Nom et Prénom : Camilla Flavia Theodora par son nom de naissance. Camilla est dérivé de 'Camillus', qui désignait le gardien des cérémonies religieuses. Ironie pour celle qui n'a jamais attaché d'importance aux dieux. Elle n'a jamais voulu le changer, cependant. C'est aujourd'hui la seule chose qui la rattache à ses racines romaines. Roe est simplement le nom de famille qu'elle emprunte en ce moment -le nom légal donné aux inconnus, rien de bien original. Alias : Milla. Mais peu de personnes ont été autorisées à l'appeler de la sorte sans se prendre une claque dans la foulée. Âge : Approximativement deux mille ans. Elle a perdu le compte, avec le temps et les changements de calendriers. Elle en fait clairement beaucoup moins, mais a appris à se mettre à son avantage pour avoir l'air d'avoir quinze ou vingt-sept ans selon les situations. Actuellement elle affirme en avoir vingt-quatre. Lieu de naissance & nationalité : Elle est née en plein coeur de la Rome Antique. Très attachée à sa ville de naissance et patriotique, elle est furieuse de ne voir aujourd'hui plus que des perches à selfies devant ce qui était autrefois des monuments de prestige. Mais sur ses papiers officiels il est marqué qu'elle est une américaine née à Orange, en Californie. Métier : Elle a été entre autres championne de natation en Russie, avocate à Paris,  vendeuse de drogues à Amsterdam, conseillère fiscale en Australie, équilibriste dans un cirque aux Etats-Unis, architecte urbaniste en Uruguay, propriétaire d'un café à Londres, membre d'une association humanitaire au Sénégal... Aujourd'hui elle n'est plus que professeur de biologie et de médecine basique à l'Institut Xavier de New York. Statut civil : Elle a été mariée plusieurs fois sans pour autant divorcer. Elle en a perdu le compte, peut-être une trentaine de fois ? La plupart du temps c'était des mariages d'intérêts, pour de l'argent ou une nationalité. Elle a obtenu la Green Card de cette manière par exemple. Cependant, on ne peut pas en dire de même pour les deux fois où elle a dit "oui" à Aneesh Doe. Après, ce n'est comme s'ils se comportaient encore comme mari et femme. Elle est célibataire sur ses papiers et se considère comme tel, ne croyant plus en l'amour. Orientation sexuelle : En quelques milliers d'années elle a eu le temps de tout essayer, et la compagnie des hommes comme des femmes lui ont plut. Particularités : Si vous le l'aviez pas encore compris, Camilla est immortelle. Ni la maladie, ni la vieillesse, ni les blessures ne la font succomber. Peut-être qu'un jour si on lui tranche la tête et lui sépare les membres elle ne se relèvera pas. Personne n'a encore jamais essayé.Affiliation : Son camp? le sien. Elle travaille pour la X-Mansion mais ce n'est pas comme si elle les soutenait particulièrement. Elle n'a de comptes à rendre à personne. S'il y a bien quelque chose que son immortalité lui a apprit, c'était qu'elle ne pouvait faire confiance qu'à elle-même.  

Avez-vous peur des Mutants ?  J'ai en ai eu peur pendant quelques années. J'ai eu peur de moi avant tout, de ce que j'étais, de ce que je devais faire de ma vie, de ce que je pouvais être capable de faire. J'avais peur de perdre le contrôle de moi-même, de devenir une autre. Si les autres mutans m'ont déjà effrayé par le passé, ça n'a jamais été autant que la peur que j'avais envers moi-même. Leur découverte et rencontre m'a beaucoup aidé dans l'acceptation de moi-même. Aujourd'hui, je nous considère comme la norme. Mais Aneesh et moi sommes sans aucun doute bien plus que ça.
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Il faut de tout pour un monde. S'ils pensent faire le bien, tant mieux pour eux, je n'approuve pas particulièrement leurs actions, mais je n'irais pas jusqu'à les dénigrer. Je ne crois ni au bien ni au mal. Je ne m'engage nulle part. Cependant, je n'ai pas toujours été aussi neutre. Mais après avoir vu des centaines de guerres et de jeux d'alliance, je peux dire que le meilleur moyen pour s'en sortir sans dommages c'est de fermer sa gueule.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? J'ai eu très peur tout d'abord. J'ignorais ce que tout cela signifiait, si c'était une bénédiction ou une malédiction. J'ai souvent penché vers la deuxième solution. J'étais dévastée, mais avant tout parce que j'étais la seule survivante du massacre de ma famille. Mais j'avais Aneesh avec moi. Ca a été plus facile à surmonter à deux, de vivre cette longue aventure ensemble. Parfois je me demande où nous en serions si nous avions pas été là pour se soutenir l'un l'autre. Nous avons appris à nous accepter à deux. Aujourd'hui, je nous considère comme des élus. Nous sommes aujourd'hui ce qui s'approche le plus de dieux. Comment ne pas en être reconnaissante? Personne n'est au courant de mon immortalité à l'heure actuelle, à part Aneesh. Il y a eu des curieux qui l'ont découvert, et j'ai du prendre des mesures particulières pour éviter que ça s'ébruite. J'ai pu le dire à certaines personnes que j'estimais de confiance dans le passé. J'ai été presque à chaque fois déçue.



Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Ce n'est pas comme si j'avais une double vie, on ne peut pas dire que je cache autre chose que mon immortalité. Ce n'est pas bien difficile d'avoir des contacts pour créer des faux papiers, de fausses identités pour survivre à travers les époques. Les mensonges me viennent beaucoup plus naturellement à présent. Quand on a du temps devant soi, tout devient plus simple. On s'adapte à tout.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? J'ai eu plus exotique comme métier, je dois l'avouer. C'est tout récent pour le moment, c'est ma première fois que j'enseigne dans l'institut Xavier. Ca me fait étrange d'être entourée de personnes comme moi, avec une "anomalie". Mais dans un sens ça fait du bien de voir autre chose que des gens normaux. On se sent un peu moins seul, même si je sais qu'ils ne seront jamais comme moi, qu'ils ne pourront jamais me comprendre. Mais si je suis venue ici c'est en premier lieu pour Aneesh. J'attends de voir s'il est prêt à changer d'avis à mon sujet... A notre sujet, surtout.

Douce. Exquise. Mutine. Enchanteresse. Une jeunesse qui semblait éternelle. Tu avais vingt-sept ans mais tu en paraissais quinze. Ta beauté fascinait les hommes ; les femmes te jalousaient. Toi, tu ne disais rien, tu souriais, simplement. Ton silence était ta plus grande amie. Tu n’avais confiance en personne, pas même en ton père.  Pour lui, tout n’était qu’intérêt. S’il ne t’avait pas encore remarié c’était pour la simple et bonne raison qu’il attendait celui qui lui offrirait la somme la plus coquette. Mais on ne se bousculait pas à ta porte. Tes deux premiers maris étaient morts dans d’étranges circonstances dont toi seule avais le secret. Ta beauté fascinait oui, mais elle effrayait. On disait que tu enchantais les hommes, que tu pratiquais de la sorcellerie pour garder une jeunesse éternelle, que tu apportais la mort sur ton passage.  Ton père faisait exécuter quiconque osait raconter de telles atrocités –et cela ne faisait que conforter les rumeurs. Toi, tu souriais, tout le temps. Tu faisais bonne figure, comme une jeune femme de ton rang se devait de le faire. Tu subissais les rumeurs sans ciller. Elles ne te dérangeaient pas, au contraire. Tu aimais être une femme de mystère, être le centre de l’attention. Ta famille était assez respectée pour que personne ne vienne t’embêter de trop près. Tu aimais que l’on parle de toi, peu importe la raison. Et puis, tu n’étais pas pressée de te remarier. Tu ne voulais pas d’enfants, de toute manière tu n’avais pas réussi à en avoir avec tes premiers maris. Tu gardais un très mauvais souvenir du dernier en date. Tu savourais ta liberté nouvelle à ta manière, ce qui encore une fois ne t’aidais pas à te défaire de ta mauvaise réputation. Mais qu’importe.

Et puis un jour, ta famille et toi fûtes exécutés sur la place publique. Ca aurait pu marquer la fin de ta vie insignifiante, cela aurait pu faire taire les rumeurs à ton sujet. Mais comme ton cadavre disparut mystérieusement de la scène du crime on fut longtemps persuadé que ton fantôme hanterait les toits de Rome pendant les siècles à venir. Certaines familles parlent encore de toi. La poupée aux yeux d’argent, qui tranche la gorge aux hommes infidèles dans leur sommeil.


Tu lui souris, lui tendis la main, le trainas de toute tes forces, l’obligeant à se mêler aux autres pour la danse. Ton masque te couvrait les yeux ; le sien son visage en entier. On se demanderait bien ce que faisait un indien parmi l’aristocratie vénitienne. Votre différence ethnique vous avait souvent causé des soucis. Ta famille décimée, l’empire romain renversé, Aneesh n’avait plus aucune légitimité en tant qu’esclave à tes côtés –et aucun de vous deux ne souhaitait un retour en arrière. Vous aviez passé beaucoup de temps ensemble. Peut-être trop. A voyager tant bien que mal, à vous cacher, à vous aimer. A vous haïr, à vous détruire. Le temps passait et n’en finissait jamais –ça te rendait malade. Un jour tu décidas de t’enfuir. Tu voulais être seule. Tu voulais goûter la vie que tu n’aurais jamais avec lui. Tu revins sur les terres latines, tu traînas des pieds jusqu’en République de Venise. Tu commenças bien bas. Le monde du vin, de la danse, de l’argent sale. Tu te laissais du temps. Oh, tu en avais, tu temps, pour gravir les échelons. Pourtant tu ne tardas pas à devenir maîtresse d’aristocrate. Les richesses s’accumulaient au pied de ton lit, les missives enflammées à ta porte, les confidences sur l’oreiller. Tu en avais séduit plus d’un ; tu aimais voir que tu plaisais ; tu appréciais cette solitude profonde, quelque part. Après des centaines d’années à avoir parcouru le monde à deux, tu t’étais enfin posée quelque part en solitaire. Tu ne pouvais pas prétendre avoir un sang noble –tu n’avais plus aucune famille, aucun nom. Tu te disais orpheline. On te connaissait comme Milla, la danseuse aux cheveux d’argent. Tu assistais aux plus grands diners, aux plus grands spectacles de Venise. Les pas de danse que tu avais appris à Constantinople étaient tes plus grandes alliées. Tu fascinais, tu plaisais. Ta réputation avait fait le tour de l’Europe –si bien qu’Aneesh avait fini par te retrouver. Il t’avait manqué. Tu savais que vous ne pourrez pas être ensemble tous les deux, à Venise. Au lendemain vous partirez en calèche pour vous marier en Byzance, reprendre une vie de vadrouille. Mais tu te sentais bien, ici. Tu t’étais bâti un nom, une réputation. Pas des plus glorieuses, certes, mais on parlait de toi. Tu retrouvais ta jeunesse, ce sentiment oublié. Tu te revoyais à Rome, il y a plusieurs siècles, quand ton nom était toutes les lèvres, quand on se retournait sur ton passage… Tu avais oublié à quel point tu aimais voir cette flamme de désir briller dans les pupilles d’autrui.

Mais par dessus tout tu avais oublié à quel point ses yeux comptaient plus que tout autre.


Et puis deux cent ans plus tard tu partis, encore. Toujours sans un mot, tu ne l’avais jamais prévenu –à peine si tu l’avais prévu, de toute façon. Tu n’aimais pas les au revoir et puis, vous alliez bien finir par vous retrouver. Vous aviez le temps. Croatie, Saint-Empire, Kurtoba. Tu ne cherchais plus l’aventure -tu cherchais à fuir. Angleterre, Léon, Bulgarie. Les pays s’enchainaient, tu te fondais dans la masse, tu apprenais les langues avec une facilité déconcertante. Tantôt bonne, tantôt pseudo noble. Tu faisais illusion. Mais au fond de toi, une frustration. Tu avais vu Aneesh être philosophe, physicien, militaire, politicien en un claquement de doigts. Toi, tu étais femme. Tu étais soit femme au foyer, soit prostituée. Tu ne voulais aucune de ces deux vies, alors tu partais à chaque fois. Pas plus de cinq ans dans la même ville –dans la même vie. Tu rêvais de progrès. Tu suppliais Aneesh de faire changer les choses. Tu voulais te sentir puissante, vivante. Tu tentais désespérément de laisser ta trace dans l’histoire. Tu rageais de voir que tu étais si facilement oubliée, quand bien même tu parvenais à déclencher des guerres. Tu voulais être plus qu’un nom sur un parchemin oublié. Tu voulais être reine. Mais tu ne le seras jamais –ce n’était pas faute d’avoir essayé de séduire plus d’un roi. Peu importe, tu seras déesse. Cette idée se mit à germer lentement dans ton esprit, à te garder éveillée la nuit.

Et pourtant. Quand tu trouvas ton âme-soeur pour le lui dire, ce fut lui qui s’enfuit.




Tu estimais que tu avais un droit sur la vie et la mort. Dieu n’existait pas –vous étiez des dieux. Tu comprenais soudainement le sens de ton existence. Tu avais rencontré des gens anormaux, aussi. Une femme qui se transformait au gré de ses pensées, un homme qui dont le chant tuait tout être vivant. Mais aucun autre immortel que toi et ton âme-soeur. Un jour, tu vis Aneesh tenant le bras d’une femme, sur la colline de Montjuic. Il avait les yeux rieurs. Il avait un sourire radieux. Elle était brune, sulfureuse. Très belle et attirante. Tu savais, évidemment, que tu n’étais pas seule dans sa vie. Tu savais qu’il avait eu des aventures, peut-être même bien plus que toi. Mais c’était la première fois qu’il te paraissait aussi épanoui. L’idée qu’il puisse trouver un bonheur avec une autre que toi te fut rapidement insupportable.

Tu vins donc l’égorger dans son salon, tu te fis un thé et tu attendis patiemment qu’Aneesh rentre du travail. C’était ton premier meurtre, et ça ne serait certainement pas le dernier. Et ça ne t’affecta en rien. Cette indifférence te conforta encore plus dans tes idées folles. Tu pouvais traverser les époques, laisser ton nom dans l’histoire des pires manières qui soient. Tu avais le droit de décider de la justice sur cette terre. Tu pouvais tuer. Tu avais le contrôle. De toute manière, tu n’accèderas jamais au paradis. S’il y en avait un.

Tu n’avais jamais vu Aneesh dans un tel état. Toi aussi tu étais triste, mais seulement parce qu’il était triste pour elle. Tu avais espéré qu’après avoir vu des milliers de morts il ne se soucie pas d’une de plus. Il avait tissé une relation particulière avec cette mortelle, et ça tu ne pouvais le concevoir. Dans tous les cas elle finirait par mourir. Alors un peu plus tôt… Tu partis vexée ce soir là, le laissant seul avec soi-même pleurer sa bien aimée.



Quelques dizaines d’années plus tard, vous vous retrouviez encore. Il t’avait pardonné, comme il le faisait toujours. A chaque fois. Vous aviez adopté un garçon, pour passer le temps. Thomas. Tom. Tommy. Le temps de quelques années, tu découvris un sentiment inconnu. Quelque chose qui s’approchait le plus du bonheur. Mais il mourut au bout de quatre-vingt quatre ans. Le pire, ça n’avait peut-être pas été le moment même de sa mort. Mais le fait de la voir venir, et de ne rien pouvoir faire pour l’arrêter. De la sentir inévitable, irrévocable. La vieillesse. Les rides qui se creusaient. Ses membres qui faiblissaient. Les cheveux qui tombaient, le corps qui se ratatinait. Les dents qui tombaient, la folie qui le gagnait. Tu n’avais jamais autant pleuré. Tu n’avais jamais autant maudit ta condition d’immortelle.

Pour la première fois, tu t’essayas au suicide. Une fois. Trois fois. Cent fois. […]




Tu posas tes bagages dans ton nouvel appartement New Yorkais. Tu avais appris de la bouche d’autres mutants qu’il était ici. Tu avais abandonné ta carrière de nageuse de compétition. Comme à chaque fois, le temps te rattrapait. Tu ne leurrais personne : tu n’avais pas 33 ans. Un physique d’adolescente, de petite fille. Un visage sans la moindre ride. Difficile de masquer tout ça avec le maquillage comme tu savais si bien le faire, quand tu devais constamment avoir la tête sous l’eau. Tu avais laissé tombé. Mais ta « vieillesse » n’était pas la seule raison de ton abandon. Tu t’étais lassée. Et il te manquait. Tu te sentais seule, à nouveau. Il y avait toujours un moment où tu savourais ta solitude, et un autre où tu tombais dans la dépression. Tu avais besoin de te raccrocher à cet autre comme toi. Tu l’avais trop fait souffrir, et lui aussi –même s’il était certainement plus gentil que toi. Avec les années les sentiments qu’il avait pu y avoir entre vous étaient enterrés. Du moins tu le pensais. Tu ne savais pas. Tu ne voulais plus chercher d’explication logique à tout ce qui se passait autour de toi, et en toi. Tu avais arrêté de penser que la vie était linéaire. Qu’elle était une série d’évènements dont tu devais subir les conséquences. Le monde n’était ni noir ni blanc. Il n’y avait ni début ni fin. Tu considérais ta vie comme une série de boucles, de naissances, de morts, et de renaissances. Et malgré toutes les vies que tu avais eu, tu n’avais pas encore atteint ce sentiment de plénitude. Tu n’avais pas réussi à conquérir le monde comme tu le voulais, à être satisfaite de ton existence. A combler ton ambition, ton désir de gloire et de reconnaissance. A l’heure de la mondialisation, plus le monde avançait et plus tu avais du mal à t’y faire une place. Ca te rendait folle. Tu n’avais pas réussi à inscrire durablement ton nom dans l’histoire. Après tout, cela ne faisait qu’une soixantaine d’années que les femmes avaient des droits à peu près égaux aux hommes. Tes efforts avaient souvent été freinés par cette dure réalité. Mais tu avais espoir en le monde d’aujourd’hui. Tu n’étais plus obligée de te travestir pour atteindre tes objectifs.

2016 était peut-être une bonne année pour renaître. Tu ouvris les portes de la X-Mansion. Cette fois, tu allais conquérir le monde, pour de bon. Et Aneesh serait à tes côtés. Qu’il le veuille ou non.

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; oblivion/20/f Fréquence de connexion ; aléatoire Que pensez-vous du forum? ; il est perf   c'est Maïlys d'ATF, je reviens sous les traits de la jolie Camilla, j'ai pas pu résister         Comment l'avez-vous découvert ? si je me souviens bien c'est la faute à Margot Célébrité choisie ; Gabrielle Wilde Credits (avatar, icon etc.) ; répondre ici.