Nom et Prénom : KERMARREC Alexis Raphaël Alias : CRBRVS Âge : 28 ans Lieu de naissance & nationalité : La Rochelle (FR), nationalité française Métier : Il est beaucoup de choses dans le domaine qu'est l'informatique, et même plus encore. Il est actuellement au chômage, plus difficile de travailler lorsque l'on est en procédure judiciaire. Statut civil : Célibataire Orientation sexuelle : Bisexuel Particularités : Alexis a des fonctions cérébrales apparentées à celles d'un ordinateur ultra performant. Grossièrement dit, il est un ordinateur vivant. ll a donc des fonctionnalités internes identiques (navigation sur internet, jeux, calculs divers…). Contrairement à des systèmes lambda, il a, avec le temps, développé son propre système de sécurité qui a été poussé presque à son maximum - cependant, une faille a été ouverte par Ultron en 2015 et exploitée après sa chute. Possède également des programmes internes crées/modifiés par ses soins. Il peut anticiper les mouvements par exemple, possède une mémoire dépassant toutes les limites humaines et a des facultés d'apprentissage très rapides. Cette mutation de base lui a permit d'interagir avec les autres machines, les altérer, les contrôler. Affiliation : Homo Superior (Neutre)

Avez-vous peur des Mutants ?  Est-ce qu’un chien a peur des chiens ? La question est la même. Tout dépend de que tu as en face de toi, tu te fies à ton ressenti ou à une communication parfois autre que verbale - quelque chose qui te dépasse. Je ne pense pas avoir peur des mutants en général, après tout j’en suis un. Mais j’avoue que certains ne m’inspirent pas confiance. Certains ne devraient même pas continuer à fouler cette planète (faites que Faith ne m’entende jamais dire ça)…c’est mon avis. Ils sont trop dangereux et les relations de cause à effet peuvent s’enchaîner sans qu’on puisse avoir le contrôle. Cependant, je ne peux absolument pas soutenir un extrémisme quelconque, que ce soit du côté des pro comme des anti : les deux, à leur extrême, sont à vomir.
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Je me demande juste ce que nous serions sans « eux », en fait. Les blâmer c’est bien, ça fait polémique, mais en soi…s’ils n’avaient pas été présents à certains moments clés de l’histoire, on serait peut-être plus là pour parler comme nous le faisons. Je pense que ceux qui leur crache dessus sont pas mieux lotis, ils se touchent devant leur télévision ou postent des articles à rallonge sur internet. C’est ça être un citoyen engagé de nos jours. Ça se plaint mais ça brasse dans le vent. Je trouve ça complètement con…alors j’essaie de ne pas faire la même erreur. Sandblade et moi-même oeuvrons dans cette optique de rendre le monde un peu moins dégueulasse. J’espère encore pouvoir le faire longtemps…même si pour l’instant, ça semble un peu compromis.
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? (si votre personnage a choisi un camp) On va dire que je combats le crime, sauf que le fait de dire ça à l’heure actuelle semble être dérisoire. En réalité, j’ai déjà enfreins la loi pour combattre le crime…ce qui fait de moi un criminel aussi. C’est triste à entendre mais c’est pourtant le cas… ceci dit, les derniers événements n’ont absolument rien à voir avec une volonté qui m’était propre. Difficile de se défendre dans ces cas-là. Tout aussi ardu de se dire qu’on est pris dans une spirale médiatique qui est un vrai champ de bataille. J’étais certainement le clown qu’on attendait. Concernant mes motivations propres, je ne me voyais tout simplement pas détruire gratuitement. Puis merde, ça ne me ressemble pas...un monde pareil, pourquoi voudrions-nous le détruire sous prétexte d'imperfections ? Lisse et sans failles, ç'aurait été d'un ennui mortel...sans compter d'avoir à changer de nom pour "Paradis", qui claque déjà moins.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? (si votre personnage est un mutant) 23 Mars 2002, à 14:42 après avoir navigué sur le net sans machine à portée. J’étais devant une copie blanche, une évaluation d’Histoire que je n’avais, évidemment, pas révisé. Je me suis relu la question plusieurs fois et j’ai trouvé la réponse après quelques secondes, comme par magie. J’avais eu la révélation, comme si le tri s’était fait de manière autonome avant d’arriver à la réponse que je cherchais. Après ça, j’ai été migraineux pendant le reste de la journée, et j’ai voulu réitérer l’expérience. Je n’en ai parlé à personne sur le moment, et mes proches ne sont pas au courant…enfin, ne l’étaient pas jusqu’à très récemment. Faith a été la première à le savoir, plus tard, lorsque j’avais trouvé la force. Ça n’a pas été simple, surtout sous forme de lettre…mais elle m’a accepté comme je suis et j’en attendais pas moins d’elle.
Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? (pour les deus ex machina) ///
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? (si votre personnage a une identité secrète) Faith connaît mon alter-ego, ce qui me paraît normal étant donné que nous agissons ensemble.  Je fais disparaître les traces numériques afin de préserver mon identité, ainsi que celle de Faith. J’ignore si quelqu’un est allé aussi loin pour me débusquer, et il aurait certainement beaucoup de mal, surtout s’il s’agit d’un « simple » pirate informatique. Un cyberpathe, par contre, pourrait très bien essayer de rentrer en contact avec moi. Je n’ai jusqu’à maintenant pas eu affaire à ce genre de problématique, mes instances sécuritaires étant quasi optimales. Je ne suis pas de ces intelligences artificielles qui ont voulu prendre le contrôle du monde, je ne suis qu’un mutant qui essaie de le préserver. J’avoue cependant qu’une faille a été trouvée et exploitée…d’où mon embarras actuel.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Pour le moment, je n’office nulle part. Je suis au chômage structurel, disons-le plutôt comme ça. Je suis en procès pour un crime qui n’était pas des moindres et dont je ne me rappelle pas avoir fait. Ce détail m’effraie particulièrement. Qui a pu faire ça ? Qui ? J’ai essayé toutes les combinaisons possibles, jusqu’à m’en rendre malade physiquement. Si on prenait en compte le facteur espace-temps, personne, non, personne n’aurait pu me faire ça sans que je m’en rende compte au moins une seconde avant. Données effacées ? Piraté par une personne qui me dépassait de loin ? J’en sais rien, et le fait de ne pas savoir me rend fou.

Alexis est né à La Rochelle, en France. Un joli coin : océan, bouffe, filles…tout ce qu'il faut pour qu'un homme puisse vivre, en soi. Sa petite enfance fut calme. Vivant sous la tutelle de parents aimants, qui avaient malheureusement tendance à céder à tous ses petits caprices d'enfant, il n'avait pas de quoi se plaindre. Ce qui réussit à faire freiner la frénésie capricieuse du gamin fut sans doute son tempérament casse-cou. Toujours à vouloir bouger, qu'importe le moment (le médecin, lorsqu'il fut opéré pour une appendicite, s'en souvient). Dès son plus jeune âge il monta sur un voilier et passait ses mercredi entiers à naviguer sur son petit rafiot dans l'espoir, un jour, de pouvoir marcher sur les pas d'un grand navigateur. Mais ça, c'était au début. Car il découvrit quelque chose de tout aussi amusant : l'informatique. Tout commença avec une espèce de boîte grise qu'on avait ramené du travail de son père. Si vous lui demandez quel souvenir l'aura le plus marqué dans sa vie, il vous répondra : "la chanson du modem".

À ses huit ans, sa grand-mère décéda. Il en fut terriblement attristé, comme tout gosse qui rencontrerait la mort pour la première fois. Alors tous ces visages tordus par la souffrance qu'il voyait à la télévision furent directement assimilés à ce terrible événement, qui avait fait pleurer son père pour la première fois devant lui. Dans les bras de sa mère, un nourrisson. C'était son frère, Joshua, qui était né un an plus tôt. Alexis attendait avec curiosité que cette petite chose grandisse, car pour le moment, l'enfant n'arrêtait pas de rabâcher qu'il avait été « arnaqué » (oui, déjà jeune, il avait ce genre de pensées…). Toujours un œil sur son frangin, ils ne se quittèrent plus dès lors où l'enfant commença à marcher et à être autonome naturellement parlant. Un nouveau compagnon de jeu pour lui et Faith, cette gamine anglaise qui venait tous les étés les rejoindre.

Lorsque la nouvelle de la mutation de leur père tomba, Alexis fit une gueule mémorable. Comment quitter ce nid douillet pour une agglomération où l'air y est irrespirable ? Telle est la question. Malgré ses crises d'adolescent, et les pleurs du plus jeune qui n'y comprenait absolument rien sauf qu'ils allaient partir très loin, la famille Kermarrec s'installa à Paris, dans le 15ème arrondissement. Les deux seules consolations pour Alexis furent la proximité avec la Grande-Bretagne (pour sa meilleure amie Faith) ainsi que le débit internet plus important dans la capitale. Pour son douzième anniversaire, on lui offrit un ordinateur. N'arrivant pas à s'intégrer dans l'établissement scolaire où il se trouvait, il passait ses nuits, parfois ses journées lorsqu'il décidait de sécher les cours, devant son écran. La simple passion de l'utilisation fut vite remplacée par celle des combinaisons. Ses premières expériences de piratages furent les plus jouissives - pardonnez-moi l'expression. Rapidement, ses activités se firent savoir de ses camarades, qui lui demandèrent des services. Il accepta et, au fur et à mesure que les commandes s'accumulaient, il se faisait payer. Cet argent de poche lui permit d'acheter un ordinateur plus performant, tout du moins, les pièces détachées qu'il utilisa pour monter sa tour personnalisée par la suite.

Au départ, il était loin de s’imaginer qu’au fur et à mesure qu’il avançait, les calculs se faisaient plus vite, voire même qu’il parvenait à interagir avec les machines sans avoir à taper qu’une séquence codée sur dix. C’est lorsqu’il revint au collège, avec des facilités déconcertantes en terme de mathématiques - des réponses justes (tombant de nulle part) à ses évaluations notées, qu’il se doutait que quelque chose ne tournait pas rond.
Il s’est donc concentré d’autant plus sur son principal outil, l’ordinateur. Alexis pensait certainement qu’il n’était capable que de faire ça : altérer des systèmes, absorber des fichiers internes ou encore réfléchir beaucoup plus rapidement qu’avant. En premier lieu, il eut des maux de tête, ce qui ne lui parut pas tellement inquiétant : d’une mère plutôt hypocondriaque, il n’avait qu’à aller dans la cuisine et dévaliser les cachets d’aspirine pour se soulager.

Sauf que cela devenait permanent, et il parvenait à faire des choses sans ordinateur alors qu’il était…seul et parfaitement isolé. Avec son hyperactivité cérébrale, il devenait plus irritable avec son entourage. Son cerveau tournait trop vite, il avait l’impression d’être une machine en pleine expansion technologique. Les conséquences physiologiques et psychologiques étaient malheureusement sur la pente ascendante.

Ceci ne l’arrêta pas dans ses magouillages, bien au contraire. Avec ces nouvelles facilités, il voulait expérimenter davantage. Mais il finit par se faire prendre. Non pas par la police (pas à cette époque), mais par le proviseur. En effet, après avoir piraté le système de sécurité du collège, il avait fait déclencher l'alerte incendie dans les vestiaires des filles, qui, sous les jets d'eaux, durent se réfugier ailleurs…sous les yeux moqueurs des garçons, évidemment. Des langues bien pendues finirent par le dénoncer. On lui remonta considérablement les bretelles et fut privé d'ordinateur…la pire chose qui soit pour Alexis, notez.
Il avait, dans sa solitude, pris le temps de découvrir bien d’autres facettes de ce…changement qui semblait s’opérer magistralement en lui. Mais il avait mal, terriblement mal. Alexis croulait sous le déluge d’informations qui étaient siennes…sa mémoire qui devenait de plus en plus infaillible, et surtout, ces choses qu’il ne s’était jamais imaginé pouvoir faire auparavant. Le garçon ne savait pas comment faire. Lorsque quelque chose de différent se produisait, c’était comme s’il avait réussi à pirater ses propres hautes fonctions cérébrales…il était apparemment satisfait. Mais à quel prix ?

Il avait quatorze ans à cette époque et avait rembarré violemment - en plus de sa mère, pour la première fois, l’amie la plus chère à son coeur. Mais c’était trop difficile pour lui de tenir autrement qu’en étant seul face à ça. Pendant des mois, puis des années il avait prit sur lui en tentant de découvrir pourquoi il semblait être si seul face à cette fatalité…et surtout, pourquoi d’autres ne seraient pas comme lui, après tout (?)

Puis vint à lui la question de l’orientation. Cruciale pour beaucoup de jeunes, il est vrai. Lui commençait à peine à y réfléchir. Ses notes étaient exécrables malgré ses capacités, son taux d'absentéisme était à s'en arracher les cheveux, autant dire qu'il n'avait aucune chance de réussir dans la vie…à moins de se bouger le cul et fissa. Néanmoins, le conseiller d'éducation de son établissement réussit à lui fixer un objectif : faire des études en informatique.

Progressivement Alexis se mit à changer. En bien et en mal, qu’on se le dise. Bien que toujours frappé par de vives migraines et d’autres maux dont les médecins n’avaient pas trouvé la cause, il avait trouvé un but, qui lui permettrait non pas de stagner mais d'avancer dans la vie. C’est à cette période qu’il se décida à rédiger une lettre à sa meilleure amie, afin de lui expliquer, avec ses propres mots, ce qu’il était : un mutant. Il dû consulter un psychiatre car on le crut atteint d’une pathologie amenuisant son humeur. Les médicaments qu’on lui prescrit lui permit, étonnamment, de mettre ses idées un peu plus au clair…vu que ça le shootait suffisamment physiquement, il avait tout le temps d’essayer d’apprendre à contrôler ce qui, à terme, il considéra comme un don.

Et pour cause. Il décrocha le Baccalauréat avec mention Très Bien et postula pour une école aux Etats-Unis, son niveau d'anglais étant valable. Quelques mois plus tard il reçut une réponse positive. Le garçon prit son envol vers les USA, avec un direct Paris-New York avec changement pour se rendre sur la côte ouest, fief des nouvelles technologies. Autant dire le paradis. Ses études se passèrent merveilleusement bien. Tellement abasourdis par le changement qui opérait sur leur fils, ses parents et son frère vinrent le rejoindre et s'installèrent à San Francisco dans le quartier français. Avant même d’obtenir un graduat il avait déjà eu des contrats par-ci par-là, tant son travail était reconnu. Bien sûr, il ne put s’empêcher de continuer à hacker ce qui lui passait sous la main, ce qui, à terme, allait lui valoir de mauvaises surprises. Des personnes nageant dans des eaux troubles étaient venu le voir. Bien qu’en ayant refusé les premières fois, il avait fini par travailler pour certains d’entre eux contre rémunération. Plutôt généreuse au passage, il fouillait dans les ordinateurs, smartphones, tablettes de certains individus afin de dégotter des informations privées, voire confidentielles. Il les revendait et gagnait sa croûte beaucoup plus qu’il ne l’aurait imaginé, bien qu’il claqua beaucoup de cet argent pour le confort de ses parents, ou faire plaisir à Joshua et Faith qui, elle, faisait le tour du monde dans ces avions de ligne géants.

Code:

Entre temps, en 2008, on révéla au grand jour l’existence des mutants. D’une bien triste manière d’ailleurs, un mutant à peau bleue et pouvant se téléporter ayant tenté d’assassiner le président des Etats-Unis. Quels mutants avaient osé se révéler après ça ? Il n’était pas prêt à en faire autant, il préférait vivre sa vie sans être fiché. Il avait le gène X, et ensuite ?
C’est ainsi qu’un membre des X-Men vint à lui, lui offrant une place à l’Institut pour jeunes surdoués. Ayant déjà fait beaucoup de chemin par lui-même et prenant conscience de ses grandes capacités, on lui proposa de les rejoindre avec beaucoup moins de contraintes que les autres. Bien qu’en ayant quelques réserves, il accepta et c’est ainsi qu’on le connut « élève » à la X-Mansion entre 2009 et 2011. C’est ainsi qu’il dû quitter San Francisco pour s’installer à NYC.

Diplômé cette année 2009, il fut amené peu de temps après à travailler de manière plus régulière pour diverses boîtes dans le domaine. Il vaquait alors sur le territoire américain, faisant des arrêts de quelques semaines à mois à chaque endroit. Il revenait à l’Institut lorsqu’il retrouvait son « port d’attache » habituel, à une heure de route de  New-York.

C’est à ses 23 ans qu’il fut arrêté pour avoir commit un délit condamnable. Fort heureusement, il n’avait pas été dénoncé de manière plus vicieuse, et n’avait à répondre que d’une accusation - qui, malheureusement, fut alourdie du fait de sa nationalité étrangère. Il passa deux années en prison de 2011 à 2013. Cette période, bien que sombre dans son existence, lui permit de s’endurcir d’une manière qu’il n’aurait jamais envisagée. L’avantage étant qu’il ne s’ennuyait pas vraiment, étant en constant « dialogue » avec lui-même. C’est dans ce centre de détention qu’il estima nécessaire d’apprendre à se battre. Alors, il s’était entrainé seul en synchronisant le plus fidèlement possible ses mouvements à ceux qu’il voyait dans son esprit - et parfois même en dehors. Il apprit énormément, mais n’en revint pas indemne pour autant.
Ce fut un coup dur pour sa famille qui ne s’y attendait certainement pas, s’étant  pris au jeu d’idéalisation de leur fils aîné. Joshua vint le visiter assez souvent étant donné son point de chute à Big Apple, sa mère deux à trois fois par an et son père beaucoup moins du fait de ses fonctions. Mais celle qui lui fut d’un grand recourt, et qui rivalisait avec tous ses proches réunis, c’était Faith, « sa Valentine » comme il aimait la surnommer. Malgré le fait qu’Alexis ait été condamné à juste titre (il ne s’était d’ailleurs pas défendu outre mesure et avait plaidé coupable), elle était restée là sans le juger davantage. Non, au lieu de ça, elle l’avait soutenu et avait même quitté son emploi - bien qu’il le découvrit un peu plus tard, de quoi le rendre embarrassé, voire inquiet pour elle.

Une fois relâché, il dut se refaire à la « liberté ». Certains contacts revinrent vers lui, d’autres s’étant étonnés d’un silence radio. Il avait, pendant son incarcération, coupé les liens sociaux avec l’extérieur, informatiquement parlant. Sauf en ce qui concernait Faith qui était la seule à savoir qu’il était capable de maintenir un « pied » à l’extérieur même si son corps était enfermé dans un box. Alexis était présent et presque totalement omniscient. Et quelques années plus tard, ceci allait lui coûter cher.

Alexis resta quelques mois à tenter de se reprendre en main (façon de parler), il revint alors vers l’Institut où on l’accepta comme professeur d’informatique. Il y resta deux années consécutives en piochant en parallèle des contrats en intérim à droite à gauche, de façon à vivre de nouveau ‘normalement’, et pas seulement dans un environnement mutant. Il reprit des médicaments psychotropes à cette période qui lui permettaient de se shooter et ainsi inhiber un tant soit peu son activité cérébrale excessive - et pas que, la marijuana l’y aida aussi. Ils étaient beaucoup plus forts que ceux qu’on lui avait donné à son adolescence. Ceci étant, il n’en toucha mot à personne.

Bien qu’un peu plus morose à l’intérieur et ses facultés mutantes s’exacerbant en permanence, il n’en parut rien, gardant le même comportement qu’à son habitude. Les nuances étaient si minimes qu’il était juste quasiment impossible de discerner le faux-semblant du sincère. En 2015, lorsqu’Ultron naquit, Alexis ne comprit pas tout de suite ce qui se passait dans son cerveau. La décadence de cette A.I. fit sauter un verrou dans le système Alexis, sans qu’il ne s’en rende compte au départ. Et pour cause, lors de la bataille des Avengers contre Ultron, il fut forcé à faire des choses dont il ne se souvenait tout simplement pas - comme s’il avait été piraté de A à Z.  Même après avoir été « infecté » brièvement, il a passé des mois dans l’ignorance, ceux qui suivirent la disparition du robot. Il quitta la X-Mansion.

C’est à cette période que Faith eut son accident. Il ne put déceler ça aussi vite qu’il l’aurait voulu, les substances dans son corps amenuisant ses facultés en permanence. Alexis était habitué à suivre les faits et gestes de sa meilleure amie via les vols auxquels elle participait, même ceux qui étaient considérés comme officieux. C’était bien sûr quelque chose qu’il ne lui disait pas, il voulait simplement prendre des précautions et savoir où elle était en cas de pépin. Et malgré ça…il n’avait pas pu. La faute à la faille, sauf qu’il rejeta la faute sur lui immédiatement. Elle arriva sur le pied de sa porte, des lames de verre au bout des bras, tirés par du sable vivant. Finalement, elle allait devoir goûter elle aussi à la mutation…Alexis l’intima de rester habiter chez lui jusqu’à nouvel ordre, prit soin d’elle en l’aidant à contrôler ses dons.

Lorsqu’elle se sentit prête, ils commencèrent à débuter une carrière de « héros » au sein de la ville, mettant leurs spécificités au service de la justice. Cela fait déjà quelques mois, sauf que son passé proche est venu le rattraper il y a deux mois. On finit par lui mettre la main dessus, il fut traîné alors en justice à un tout autre degré que la première fois. Il n’était plus question de délit mais de cybercrime à une plus grande échelle. Son casier judiciaire déjà rempli, la peine est prête à s’alourdir de manière excessive. Actuellement en procès, le jugement ne devrait plus tarder à tomber désormais…Alexis est pris au piège de son propre pouvoir, et il n’a certainement plus autant le choix qu’en 2008 quant à son statut. Révéler sa mutation publiquement ? Ça pourrait lui sauver presque vingt ans de sa vie à être enfermé de nouveau…à moins qu’une autre solution ne se présente à lui. 

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