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| (andy) et dans mon coeur qu'ils soûleront, tes chers sanglots retentiront. (bis) | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | ANDREÏ REECE CORKque mes yeux consumés ne voient que des souvenirs de soleils IdentitéNom et Prénom : il porte un nom d'histoire, ornant parfois les mémoires, souvent les annales de vieux régiments. en lisant cork, on pense à de grands officiers. de vaillants combattants. à une famille qui, depuis son apparition, se voue à la protection de sa nation. famille conformiste également, s'acharnant à encombrer chaque enfant du nom d'un parent, pour lui de leur fratrie. ce fut d'abord andreï, le franc luron, joueur et coureur de jupons. le russe, attaché à sa patrie, qui ne l'a pas quittée lorsque sa soeur, adolescente, a fui le pays. qui l'a encouragée, s'est excusé, mais ne l'a pas suivie. vient ensuite reece, pour l'aîné de son paternel. l'incarnation de la perfection. le pilote qui est allé défendre les couleurs à l'autre bout du monde. qui les a portées, encore une fois, ramené dans une boîte en bois. le diminutif andy, finalement, est le nom par lequel il se fait appeler depuis qu'il sait parler. Alias : il est un cauchemar. il en utilise, leur donne vie l'espace d'un instant, dans les yeux d'un malheureux. premier mot qu'un homme souffle après sa rencontre, nightmare. quelque part ça le définit, et un temps ça a été utilisé sans même qu'il l'ait choisi. et finalement ça s'est imposé, le serpent qui siffle et qui glisse, la vipère qui s'insinue dans tous les esprits. Âge : à peine un tout jeune homme, andy se croit un adulte accompli. du haut de ses vingt-quatre ans, il se comporte souvent comme s'il savait tout de la vie. il toise avec mépris, gamins comme anciens. Lieu de naissance & nationalité : de part son père, le jeune homme est tout ce qu'il y a de plus yankee, quoi que sa mère ait mêlé du sang russe au sacro-saint américain. ayant du mal à la faire parler, il sait simplement qu'elle a quitté son pays avec force difficultés, traversant l'europe en plusieurs années. qu'elle a rencontré son mari au terme de son périple, débarquant aux états-unis. andy, lui, est né dans le comté de new-london, du connecticut. proche de la base portant le même nom. Métier : lorsqu'il a quitté l'institut xavier, il a choisi la facilité. ainsi il s'est un moment fait escroc à la petite semaine ; vol de portefeuilles, petites ventes et intimidation. refusant de travailler pour un monde prêt à le faire brûler. il a fini par se faire employer comme barman, au leesha's strip club, qui lui a fourni un moyen d'accentuer ses activités, en plus des filles à reluquer. avant de se faire rapidement remarquer par le groupe oeuvrant avant lui dans ce quartier. aujourd'hui, en plus de son emploi officiel, il est homme de terrain d'une organisation mafieuse, en essor depuis qu'ils emploient du personnel « aux capacités développées. » son métier, c'est de terroriser qui déplaît à son patron. dans les faits tous s'adressent à lui comme à son second, le chargeant ainsi de gérer les hommes en mission, autant que de faire la liaison avec le chef. Statut civil : cliché du bad boy au coeur brisé, andy est célibataire. qui ne recherche pas plus les aventures qu'il ne les refuse. gorgé de rancoeur, il l'est envers une unique femme, et ne ressent aucun besoin de transposer ses problèmes affectifs sur toute la gente féminine. seule celle qui l'a trahi, préférant se plier aux exigences de l'humanité que de partir avec lui. Orientation sexuelle : son oeil se fait vagabond sur des courbes féminines, son coeur rapide face à des lèvres chaudes et une voix sensuelle. sans s'être jamais posé la question, le mutant se considère hétérosexuel. Particularités : anomalie, andy est un mutant. il en est encore grisé, gonflé de fierté, de savoir tout à sa portée. c'est puissant, d'incarner l'évolution. tout ce qu'il a à faire, c'est d'imaginer. et le souhaiter. avec de la concentration, il est capable de donner vie, dans un esprit, aux cauchemars d'autrui. de faire voir, ressentir, des monstres lovecraftiens prêts à se jeter l'intéressé. araignées géantes, flammes dévorantes, le répertoire est sans fin. à l'institut, il a entendu quelquefois l'appellation d'illusionniste, mais n'est pas certain de la véracité du terme. s'il s'est spécialisé dans la terreur, son pouvoir peut, moyennant efforts, changer pour des chatons ou boîtes de bonbons. quoi que son tour préféré reste celui des vers, ou petits insectes terrifiants, couvrant la victime, grouillant. s'il est fier de ses capacités, il ne tire aucun plaisir de la terreur ainsi créée. des extrémités auxquelles il peut pousser ceux qui passent entre ses mains. Affiliation : quoi que méprisant envers les humains, andy n'a rejoint aucune organisation pro-mutant. il voit plutôt son « espèce » comme des sortes de contes dracula, qu'un jour les hommes assailliront, armés de torches, terrifiés et haineux. de fait, il refuse de travailler pour les protéger, se contente, à façon, de tirer son épingle du jeu. il est fidèle à lui-même, ainsi qu'à son organisation, lié à elle par l'argent facile. sans se considérer comme « mauvais. » s'il devait être rattaché à une appellation, ce serait sans doute evil neutral. à ceux qui lui ont tourné le dos, il cherche à prouver qu'il n'a besoin d'aucune aide, en plus d'avoir fait le bon choix. à la femme qu'il a aimé, il voudrait faire regretter. Interview Avez-vous peur des Mutants ? précisément. certains abrutis prétendent le contraire, quand andy les craint, lui. sachant ce qu'il peut créer, ce que les autres peuvent réaliser, les sous-estimer serait stupidité. néanmoins c'est sans intérêt. la peur n'évite pas le danger. et, tous puissants, les mutants sont là pour rester. contrairement à d'autres, ils ne sont pas le résultat de problèmes d'électricité, ou de recherches d'un cinglé. ceux-là, il serait possible de s'en débarrasser. fastidieux, mais tout de même possible. les mutants sont le monde. les exterminer, reviendrait à purger la planète dans son entièreté. de chaque humain, qui pourrait dissimuler un mutant ou en enfanter un. alors oui, il faut les craindre. un dégénéré, ou un homme de bien, décidant lui même de qui est mauvais, peut beaucoup ravager. alors andy a sa propre solution, qu'il conseillerait à qui viendrait lui poser la question. lui se fait discret et évite tout contact avec cette part de la société, afin d'éviter d'être remarqué. ceux qu'il craint en tant qu'entité sont les x men de xavier, avec leur justice un peu simpliste. qui pourraient lui tomber dessus s'il fait du bruit. qui le connaissent, son identité, ainsi que ses capacités. les autres, cas isolés, ne représentent pas plus de dangers que lui pour la société. mais si la caste supérieure mettait ses différents de côté, l'humanité se jetterait à leurs pieds. Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? on ne peut plus convaincu. les superhéros, c'est toute une institution. pas forcément par leurs capacités ou leurs actions, ce qui marque, c'est leur présence. gamin, andy était fou de captain america, c'était une véritable obsession. ça faisait gueuler son père quand il le retrouvait après le service, dans un costume bricolé à son effigie. lui le voyait comme le meilleur de tous les soldats. fort, humble, mort, valeureux et victorieux. et ça, ça l'inspirait. le faisait rêver, l'a poussé à accepter l'idée de l'armée. devenir un aussi bon guerrier, surtout à l'intérieur. en grandissant il n'a pu le laisser de côté, et conserve aujourd'hui, entre autres, un porte-clefs à son effigie. c'est ce qu'il apprécie, dans l'existence de ces ratés défenseurs de l'humanité. les idées qu'ils défendent, les gosses qu'ils font baver. alors pour ça, il voudrait les voir rester. même s'il les considère bien moins puissants que les mutants. eux doivent tricher pour devenir ce qu'ils sont, quand les gens comme lui traînent leur fardeau sans l'avoir choisi. eux sont acclamés par la société, et font bien d'en profiter. ça laisserait un grand vide si demain ils disparaissaient. et puis, sans eux, plus personne pour neutraliser les robots géants, docteurs timbrés et extraterrestres qui leur collent invariablement à la peau. Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? débarqué dans la grande ville, après une difficile décision et chargé d'ambitions, andy s'est heurté, avec violence, à l'intolérance. s'est vu démuni, face à l'étroitesse d'esprit. un premier temps, peu confiant en ses capacités, il s'est présenté comme ce qu'il était. un mutant, désireux de travailler, vivre dans la simplicité. systématiquement, pauvre enfant, les portes se sont fermées. tout autour de lui il a vu les personnes comme lui, les anomalies, rejetées. pointées, accusées, molestées. par des hommes terrifiés, haineux et dégénérés. paniqués par ces êtres qu'ils ne peuvent contrôler. alors un temps il a erré, bien emmerdé, avant de se décider. a décroché un emploi en se présentant comme un simple humain, prenant sur lui de ne rien laisser deviner. s'est fait irréprochable, sur le plan de son irrégularité. et, ça l'a conforté dans son idée. il n'est pas une chose qu'il doive à cette société, et prend bien garde à ne rien donner. il prend maintenant, par facilité, ce qu'on a refusé de le laisser gagner. il ne considère pas spécialement faire le « mal », seulement une nécessité. amplement méritée. c'est sa puissance qui l'étouffe de fierté, pas ce qu'il en fait. simple retour de bâton, d'inverser les situations. Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? la toute première fois, ça a été pendant l'été, en sortant du lycée. la dernière année qu'il y a passée, avant que ses professeurs ne deviennent des instructeurs. dans a forêt, avec la si jolie sally. qui, après plusieurs semaines, avait accepté de sortir avec lui. peu confiant il l'avait emmenée dans les sous bois, espérant y trouver de quoi la faire se jeter dans ses bras. elle était là, à lui parler du soleil et de la pluie, tandis qu'il crevait d'envie. timide il n'osait pas, sûr qu'elle ne voulait pas, a fini par se résigner. à moins d'être terrifiée, aucun risque qu'elle ne vienne à céder. c'est rapidement devenu une mission, chercher une solution pour l'emballer. il était là, à l'observer comme un con, à deux doigts de paniquer, incapable de se rendre intéressant, quand elle s'est mise à trembler. elle l'a appelé, murmures étouffés, avant que ça ne devienne un hurlement strident. andy est demeuré figé, incapable de cesser de la fixer, ou seulement esquisser un mouvement. c'est quand elle s'est mise à pleurer qu'il s'est décidé, s'est avancé pour la serrer contre lui. doucement elle s'est calmée, en est restée longtemps marqué. lui, n'a jamais su ce qu'elle avait vu, seulement que ce fut le pire cauchemar qu'elle ait jamais eu. il lui a fallu plusieurs mois pour réaliser qu'il avait généré ça, lorsque l'accident a récidivé. il n'a pas compris ce qu'il lui était arrivé avant qu'un homme de l'institut ne vienne le lui expliquer. s'il s'est montré cynique, ce ne fut rien à côté du padre. qui a un moment refusé l'idée de lui laisser abandonner son entrée dans les forces du pays, avant de céder, préférant ne pas être associé à une telle anomalie. Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? jamais un collègue de cork ne rencontrera, et inversement, la vipère, andy met un point d'honneur à cloisonner sa vie. ses proches aux mêmes ne connaissent qu'un seul de ses noms, tant il veille à ne pas laisser de doublons. son employeur ne possède qu'un numéro pour contacter son agent, menant à un téléphone sans abonnement. pas d'adresse, jamais d'intermédiaire. tandis qu'au bar, où son travail est dans la légalité il n'est qu'andy, et use de tout ce qui est à sa portée pour que l'on ne sache rien de ses particularités. dans le même temps il met un point d'honneur à éviter comme la peste les mutants et supers ; peu désireux d'attirer l'attention des x men sur sa personne et ses activités, après avoir usé de tant d'application pour couper les ponts. double vie parfaitement rodée, usante à coordonner et pourtant nécessaire pour ne pas cesser d'exister. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? non. néanmoins après avoir piétiné, enterré ses ambitions, il s'est juré de ne plus rêver. il a voulu porter haut des couleurs, défendre une nation qui n'aspire qu'à son extinction ; il a voulu combler de fierté un paternel qui s'est hâté de l'éloigner en apprenant son étrangeté. alors si andy n'est pas ravi, il avance ses cartes sans plus espérer, mu par la simple nécessité. il ne cherche pas à s'élever, se laisse au contraire porter, veillant seulement à rester vivant. une lassitude, un besoin de ne plus s'embêter et au maximum profiter l'emmène à toujours choisir la facilité lorsqu'il s'agit de survenir à ses besoins. il ne vise pas le haut, se contente de laisser aller. sans plus défendre de valeurs, sans se mêler aux organisations qui protègent, font ou défont le monde. et quelque part il admire, sans plus pouvoir les envier, ceux dont la naïveté leur a permis de continuer de croire. croire qu'il reste quelque chose à sauver, que leur lutte n'est pas vaine, et que l'humanité mérite que l'on se batte pour elle.
#captainamerica
IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; toujours s, et bientôt 18. Fréquence de connexion ; 6j/7. Que pensez-vous du forum? ; arrgheghjuytg . Comment l'avez-vous découvert ? bazzart je crois, et depuis je l'ai gardé dans un petit coin de ma tête. . Célébrité choisie ; bill skarsgard. Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr, sugar slaughter. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | je te frapperai sans colèrene suis-je pas un faux accord dans la divine symphonie, Droiture exagérée. Pour certains ici c'est tout, Andy lui s'est résigné. Il est de ces gamins pour qui ce n'est qu'une formalité, se voir élèves officiers. Foutrement pistonnés. Guindés, gênés dans leurs uniformes trop bien repassés. Bien parés pour devenir l'élite des futures années. Ce matin réprimandés, les enfants gâtés. Et les autres, ceux qui en ont bavé. Qui ont trimé pour être acceptés, mérité d'être à leurs côtés. Ils se tiennent droits, soudés par les difficultés. Leurs regards las peinent à contenir tout ce que leurs inspirent ces camarades décérébrés. Ces abrutis qui voient tout comme un jeu, y compris lorsqu'il s'agit de leur vie. Aujourd'hui encore ils sont pris dans le coup de filet ; forcés ensemble à ramasser les pots cassés par leur égoïsme. Qui demain tendront la main pour aider le premier d'entre eux qui aura chuté. Qui ne les laisseront jamais tomber, ces enfants insupportables, incapables de se montrer reconnaissants. Ils ne le voient pas, mais finalement ce sera eux, l'avenir. Pas ceux qu'une note de papa a envoyés là. Et puis il y a le vieux, costume militaire qui serre son ventre débordant. Qui braille, trop, tous ont perdu le fil. « Cork et sa bande de bons à rien », les incriminés, gardent le menton levé, sans oser échanger un regard. L'intéressé reste les dents serrées, masque d'impassibilité. Se retient de gueuler. Qu'il n'a rien demandé, que se tirer d'ici ne serait pas pour lui déplaire. Lui il voulait être un héros. Pas un soldat, encore moins celui qui, bien au chaud, les envoie au combat. Pauvre petit, a-t'on rit. Les héros aujourd'hui sont ceux qui portent fusil et treillis, et non son raté affabulé d'un bouclier. Sous les railleries, c'était rappeler une vérité. Il croyait en lui. Ça l'a fait accepter, avancer. Sans être un surhomme, sans super serum, il voulait devenir quelqu'un d'aussi bien. Un superheros, à l'intérieur. Un homme d'honneur, aussi fort dans son coeur. Depuis il a du mal à s'accrocher.
Et il est là, planté comme un con, à écouter son groupe se faire rabaisser à cause de lui. Parce qu'il s'ennuie. Lorsqu'il s'agit de sa personne ça ne touche pas, attaquer ses camarades le fout hors de lui. Eux sont encore trop amusés par leur excursion nocturne pour se trouver vexés, quand lui tremble de rage contenue. Il tremble, en silence, face à leur responsable qui semble s’époumoner depuis une éternité. Il le fixe, avec des yeux à le déchiqueter s'ils pouvaient tuer. Se prend à souhaiter qu'il ne puisse plus beugler le moindre mot. Qu'il s'étouffe avec sa cruauté, cesse de les emmerder. Ça a beau être légitime, pour l'adolescent c'est inadmissible. Plusieurs fois déjà, sans qu'il saisisse pourquoi, ça a fonctionné. A désirer qu'il arrive malheur à quelqu'un, c'est violemment arrivé. Ces personnes ont été retrouvées pétrifiées, muettes et terrifiées. Alors il espère, naïvement. Le temps semble s'étaler, avant que l'homme ne cesse brutalement de parler. Il ouvre la bouche, la referme, les yeux écarquillés. Porte une main à sa gorge, l'autre se débattant, au niveau de son torse, contre un agresseur qu'il est seul à discerner. Il se retrouve rapidement suffoquant, s'agitant en tous sens. S'y ajoutent des coups de pieds, comme il recule pour se coller au mur dans son dos. Le visage empreint d'une terreur sans nom il glisse, sans cesser de lutter, un regard vers son bon à rien de bourreau. Comme pour l'exhorter à l'aider, ou le délivrer. Ce dernier, livide et les poings crispés, respire avec difficulté, les jambes à deux doigts de se dérober. Comme hypnotisé. Ses genoux viennent heurter le plancher, ses paumes lourdement s'y éclater. Enchantement brisé, il sent les autres s'animer. « Merde, merde. Lieutenant ! Est-ce que vous m'entendez ? » Supplique paniquée. Pas précipités, vers la victime silencieusement recroquevillée, prostrée. Andy, lui, reste à quatre pattes, trop secoué pour songer à se redresser. Cette fois-ci il ne peut nier, c'est bien lui. Sally il se l'était rapidement expliqué ; ce n'était qu'une fille, elle avait du voir une araignée. Là, il ne trouve aucune excuse pour se disculper. « Vous avez vu ? C'était quoi ce truc ? » Ils fourmillent autour de leur officier, abasourdis, trop sonnés pour prendre une décision. Trop choqués pour encaisser la situation. « Cork, c'est toi qui as fait ça ? Putain mec, c'était brillant ! Flippant, mais brillant. » Il grogne une injure, cherchant sa respiration. « Attends Cork, j'arrive. On y va doucement, accroche-toi, OK ? » Pantin aux fils sectionnés il se laisse remettre sur pieds, prend appui, soulagé, sur Murray. Grand échalas à la voix douce, plus âgé du groupe et grand frère de la troupe. Ami fidèle et compagnon loyal en tous temps. « Sérieusement les gars, celui qu'a fait le coup je lui paye à boire, c'était hallucinant ! Allez, lâchez le morceau ! » Il tente de répliquer, tousse à plusieurs reprises avant d'y parvenir, que les sons se décident à sortir. « Ta gueule, Harstig. Tu vas rien payer du tout, on s'occupe de lui. » désignant d'un signe de tête l'homme figé. La voix rauque il crache un peu de salive sur le côté. « Je l'emmène à l'infirmerie, vous.. Vous, trouvez un truc. » Hésitants, deux jeunes gens passent les bras du lieutenant sur leurs épaules. Sans volonté celui-ci se laisse traîner à l'extérieur, les yeux vitreux et l'air ailleurs. « Il a fait une crise de panique. » L'assentissement général semble presque les rassurer. « Il va pas pouvoir nous mettre ce truc sur le dos. Si c'est un de nous qui a fait.. Ça, je veux pas le savoir. Mais qu'on n'en entende plus parler. » Il tente l'autorité, en sa qualité de surveillant de chambrée, pour les empêcher de flancher. Les jeunes gens échangent des regards brûlants, se sentant liés par un événement qui les dépasse largement. Un secret puissant. Une faute qu'ils partagent, capable de les envoyer par le fond ; s'ils ont tous vu, nul n'est intervenu. Songent qu'on ne leur a pas menti, que la solidarité, au sein d'une unité, naît bel et bien dans la difficulté.
grâce à la vorace Ironie Il y a la nuit qui scintille et les étoiles dans ses yeux qui brillent. Il y a la lune qui resplendit pour eux, et Andy qui s'autorise à être heureux. Il la garde précieusement contre lui sans cesser un instant de sourire, cette nuit est un rêve pour tous les deux. Il refuse de la lâcher, de la laisser filer, jamais. Le palpitant s'agite à cette seule idée, pauvre fou qui cogne et tambourine pour la chasser. Elle le lui rend bien, serrant ses doigts entre les siens, comme l'on s'accroche à une bouée en plein océan. Jolie poupée prête à se trouver naufragée. Il a beaucoup appris en entrant à l'Institut, prisme aux myriades de possibilités, offertes à un adolescent désireux de ne rien laisser passer. Décidé à ne rien manquer. Et tout autant que les cours, ce qu'il a trouvé de fascinant c'est elle, ce qui l'a ébloui c'est son amour. Et même après plusieurs années il ne s'est pas habitué à la voir, s'attendant chaque instant à ce qu'elle s'efface, à ce que tout ceci n'ait jamais existé ; tout autant que le fait d'être compris, ici de pouvoir être sans réserve lui même. Cesser de raser les murs et éviter tout contact avec la société, il a mis un temps à s'y habituer. Après l'accident du lieutenant il s'est enfermé dans une terreur tremblante, la peur terrible de ce qu'il pouvait provoquer, sans rien pour l'expliquer. Et puis des professeurs sont venus, acceptant de lui parler et proposant de l'emmener. Sans doute ont-ils sauvé sa vie, en le présentant à la plus hétéroclite des fratries. Et puis doucement ça a basculé lorsqu'il a appris à contrôler et non plus craindre, à maîtriser quand il se laissait emporter. En retrouvant la confiance il a découvert la fierté d'être différent, celle d'être mutant, de se savoir puissant. Il s'est su capable de tout affronter, et quelque chose sûrement a changé. Et la possibilité, enfin, d'être ce dont toujours il rêvait. Pour la première fois corps et âme il s'est investi, sans plus poser de mesure. Devenir meilleur, toujours, pour obsession et seule ambition, ligne d'horizon à atteindre avant de penser plus loin. Sa jolie fiancée à ses côtés pour se rappeler de ne pas perdre de vue son humanité, dans une quête de grandeur démesurée. Mutante également, déterminée à faire le bien, à sauver sur cette terre tout ce qui peut l'être. Ils se complètent, elle est autant théorique qu'il est pratique, calme quand il brûle, et fiers comme deux loups solitaires. Ils s'épaulent et s'appuient, appliqués et concernés, chacun comblant les difficultés de l'autre. Elle lui reproche parfois d'être trop dur, vestige d'une éducation où l'échec n'est pas toléré, ni même envisagé.
Et puis il y a la haine, brûlante, écœurante qui vous laisse fatalement démuni. Elle l'a déjà frappé, violent heurt dans la poitrine qui détruit et secoue tout jusqu'à ce qu'il finisse sur les genoux, à s'époumoner et cracher la pourpre misère du monde humain. Il l'a affrontée à plusieurs reprises tête baissée et sûr de ses idées, mais cette nuit c'est trop pour lui. La demoiselle est rentrée étudier et il reste vagabonder, parler à la lune et rêver à la vie. Penser au chemin qui l'attend, aux soubresauts qui en ont fait tanguer le fil pour arriver jusqu'ici, et tout ce qu'il reste encore à bâtir. Il est interrompu par des cris inarticulés, étouffés, de celui si apeuré qu'il voudrait garder toute sa douleur profondément enfouie. Alors Andy se hâte il veut être quelqu'un de bien Andy, et ça commence par ne pas laisser quelqu'un agoniser si proche de lui, se boucher fort les oreilles et faire semblant de ne rien remarquer. Il fait sombre et il ne distingue que de vagues silhouettes, surtout celle, acculée contre le mur, qui produit ces sons d'animal blessé. Sans plus réfléchir il s'interpose, sans trop savoir qui est qui ni même ce qu'il est en train de faire, peut-être utilise-t'il ses pouvoirs ou non, il ne saisit plus rien autour de lui. Pèle-mêle de gestes désorganisés avec le démon qui s'agite dans le ventre et lutte de son mieux pour la survie. Plus rien n'a de sens dans l'obscurité, les coups pleuvent sans trop de destinataires et suivent les mots acerbes, déchiquetant les gorges et les coeurs, « sale mutant » « rends-toi service foutu monstre, va te suicider ». Mots qui dépassent parfois la pensée, mots en tous cas qui blessent, qui lui martèlent l'âme plus sûrement que tous les coups de poings. Il ne sait s'ils sont destinés à sa personne ou à leur victime initiale, mais il voit violemment rouge. Il voit rouge et eux aussi maintenant, des océans de sang et des lames tranchantes, des flammes blanchies et leur peau brûlée. Ils hurlent de terreur et de douleur imaginée, imposée à leurs esprits étriqués ; filent apeurés dans la nuit, le laissant tremblant à lutter pour retrouver de l'air. Anesthésié par l'adrénaline il rumine, troublé en dedans, abasourdi par la violence gratuite. De voir les êtres comme lui intrônisés bouc-émissaires populaires, d'imaginer les enfants bientôt se traiter de mutants pour remplacer les fils de pute, nouveaux Guy Fawkes et bonhommes de paille à détester et brûler. Le jour est levé lorsqu'il rejoint l'Institut, à pieds, poings et mâchoires résolument serrés ; regard fiévreux pour accompagner les ecchymoses naissantes. Sur le retour ça l'a frappé, c'est rentré dans sa tête jusqu'à ce qu'il ne sache plus cesser d'y penser, il n'y a chez les hommes plus rien qui mérite d'être défendu. Tristement résolu il rejoint sa chambre pour grossièrement réunir les affaires qu'il juge nécessaires d'emporter, avant de trouver un professeur pour lui annoncer son départ imminent sans trop s'expliquer, muré dans sa déception. Et comme sac sur l'épaule il attend d'être informé des dispositions nécessaires pour quitter l'école il la voit qui s'avance vers lui, et marque un temps d'arrêt devant son air fugitif. En quelques pas il la rejoint, tend la main vers l'aimée, esquissant un sourire de son mieux. « .. Viens. Il n'y a rien dans ce monde pour nous. » Il murmure avec lassitude comme elle ouvre grand ses beaux yeux, avant de doucement secouer la tête, moue désolée peinte sur le visage adoré. Elle lui souffle qu'elle est navrée et tourne les talons, s'éloigne avec empressement. Elle bouscule qui se trouve sur son chemin et lui n'entend plus rien, seulement l'imbécile dans sa poitrine qui paraît éclater, se fissure un peu plus à chacun de ses pas pour finalement s'effondrer morcelé. Et dehors de conserver son impassibilité, à aucun de prix montrer comme il est proche de sombrer.
qui me secoue et qui me mord ? blesfrdsdnhjyhg
Dernière édition par Andy Cork le Ven 26 Fév - 14:13, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | ANDYYYYYYYYYYYYYYYYY. comment j'étais trop triste que tu nous quittes. du coup, j'suis trop contente que tu décides de revenir, surtout ne te sens pas mal de te repointer, on est plus qu'heureux ! tu connais la maison, mais n'oublie pas de réserver ton avatar, si tu as des questions, on est à ton entière disposition et bon courage pour finir ta fiche |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bon alors je te préviens, moi j'ai très peur des jolie femmes! Mais vraiment vraiment très peur! Bienvenue à toi, et bonne chance pour ta fiche! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bienvenue Avec mon DC on va s'amuser je pense |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bienvenue |
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it's a revolution, i suppose Prisoners • trapped & forgotten | | | Welcome you Maintenant je me demande bien de quoi Carnage pourrait avoir peur, ouuuuuh edit: « des monstres lovecraftiens » je t'aime, marions-nous. |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | MAIS NE T'EN VEUX PAS DE REVENIR NOUS ON EST CONTENTS Re-bienvenue parmi nous et bon courage pour la fin de l'écriture de ta fiche n'hésite pas encore une fois si tu as des questions, et j'ai vraiment hâte que cette fois, tu puisses exploiter andy en rp et faire des liens de fifouuuuuuus |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | |
it's a revolution, i suppose Invité | | | gyaaaaah. trop d'adorabilitude, je vais plus me sentir moi. (m'enfin ça me conforte encore dans l'idée qu'on est bien ici, haha) merci beaucoup. je termine ça tranquillou dans le week end, en essayant de ne pas vous décevoir alors. c'te pression maintenant ! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Ohlalalalala j'adore ton style, ta plume est superbe! J'ai dévoré ce que tu as écris pour l'instant et j'ai hâte d'en lire plus! Apparemment, c'est un re bienvenue si j'ai tout suivi? Bon courage pour la suite |
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it's a revolution, i suppose avengers + avenge the world | | | et rebienvenuuuue bonhomme ! J'espère que tu te plairas chez nous autant que la première fois bon courage pour la fin de ta fiche en tout cas |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | salut petit andy, demain ça fera dix jours que tu as commencé ta fiche... est-ce que tu veux un délai pour la terminer ? |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | je veux bien oui, s'il te plaît. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | je te mets jusqu'au 12/03 |
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it's a revolution, i suppose | | | | | (andy) et dans mon coeur qu'ils soûleront, tes chers sanglots retentiront. (bis) | |
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