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| JEREMIAH REAGAN - ANARACHY – JUSQU'AU DERNIER | |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | QUI JE SUIS ♦ MANIES ET HABITUDES ♦ JOURNAL DES SUJETS/PROJETS ♦ LIENS - HUMAINS - INHUMAINS ♦ JOURNAL DE BORD - SCÈNES PASSÉES ♦ JOURNAL DE BORD - ÉVÉNEMENTS MARQUANTS ♦ JOURNAL DE BORD - WATCHERS - NOTES PERSONNELLES♦ JEREMIAH REAGANANARACHY – JUSQU'AU DERNIERIdentitéNom et Prénom : Jeremiah Reagan. Alias : On peut m'appeler Jer, pour les proches. Anarchy pour certains Watchers qui le souhaitent. Pasteur Reagan ou Monsieur le Pasteur pour d'autres. Âge : 35 ans. Lieu de naissance & nationalité : Emmett, dans l'Idaho. Américain. Métier : Pasteur & Leader des Watchers Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : PASTEUR okay -> hétérosexuel. Particularités : Homme de foi. Très pieux. Issu d'une famille de chasseurs de mutants. Entraîné par le Colonel Stryker. Créateur des Watchers, sous son conseil discret. Manipulé. Manipulateur. Entraîné au corps-à-corps. Préférence pour les armes à feu et les armes blanches. Affiliation : Watchers. who are you really? ♦ aime le sarcasme ♦ prie chaque soir ♦ fume occasionnellement ♦ entièrement dévoué à Stryker ♦ aucune pitié pour les mutants : homme femme enfant ♦ ne se déplace pas sans arme ♦ aime avoir un contact physique avec les gens qu'il apprécie ♦ n'a pas de problème avec le mensonge dans le cadre de ses activités avec les Watcher ♦ n'a jamais envisagé qu'il y ait un mutant dans sa famille ♦ dort mal depuis les attentats de février ♦ appelle Aaron "Rony" ou "Ptit frère" ♦ appelle Sarah "Beauty" ♦ appelle Lewis... ne l'appelle pas en fait, ou GI Joe quand il est agacé ♦ a fait poser un verrou renforcé depuis l'intrusion d'Al qu'il considère taré ♦ peut se montrer lunatique, passant d'une relative bonne humeur à une crise de colère ♦ s'est persuadé du bien-fondé de leur dernière opération ♦ franc avec les personnes qui n'ont pas de liens avec les Watchers ♦ porte des chapelets en bracelets sur le poignet gauche ♦ s'entaille ce même poignet ponctuellement ♦ fait des visites dans les hôpitaux (quand il ne les fait pas sauter) ♦
Dernière édition par Jeremiah Reagan le Dim 18 Sep - 10:01, édité 24 fois |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | catch them all! 03/03 rps en cours◙ Prénom Nom ›› rapide résumé RPS PRÉVUS
◙ Jane / Emma›› Et qui va manipuler qui dans tout ça chère Emma
RPS TERMINÉS (2) ◙ Braiden ›› Partenariat ◙ Zora›› Rencontre au confessionnal... ◙ Prim›› Ma belle et le Texas
RPS ABANDONNÉS (2) ◙ Sergei Kravinoff ››IL FUT UN PUISSANT CHASSEUR DEVANT L'ETERNEL ◙ Jonathan Storm ›› I need you Aquarius
show me what i'm looking for(m/f/escargot) Quelques idées›› Watchers amis d'enfance fidèles ou occasionnels de l'Église où il officie ex-petite amie Mutants qu'il a déjà suivis éventuellement autres... Pour les liens, je suis très open à toute suggestion. Par contre, peu de chances qu'il vous ait délibérément laissé partir si vous êtes un mutant et qu'il vous avait à sa portée. Le mode t'es gentil tu peux y aller, c'est pour les Reagan faibles...
Dernière édition par Jeremiah Reagan le Dim 18 Sep - 10:10, édité 16 fois |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | HOMO SAPIENSIl vaut mieux un homme méchant qu'un bon démon Sarah ♦ little sisterSarah, tu es sans doute la Reagan la plus raisonnable de cette famille. Je t'ai vue grandir, tu m'as connu avant que je ne sois Pasteur et avant que je ne sois Watcher et pourtant tu sembles être la seule à avoir accepté ce que je suis devenu. Mais tu n'es pas infaillible. Je me demande si tu crois aux Watchers mais que tu as succombé à une petite faiblesse, ou si tu te moques ouvertement de moi ? Parce que je ne suis pas sûr de pouvoir garder mon sang froid si tu viens compléter nos parents et Lewis sur le banc des lâches et des traîtres. Et maintenant... Let's talk about Julian. | Lewis ♦ Twin painLewis Lewis Lewis... Tu es toujours mon héros. En fait. Ta trahison m'a profondément blessé, j'ai l'impression que tout ce temps, tu étais à mes côtés pour me contrer, détruire ce que j'avais construit... sans comprendre notre beau projet. Et pourtant... Je suis désolé de m'en être pris à toi, je réalise à quel point je ne veux pas te perdre parce que malgré tout ce qui a pu se passer, tu restes mon frère. Aussi longtemps que je le pourrai, j'essaierai de préserver ta vie mais ne vois-tu pas les événements de précipiter ? Bientôt, il ne sera plus question de nous. Chacun sera sur le chemin de l'autre. L'un d'entre nous devra mourir ou demeuré enfermé, probablement. Pars, pendant qu'il en est encore temps. |
William Stryker ♦ Like a dadOutre son rôle de mentor, je peux dire que William est un véritable père pour moi. Il a su m'apporter de l'affection et de l'attention au moment où j'en avais vraiment besoin et surtout, il a su me donner un rôle, il m'a permis de donner un sens à ma vie. Sans lui, je ne vaudrais rien et je ne serais bon qu'à charger les armes pour que les vrais chasseurs aillent rendre la justice. Mais grâce à lui, de grands projets ont vu le jour. Il a toute ma loyauté, et tellement plus... | Primrosae Dahl ♦ L'autre moi Ils pensent que je suis le pire. Ils ont tort. Elle est aveuglée par la haine, entraînée et elle ne renonce à aucun sacrifice pour arriver à ses fins. Prim est une chasseuse, avant d'être un Watcher. Ça la rend dangereuse pour les mutants, et sans doute pour nous aussi. Mais que puis-je faire quand c'est avec elle que je partage mes nuits ? Quand c'est contre elle que je voudrais me retrouver chaque soir ? Elle connaît mes forces, mes faiblesses, mes envies et mes remords. Elle se rapproche le plus d'une compagne, si on omet que je suis... quoi pour elle ? Un homme parmi tant d'autres ? Tant pis, j'accepte ce rôle pour l'instant. |
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Aloysius O'Sullivan ♦ Ce gars complètement taré. Pour notre première rencontre, il vient chez moi tranquilou et ne cille pas quand je le menace de lui coller une balle dans sa tête de suicidaire. Finalement, ses arguments l'ont sauvé et il est devenu un Watcher. Il a beau être complètement dingue, je sais qu'il tient autant que moi à notre cause... | Maxine GORDON ♦ La ptite teigneMad Max est une employée du bar de Lewis. C'est comme ça que je l'ai rencontrée, vu que j'y passais souvent pour les Watchers. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle a très mauvais caractère, elle s'énerve pour rien... Ok pas pour rien, mais facilement. Comme je suis aussi lunatique et colérique, je me retrouve parfois en elle. On a échangé sur nos parents et ça nous a un peu rapprochés. J'aime bien bavarder avec elle. On ne parle pas mutants, je n'ai pas besoin de mentir avec ma petite teigne. Je l'aime bien cette petite boule de nerfs. |
Andrew Richardson ♦ SoonÇa a commencé pour beaucoup moins que ça, pour une partie des Watchers. Un pouvoir, un drame et une prise de conscience. Mon gars, tu as le profil pour venir rejoindre notre petite organisation. Toutefois, j'ai cru constater que tu avais été très proche de Jimmy, ce mutant recensé. Le nombre de messages que vous vous envoyiez en témoigne. La date du recensement coïncide à peu de choses à l'arrêt de vos messages. On a beaucoup à se dire, il me semble... | Shell Shock ♦ L’exécutantShell Shock, c'est ainsi qu'on m'a parlé de lui et je n'ai pas besoin de connaître sa véritable identité. Il a fait le premier boulot que je lui ai demandé sans problème : mettre des micros chez ma fratrie. Maintenant, on peut passer au niveau supérieur... |
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Phillip Coulson ♦ SHIELD, uh ?Agent Phillip Coulson. Né en 1964, inévitablement lié aux Avengers puisque un des dirigeants du Shield. Tiens, vous êtes apparu dans la rubrique nécrologique de 2012. J'ai des morceaux d'informations principalement, un dossier médical qui évoque une main gauche, et des blessures sans doute normales vu sa profession. Un papa perdu en 1975, d'accord d'accord. À voir si je peux obtenir plus d'informations sur le bonhomme, ça me sera utile... | Zora L. von StruckerTu n'es que la femme derrière le masque du confessionnal. J'ignore ton nom, ton visage, mais je connais le son de ta voix. Je sens que nous serons amenés à nous revoir et j'ai hâte que ce moment arrive. Ton charisme et tes mots m'ont touché, en un sens. Tu es portée par une cause qui semble juste. Prions juste pour que ces causes que nous poursuivons toi et moi ne se confrontent pas un jour. Je serais déçu, mais je n'hésiterais pas à te tuer. |
Karen PageJ'ai rencontré la petite Karen alors que je cherchais un conseil juridique pour l'un de mes paroissiens. Nous avons échangé et elle est sur le point de basculer, il ne manque qu'une petite impulsion que je me ferai un plaisir de donner le moment venu... | Frank Castle ♦ PunisherCet homme était à mes yeux un paroissien comme un autre, à ceci près qu'il traînait derrière lui un deuil difficile qui le rongeait. Nous avons échangé plusieurs fois, sans que je le brusque et un jour il a disparu. Pour cause, il avait été arrêté. Le Punisher... Quelle surprise. Je l'ai revu plusieurs fois depuis, je reste sur mes gardes. Je n'ai pas envie qu'il me fasse un trou dans la cage thoracique. Et en même temps, je ne peux décemment pas le dénoncer alors qu'il vient à l'Église... Nous verrons ce qu'il adviendra... |
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Mona BlackfieldLe moins qu'on puisse dire, c'est que Mona est un atout de taille. Elle a un poste stratégiquement essentiel et elle en veut. Hormis son aventure avec Lewis, disons qu'elle a un parcours parfait. Son envie de me satisfaire me pousse parfois à repousser ses limites, sans doute au-delà du raisonnable... Je ne dois pas oublier que le secret est son principal atout. Et puis je l'aime bien, ce serait dommage qu'elle se fasse prendre. | Wesley CamdenWesley, on se connaît depuis longtemps toi et moi, pas vrai ? Je me suis chargé du recrutement de Wesley. À cette époque, il ne travaillait pas pour le FBI, il n'était qu'une boule de haine qui avait besoin de relâcher un peu de pression et de se retrouver avec des personnes partageant ses idées. Nous avons le même âge mais j'ai toujours essayé de le protéger, sentant quelque chose de fragile en lui. Sans doute me suis-je un peu plus attaché à cette "recrue" que je ne l'aurais voulu. Et maintenant qu'il travaille en plus pour le FBI, il est un allié de taille, en plus de ses capacités impressionnantes... |
Evelyn S. St JohnUne petite question de temps avant de trouver ton nom... Juste un peu de temps, et je me pencherai sur ton cas. Parce qu'il me semble bien que tes amis ne sont pas très humains et toi, qui les suivais ? Es-tu vraiment humaine ? Est-ce que je vais avoir besoin de te faire disparaître ou, cas échéant, seras-tu un pion que je pourrais déplacer pour les atteindre ? | prénom et le nomLIEN 4 |
Dernière édition par Jeremiah Reagan le Mer 7 Sep - 10:32, édité 13 fois |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | HOMO DEMONIUMLa dernière balle sera pour le dernier d'entre eux Aaron ♦ poor little brotherPas toi ! Ce ne peut pas être vrai, il avait tort. Il avait forcément tort... Je n'accepte pas l'idée que mon petit frère duquel j'ai pris soin puisse être l'un des leurs. Parce que tout ce que j'ai voulu Aaron, c'est te rendre plus fort. Que personne ne puisse jamais te briser, te vaincre. Moi je ne t'ai jamais gueulé dessus que tu ne valais rien, j'ai été là pour toi. Où était Lewis ? Sarah et moi nous sommes occupés de toi. J'ai confiance en toi... J'avais confiance en toi alors que se passe-t-il ? Parle-moi ! S'il te plaît Aaron, ne me dis pas que j'ai tué l'un des nôtres inutilement... Et ne me dis pas que j'avais raison de le faire. | Adamska Fawkes ♦ À abattre.Adamska... Ce nom qui me donne envie de briser un crâne. Ce traître a fait partie des Watchers des mois durant alors qu'il est mutant ! Maintenant, je veux sa tête, à moins qu'il ne puisse être un peu utile avant de rendre son dernier souffle... |
Ellen Morgan ♦ La belle EllenEllen... cette amie de Lewis depuis plusieurs années. Au premier regard, elle m'a tapé dans l’œil je dois bien avouer. Elle était superbe, et elle l'est toujours. Forcément, elle était mariée et mère de famille donc je n'ai rien essayé. Mais quand je la voyais, j'avais le sourire... Avec le décès de sa famille, je n'ai pas vu d'opportunités, j'étais peiné pour elle. Et quand j'ai appris qu'elle était une mutante, toute ma compassion s'est envolée ! Maintenant, elle est juste une mutante -jolie et intéressante, certes- que j'utiliserai. | Pestilence ♦ Des corps...Assez singulier cet individu... Quand il m'a demandé de lui donner des... corps de mutants, j'ai cru que ce taré se foutait de moi. Je lui ai confié un mutant que nous avions blessé mais pas tué. Il avait sept jours pour le tuer, pour que je ne doute pas de sa bonne foi. Et il l'a tué, il n'est donc pas entré en contact avec nous pour nous arrêter. Il m'inspire confiance maintenant, je ne sais pas vraiment pourquoi... |
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Qadir Al Mu'Tamid Qadir Al Mu'Tamid, bienvenue sur ma liste. Mutant recensé en plus. Nous nous sommes rencontrés à la manifestation pro-mutants et crois-moi bien, je ne compte pas en rester là. Tu n'es pas dans mes priorités mais tu restes là, dans un coin de ma tête... Je vais te coincer à un moment donné. | Jane HarkerMademoiselle Harker, rencontrée à l'hôpital. Après quelques recherches, je constate que vous seriez Emma, la chère et regrettée de M. Al Mu'Tamid ? Je suis sûr qu'on peut faire quelque chose d'intéressant de cette information. Tout d'abord, est-ce que ça n'intéresserait pas le Monde et le Gouvernement d'apprendre que vous êtes toujours vivante ? Et si on jouait à ce petit jeu, vous et moi ? On va bien s'amuser. |
Amadeus JaëgerImbécile ! Incompétent ! Corrompu ! Crétin fini qui a abattu une Watcher ! Et il s'avère que c'est un mutant en plus ! Celui-là, j'ai bien envie de le finir moi-même. D'abord, le faire virer de la HPU, et on avisera ensuite de ce qu'on en fait.... | Richard J. HookerMonstre, comme son copain Jaëger. De toute évidence, un affrontement direct n'est pas recommandé avec lui. Le mieux serait que je puisse le faire arrêter pour ne pas m'en occuper directement. Il est sanguin, il est dangereux. C'est dans une cage qu'est sa place n'est-ce pas ? | | |
Raven Darkhölme ♦ MasonMason... à quel petit jeu es-tu en train de jouer avec moi ? Parce qu'il ne passera jamais rien dans cette église et je crois sentir qu'il se cache quelque chose derrière cette soif de pouvoir perdu... Tu racontes de belles histoires, tu alternes les questions et les remarques faussement innocentes... n'as-tu pas envisagé de perdre, à ce jeu ? Mason. | Braiden RichardsonPlusieurs choses à retenir du bonhomme : Il est intelligent, et complètement fou. Le genre de fou qui s'amuse des gens qui meurent, apparemment. Mais assez intelligent pour négocier, monter son équipe de criminels et pour nous être utiles... Note à moi-même : Ne plus évoquer sa famille, ça le rend irritable. Et quant à Andrew, quoiqu'il puisse en penser, ce que j'en fais ne le regarde pas. Il faudra que j'aille le revoir bientôt sans doute, parce que je dois être plus fort... |
Thomas CarlyleRecrue qui fait suite aux attentats. Il faut faire attention avec eux, la majorité croit la Confrérie responsable et ne supporterait pas d'apprendre que ce sont les Watchers qui les ont orchestrés. En attendant, je l'observe de loin. Je n'ai pas encore pris beaucoup de temps avec lui, mais ça viendra... | Liam Ó MeadhraCo-équipier d'Ellen que je ne connaîtrais pas ? Il semble sensible à ce qui a détruit un quartier, mais qui n'attaque normalement pas la matière organique... Ou il n'a vraiment pas de chance, mais j'y crois peu. Je dois en savoir plus sur lui, hors de question d'attaquer bêtement un mec qui vient de descendre le mutant que je voulais tuer, en plus. |
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Elizabeth St JohnElizabeth, une charmante jeune fille que j'ai rencontré parce qu'elle avait un devoir à faire. Nous avons beaucoup échangé et je l'ai trouvée bien élevée et respectueuse. J'ai son numéro dans un coin, au cas où. | Isaak LehnsherrComment ne pas connaître Lehnsherr junior, lui recherché dans tout le pays ? Je n'ai jamais eu "la chance" de le rencontrer et j'espère que ce ne sera jamais le cas... Sauf avec une bonne dose de serum sans doute, mais il est trop dangereux pour que je tente quelque chose directement contre lui pour l'instant |
prénom et le nomLIEN 03 | prénom et le nomLIEN 4 |
Dernière édition par Jeremiah Reagan le Mer 7 Sep - 10:28, édité 11 fois |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Journal de Bord I/IINe jugez pas mon passé, il a fait de moi l'homme que je suis devenu (Scènes passées, souvenirs, rêves...)15 novembre 1995. Le visage ensanglanté, soldat de Dieu, à genoux.- Spoiler:
15 novembre 1995.Le visage ensanglanté, soldat de Dieu, à genoux.Je ne suis pas rentré à la maison, Stryker et moi sommes allés au bord du lac. Nous sommes à quelques kilomètres de la maison, à peine. Je suis perdu dans le sang qui a séché sur ma peau et mes vêtements. Je suis descendu de la voiture, hébété par ce qui vient de se passer et me voici maintenant à genoux, face à moi-même. Mes oreilles sifflent, j'ai toujours le poing américain sur la main, j'entends les os se fracasser sous mes coups, sous mon délire meurtrier. Je le lâche soudainement. Autour de moi, le monde vient de s'arrêter de tourner. Les nuages gris se sont suspendus au-dessus de nos têtes, comme si Dieu venait me foudroyer lui-même. Mon cœur s'est arrêté de battre, je ne sens plus rien. Même les lèvres sont mortes, un filet de bave se glisse le long de mon menton quand j'essaie d'articuler... quoi dire ? Je la connaissais putain ! Je suis allée chez elle plusieurs fois, elle nous a préparés des chocolats, elle m'a demandé comment se portaient mes parents, elle a offert des peluches à Sarah quand elle est née, elle a contribué à rendre cette ville meilleure. Et je viens de la massacrer, je ne pouvais reconnaître son visage, même son fils n'y parviendra pas. L'orage gronde, c'est pour maintenant. Bill se glisse derrière moi, me saisit sous les aisselles pour me forcer à me mettre debout. Je ne serai plus jamais debout, je ne serai plus qu'un homme à genoux.
Il s'énerve, je l'entends jurer. Mes yeux sont grand ouverts sur la désolation de mon monde qui vient de s’effondrer. Des renards, un loup, du cerf, je pouvais sans remords. Mais elle... je regarde ma main serrée. Finalement, je me campe à peu près sur mes jambes. Il vient en face de moi, capture mes joues entre ses mains et j'aperçois le sourire de la fierté. Le prix que je viens de payer pour avoir ce sourire est trop cher pour moi, renvoie-moi dans le passé, avant que le point de non-retour soit franchi ! Renvoie-moi là-bas Seigneur ! Je retiendrai mon poing, je la sauverai de son funeste destin ! Je t'en supplie, renvoie-moi où tout n'est pas perdu. Renvoie-moi quand mon cœur bat encore. Renvoie-moi où je n'aurai pas de sang sur le visage. Je t'en supplie, écoute-moi... Puisse-t-il encore m'entendre maintenant. Bill me demande sèchement de me débarbouiller avant de rentrer chez moi. Il me lâche, je reste dans la même position, interdit. Ce n'est pas de la boue sur moi, comment pourrais-je faire ? Je ne bouge pas, même quand j'entends la portière claquer et le moteur tourner. Je n'ai pas mon téléphone sur moi. Je voudrais appeler Lewis, le supplier de venir me chercher. Quand c'était mon sang, que mon nez saignait parce que mes coups n'égratignaient pas, il apparaissait soudainement et je me sentais en sécurité avec lui. Excuse-moi, pardonne ma colère mon frère et maintenant, apparais devant moi pour me remettre debout. Sans toi, je ne serai plus jamais debout, je ne serai plus qu'un homme à genoux.
J'ignore combien de temps je reste ainsi, dans la contemplation morbide de cet assassin, qui n'est pas moi. Je ne suis pas cet homme-là. Parce que je n'ai que quatorze ans, je ne peux pas être lui. Je le regarde de loin, comme une bête curieuse. Je le regarde alors qu'il se met enfin à plier et déplier les doigts de sa main droite. Nos regards se croisent, ne me dis pas que tu es désolé, tu ne réalises pas encore assez pour l'être. Je ferme les yeux, je suis dans le corps de cet homme. Je réfléchis, et le pire se produit. Je pense à l'enquête, je pense au sang dont je suis couvert, je pense que je suis coupable. Mais n'ai-je pas fait ce qu'il fallait faire ? Ce Jeremiah du futur qui aurait eu la mort de cinq personnes sur la conscience, ne serait-il pas plus abattu que moi ? Je me mords furieusement la lèvre puis descends au bord du lac. Mes yeux se gorgent de larmes qui ne veulent pas m'abandonner. Je nettoie mon visage en premier lieu, je souille l'eau du lac. Le sang se dilue difficilement. De l'autre côté de l'eau, un sanglier m'observe. Je ramasse une pierre à mes pieds, la déloge et la garde en main un moment, immobile. Le sang ne partira pas de mes vêtements. Je me frappe violemment les côtes. Je lâche un râle de douleur mais je sais encaisser, j'ai toujours su encaisser à défaut de rendre les coups. Mais dès aujourd'hui, je ne serai plus jamais debout, je ne serai plus qu'un homme à genoux.
Je frappe, une fois, cinq fois, dix fois. Mon ventre, mes épaules, mes cuisses. Je frappe autant que nécessaire puis je m'assieds dans l'eau. Combien de fois resterai-je ici ? Aucune idée, j'attends qu'il se mette à pleuvoir. Bien joué, fiston, a-t-il osé me dire ? La vie n'est-elle qu'un jeu pour lui, un putain de jeu sanguinolent où la vie que Dieu a donnée est misérable, méprisante et méprisée ? Est-ce vraiment le Diable qui les a crées ? Pour ne pas perdre définitivement la raison... Bien sur que c'est le Diable. Le démon est partout, et le doute m'aidera à rester un humain parmi les Démons. Je serai humble mais je serai le soldat du Seigneur tout puissant si c'est là le destin qu'il m'a choisi. Je frotte ma peau, au-delà du sang, une couverture bleue commence à couvrir mon corps. Je me sens bien, je suis prêt à rentrer chez moi. Je fais le chemin en me tenant les côtes, j'ai dû en fêler ou en casser une, mais alors ? Et alors ? Peu importe mon corps, je me bats désormais à genoux contre les monstres plus puissants. Papa dit qu'il faut simplement trouver leur faiblesse. S'il croit que mon humanité sera la mienne, ils ont tort. Aucun d'entre eux ne sera épargné. Aucun. Je me répète ces tendres paroles sur le trajet et quand je franchis la porte, ils sont à la maison. Quelques regards se tournent vers moi et anticipant d'éventuelles questions, je marmonne simplement : « Je me suis fait coincer par un sanglier, ça va. » Du coup, j'ose espérer que j'anticipe leurs inquiétudes. Papa ricane, comme si je venais de tomber de balançoire. Mes vêtements sont encore rosis par le sang que je n'ai pas pu laver, je suis trempé, mort de froid et couvert de bleus. Mais bon, apparemment tout va bien. J'aurais dû m'ouvrir la gorge pour avoir un peu de compassion, bordel ? Je secoue la tête et puis aperçois celle d'un énorme sanglier gris sur la table. Mon paternel, piquant, me lance « c'est peut-être celui-là ? Après deux mutants, il nous est littéralement tombés dans les bras ! ». J'esquisse un sourire malade, ouais c'est celui-là... Je ferme la porte derrière moi : « Vous devriez fermer... il y a des gens dangereux ici... » Je rejoins ma chambre en passant rapidement devant celle de Lewis, il se lève, je ne m'arrête pas et m'enferme. Je cale mon dos contre la porte, me laisse glisser et reste assis sur le sol. Plus rien ne nous arrêtera désormais. Je me mets à rire nerveusement, j'en ai mal aux côtes, mais je ris, j'ai mal, je ris aux éclats./justify] Janvier 2013. Mais qu'elle est jolie, cette petite femme mariée- Spoiler:
Janvier 2013.Mais qu'elle est jolie, cette petite femme mariéeBonjour Ellen, bonjour jolie petite Ellen, avec tes yeux en amande... Bonjour petite Ellen. Tu passes devant moi, je suis attablé, en train de lire. Mais peu importe les textes quand tu passes, je te fais un petit signe de la main, le sourire aux lèvres. Tu ouvres une petite parenthèse à chaque fois que tu entres dans la même pièce et tu ouvres mon cœur quand tu souris. Je me lève à ta suite alors que tu commences à parler avec Lewis. J'esquisse un sourire en coin, passe derrière toi, contre toi. Finalement, je m'assieds à tes côtés. J'essaie de ne pas voir la bague à ton doigt, je voudrais la faire disparaître en claquant des doigts. Je voudrais être le premier, chaque matin, à voir tes yeux s'ouvrir sur le monde, je voudrais être le gardien de tes rêves. Mais il y a un autre homme, je ne suis pas du genre à éliminer la concurrence. Bien entendu, ce serait facile de le faire tuer par les Watchers ou même d'y aller moi-même. Mais tu es heureuse, et c'est ainsi que tu me plais, heureuse. Parfois, dans le flot de mes pensées, je m'imagine prendre ta main dans la mienne. Je m'imagine prendre tes lèvres dans les miennes. Je m'imagine prendre tout ce qui fait de toi celle que j'aime. Je soupire, lance un regard vers Lewis qui te prépare quelque chose. Je glisse un sourire vers toi, une main sure dans ton dos et t'embrasse simplement sur la joue. « Toujours aussi ravissante, Ellen. Bonne année. » Et en même temps, c'est plus simple pour moi de fréquenter une veuve qu'une femme mariée. Le divorce tu vois... ça reste un peu délicat. Je retourne m'asseoir, entre mon livre et mon verre. J'essaie d'apprendre le français. Une fois que j'ai acquis quelques bases, j'ai abandonné les guides de conversation pour des romans bilingues. Ça prendra plus de temps mais ce sera tout de même plus agréables. Et toi, toi ma petite Ellen, tu es une fleur du mal. Je porte mon verre à mes lèvres, je t'observe discrètement. Hey jolie môme, réveille-toi, viens vivre ta vie loin de ces fantômes. Tu es légèrement arrondie encore, d'avoir porté la vie neuf mois. Tu sais Ellen, je m'occupe bien des enfants, je dois avoir un peu l'air d'un enfant parfois. Quand je leur souris, quand je leur dis que c'est un jeu, ils y croient. Je te prendrai la main jolie Ellen, je te dirai que c'est un jeu et on partira. Et on partirait... Si seulement c'était possible. Je reçois un message. Pas sur mon téléphone perso, l'autre. Je garde mon téléphone perso pour ma famille et mes amis. Pour le reste, je prends un prépayé et j'en change régulièrement. Ce serait vraiment trop con qu'on me retrouve avec un téléphone dans lequel défileraient des ordres douteux. Je le mets dans mon sac, croise le regard de Lewis. Il comprend, il me connaît mieux que je voudrais l'admettre. Je fixe les gens dans les yeux, mais soutenir celui de Lewis m'a été longtemps difficile. Il s'est passé trop de choses, j'ai trop de rancœur, je m'en rends bien compte. Quand je regarde Ellen dans les yeux, il n'y a rien qui ne soit déjà brisé, nous n'aurions rien à réparer. Elle me connaît simplement comme ça. Elle me voit lui sourire, elle me voit un livre dans la main, le cœur piégé dans l'autre. Voit-elle que je craque ? J'ai... j'ai besoin de ce regard dans lequel me perdre. Je voudrais m'enfermer dans une parenthèse pour pouvoir y respirer, y pleurer, y hurler, y rire. Cette ville empeste le sang et la mort, j'aurais simplement envie de pouvoir me perdre. Je voudrais faire comme si je ne m'infligeais pas ces responsabilités, jouer à faire semblant. Je voudrais jouer à prendre ma voiture et rouler droit devant moi, je voudrais jouer à l'embrasser, je voudrais jouer à baisser les armes, je voudrais jouer à respirer à pleins poumons. Mais tu joues déjà Ellen, avec un autre homme, avec ton enfant. Je me dirige vers la porte. « On se voit ce soir Lewis ? » Je pose le regard sur elle : « À la prochaine » Je m'en vais tuer, je m'en vais me tuer un peu plus. Février 2016. Je ne devrais pas... Ne me laissez pas... faire ça...
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Février 2016.Je ne devrais pas... Ne me laissez pas...Je file à manger aux poissons rouges et je – OUAIS parfaitement j'ai des poissons rouges ! Bref, je file à manger aux poissons rouges. Tout est prêt, rien ne peut rater. Je passe la main dans mes cheveux, rien ne peut rater. Je suis tendu parce que les heures filent trop vite et que le grand jour est demain. J'ai tenu les miens à l'écart parce que je savais qu'ils n'approuveraient pas mais ces événements vont être décisifs presque, ils seront un énorme pas en avant. Je prends mes affaires et sors à l'extérieur. J'ai besoin de respirer et surtout, j'ai besoin d'être sûr. Certains prendraient cela pour de la cruauté, je prends ça pour de la pitié. Je me rends à l'hôpital ciblé par les attaques de demain. Je vais discuter un peu avec la personne à l'accueil, elle me connaît, il m'arrive de passer régulièrement. Je vais au service pédiatrique et me rends au chevet de deux enfants que je connais pour les avoir rencontrés à leur arrivée ici. Jenna et Patrick, frères et sœurs, grands brûlés. Je leur offre mon plus grand sourire – certes avec le masque, ils le devinent plus qu'ils ne le voient – et m'approche de leurs lits voisins. « Salut les moustiques, comment vous allez ? » Je tire un tabouret, m'assieds entre eux. Je ne les imagine pas mourir demain, je ne peux pas me dire que Yvette, à l'entrée, ne pourra pas voir grandir son petit garçon. Cet infirmier, là-bas, va-t-il perdre l'usage d'un membre ? Se réveillera-t-il chaque nuit en revoyant les cadavres brûlants que nous laisserons derrière nous ? Ils se demanderont pourquoi, pourquoi eux. Pourquoi les faibles, les innocents, les civils. Mais ils ne sont plus des civils, depuis longtemps. « Tu as l'air tout triste, Pasteur Reagan » me dit Jenna avant de me tendre généreusement son lapin en peluche, pour qu'il me réconforte. Je baisse les yeux sur l'animal et lui dis simplement que le personnel va devoir le désinfecter maintenant que je l'ai eu entre les mains. « Mais non t'es bête, il est pour toi. Il s'appelle Lapinou, tu t'en occuperas bien, ? Tu promets ? » Je serre la peluche contre moi. Surtout qu'elle n'est pas prête de revoir sa bestiole. Je hoche de la tête et je me résous à devenir le nouveau protecteur de « Lapinou ». Finalement je pose le bord de ma tête contre son lit. Son petit frère me demande à quoi je pense... « Dites les enfants je voudrais qu'on fasse un exercice ensemble. Vous êtes prêts ? Oui ? Fermez les yeux, fort fort fort. Jenna je te vois. Voilà. Maintenant je veux que vous pensiez à un endroit fantastique, un endroit où vous êtes en sécurité, un endroit magnifique, qui sent bon avec de la musique. Vous le voyez ? » « Oui oui ! » crie le petit garçon. Je leur souris, voyant qu'ils ont toujours les yeux fermés. « Quand vous aurez peur... Je veux que vous fermiez les yeux et que vous pensiez fort fort à cet endroit. Promis ? » Ils ouvrent les yeux, s'exclament que c'est promis. Je me lève, leur envoie un baiser d'un geste de la main. Je prends soin de ne pas oublier Lapinou. Adieu les enfants. Je salue aussi Yvette, à l'entrée. Je sors, je fais quelques pas puis vais me réfugier au coin d'une rue. Je me mets à genoux, retiens un haut-le-coeur brûlant. Je pourrais les faire sortir, je pourrais demander qu'on les transfère... Mais rien ne doit paraître suspect. Je retire les bracelets que je porte au poignet gauche, je les pousse puis d'un petit coup de canif, je fais une griffe. Une petite griffe de plus parmi les dizaines qui se cachent sous ces bracelets. Ce sont pour la plupart des longs chapelets de perles fines que j'ai enroulés là. Les croix sont écrasées sous les perles, mais elles sont au plus près des cicatrices. Ce poignet, sur quinze centimètres, en est plein. Parce que je dois me souvenir, tout le temps. Je dois me souvenir et ne pas craquer, jamais. Je me redresse. Je souffle un bon coup. C'est une journée normale, après tout. Non ? Juillet 2016.
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13 Juillet 2016.Ils ont raison, on ne peut pas briser AaronIl est assis en face de moi, je balade le bout de mon index sur le verre maintenant vide. La nuit est tombée, je ne me suis pas coupé. J'ai passé un long moment, mon téléphone entre les mains, à me demander si je devrais appeler Lewis, à me demander quand je devrais appeler Sarah, à vouloir dire à Aaron que quoiqu'il arrive, je resterais près de lui. Mais je ne veux pas lui mentir. J'ai toujours cru que ce serait plus profitable pour lui d'avoir un automatique dans la main, plutôt qu'un crayon. Mais j'en viens à me demander ce que ça lui apportera de plus ? Il sait se défendre, il comprend la menace qui nous guette. N'est-ce pas plus utile ainsi ? Ne peut-il pas devenir un Watcher endormi, qui ne se réveillera que lorsque ce sera nécessaire ? Je fais tourner mon téléphone sans trop tenir compte de la présence de l'homme en face de moi. Les morceaux d'une arme attendent leur moment de gloire. Il est assis en face de moi, je balade le bout de mon index sur le verre maintenant vide. Il doit m'annoncer une nouvelle, une terrible nouvelle. Avez-vous des enfants, m'avait demandé cette femme dans l'Église. Je n'en ai pas, que pourrais-je leur laisser ? Je me suis souvent imaginé avoir des enfants pourtant. Dès que j'ai croisé ses yeux, elle qui dessinait aussi, d'ailleurs. Je ne me souviens pas de leur couleur, mais elle les avait beaux. Elle avait cette façon de poser sa main contre la mienne quand les mots dépassaient la pensée, elle me demandait souvent de quitter cette ville où j'avais mes racines. Elle voulait tout arracher, et que nous construisions ailleurs. Elle voulait déraciner, et c'est ce que je ferai, quand j'aurai des enfants. Je les arracherai à cette terre sur laquelle plus rien de bon ne peut pousser. Je les arracherai à ce destin de perdition, je les éloignerai de tout ça. Ils ne deviendront jamais nos soldats. Il est assis en face de moi, je balade le bout de mon index sur le verre maintenant vide. Il prend le temps de le remplir. Je lève les yeux sur lui, quelque chose ne va pas. Il est un Watcher depuis bien longtemps, il était d'accord pour les attentats, il a tué en risquant sa propre vie si souvent, il s'est sali les mains et a été brûlé au 3eme degré sur la jambe, il a cru perdre la vue un jour, il a été manipulé telle une marionnette et a tué sa femme, il a cru mourir mais s'est toujours relevé. Toujours. Il termine de verser, et une goutte d'alcool tombe à côté du verre. C'est l'histoire de notre famille, une goutte à côté du verre. Nous avions un code et maintenant, ils refusent d'admettre qu'il est obsolète. Il ne pourra plus sauver l'humanité. Et je ne le pourrai pas seul non-plus. J'y pose mon doigt, dessine un cercle sur le bois de la table puis lève les yeux sur lui, il croise mon regard. Pas plus d'alcool, je n'aime pas boire, je n'aime pas perdre le contrôle. Qu'adviendra-t-il quand je le perdrai vraiment ? J'ai déjà tellement l'impression de sombrer dans une folie schizophrène... de laquelle je ne peux pas m'extraire. Il est assis en face de moi, je balade le bout de mon index sur le verre maintenant plein. Je retire ma montre, la pose délicatement sur le côté. Il est presque 23h. Je prends le chargeur en main, je vois une étincelle prendre vie dans son regard quand je me mets à le manipuler. Ah, est-ce que ça signifie qu'il va falloir abattre quelqu'un ? Alors qu'il me donne un nom, qu'on prépare un plan, qu'on fasse quelque chose. Il tend un briquet vers moi, je constate que sa main tremble. Je tire doucement une cigarette du paquet et en allume l'extrémité. Des mauvaises, que des mauvaises habitudes. Je jette un œil sur mon téléphone, qu'est-ce que je peux faire de plus ? Qu'aurais-je dû faire de moins ? Et à cet instant, je me demande si nos parents sont au courant, qui de plus est au courant pour les attentats de février ? Il a fait lourd aujourd'hui, trop lourd. Je frotte mon front du revers de la main puis glisse mon regard sur l'extérieur. C'est un quartier miteux. Normal, depuis qu'il a tué sa femme, il reste caché. Le fait qu'un mutant l'y a poussé n'a pas été retenu, il s'est enfuit la veille de son procès. Je tire sur le bâton de nicotine puis attends quelques instants pour réussir à expirer la fumée. Il est assis en face de moi, je balade le bout de mon index sur le verre maintenant plein. Je noie mon regard sur les reflets ambrés que je ne porterai plus à ma bouche. Finalement, il se met debout. Je lève les yeux sur lui, mon visage se ferme. Je sens tous mes muscles se tendre, la pression de mes lèvres sur la cigarette s'accentue. Pas parce qu'il joue avec son propre flingue en face de moi, pas parce qu'il est en position de force, mais parce qu'il a peur de quelque chose. Sa main tremble autour du briquet, il passe la langue sur ses lèvres, cligne plusieurs fois des yeux. Ça s'annonce très mal pour lui en fait. Je retire mon doigt du verre. Lâche le chargeur sur la table. J'éloigne la cigarette de mon visage puis viens la laisser tomber dans le verre. Je me mets debout, prendre une profonde inspiration puis lui demande sèchement de s'asseoir. Il fait un pas dans ma direction, garde l'arme en main même quand il frotte son front. « Assis » insiste-je sans trop élever la voix. Il est un peu plus grand que moi, je remarque maintenant des éclaboussures de sang au-dessus de son épaule. Finalement, il baisse la tête avec résignation puis reprend place. Je fais de même. Il est assis en face de moi, je ne balade plus le bout de mon index sur le verre maintenant plein, et orné d'une cigarette à peine consumée. « C'est Aaron » dit-il. Je fronce les sourcils, attends quelques instants avant de lever les yeux sur lui. Dès lors, je me prépare à toutes les solutions plausibles. L'une d'entre elle étant que le reste de ma fratrie l'a suffisamment éloigné pour le mettre en sécurité, loin de ce malade de Jeremiah. Un sourire vient se dessiner sur mes lèvres. Je suis le seul qui puisse prendre cette décision, et s'ils l'éloignent de moi pour briser ce que nous avons construit, alors je pourrais le retrouver. Mon sourire s'agrandit, ma main se met à serrer le verre. L'autre solution serait simplement qu'il est mort, tout bêtement. Avez-vous des enfants ? Non, j'ai autre chose. Aaron est ma chose, à moi. Je l'ai sculpté, ils ne peuvent pas démolir tout ce que j'ai construit. Quel que soit le traitement qu'ils lui réservent, je laisserai mon empreinte sur lui. Et s'il est mort, je ne m'énerverai pas. Nous sommes tous mortels, nous ne sommes que des hommes. Je constate du coin de l’œil que l'arme du Watcher est en train de s'orienter dans ma direction. Je reprends le chargeur dans ma main et fais mine de jouer avec. Je regarde les pièces sur la table, je les évalue. Je les assemble dans ma tête. Finalement, il change l'orientation de son arme. Oh non, je ne vais pas m'énerver. Non, si quelqu'un lui a fait du mal, il regrettera de ne pas avoir été crucifié. La crucifixion, une lente agonie. Les bras se déboîtent, le corps s'écrase sur lui-même. Les poumons subissent tout le poids du tronc. Non, je ne vais pas m'énerver. Mais s'il ne me dit pas où est Aaron, je vais redevenir ce fou furieux dont ils craignent ou apprécient la compagnie... Il est assis en face de moi, je ne balade plus le bout de mon index sur le verre maintenant plein, et orné d'une cigarette à peine consumée. Il va falloir qu'on y vienne, qu'il me dise ce qu'il a à dire. « C'est un mutant. » Je marque une pause. J'essaie de comprendre ce qu'il a dit. C'est un mutant... qui l'a tué, dépecé, violé, kidnappé ? C'est un mutant quoi ? Ses mimiques me paraissent soudain assez logiques finalement. Et pourtant, il fait erreur. Parce que mon frère n'est pas un monstre. Je dessine un nouveau sourire sur mes lèvres. Je retire une balle du chargeur et me mets debout. « Les mots, les mots, les mots... Regarde bien, je vais me mettre une balle dans la tête. » Je mets la balle dans ma bouche, et agrandis mon sourire avant de la cracher sur le côté. Mes mains se posent de part et d'autre de la dite table. « Alors il va falloir que tu sois un peu plus précis. » Parce que je pourrais accepter qu'il ait été tué par un mutant, c'est un risque que j'ai envisagé. Mais pas qu'il en soit un. Qu'est-ce qu'il veut ? Il voudrait que je tue Aaron ? Cela arrivera probablement mais je lui laisserais deux heures d'avance, je lui dois bien ça. Et puis je le retrouverai. Et je le tuerai. C'est ce qu'il veut, ce Watcher courageux, que j'aille m'occuper d'Aaron ? Que je glisse un baiser sur son front, et lui tranche la gorge ? Il veut que je chante une berceuse à son cadavre ? Je le ferai, je le ferai si c'est nécessaire. Mon sourire s'efface brutalement. Il ne peut pas vivre avec un tel fardeau, il ne le doit pas. Il ne peut pas survivre. Il est assis en face de moi, je ne balade plus le bout de mon index sur le verre maintenant plein, et orné d'une cigarette à peine consumée. La balle que j'ai recrachée a tourné un moment sur le sol avant de s'arrêter. Un peu plus précis, que je sache de quels sentiments je vais devenir la marionnette. Je glisse doucement mes doigts autour du canon de son arme, je les laisse glisser délicatement en m'approchant de lui et une fois ma prise assez ferme, je la lui prends. Je la jette à l'autre bout de la pièce. Il faut que je sache. Et le reste de ma famille, sont-ils au courant ? Vais-je devoir enterrer mon propre frère ? Et surtout, est-il déjà mort ou devrais-je l'enterrer vivant, afin de camoufler au monde cette abomination ? « Aaron est un mutant. » Je lève les yeux au ciel. Jamais je n'aurais cru entendre cette phrase. Jamais. Pourquoi est-ce qu'il dit ça ? Ce ne sont que des mensonges, c'est une erreur. Je vais caresser les cheveux d'Aaron puis lui briser la nuque. Aaron est un mutant. Aaron est alors mort. Un monstre a pris sa place. Tout est terminé. C'est ce qu'il me reste à faire, l'ultime épreuve du Seigneur ? Va sur la montagne et tue ton fils. Va à travers la ville et décapite son petit frère. Et au dernier moment, Il me parlera, il me dira de ne pas le faire. Je passe la main sur mon visage. J'écarte la crosse et un silencieux pour pouvoir m'appuyer sur le bord de la table. Sa main vient se poser sur mon épaule, il se veut réconfortant : « Ce n'est pas ta faute. » Bien entendu que ce n'est pas ma faute. Ai-je engendré la chose ? Bien sur que non. Je place mon crâne entre mes mains. Laisse-moi quelques instants... Il est à côté de moi, sa main est sur mon épaule. Cet enfant, je l'ai vraiment rencontré quand j'étais déjà devenu Pasteur. C'est ainsi qu'il me connaît, c'est ainsi qu'il m'a toujours vu. Il ne connaît pas mes mots d'enfant, il ne connaît pas mes promesses scellées en serrant l'auriculaire de quelqu'un d'autre, il ne connaît pas les cabanes de draps blancs dans le jardin, il ne connaît pas nos adieux. Il ne nous connaît qu'ainsi. Il saura, il comprendra. Il n'a pas d'illusions, il n'espère pas me voir changer, redevenir cet autre qu'il n'a pas connu de toutes façons. Il comprendra ma décision. Si je tue, ce n'est pas que je lui en veux, ce n'est pas sa faute. Mes muscles se contractent. Je tends la main devant moi, je ne tremble pas. C'est donc que je suis sûr de ma décision. Le sang... ce n'est que du sang après tout. Ça ne change pas mes sentiments, ça ne change pas ce que je suis et le but que je poursuis. Mais s'il faisait erreur... ? « Tu as mal vu. Ou mal interprété ce que tu as vu. » lui dis-je après avoir longuement raclé ma gorge. Je manque de salive. Ce n'est pas une question, c'est l'explication. La seule possible, la seule crédible. Parce que ce n'est pas un mutant. Je ne peux pas mettre un contrat sur sa tête. C'est ce que m'ont enseigné Sarah et Lewis. L'une n'est pas ma recrue. Le second n'est pas mon ennemi. J'ai besoin de temps pour réfléchir, pour envisager la chose, et trouver une solution. Je trouverai une solution, aussi horrible soit-elle. Les sacrifices, j'y consentirai. Le pêché mortel ? Je le baise. Je trouverai une solution. Je retire mon chapelet de mon cou et regarde la croix qui se balance au bout. J'y pose mes lèvres. Pardonne-moi. Tu m'as donné une Famille, Seigneur, et vois ce que je compte lui faire. Je vais la soulager d'un membre malade. Aide-moi, aime-moi ! Aide-moi à être fort. Aime-moi même quand je fais couler le sang. Ce sang que je devrais protéger. Je retourne la croix face contre la table. Il est à côté de moi, sa main est sur mon épaule. Cet enfant, c'est Aaron. Je ne peux envisager qu'il soit des leurs. Oh, ma montre. Je la repasse autour de mon poignet. Je n'entends pas ce que me répond le Watcher. Et pourtant, j'aperçois ses lèvres bouger, je sens la pression sur mon épaule qui s'accentue. Alors pourquoi je n'entends pas vraiment ce qu'il essaie de me dire ? Qu'est-ce que je n'assimile pas ? Je pivote doucement sur moi-même, je l'observe. Chut, tout va bien se passer. « Dieu me pardonnera-t-il cet acte innommable ? » Il semble soulagé. Parce que je ferai ce que je dois faire. Il sait que je suis prêt à tout, il me connaît bien. Ils me connaissent tous, ils savent comment je suis. La mort n'est pas la fin du chemin. Ils seront tous reçus au Paradis. Aaron le premier. Il retrouvera sa pureté d'antan, quand il sera là-bas. Moi. Nos parents. Cet homme-là qui finit par lâcher mon épaule. Nous serons graciés, un jour. Je demanderai pardon pour le crime que je commettrai, pour tuer celui qui ne mérite pas de mourir, je paierai un jour. En attendant, je demanderai pardon. Inlassablement. Vers qui puis-je me tourner pour avoir un conseil ? Qui serait assez éclairé, assez détaché pour me dire ce que je dois faire ? Je jette un œil vers mon téléphone, je sais ce que Bill me dira de faire. Il a raison. Il est à côté de moi, il a cessé de parler, s'est tu quand je l'ai interrogé. Dieu, pour lui, ce sont des foutaises. Il pourrait bien dire « oui » juste pour que je passe à l'acte. Il me dit que je dois le faire. Ça implique qu'il ne pense pas se tromper, non... il ne m'aurait pas fait venir dans cette planque miteuse pour me servir un whisky bon marché s'il avait eu le moindre doute. Mon visage se tord dans une expression qui se déchire entre la colère et la tristesse. Aucun doute, mon petit frère est un damné, perdu à tout jamais... sauf si Stryker trouve vraiment un moyen de les débarrasser de leur mutation... J'ai pour ainsi dire le double de son âge. À dix-ans, je pensais qu'être Pasteur me permettrait de me battre différemment... Finalement, on en revient toujours aux bonnes vieilles méthodes. Il me dit que je dois le faire. Je passe la main sur mon visage. Dehors, il tombe quelques gouttes. Est-il sûr de ça ? Que se passera-t-il quand j'aurai tué l'un de mes frères ? Si ça se sait ? … Il me dit que je dois le faire. Je ferme les yeux une seconde. La croix est face contre la table, personne ne nous verra. Dieu a détourné le regard, depuis bien longtemps. Je ne veux pas lui faire de mal, il a bon fond... Je ne peux pas lui faire de mal. Je frotte mes paupières de mes index et pouce. « Dieu me pardonnera-t-il cet acte innommable ? » Il me dit que je dois le faire. Arrête de dire ça. C'est la seule solution pourtant. Je me mords la lèvre, je dois prendre ma décision rapidement. Je prends mon téléphone, abandonnant le chargeur, abandonnant le Watcher, abandonnant le dilemme... Ma décision est prise. Le Watcher a raison, et je sais que j'ai raison aussi. Il dit que je n'ai pas le choix. Je ne l'ai plus depuis bien longtemps. La jeune femme de l'Église avait aussi cette impression. Mais je ne suis pas un otage, pas une victime. Je suis lucide. Cette situation, c'est moi qui l'ai engendrée. Je n'ai pas été fait prisonnier, je n'ai pas été contraint. Cet bain de sang, c'est moi qui l'ai orchestré. Je cherche dans mon répertoire jusqu'à trouver le numéro d'Aaron. Je suis un monstre. Je suis un traître. Il me dit que je dois le faire. Je passe la main sur mon visage. Dehors, il tombe quelques gouttes. Est-il sûr de ça ? Que se passera-t-il quand j'aurai tué l'un de mes frères ? Si ça se sait ? … Je compose le message. Je ne peux pas pleurer, je n'ai pas le droit. Pas quand c'est moi qui suis accusateur, juré et bourreau. Je n'ai plus le droit de verser la moindre larme, quoiqu'il arrive. Je me l'interdirai. Les seules larmes que mon corps versera devront être rougeoyantes. Je lève les yeux sur le plafond décrépi, quelques posters donnent une illusion de vie normale sur les murs. Comment sont les murs de ta chambre, petit frère ? Je compose le message. Je l'efface, je recommence. Je m'assieds puis cale mon front dans ma main. Je me sens nauséeux. J'envoie le message. Je claque le téléphone sur la table. Lui, en face de moi, se sent soulagé. Je le vois à sa cafe thoracique qui se renfonce dans son corps, une longue expiration. Je lui arrache l'arme des mains et la jette au loin, derrière des meubles tassés dans un coin de la pièce. Il n'y a pas de rideaux qui nous dissimulent, la pièce est divisée entre les lumières artificielles près des murs et les ombres de la nuit. Qu'il me laisse, qu'il ne me donne pas envie de la mettre dans ma bouche et de tirer. Qu'il me laisse en paix ! Qu'il me laisse faire ce que je dois faire ! Il m'a dit que je dois le faire. Qui est-il pour exiger que je distribue la mort ? Qui peut exiger ça de moi ? Pourquoi est-ce moi qui dois interpréter ce rôle macabre ? Ce soir, encore ? Je me couvrirai du sang d'un des miens, les giclures d'hémoglobine formeront les larmes que je ne verserai pas. Aaron, pourquoi faut-il que tu sois l'un des leurs ? Pourquoi est-ce que tu me fais, à moi ? Pourquoi tu ne t'es pas ôté la vie quand c'était encore possible ? Pourquoi tu t'accroches à une existence faite de souffrances ? Il t'a vu, Aaron ! Il t'a vu, putain ! Ton secret a été percé, il saigne, il saigne sur moi. Et demain, tout le monde saurait si je ne verse pas le sang ! Aaron, pourquoi est-ce que tu me fais ça ? Le contact de mon épaule sous mes doigts, moi qui t'amène contre moi. Veux-tu me retirer la beauté de nos souvenirs ? Rien que ma main te tendant un flingue est une belle image ! Moi venant m'asseoir sur le bord de ton lit pour te réveiller. Moi pansant tes blessures. Moi veillant sur toi ! Comme ce temps est loin, je ne veille plus sur toi, désormais. Je t'abandonne. Je te chasse, je te chasse de ma protection à partir de ce soir. Mon téléphone vibre. Tu as reçu le message. Viendras-tu auprès de moi, Aaron ? Non... il ne le faut pas... Ne viens pas, je t'en conjure ! Il m'a dit que je dois le faire. Qui est-il pour exiger que je distribue la mort ? Attends, reste chez toi. Reste où tu es. Attends. Je t'en supplie, attends. Je t'aime, oh oui je t'aime, idiot. Je ne sais pas comment vous le dire. Je vous déteste tous, et je vous aime ! J'allais tuer ton grand frère, tu te rends compte ? Et Sarah a porté cette arme à sa tempe. Cette image, elle me poursuit. Dieu m'a parlé. Tu comprends, ça ? Il m'a parlé quand il a arrêté le temps sur cette image ! Regarde, ce que tu as fait aux tiens ! Regarde Jérémiah, tu es coupable. Regarde un peu Jérémiah, le bien ne te sauvera pas. Il ne les sauvera pas. La mort que tu sèmes autour de toi ne les sauvera pas. Personne ne peut plus les protéger. Je lève les yeux. Seigneur, que dois-je faire. Je fais un pas sur le côté, marche sur quelque chose et m'accroupis pour ramasser l'objet. La balle que j'avais crachée précédemment. Est-ce là la réponse que tu m'envoies ? Vraiment ? Est-ce là ce qui me rachètera à tes yeux ? Je t'offre mon sourire malade, Seigneur. Je t'offre la vie d'un de mes frères, Seigneur. Ce soir, quelqu'un va mourir. Que ce soit lui, ou que ce soit moi. Si je meurs, je saurais dans un dernier soupir que j'étais dans l'erreur. Damne-moi, punis-moi si je faute. Je m'assieds à la table. Punis-moi ! Punis-moi ! Assassine-moi ! Mon sourire gagne mon visage ! Éclate-moi, Dieu tout Puissant ! Vas-y ! Déchaîne ta colère ! Je vais tuer, encore ! Encore ! Il m'a dit que je dois le faire. TU me dis que je dois le faire. Je prends une longue inspiration. Ça sent la pluie, la fenêtre entrouverte. Je passe l'avant-bras sur mon front, chasse quelques gouttes de transpiration qui descendent sur mon visage, cherchent à brouiller mon regard. Non, je dois voir, bien voir ce que je fais. C'est important. « Et si je te disais maintenant que dans deux mois, avec son don de contrôler le bois, elle va faire s'écrouler une grange et tuer cinq personnes ? » avait demandé Stryker. J'avais répondu : « Il faudra la punir ! » Je monte minutieusement l'arme, mais accélérant le geste au fur et à mesure. Il cherche son flingue à quelques mètres de moi. Chargeur, avec cette balle en moins. Il se penche et met la main dessus. Silencieux. Surtout le silencieux. Chaque chose à sa place. Chaque chose ! Il se redresse, se tourne vers moi. « Cool ? Passer mon aprem à l’écouter gueuler que je suis une lavette et que je devrais prendre exemple sur toi, tu trouves ça cool ? Pour toi peut-être. Je préfère rester ici et me prendre une mandale plus tard, merci bien » Et pourtant, cette fois, je ne resterai pas là à me prendre une mandale. Je termine de monter l'arme. Je me mets debout. Je l'oriente vers la tête du Watcher et je tire. Beaucoup de sang et des parties de son cerveau éclaboussent le mur derrière lui. Froidement, je baisse mon arme puis la mets à ma ceinture. « Il y a un point sur lequel tu avais raison, malgré tout. Je devais le faire. » Je m'approche du corps d'un pas plus léger et le regarde. Il a l'air surpris. Je pose mon index sur la partie du front restante et appuie une fois ou deux, comme s'il était toujours vivant : « On touche pas à mon petit frère. D'accord ? … Pas de réponse ? Je vais prendre ça pour un oui alors. »Il m'a dit que je devais le faire. Je suis persuadé que maintenant, il le regrette un peu... Je baisse les yeux sur le corps inerte. J'ai tué l'un de mes frères, de mes frères d'armes. Je n'aurais pas dû, je le sais. Je savais que ce dilemme n'amènerait rien de bon. Il m'a dit de le faire, que je n'avais pas le choix. Je vais me rasseoir à ma place, balance le verre. J'aurais préféré qu'il prenne moins de temps pour retrouver son flingue, que ce soit lui qui me tue. Mais c'est ainsi. Je contemple la scène avec un œil vide, un œil extérieur, comme si ne s'offrait à moi qu'un tableau de la vie quotidienne, une nature morte banale comme une pomme sur une table. Et maintenant ? Je reste ainsi un bon moment, je ne sais pas combien de temps. Je jette un œil au message que j'ai envoyé à Rony, ça me semble pas mal. La tension qui s'était accumulée dans mon corps s'évade enfin. Je peux respirer normalement, contrairement à lui. Tiens, un bout de cervelle en vient à glisser jusqu'au sol après s'être décollée du mur. Je me remets debout, je me sens plus à l'aise pour parler, pour me justifier : « Je t'avais dit que tu avais mal vu, je ne l'avais pas dit ? Je ne dis pas que mes propos sont parole d'évangile mais quand même... Tu as cru que j'allais obéir comme un pantin ? Tu ne me dis pas ce que je dois faire ! Tu ne peux pas me dire ce que je dois faire ! Tu m'as énervé ! » Je m'allume une cigarette. Je le regarde dans les yeux et la clope au bec, je lui lance : « Et arrête de me fixer comme ça. » Je ressors l'arme, et vide finalement ce qu'il reste du chargeur dans le visage du malheureux. Je tire plusieurs fois sur ma cigarette. Là, au moins, il ne me regarde plus. Rien à foutre de ce qu'il m'a dit. Quand j'ai presque terminé le bâton de nicotine, je me penche au-dessus de la flaque d'alcool et y appose mon briquet. Je m'éloigne quand les premières flammes commencent à lui dévorer les pieds. « Merci pour l'invitation. Merci de m'avoir réservé la primeur de ton information. Merci de ta confiance. Merci pour tout ! Ce fut une petite soirée très riche en nouveautés. Tu me fais verser le sang humain, tu es fier de toi ? Tu voulais Anarchy, c'est bien ça ? Tu l'as devant toi ! » J'écarte les bras face à son cadavre qui brûle bien. « Enchanté ! Je suis là, maintenant ! Grâce à toi, je suis là ! Merci, vraiment merci ! » Je soupire, récupère mes affaires et sors. Ce message à Aaron ? « Quoiqu'il arrive, n'oublie pas que je vous aime. » Maintenant, j'ai besoin de rentrer chez moi...
Dernière édition par Jeremiah Reagan le Ven 5 Aoû - 0:29, édité 13 fois
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Journal de Bord II/II2016. Anarchy, jusqu'au dernier. (Journal de bord, événements marquants, changements, etc.) Avril 2016.- Spoiler:
▬ Les choses se sont envenimées avec GI Joe, je dois aller le voir pour comprendre dans quel camp il est. J'ignore encore si Aloy a raconté que mon frère était au courant, pourrais-je dire... non ! devrais-je dire aux Watchers de ne pas le lui faire payer parce qu'il est mon frère ? J'envisage de lui faire croire que je passe sur cette erreur. Si l'info passe d'un Watcher compatissant, les mutants viendront à lui, nous n'aurons plus qu'à les abattre comme des pigeons. ▬ Je contacte des mercenaires non-pas pour tuer mais pour faire surveiller l'appt de Lewis Sarah et Aaron. Je dois tout savoir. Je dois aussi savoir si des proches d'Adamska sont au courant de nos activités. J'aviserai en fonction de ce que j'apprendrai. Mai 2016.- Spoiler:
▬ Lewis ne paiera pas les conséquences de ses actes, cette fois. ▬ Je réfléchis à d'autres solutions, pour éradiquer le gêne mutant du corps de ses porteurs sans forcément les tuer. Pestilence me sera d'une grande aide, sur cette voie possible. D'ailleurs, il m'aidera aussi à faire un tri parmi les Watchers... Juin 2016.- Spoiler:
▬ Recrutement d'Andrew Richardson ▬ Rencontre avec son fou furieux de frère : Braiden. Deal d'entraînement et vente d'armes contre un coup de main au moment opportun et un possible contact avec un haut placé. J'ai songé à William. ▬ Sortie pour en finir avec un mutant dangereux : Ellen & Liam ▬ Crise familiale, c'est rien de le dire... Lewis & Sarah ▬ Marché avec Jonathan pour retrouver la Confrérie ▬ Confession de Zora ▬ Prise en charge de la manifestation pro-mutante. Juillet 2016.- Spoiler:
▬ Rencontre avec "Mason" aka Raven ▬ Break avec Primrosae au Texas ▬ Mise à mort d'un Watcher qui disait Aaron mutant... ▬ Échange de SMS avec Lewis... ▬ Rencontre IRL avec Jared Hemingway, qui m'a bien aidé quand même Août 2016.- Spoiler:
▬ Rencontre Phil Coulson...
Dernière édition par Jeremiah Reagan le Dim 21 Aoû - 22:25, édité 8 fois |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Journal des WatchersRecensement, prises de notes, mémo, informations divers autour des Watchers ou plus personnelles... Mutants recensés ou connus de l'État :
Trop dangereux actuellement : → Erik Lehnsherr → Isaak Lehnsherr
Mutants avec une mauvaise maîtrise du don : → Ellen Morgan → Jimmy O'Lynch → Sterling A. Adams
Mutants avec une bonne maîtrise du don : → Amadeus Jaëger → Anya Voltchkov → Julian H. Arlington → Nathan Paul → Qadir Al Mu'Tamid → Taylor Hansen-Wright → Warren Worthington III
Mutants avec une excellente maîtrise du don : → Doreen A. Green → Jessica R. Frazier → Kitty Pryde → Richard J. Hooker → Robert L. Drake
Mutants non recensés mais reconnus : → Adamska Fawkes
Premier trimestre 2016.▬ Adamska Fawkes ne fait plus partie des Watchers. Ordre a été donné de tuer Adamska. Mémo perso : Lewis au courant, dois-je le punir ou le protéger ? Second trimestre 2016.▬ Besoin d'une visibilité plus importante. Adamska sait tout des Watchers, il y a forcément un risque de fuites que je dois anticiper. Création de SURVIVANCE. Andrew Richardson, recrutement en cours. Sergei Kravinoff, recrutement en cours. Troisième trimestre 2016.▬ Ordre de tuer Adamska Fawkes suspendu. Lewis ne fait plus partie des Watchers. Aaron est à écarter des affaires des Watchers. ▬ Partenariat avec Braiden Richardson effectif. ▬ Mise à jour de la liste des mutants connus, rencontrés, recensés, etc.
Dernière édition par Jeremiah Reagan le Ven 5 Aoû - 0:27, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Never |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | AAAAAAAAAAAAH j'aime quand on reconnaît que je suis le pilier de cette famille #LESFEMMESAUPOUVOIR |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | Hello Pasteur Anarchy (merde c'est pas ça ?) J'avais eu une pitite idée pour lier nos deux tarés ! Le truc c'est que Braiden est un ancien agent d'HYDRA qui a créé sa propre organisation après avoir été classifié comme traitre et un de ses buts dans la vie ben c'est de taquiner un peu HYDRA parce que c'est rigolo quoi (oui j'avais prévenu il est un peu taré ). Du coup la question que je me posais, c'est est ce que Jeremiah et les Watchers seraient prêts à collaborer avec lui contre le méchant poulpe ? Je sais pas quelle est l'opinion de Jer vis à vis d'HYDRA mais vu que l'organisation de Braiden fait entre autre dans le deal d'armes, ils pourraient trouver un accord ? |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | - Braiden Richardson a écrit:
- Hello Pasteur Anarchy (merde c'est pas ça ?)
J'avais eu une pitite idée pour lier nos deux tarés ! Le truc c'est que Braiden est un ancien agent d'HYDRA qui a créé sa propre organisation après avoir été classifié comme traitre et un de ses buts dans la vie ben c'est de taquiner un peu HYDRA parce que c'est rigolo quoi (oui j'avais prévenu il est un peu taré ). Du coup la question que je me posais, c'est est ce que Jeremiah et les Watchers seraient prêts à collaborer avec lui contre le méchant poulpe ? Je sais pas quelle est l'opinion de Jer vis à vis d'HYDRA mais vu que l'organisation de Braiden fait entre autre dans le deal d'armes, ils pourraient trouver un accord ? Vouhahaha j'ai vu que tu as quelques soucis avec Hydra indeed. je dirais qu'à priori je serais assez partagé parce que Hydra emploie des mutants donc ça serait assez légitime d'aller les emmerder, mais Hydra est quand même puissant aussi donc faudrait pas se les mettre à dos Quel serait le deal ? Quelle serait notre part du marché contre les armes ? |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Je pense qu'il nous faut un lien, parce que le S.H.I.E.L.D. va bien devoir découvrir qui se cache derrière les Watchers et pouvoir être en lien avec eux pour parler. |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | - Phillip Coulson a écrit:
- Je pense qu'il nous faut un lien, parce que le S.H.I.E.L.D. va bien devoir découvrir qui se cache derrière les Watchers et pouvoir être en lien avec eux pour parler.
A NOUS LE SHIELD !!! Pardon, vous disiez ? Une idée ? Jer ne laisse pas de preuves qu'on pourrait utiliser concrètement contre lui lors d'un procès (ordres écrits, témoins, etc.) mais après, tous les Watchers le connaissent. Ça lui semble normal vu qu'il connait aussi tous les Watchers (actifs ou généreux donateurs...), donc s'il y a des membres du Shield infiltrés, ils pourraient l'apprendre comme ça peut-être ? |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | |
it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | |
it's a revolution, i suppose | | | | | JEREMIAH REAGAN - ANARACHY – JUSQU'AU DERNIER | |
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