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 the lion and the lamb (parker)

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the lion and the lamb
 « Hé ma belle, tu sais que c'est dangereux de se promener seule dans les rues, par ici ? Si tu veux, je peux te ramener chez toi. » lança l'homme en posant sa main sur la hanche d'Oona pour l'escorter. Son sang ne fit qu'un tour et son cœur s'emballa dangereusement. Mauvais signe pour lui.  « Non merci, je n'ai besoin de personne. » lâcha-t-elle froidement en s'arrachant à l'emprise de cette main vicieuse qui la dégoûtait plus qu'elle ne la rassurait. Les hommes comme lui mourraient dans son lit la nuit en un battement de cil et leurs cadavres étaient jetés dans l'incinérateur sans retour en arrière possible.  « Sois pas timide, bébé, j'te veux pas de mal. Au contraire, que du bien. » C'en fut trop pour Oona qui plongea son regard azur dans le sien, sans éclat, sans intelligence, lueur perverse au fond des pupilles.  « Qu'est-ce que tu ne comprends pas, dans ma phrase ? Quand une femme dit "non", c'est "non". » Il sembla surpris de l'aplomb dont cette gamine de vingt ans fit preuve. Bien vite, il porta ses mains à sa gorge et ses yeux, exorbités dans leurs orbites, trahirent son mal être. L'homme venait de gâcher toutes ses chances de survie, parce qu'Oona était vraiment agacée. Parce qu'en colère, effrayée, ou amoureuse, elle ne maîtrisait plus rien. L'affreux supplia, tira la langue comme un chien assoiffé, tituba contre le mur puis convulsa sur le bitume tandis que ses poumons cessaient de fonctionner et que son visage et ses lèvres tournaient au violet. La jeune femme le regarda mourir sans lever le petit doigt. Et puis sa cible arrêta de gigoter, et ce fut à son tour de se sentir mal. Comme toujours. A bout de souffle et d'énergie, ses jambes se mirent à trembler avec une violence rare et elle s'effondra à genoux devant le cadavre sans vie de cette pourriture dont elle avait débarrassé les rues de New-York. Les battements effrénés de son cœur lui donnaient la nausée, et elle suffoquait légèrement. Penchée en avant, mains posées sur le goudron d'une rue sale et sombre, la jeune Oona tenta de calmer la douleur et la fatigue en inspirant de grandes bouffées d'oxygène. Dire qu'elle avait voulu sortir seule, échapper à la surveillance de son garde du corps en pensant que tout irait bien, et qu'elle venait de tuer un homme une heure après le début de sa promenade ! Et puis, cette fois, Lucian n'était pas là pour cacher les corps qui s'amoncelaient à cause d'elle. Oona Salazar ne comptait plus le nombre de gens dont elle avait la mort sur la conscience. Les visages, les voix, les noms parfois, hantaient ses nuits interminables et solitaires.
L'echo des bruits des pas sur le bitume se répercutant jusque dans les hauteurs d'une ruelle silencieuse, Oona releva vivement les yeux, prête à tuer quiconque essaierait de l'arrêter maintenant. Elle recula sur les fesses, se releva comme elle pouvait en faisant face au nouveau venu, bel homme avec ses cheveux sombres un peu fous et un regard intéressant.  « N … N'approchez-pas. » le mit-elle en garde en tendant les mains dans sa direction pour signifier de ne pas faire quelque chose de stupide. Il devait déjà ressentir les effets du don qu'Oona essayait de refréner, maintenant que la menace gisait sur le sol à leurs pieds. Nul doute que son cœur battait un peu plus vite qu'à la normale, et qu'il devait avoir l'impression d'être pris d'une fièvre soudaine.  « Si vous tentez quoi que ce soit, vous allez passer le restant de la journée allongé à côté de lui jusqu'à ce que quelqu'un daigne mettre votre cadavre sur une civière. » En retrouvant un peu son calme, la jeune femme se redressa. Son visage retrouva cette allure froide qu'elle arborait habituellement, plus noble que l'allure qu'elle avait pu lui présenter en se débattant pour se relever, l'air parfaitement anxieux.   
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the lion and the lamb
glock and love


j'avais les coudes posés sur le comptoir, mon cul vissé sur le tabouret, et le regard fixé sur le match de football retransmit à la télévision. Je saisis mon verre de whisky, apportant le verre froid jusqu'à mes lèvres. Je sens l'alcool fort descendre le long de mon cou à chacune de mes gorgées. Autour de moi, des gros bras comparant, à travers divers jeux stupides, qui a la plus grosse. Au dessus de nous, les bruit des pas du côté légal du bar où je me suis installé pour la soirée. L'arrière salle dans laquelle quelques criminels connus et moi, buvons à la santé des Vinkings, servait de point de rencontre pour les gens comme moi, les hors la loi. Une voix cassée détourne mon attention de l'écran, m’énonçant : "Alors tu en penses quoi, Hood ? Tu m'aides à voler ce collier, je le revend, et on se fait cinquante-cinquante ?" Je laisse mon index glisser que la surface du contenant qui avait été touché par mes lèvres précédemment. "Tu sais, le Russe, si jamais tu essaies de m'enculer en te barrant avec la thune, avant de m'avoir filé ma part, je vais personnellement venir te chercher, en t'enfonçant mon glock aussi profondément dans ta gorge que Jay Z dans Beyoncé ?" Mes mots s'étaient glissés dans un blanc imprévu, accompagnés d'un soupir long et désagréable. L'homme blond, frôlant le mètre quatre vingt dix, avec une balafre sur le visage n'était pas connu pour être un tendre, le Russe, comme on l'appelle, est un mercenaire de l'ancienne URSS. Il se leva, claquant du poing sur la table, et me répondit avec une colère qui révéla plus clairement son accent qui me fit esquisser un sourire. "Tu insinues que je n'ai pas d'honneur ?" En penchant ma tête d'un côté, puis de l'autre, je fais craquer mes cervicales, recouvertes par ma capuche rouge. "Je te préviens juste, mais je te sais assez intelligent pour ne pas t'attirer la colère d'un gang entier, peu importe tes compétences martiales..." Je retiens ma respiration, rendant ma présence invisible. Je me glisse derrière le Ruskov, collant le canon de mon glock derrière son crâne peu velu "... Tu n'es pas insensible à une balle dans le crâne. J'accepte le deal, passe me voir dans le Bronx demain, je te communique l'adresse dès que je suis chez moi." Je range mon arme dans la foulée, La bête vêtu d'un débardeur blanc, et d'un pantalon kaki avait comprit qu'il ne valait mieux pas se mettre à dos quelqu'un avec mes compétences, aussi répandues soient-elles de nos jours. D'une traite, je termine mon verre, et quitte la salle, passant par la porte de derrière.

Ma main fait une pression sur la poignée, et dans le même temps je ferme les yeux afin de me concentrer sur mes fringues. Ma cape et mes bottes disparaissent, comme si je ne les avais portés, même en passant sa main dans mon dos, on ne pouvait pas sentir le surplus de tissu de ma capuche. Dans ma poche droite, je sens mon téléphone vibrer, mon téléphone personnel. Je décroche, et la voix de John King, mon cousin, résonne dans le haut parleur collé à mon oreille. "Park', c'est moi. Ecoute, j'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer, et j'aimerais ne pas avoir à le faire totalement par téléphone. Je... Je suis malade, et j'aimerais qu'on en parle face à face. Tu peux passer à l'appart dans la semaine ?" Je n'avais pas pu répondre, dès que j'avais entendu les mots "mauvaise nouvelle" mon cœur semblait lourd. John est comme mon grand frère, il a toujours été là pour moi, depuis mon adolescence, jusqu'à aujourd'hui. Entendre de sa bouche qu'il a quelque chose de mauvais à m'annoncer, je n'aime pas, mais lorsqu'il enchaîne sur sa maladie, mes pas s'arrêtent nets. Je pose la paume de ma main contre le mur de brique à ma droite, j'avais l'impression d'être essoufflé, alors que je n'avais fait aucun effort. "Oui, lundi ça te va ? Bor.." Il me coupe, en éclatant de rire. "T'y as cru ? Bordel Park' t'es vraiment trop con, ouais mais faut que tu passes à l'appart, sérieux, j'ai un truc à te faire goûter tu m'en diras des nouvelles." J'avais envie de le frapper, mais entendre qu'il se foutait de ma gueule me redonna une humeur pétante. "Putain John, j'te jure de pisser sur ta tombe quand tu crèveras. Ouais, j'passerai, j'dois te laisser là." Je raccroche, enfonçant mon smartphone dans la poche de mon pantalon. Je portais un blouson de cuir de moto et un jean sombre lorsque ma cape et mes bottes n'étaient pas visible. Une trentaine de secondes plus tard, je me retrouve face à une scène pour le moins déroutante. Une femme est assise par terre, à côtés d'un corps inanimé. Ma première question fut de savoir si elle avait déjà prit l'argent qu'il doit avoir dans ses poches, ma sa voix brise le silence, et alors qu'elle recule, toujours à terre, et me lance de ne pas approcher. "Si vous tentez quoi que ce soit, vous allez passer le restant de la journée allongé à côté de lui jusqu'à ce que quelqu'un daigne mettre votre cadavre sur une civière." Elle s'était relevée, et semblait bien plus calme, mais par dessus ça, ce qui me dérange le plus c'est cette sensation de malaise qui s'empare de moi. Je ne sais pas ce qu'elle me fait, mais c'est horriblement chiant. C'était quoi son problème, elle voulait jouer à qui est le plus con ? Non parce que moi, je suis vraiment con, et je ne daigne même pas écouter son avertissement. Sans hésiter une seconde, je coupe ma respiration, réitérant mon action commise face au Russe. Je disparais, massant de ma main droite ma tempe, comme si une fièvre venait de me frapper de plein fouet. Je dégaine mon glock, et le colle dans on dos, tout en rapprochant mes lèvres de son oreille, et dire à mi-voix. "Si je sens encore que tu essaies de jouer avec ma tête, je tire." sans attendre, je lui dis aussi. "Je ne te veux aucun mal, alors évite de songer à m'en faire, ça me ferait bien chier." Ma cape rouge flottait de nouveau, tandis que ma capuche était posée sur ma tête. Peu importe qui elle est, j'espère qu'elle se calmera, que je puisse ranger mon arme, et éviter d'éveiller le moindre soupçon.
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