ironie dans son intervention ? Melinda est humaine, faut pas se leurrer. Elle s’inquiète pour n’importe quel membre de son ancienne équipe. Elle ne manquerait pas de tuer des gens si l’un d’entre eux était en danger. Et s’il était question de Coulson, n’en parlons pas. Elle ne peut pas parler de comportement modifié par les sentiments. Elle ne peut pas lui faire de leçon de morale. Lincoln les désigne tous les deux de l’index. “Est-ce que l’on peut juste parler de vous deux ? Vous n’êtes peut-être pas ensemble, mais tout le monde - et je pèse mes mots - voit le lien qu’il y a entre vous. Alors, ne me parlez pas de professionnalisme !” Amoureux ou pas, en couple ou pas, qu’est-ce qu’il en sait ? Il n’espionne pas les vidéos de surveillance, lui. Toujours est-il qu’il y a quelque chose entre les deux. Une amitié profonde et construite pendant de nombreuses années. Une amitié qui modifie considérablement leur comportement. Il déteste devoir s’énerver contre May. Elle est probablement la seule à essayer d’être neutre, dans cette histoire. Mais rien que sa présence ici démontre qu’elle approuve le comportement de Coulson. Elle aurait pu partir. Elle aurait pu laisser le directeur adjoint avoir cette conversation seul avec Lincoln. Elle a décidé de rester. C’est la preuve qu’elle partage l'envie de Phil de tout savoir de ses intentions. “L’agent May a raison, peut-être que votre relation pourrait poser problème. Quand on travaille avec quelqu’un pour qui on a des sentiments de ce genre, ça n’est pas facile de réfléchir correctement.” Lincoln ne peut s’empêcher de rire jaune devant l’ironie de la situation. On vient lui faire des reproches, alors qu’ils ne sont pas mieux. Ils ne sont pas bien placés pour donner des leçons. Ne pas réfléchir correctement ? Et eux, comment sont-ils en train d’agir pour protéger Daisy ? Est-ce qu’ils ont au moins réfléchi clairement avant de le convoquer ? Non, bien sûr que non. Agir sur un coup de tête pour obtenir toutes les réponses, tout de suite, maintenant, et peut-être, décourager Lincoln en passant. Ca, c’est de la méthode qui témoigne d’une réflexion claire et réfléchie. Bien sûr !

Je veux juste être sûr que vous êtes sincère avec elle. Entre la vérité sur ses parents, l’apprentissage de ses pouvoirs, la perte de personne qui lui sont chers et ses précédentes relations négatives, je veux juste m’assurer que vous êtes prêt à vous engager dans cette vie qu’elle a eu jusqu’à maintenant.” Il connaît tout ça. Il sait toutes les épreuves qu’elle a dû traverser, qu’elle a dû endurer. Il en a entendu parler des dizaines, des centaines de fois. La plupart du temps, ce sont les autres qui lui en ont parlés. Encore et encore. Comme pour qu’il retienne la leçon. Comme pour lui rappeler de ne pas jouer avec elle. Personne ne semble voir qu’il est sincère dans sa démarche, dans ses sentiments, dans ses paroles. Personne ne semble comprendre qu’il puisse vraiment tenir à elle. Qu’est-ce que les autres pensent ? Qu’elle est maudite et destinée à vivre malheureuse ? Ce n’est pas l’avis de Lincoln. Il n’a pas eu non plus un passé facile. Il n’a pas eu une vie sans embûches. Si lui doit composer avec le passif de Daisy, l’inverse vaut aussi. Pourtant, personne ne la met en garde, elle. “Vous avez tous les deux une chose en commun: le bien-être de Daisy. Alors je te l'accorde, il n'avait pas à te convoquer de cette façon,mais tu peux aussi comprendre qu'on veut simplement la protéger. J'ai vu le changement en elle, après ce qu'elle a vécu, ça fait du bien de la voir à nouveau souriante mais travailler ensemble veut aussi dire se préparer à ce que le terrain peut mettre sur votre route. Et on sait tous que pour le moment, le ciel n'est pas bleu là-dehors.” Elle s’est rapprochée, comme pour tenter de le raisonner. Mais des trois, c’est Coulson qui devrait être calmé. C’est lui qui a provoqué cette dispute. C’est lui veut qui veut tout contrôler. Lincoln n’a rien demandé. Il n’a pas accepté d’avoir cette discussion. Il ne l’a même pas voulu. “Je crois que votre problème, c’est de ne pas me faire confiance. Je ne vais pas m’amuser à lui briser le coeur, soyez rassurés ! Et puis quoi ? Vous croyez qu’on n’a pas conscience de tous les risques que ça implique ? On le sait très bien, mais on a déjà survécu à pire !” Ils ne sont pas deux gamins qui font abstraction des risques et des conséquences. Ils n’agissent pas sur un coup de tête. Bon, peut-être que si. Un peu. Mais ce baiser, ils y ont pensé pendant des mois. L’attirance qui les lie n’est pas nouvelle. Elle n’est pas née du jour au lendemain. Elle existe depuis le début. “Sous prétexte de tomber sur une simple image, vous vous donnez le droit d’user de votre pouvoir en me convoquant. Et ça sera quoi la suite ? Vous allez surveiller tous mes faits et gestes ? Vous allez attendre nos disputes ?” Si un simple baiser vaut une convocation, qu’est-ce que ce sera quand ils coucheront ensemble ? Est-ce qu’il aura le droit à un avertissement ? Et quand ils se disputeront, est-ce qu’il sera viré ? Il peut tout imaginer. Il peut tout supposer.

Il sent l’électricité. Elle bouillonne dans ses veines. Elle s’agite dans ses membres. Elle est là. Présente, menaçante, persistante. Il ferme les poings. Il s’efforce à respirer. Il s’oblige à retrouver un peu de calme. Il plante son regard plus apaisé dans celui de Melinda. Elle est la seule qui est plus ou moins neutre. Elle est la seule qu’il veut convaincre. Elle est la seule qui peut entendre raison. Elle le connaît bien mieux que Coulson, finalement. Ils ont passé du temps ensemble, à travailler sur son self-control. Il y a encore du travail. Beaucoup de travail. En particulier quand on aborde des sujets qui le touchent et le blessent. Comme sa relation avec Daisy. Comme sa loyauté envers la jeune femme. “J’ai réfléchi à ce qu’il se passerait si jamais ça ne tenait pas. Je partirais. Nous savons tous que je ne suis pas là par vocation. Je n’aurais plus aucune raison de rester.” Les choses sont claires, maintenant. Papa et maman peuvent arrêter de flipper pour leur petite fille adorée. Le vilain monsieur qui lui brisera le coeur ne restera pas dans ses pattes. Contents ?

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    Il n’avait pas compris ce que Melinda avait voulu dire, mais elle ne pouvait répondre, car Lincoln était arrivé. La conversation commença fort et peut-être un peu trop. Coulson ne se rendait pas encore compte des erreurs qu’il était en train de commettre. A la place, il laissait son attachement pour Daisy prendre le dessus. Il était vrai que la jeune femme ne savait pas ce qui se passait entre eux trois en cet instant et qu’elle risquait de vraiment se mettre en colère. Mais Phil avait besoin de garanties. Répondant aux questions du médecin et en faisait lui-même certaines constatations comme le fait que May avait tenté de le dissuader d’intervenir de la sorte, il commençait à comprendre qu’il s’était emporté. Il n’avait pas réfléchit, il n’avait pas pensé, il avait seulement agit. Mais c’était comme ça pour lui désormais et il s’en voulait. Il n’allait pas le dire maintenant, mais il fallait qu’il montre qu’il n’était pas qu’un papa poule qui veut tout contrôler dans la vie de celle qu’il considère comme sa fille. Evidemment que c’était ça, mais pas que. C’était d’ailleurs ce pas que qui le bloquait. Pourquoi ? Parce qu’il s’était aussi attaché à Lincoln sans le reconnaître. Parce qu’il appréciait l’inhumain mais il ne l’avait pas réalisé pleinement jusqu’à maintenant. C’était alors presque ironique qu’il demanda au plus jeune de lui dire la vérité. En l’écoutant vouloir avoir besoin de plus précision, Coulson fut surpris qu’il utilise le terme de méfiance. Mais en y réfléchissant, il pouvait comprendre pourquoi il le disait, mais il tourna la tête vers May qui venait de prendre la parole. Etrangement elle résumait très bien ce qu’il pensait. Il allait vraiment devoir revoir sa façon de parler à Lincoln. En voyant le jeune homme les pointer du doigt, Phil fronça les sourcils et encore plus à ce qu’il venait de dire.

    L’agent May et moi nous connaissons depuis des années. Evidemment qu’il y a un lien fort entre nous.

    Forcément, il préférait ne pas parler de ce qu’il ressentait pour elle et leur relation plus intime. Laissant Melinda reprendre la parole, le directeur adjoint, tenta de se détendre, les laissant parler l’un après l’autre. Survécu à pire ? Sans aucun doute, il a lu le dossier de Lincoln, il sait ce qui s’est passé avec son ex-petite amie, mais ça ne veut pas dire que les choses seront plus faciles ou différentes. Coulson se doute qu’il ne ferait jamais ça à Daisy, mais il y a différentes façons de blesser quelqu’un. Seulement, il fut surpris par les dernières paroles de Lincoln. Il n’aurait pas dû l’être, après tout, il n’était pas là parce qu’il voulait être un agent, mais le plus âgé en resta tout de même surpris.

    Je comprend ce vous voulez dire, tous les deux, mais quand je parle de vérité, je veux simplement m’assurer que vous savez ce que vous faites.

    Ils étaient adultes et assez grands donc pour savoir comment se comporter l’un envers l’autre.

    Vous avez raison sur le fait que je n’aurai pas dû vous convoquer de la sorte. C’est un manque de professionnalisme et je m’en excuse.

    Il était sincère et la prochaine fois qu’il voudrait parler avec lui, il irait simplement le trouver.

    Mais contrairement à ce que vous pensez, ça n’est pas un manque de confiance qui amène cette situation.

    Avançant vers le jeune homme, il espérait ne pas l’énerver en se rapprochant, mais il voulait simplement être face à lui.

    Je sais de quoi vous êtes capable quand vous faite votre travail. Je l’ai vu avec vos patients et la façon dont vous aider les autres. Je n’ai aucune méfiance concernant le fait que vous soyez quelqu’un de bien. Vous dites avoir survécu à pire, tout comme Daisy et c’est vrai, mais quand nous avons appris qu’elle était inhumaine et que son père la cherchait, nous avons découvert une information. L’agent qui s’occupait d’elle et sa partenaire, ils ont tout faire pour protéger Daisy, mais il nous a dit une chose importante. La mort la suit et c’est ce qui m’amène à faire plus attention à elle.

    Non seulement parce qu’il ne voulait pas qu’elle soit blessé, mais aussi pour que les personnes qu’elle côtoie ne soient pas non plus de cibles.

    Devenir plus proche d’elle vous mettra en danger. Je ne compte pas utiliser mon poste pour vous traquer ou savoir ce que vous faites à tout instant, mais vous devez savoir dans quoi vous vous engagez.

    Il l’avait déjà dit, mais il voulait insister sur ce point-là. Mourir pour certaines personnes venait avec leur job comme eux, mais Lincoln avait bien fait comprendre qu’il n’était pas un agent.

    Je suis par contre surpris sur le fait que vous voudriez partir si jamais ça ne fonctionne pas entre vous. Vous aimez aider les autres et je vous ai vu le faire à plusieurs reprises. Je lis vos rapports et ici vous pourriez faire la différence. Vous n’avez pas besoin de partir.

    Secouant la tête, il espérait que Lincoln verrait qu’il pouvait vraiment aider, même si ça n’était pas en tant que médecin, mais bien comme agent. Avançant encore vers lui, il tendit la main vers Lincoln.

    Je suis désolé pour mon comportement et ça ne se reproduira plus.
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Pas le temps de pouvoir le convaincre de tout annuler. Il est vrai qu'elle aurait pu quitter le bureau lorsque Lincoln avait fait son entrée mais peut-être naïvement, elle avait voulu rester pour jouer les tampons au cas où la situation dégénérerait trop. Pas besoin d'attendre bien longtemps pour que cela arrive. Le clash était direct et elle avait du mal à reconnaître le Phil Coulson qu'elle connaissait, qui savait pourtant que d'antagoniser directement ne servait à rien, encore moins face à quelqu'un qui avait des problèmes de contrôle comme le jeune Inhumain en avait. Ok, elle soupçonnait que le côté surprotecteur qu'il avait envers Daisy l'entraînait sur cette pente mais ça n'excusait pas tout comme le soulignait d'ailleurs le jeune agent. Si Daisy apprenait ce qui se passait, aucun doute à avoir sur ce qui en suivrait, ça Melinda le savait déjà et elle espérait que ça n'en arriverait pas là, ils avaient déjà assez de sources de problèmes pour ne pas greffer ça par dessus. Intervenant comme elle le pouvait, elle aurait peut-être mieux s'expliquer mais elle s'était attendue à ce genre de réflexion de sa part quant à la réelle nature de sa relation avec le directeur adjoint et elle laissa ce dernier répondre en premier. Avait-elle besoin d'ajouter quelque chose à ça ? C'était et ça resterait visiblement un sujet qui déliait les langues autour d'eux. Ça n'était pas nouveau et il n'était certainement pas le premier à le faire remarquer. May se contenta de se redresser, son regard restant imperturbable mais elle ne pouvait lui en tenir rigueur puisqu'il marquait un point en disant ça.

Reprenant la parole, elle tenta à nouveau de s'expliquer au mieux et de calmer la tension bien palpable qui régnait dans le bureau à présent. Il était inutile de s'emporter, les deux hommes voulaient protéger la jeune Inhumaine et Lincoln était certes quelqu'un avec sa part d'ombre, mais qui ici ne pouvait pas en dire autant ? La confiance, une monnaie devenue rare de nos jours, il fallait bien l'admettre mais il aurait du savoir que si elle n'avait pas confiance en lui ou ses capacités, il l'aurait su et elle ne se serait certainement pas donner la peine de faire le moindre effort pour l'entraîner ou le faire se sentir intégré. S'il croyait l'avoir vu et connu froide, il serait surpris de voir ce qu'elle pourrait faire si vraiment elle ne le portait pas dans son coeur. Même Hunter n'avait pas encore vu cette facette là de sa personnalité, c'est dire. Laissant Coulson reprendre la parole après que Lincoln se soit défendu face à lui, elle se contentait d'écouter. Rassurée de l'entendre dire qu'il était conscient d'avoir dépasser les bornes, elle se raidit un peu lorsqu'il évoqua cet épisode là du passé de la jeune femme. Au départ, bien sûr comme n'importe qui elle avait pensé que ce n'était qu'une rumeur, un moyen de garder les gens à distance mais en effet, cette sorte de prophétie c'était avérée vraie à plus d'une occasion. C'était aussi quelque chose que le jeune homme devait savoir s'il comptait bel et bien bâtir une relation stable avec Daisy.

La réponse de Lincoln elle par contre ne la surprenait pas. Elle comprenait que cette vie là ça n'était pas ce qu'il voulait. Trop de règles, trop de contraintes et trop de choses à accepter pour quelqu'un dont ça n'était pas la vocation. Pas celle d'être un agent car sauver des vies, ça il l'avait mais à sa façon. Elle savait aussi que s'il faisait autant d'efforts pour tenter de le devenir, c'était avant tout pour Daisy, ce qui ne rendait pas moins valide sa tentative mais elle savait qu'au bout d'un certain temps, ça ne suffirait plus comme motivation. Mais ça n'était pas à elle de tenir ce discours et certainement pas à ce moment là alors elle gardait le silence, se contentant d'observer ce qui se passait entre les deux hommes. Au moins Phil tentait d'apaiser les choses à présent, c'était déjà plus quelque chose qui sonnait comme lui mais ça ne voulait pas dire pour autant que l'Inhumain allait laisser couler ce qui venait de se passer. Elle pourrait comprendre qu'il refuse d'accepter ses excuses mais elle croyait en lui et le fait qu'il verrait dans tout ça que bien que la forme ai été très mal amenée, le fond restait lui de simplement le mettre en garde parce qu'ils se souciaient de lui tout autant que de la jeune femme. Encore une fois, si elle ne s'était pas elle non plus attachée à lui, croyez bien qu'elle n'en aurait rien eu à faire de ce qui se disait ici et qu'elle n'aurait pas tenté d'empêcher que cette conversation en arrive à ce point avant même qu'elle ne débute. May avait simplement sa façon à elle de montrer son affection. Là encore, selon certains ça pouvait prendre une forme différente, demandez à Hunter ce qu'il en pense sur le sujet...
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un jour ou l'autre, il faut faire face aux
PARENTS

Il comprend. Les inquiétudes de Coulson et de May. Leur besoin de protéger Daisy. L’envie de vérifier ses intentions. Il comprend. Et pourtant, il est en colère parce qu’il se sent observé, épié, jugé, critiqué. Il se sent comme un voleur qui aurait mis la main sur un bien précieux. Il se sent comme une personne qui n’aurait pas sa place ici, dans la vie de la jeune femme. Et finalement, ils ont peut-être raison. Il peut être dangereux. Il peut être colérique. Il peut être sanguin. Il lui arrive de réagir violemment. Il lui arrive de perdre le contrôle. Il en a parfaitement conscience. Il ne l’a jamais fait avec Daisy. Jamais. Elle l’apaise. Elle lui rappelle où sont les limites. Elle est la motivation nécessaire pour qu’il garde la main sur sa puissance. Pourtant, il n’est pas aussi confiant qu’il le voudrait. Il a conscience qu’un jour, elle pourrait ne pas suffire. Un jour, ils pourraient se disputer. Ils pourraient s’emporter. Il ne se fait pas d’illusion. Dans ce genre de situation, Linc ne pourrait rien. Malgré toute sa volonté, il ne pourrait pas empêcher l’électricité de se réveiller. Son tempérament est son pire ennemi. Sa colère est ce qui le conduira à sa perte. Raison pour laquelle il ne restera pas avec Daisy s’ils se prennent trop la tête. Ce serait trop risqué. Ce serait la mettre en danger. Il n’a pas besoin que Coulson et May le mettent en garde. Il n’a pas besoin qu’ils jouent les parents protecteurs. Il se connaît bien mieux qu’eux ne le connaissent. Il connaît ses failles et ses faiblesses. Il essaye de travailler dessus. Il essaye de s’améliorer. Il essaye de devenir meilleur. Mais ça prend du temps. Beaucoup de temps. Il n’est pas certain d’y arriver un jour. “Mais contrairement à ce que vous pensez, ça n’est pas un manque de confiance qui amène cette situation." Il a du mal à le croire. Si on avait simplement voulu discuter avec lui, une convocation n’aurait pas été utile. Il aurait suffi de lui donner un instant dans sa journée ou de discuter dans un couloir. Une rencontre informelle aurait été plus logique. Il semblerait que les parents ne soient pas capables d’agir normalement. Trop aveuglés par leur spontanéité et leurs inquiétudes. “Je sais de quoi vous êtes capable quand vous faite votre travail. Je l’ai vu avec vos patients et la façon dont vous aider les autres. Je n’ai aucune méfiance concernant le fait que vous soyez quelqu’un de bien. Vous dites avoir survécu à pire, tout comme Daisy et c’est vrai, mais quand nous avons appris qu’elle était inhumaine et que son père la cherchait, nous avons découvert une information. L’agent qui s’occupait d’elle et sa partenaire, ils ont tout faire pour protéger Daisy, mais il nous a dit une chose importante. La mort la suit et c’est ce qui m’amène à faire plus attention à elle." La mort la suit. Okay. Comme toutes les personnes sur cette planète. Ils naissent et ils meurent. Peu importe si c’est aujourd’hui ou demain. Ils sont tous destinés à périr, un jour ou l’autre. Il ne croit pas en cette prophétie. Il n’y donne aucun crédit. Les gens peuvent bien croire ce qu’ils souhaitent à propos de Daisy, il s’en fiche. Si on s’arrêtait aux croyances, le monde ne tournerait plus rond depuis longtemps. Il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe avec les mutants. Il n’y a qu’à imaginer ce qu’il pourrait se passer avec les inhumains.

Coulson est maintenant plus près. Lincoln ne cherche pas à reculer. Il se contente de garder les bras croisés. Il reste impassible face à ce rapprochement. Il ne devrait peut-être pas. Après tout, le sous-directeur serait capable de le frapper sans qu’il ne le voit venir. Mais il se doute que cette proximité n’est pas une menace. “Devenir plus proche d’elle vous mettra en danger. Je ne compte pas utiliser mon poste pour vous traquer ou savoir ce que vous faites à tout instant, mais vous devez savoir dans quoi vous vous engagez." Il secoue la tête. C’est ridicule. Daisy ne peut pas porter la poisse. Elle ne peut pas être entourée d’une espèce d’aura qui attirerait malheur à tous ceux qui l’entourent. Sinon, May serait morte depuis longtemps. Coulson aurait disparu depuis une éternité. Lincoln lui survivra. Tout simplement parce que cette croyance est infondée. Si d’autres agents autour d’elle ont péri, ce n’est pas de sa faute. Seulement de la malchance. Seulement une triste coïncidence. Il persiste à ne pas y croire, alors qu’il a découvert des secrets du monde assez incroyables. Il y a quelques années, il ne pensait pas que des dieux pouvaient vivre au milieu des mortels. Il ne pensait pas que les inhumains existaient. Et puis, quoi ? S’il meurt, c’est qu’il le devait. C’est que ses pouvoirs ont été déclenchés pour cette raison. C’est qu’il a accompli la mission que le destin lui avait confiée. Il n’aura alors plus rien à faire ici. “Peu importe ce que vous pensez à propos de Daisy, je ne vais pas lui tourner le dos." Un homme comme Coulson ne devrait pas croire ces histoires. Il devrait savoir que toute théorie doit être fondée. Il devrait mener sa propre enquête. Il devrait s’arranger pour avoir des preuves, avant de le dire à tous ses prétendants. Lincoln ne pense pas une seconde que l’histoire a été inventée de toutes pièces par l’agent. Il a assez confiance en lui pour ne pas remettre en question sa parole. “Je suis par contre surpris sur le fait que vous voudriez partir si jamais ça ne fonctionne pas entre vous. Vous aimez aider les autres et je vous ai vu le faire à plusieurs reprises. Je lis vos rapports et ici vous pourriez faire la différence. Vous n’avez pas besoin de partir." Il aime aider les gens, oui. Pas de cette manière. Pas en mentant à une partie de la population. Pas en épaulant les inhumains. Pas en servant un gouvernement ingrat. Il aimerait travailler pour une entreprise dont il partage les valeurs. Il aimerait pouvoir mettre son pouvoir à l’arrêt pendant quelques jours. Juste pour ne pas avoir l’impression d’être une arme au service de quelques politiques. “Sauf votre respect, monsieur, je ne suis pas à l’aise avec tout ce qui est fait ici. Je préférerais partir que de rester au S.H.I.E.L.D., si cela s'avérait nécessaire." Et puis, vous imaginez la situation ? Il croiserait Daisy régulièrement. Ils seraient sûrement mal à l’aise, peut-être même distant et froid. Mieux vaut ne pas causer d’ennuis à la jeune femme. Mieux vaut ne pas détériorer l’ambiance au sein de l'équipe.

Il baisse les yeux sur la main tendue. Une main qui annonce la fin de la discussion. Une main qui compte pour des excuses. Une main qu’il ne saisit pas tout de suite. Il a encore un arrière-goût de rancune. Il est persuadé qu’à la première difficulté, à la première dispute, à la première déconvenue, les deux agents rappliqueront. Encore et encore. Peut-être pas May qui est davantage mesurée dans son comportement. “Je suis désolé pour mon comportement et ça ne se reproduira plus." Il a comme un doute. Coulson a déjà brillé de nombreuses fois pour son manque d’impartialité. Un naturel dont il n’arrive pas à se défaire. Même Lincoln le sait, alors qu’ils ne se connaissent pas depuis longtemps. Tous les gens appréciés et aimés de Coulson ont une certaine immunité informelle. Une immunité qui leur permet de fauter autant qu’ils le souhaitent. Tout cela, en toute impunité. Le sous-directeur ferme les yeux et tolère. Lincoln ne fait visiblement pas partie de ces personnes. Néanmoins, il respecte l’agent. Phillip a, depuis longtemps, démontré sa loyauté envers l’organisation. Il a su protéger et aider les gens de son entourage. Il a ce regard bienveillant sur son ancienne équipe. Phillip est un homme bien. Malgré son caractère protecteur. Linc ne peut pas le nier. “Nous voulons tous les trois le bonheur de Daisy, alors je comprends votre inquiétude." Il avance sa main pour serrer celle de Coulson. Excuses acceptées. La conversation peut être close. Il en est plus que temps. Il ignore encore si cette conversation restera entre eux ou s’il en parlera à la principale concernée. Il aimerait éviter le plus possible. Il aimerait ne pas causer de problème. Parce que le moindre mot, le moindre geste, le moindre regard de sa part pourrait être la raison d’une nouvelle convocation. Et ils essayeront d’éviter les caméras à l’avenir. Chose quasiment impossible dans une organisation aussi sécurisée. “Est-ce que je peux y aller, maintenant ?" Sa cheffe l’attend quelque part dans l’organisation pour le briefing de fin de mission. Une cheffe à laquelle il va devoir mentir. Il n’y a pas à dire, leur relation commence bien. Merci les beaux-parents !

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    Réagir de cette façon était une mauvaise chose. Il le savait, mais il avait laissé ses émotions se mettre en avant et il le regrettait. Cependant, comme il venait de le dire, ça n’était pas un manque de confiance envie Lincoln qui amenait cette conversation. Parlant de ce qu’ils avaient appris à l’époque où ils travaillent dans le Bus, il indiqua au plus jeune une information importante. L’agent qui s’était occupé de Daisy avait dit que la mort la suivait. Evidemment du coin de l’œil il avait vu Melinda se tendre. Peut-être qu’il n’aurait pas dû en parler, mais il voulait être certain que le blond avait toutes les cartes en main. Faisant donc en sorte d’être clair sur le fait qu’il devait savoir dans quoi Lincoln s’engageait, il resta le regarder. Le voyant secouer la tête, Phil savait qu’il n’avait pas atteint son objectif. Le médecin ne le croyait pas.

    Je ne vous dis pas de lui tourner le dos. Je vous dis de faire attention à vous.

    Oh, à l’époque, il avait pensé que c’était Carl, le père de Daisy qui semait la mort sur son passage pour retrouver sa fille. Mais avec le temps, il avait vu que c’était autre chose. Son pouvoir s’était finalement déclenché, mais beaucoup de monde avait perdu la vie. Il y avait du vrai dans ce que l’agent lui avait dit dans l’avion. Phillip n’en reparlait jamais, mais il gardait cette information dans son esprit malgré tout. Parlant ensuite de sa surprise sur le fait que Lincoln veuille partir si ça se passait mal avec l’Inhumaine, il écouta simplement sa réponse et hoche la tête. Ca, il pouvait le comprendre. Lui non plus n’était plus aussi naïf. Certains évènements avaient fait qu’il avait encore des doutes sur l’agence. Mais ça, il le gardait pour lui. Avançant encore vers le plus jeune, il lui tendit la main, lui expliquant qu’une telle situation ne se présenterait plus. Acquiesçant aux paroles du blond, il ne pouvait qu’être d’accord avec lui. Serrant la main de Lincoln, il écouta sa question.

    Je pense que oui.

    Pour lui en tout cas, tout semblait avoir été dit. Il ferait des efforts et il espérait juste prouver au médecin qu’il n’était pas aussi mauvais qu’il venait de l’être. Mauvais n’était peut-être pas le bon terme. Mais, il aurait dû rester calme et faire en sorte de gérer cela différemment. En tout cas, il fera de son mieux la prochaine fois. Tournant la tête vers Melinda, il ne savait si elle avait autre chose à rajouter. Elle était restée silencieuse. Oh, il savait qu’elle allait sans doute lui faire une remarque ou juste le fixer. Rien qu’un regard et il saurait qu’il avait clairement merdé. Mais, il lui laissait la parole si jamais elle avait quelque chose à dire au plus jeune. Peut-être qu’elle voulait parler d’un entraînement ou d’une mission. Il ne savait pas vraiment ce qu’ils faisaient en dehors de ce bureau. Il n’était plus sur le terrain autant qu’avant. Donc ce fut à son tour de rester silencieux, attendant simplement de savoir si elle allait dire quelque chose ou si Lincoln avait juste à partir.
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