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 dylian — the greater good

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Julian se souvenait parfaitement bien de l'une des dernières choses que François lui avait dit avant de mourir. François avait été comme un père pour lui, bien plus qu'un maître, bien plus que l'homme qui avait changé sa vie. Il lui avait tout appris, de l'escrime, du combat, de la justice, de la vie. Il lui avait tout appris et quand il était mort, le monde de Julian s'était un peu écroulé, un peu effrité. L'équilibre avait été à jamais changé, les mots de son mentor mourrant soufflés à la hâte dans son oreille: “ Trouve l'oeil et l'âme, Julian. Tu es le dernier espoir. ” Cela ressemblait à une prophétie étrange, ou à une dernière requête un peu vaseuse au mieux. Mais elle prenait tout son sens quand on connaissait les surnoms des Pierres de l'Infini; et elle prenait enfin toute sa portée quand on comprenait l'étrange fascination qu'avait eu François pour telle pierre.

Bref. Julian était en train de penser à tout cela en cet instant précis, quand il croisa pour la première fois le regard de la propriétaire de l'appartemment dans lequel il venait de s'introduire. Elle était plutôt jolie, dans le genre, avec des longs cheveux bruns et des yeux un peu sombres. Elle lui faisait un peu penser à sa petite sauveuse de Manhattan.

Il cherchait sans jamais faiblir les Pierres de l'Infini. C'était sa mission. C'était la Quête. Il devait les trouver et les mettre en lieu sûr, il n'y avait que cet objectif qui existait. Normalement, il retournait les appartemments des riches, remontant des pistes vieilles de plusieurs années, retournant des dossiers vieux de plusieurs mois; et puis il volait, cassait, expiait ses colères et ses sentiments dans ces endroits. Julian faisait de son mieux pour se convaincre que ce qu'il faisait été, fondamentalement, bien. Qu'il était dans son bon droit. It was for a Greater Purpose. Alors tout lui était possible. Alors il faisait ce qu'il voulait, en prétendant que ce n'était pas juste un désir de détruire toute une société qu'il détestait, toute une société dont il faisait partie et qu'il méprisait.

Pourtant, il ne put pas s'empêcher de se sentir un peu coupable, ainsi pris la main dans le sac. Il avait piqué une brique de jus d'orange dans le frigo, ainsi qu'un sachet de cookies qui traînait sur la cuisine. Le salon était sens dessus dessous — il devait toujours faire passer ses extorquations nocturnes pour des cambriolages violents — mais il était actuellement dans la chambre, en train de pianoter sur l'ordinateur de la jeune femme, quand la porte d'entrée au bout du couloir s'ouvrit et qu'il se retourna pour croiser son regard.

Un long silence s'étira. Très long silence. Il la regardait, coupable, avec la moitié d'un cookie dans la bouche. Elle semblait un peu... imbibée. Le vent froid faisait claquer les rideaux de la chambre et donnait à la scène un aspect iréel. Elle habitait dans un coin un peu chic du Bronx — enfin chic, tout était relatif dans ce quartier — et il était grimpé à même les briques de l'immeuble en se servant de sa force herculéenne pour se hisser sans mal. Un jeu d'enfant, comme à chaque fois. Ils étaient séparés par environ cinq mètres de couloir, tout au plus. Il remarqua avec soulagement qu'elle avait fermé la porte derrière elle, ce qui lui accordait quelques secondes de plus pour agir.

Un battement de coeur. Deux.

Et puis il se jeta sur elle machinalement, pour la mettre hors d'état de nuire.
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Ils avaient dit juste un verre. Comme d'habitude. Quand ils sortaient, ils voulaient toujours boire un seul verre. Mais il ne fallait jamais laisser Johnny et Dylan ensemble en soirée, parce qu'un seul verre, ils oubliaient vite ce que ça voulait dire, une fois sortis. Bon, ils n'avaient pas non plus abusé, ils ne s'étaient pas non plus complètement saoulés, hein. Un verre de plus aurait été le verre de trop, et Dylan s'était arrêtée avant. Mais ça ne l'empêchait pas d'être très franchement pompette, et bien que son meilleur ami lui avait proposé de rester dormir sur son canapé, elle avait refusé la proposition. Il lui avait quand même appelé un taxi pour qu'elle ne se retrouve pas à marcher toute seule dans la nuit. Elle avait beau être agent du shield, Dylan était loin d'être une combattante. Elle n'était douée qu'avec les ordinateurs, très franchement, et son poids plume n'aurait pas fait le poids face à une homme déterminé. Ou une femme d'ailleurs. La jeune femme repoussait sans cesse le moment où elle devrait commencer à prendre de réels cours d'auto-défense. Elle savait que c'était quelque chose de presque obligatoire pour tous les agents, mais jusqu'à aujourd'hui elle avait toujours trouvé des excuses pour ne pas assister aux sessions d'introduction à l'auto-défense. Et puis lors des missions, ses collègues spécialistes étaient justement là pour ça. Et quand on faisait partie de l'équipe de Sharon Carter, on était forcément en confiance, même quand les choses se gâtaient. Bien sûr, elle savait que ce manque de volonté allait lui retomber dessus un jour ou l'autre.

Elle n'avait juste pas imaginé que ça puisse être ce soir-là. C'était d'ailleurs une pensée idiote, parce qu'on imaginait jamais vraiment que quelque chose comme ça allait nous arriver. On avait toujours l'impression que ce genre de choses n'arrivait qu'aux autres. Dylan aurait du savoir pourtant, en tant que membre du shield, que ce genre de choses pouvait à arriver à tout et n'importe qui. Elle était bien trop détendue dans la vie de tous les jours, au point d'en oublier le danger. Et pourtant, il y avait bien un homme dans sa chambre, assis sur son lit, qui pianotait sur son ordinateur personnel. Elle haussa les sourcils, un peu incrédule en le voyant, avec un cookie dans la bouche, les yeux légèrement plissés devant l'écran. L'image était assez irréelle, et très franchement, pendant une demi-seconde, elle s'imagina que c'était peut-être l'alcool qui lui causait des hallucinations étranges. Son sac glissa à terre, sous la surprise, et elle resta immobile, un peu incertaine de ce qu'elle devait faire. Ses réflexes étaient un peu inhibés à cause des verres qu'elle avait bus. Elle s'en voulut presque de ne pas avoir invité Johnny chez elle pour un dernier verre ou un mcdo tardif. Le genre de trucs qu'ils faisaient d'habitude. Mais elle n'eut pas beaucoup de temps pour y réfléchir, puisque après une demi-seconde à peu près, l'homme, qui était un peu plus grand qu'elle et bien plus imposant, se jeta sur elle avant qu'elle ait pu penser au moindre scénario pour se sortir de cette merde. Elle se retrouva plaquée contre un mur, et puisqu'elle n'avait pas d'autre moyen de réagir, elle cria puis leva les mains devant sa poitrine, en signe de défense. « Je vous en supplie ne me faîtes pas de mal. » Elle était bien pathétique pour une agente de l'une des organisations secrètes les plus géniales du pays. Si elle n'avait pas été aussi effrayée, elle en aurait eu honte, sans le moindre doute. « J'suis pas une fille badass, je sais même pas viser quand je veux donner un coup de poing, je ferai tout ce que vous me dites, mais j'vous en supplie ne me tuez pas. » Ses yeux étaient suppliants. « J'veux pas mourir alors que j'ai enfin trouvé une fille cool, s'il vous plaît. » C'était une défense complètement idiote, mais c'était la vérité. « Qu'est-ce que vous voulez ? » Sa respiration était si rapide, et son cœur battait si vite qu'elle en avait presque du mal à respirer.
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En deux mouvements, se rappella-t-il, il aurait pu la faire tomber parterre. Mais la jeune femme sentait vraiment l'alcool et poussa un petit cri stupéfait qui le fit hésiter, alors qu'il la plaquait machinalement contre le mur le plus proche. « Je vous en supplie ne me faîtes pas de mal. » lâcha-t-elle précipitamment, et encore une fois il hésitant, les yeux un peu troubles dans le vague. Il recula d'un demi-pas, quoique toujours aux aguets, sachant très bien que la dernière fois qu'il avait sous-estimé une jeune femme du gabarit de celle qui se tenait devant lui, ça s'était plutôt mal fini. « J'suis pas une fille badass, je sais même pas viser quand je veux donner un coup de poing, je ferai tout ce que vous me dites, mais j'vous en supplie ne me tuez pas. » C'est bon. L'Arlington se sentait encore plus coupable. Il n'en montra rien, cependant, détournant à peine les yeux, restant stoïque en supportant sans regard, sans mot dire pourtant. Il l'observait, essayant de voir si ce n'était qu'une technique de diversion pour mieux l'attaquer quand il relâcherait sa vigilance. Mais la jeune femme avait l'air sincère. « J'veux pas mourir alors que j'ai enfin trouvé une fille cool, s'il vous plaît. » Il arqua un sourcil. Pas sûr que ça fasse plier les plus grands criminels. Il dut aussi se rappeler qu'il n'était pas un criminel, ce qui était plutôt compliqué quand on s'infiltrait chez les gens, qu'on cassait leurs meubles et qu'on songeait à les assomer pour éviter d'avoir à les tuer. « Qu'est-ce que vous voulez ? »

Il resta silencieux un long moment avant de faire un pas définitif en arrière, lui laissant la possibilité de s'échapper par les côtés si elle le souhaitait. Il était calme et composé pourtant, confiant. En se penchant, il pouvait l'attraper au vol et lui tordre le cou jusqu'à ce que l'oxygène manque et qu'elle tombe dans les pommes. Pas de quoi trop s'inquiéter, du coup. “ J'essaie de contourner vos pare-feux pour pénétrer dans les données de votre ordinateur. Ne paniquez pas et je n'aurais pas à vous assomer, ” lâcha-t-il d'une voix qu'il espérait froide. Il leva la main pour retirer de sa barbe de trois jours les quelques miettes de cookie qui s'y étaient glissées avant de remonter son masque sur son visage, qui recouvrait son cou, sa mâchoire, sa bouche, son nez. “ Ne paniquez pas, ” marmonna-t-il à nouveau avant de prendre son bras dans son poing et de la traîner derrière lui dans le petit dédale de couloirs de l'appartemment. Il la fit s'asseoir sur une chaise dans la cuisine, lui servit un verre d'eau, un verre de jus d'orange et lui donna les cookies. Après une hésitation, il alla chercher l'ordinateur portable dans la chambre et prit place en face d'elle. Il la regardait de ses grands yeux bleu sombre, sans rien dire, semblant hésitant quant au comportement à adopter. “ Aussi, vous pouvez me donner tous vos mots de passe, ça ira plus vite. Et buvez votre verre d'eau. Il faut toujours boire de l'eau quand on a bu de l'alcool, ” rajoute-t-il en détournant les yeux pour se concentrer sur l'ordinateur où ses doigts recommencent à voler sur les touches. Il hésite. S'arrête. Lève les yeux vers elle. “ Je ne vous ferai aucun mal, d'accord?
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En fait, depuis qu'elle travaille pour le Shield, Dylan ne s'est jamais retrouvée dans ce genre de situation toute seule. Il y a toujours quelqu'un pour l'aider, que ce soit le reste de son équipe, d'autres agents du Shield ou son meilleur ami. Bordel, pourquoi elle n'a pas accepté de rester dormir sur son canapé, pourquoi ne l'a-t-elle pas obligé à la raccompagner comme elle le fait parfois ? Le destin fait vraiment mal des choses, franchement, vraiment mal. Elle essaie de se défendre du mieux qu'elle peut, parce que les mots sont sa seule arme viable, bien qu'elle ne soit pas sûre que ça suffise. Au bout de quelques secondes pourtant, l'homme semble voir qu'elle est sincère, et à la plus grande surprise de la brune, il la lâche. Est-ce que ça a vraiment marché ? Elle a du mal à y croire. Elle devrait dire la vérité plus souvent. Finalement, c'était peut-être la meilleure des stratégies. La plupart des cambrioleurs ne sont pas des tueurs, et on peut s'en sortir si on leur fait comprendre qu'on ne cherchera pas à nous défendre ou à les blesser. «  J'essaie de contourner vos pare-feux pour pénétrer dans les données de votre ordinateur. Ne paniquez pas et je n'aurais pas à vous assommer, » Dylan hausse les sourcils, légèrement surprise par l'explication de l'homme. Il cherche à pénétrer dans son ordinateur ? Alors ça c'est la meilleure, on ne la lui a pas encore fait, celle-là. Elle se demande alors s'il sait qu'elle travaille au Shield. C'est presque impossible, puisque c'est un secret bien gardé. Mais en même temps, pourquoi voudrait-il infiltrer son ordinateur s'il ne sait pas ? Et s'il était un membre d'Hydra ? Elle ne sait pas trop comment faire. Mais techniquement, son ordinateur ne contient que quelques dossiers du Shield, et ce ne sont pas des dossiers très importants. Les fichiers importants de l'organisation sont uniquement manipulés sur des ordinateurs au sein de la base. L'homme retire son masque et Dylan est une nouvelle fois surprise. Il ne ressemble pas aux voleurs qu'elle a pu croiser dans sa vie ou sa carrière. Il est plutôt pas mal, même carrément canon, et il semble être le genre de mec qui prend relativement soin de lui. Peut-être même riche. Elle ne peut s'empêcher de se demander ce qui l'a mené là, ici, aujourd'hui.

« Ne paniquez pas, » fait-il de nouveau, avant de la prendre par le bras et l'emmener avec lui jusqu'à sa propre cuisine. Et c'est la que la situation devient vraiment étrange. Il la force à s'asseoir sur l'une de ses chaises (et encore, forcer est un grand mot), et lui sert deux verres, un de jus de fruit, et un d'eau, avant de lui tendre des cookies. Bordel, ce nouveau style de cambrioleur lui plaît. Il n'a pas l'air psychopathe, ou particulièrement méchant, et malgré son esprit embrumé par l'alcool, Dylan comprend assez vite qu'il doit poursuivre une mission, sûrement personnelle, et qu'il cherche des pistes. Il va chercher l'ordinateur dans la chambre, et Dylan ne cherche même pas à attraper son téléphone pour que quelqu'un vienne la sauver. De toute façon, son portable n'a plus de batterie, elle est foutue. « Aussi, vous pouvez me donner tous vos mots de passe, ça ira plus vite. Et buvez votre verre d'eau. Il faut toujours boire de l'eau quand on a bu de l'alcool, » Elle hausse une nouvelle fois les sourcils. Il est sérieux ? « Je ne vous ferai aucun mal, d'accord? » Elle envoie un sourire résigné, puis repense à ce qu'il a dit juste avant, et ça lui arrache un rire. « Heu… Loin de moi l'envie de casser votre délire, hein.. Mais mon ordinateur est protégé par plus que des mots de passe. » Elle arbore une mine contrite. « Enfin, je sais pas ce que vous savez de moi mais… Si vous vouliez juste hacker un ordinateur comme ça, vous êtes vraiment tombés sur la mauvaise personne. » Puis elle réalise ce qu'elle vient de dire. « Mais ne me tuez pas, hein, je vous aiderai. C'est juste que pour certains fichiers… Il faut de la reconnaissance vocale. Et des lignes entières de code. Hum… Je suis un peu hackeuse professionnelle. » Elle croque dans un cookie et le regarde, un poil angoissée. « J'ai hacké la maison blanche quand j'avais seize ans, alors bon, vous imaginez bien que mon ordinateur, je le laisse pas à la portée de tout le monde. » Elle hausse les épaules, prend une gorgée d'eau. « Mais du coup, je suis vraiment désolée mais... » Elle espère qu'il va pas croire qu'elle se fout de sa gueule. « Si vous voulez accéder à un fichier en particulier va falloir que vous me disiez ce que c'est pour y accéder avec la reconnaissance de ma voix. » Elle toussote. Elle sait qu'elle est légèrement dans la merde.
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« Heu… Loin de moi l'envie de casser votre délire, hein.. Mais mon ordinateur est protégé par plus que des mots de passe. » Julian fronce vaguement les sourcils à son adresse, lui demandant d'élaborer. « Enfin, je sais pas ce que vous savez de moi mais… Si vous vouliez juste hacker un ordinateur comme ça, vous êtes vraiment tombés sur la mauvaise personne. » Il la regarde sans rien dire pendant un long moment, avant de grogner, grincer des dents et de laisser lentement retomber ses mains de parts et d'autre de l'ordinateur. “ Putain, ” siffle-t-il dans sa barbe, ses yeux papillonnant à la recherche de... quoi exactement? Qu'est-il sensé faire, maintenant? Si il ne peut pas accéder à son ordinateur, ça veut dire qu'il est venu pour rien... et qu'elle a vu son visage. Il doit lui jeter ce qui ressemble de près ou de loin à un regard noir, car quand il tourne les yeux vers elle elle semble être vaguement surprise en rajoutant précipitamment: « Mais ne me tuez pas, hein, je vous aiderai. C'est juste que pour certains fichiers… Il faut de la reconnaissance vocale. Et des lignes entières de code. Hum… Je suis un peu hackeuse professionnelle. » Oh putain. Évidemment. Il savait qu'elle travaillait pour le SHIELD — pas sur le terrain, mais il avait assumé que c'était pour être scientifique ou un truc comme ça — mais il ignorait qu'elle avait de tels skills en informatique. Julian était bien dans la merde. Il venait de retourner son appartemment sans raison — après tout, miss Blackstone ne semblait pas particulièrement disposée à lui indiquer comment arriver à terme avec sa mission.

« J'ai hacké la maison blanche quand j'avais seize ans, alors bon, vous imaginez bien que mon ordinateur, je le laisse pas à la portée de tout le monde. » Elle se fout de sa gueule ou elle lui fait juste son (impressionnant) palmarès? C'est pas un entretien d'embauche, ma jolie, a-t-il envie de lui dire mais il se mord les lèvres sous son masque pour rester silencieux. Il regarde tour à tour la jeune femme et l'écran de l'ordinateur sur lequel la console de hacking qu'il a installé lui demande la suite de la ligne de code. « Mais du coup, je suis vraiment désolée mais... Si vous voulez accéder à un fichier en particulier va falloir que vous me disiez ce que c'est pour y accéder avec la reconnaissance de ma voix. » Il la regarde dans les yeux longuement. “ Vous savez que je ne peux pas me permettre de vous laissez toucher à l'ordinateur, dit-il simplement. Si vous tentez quoique ce soit, je vous tue. ” Et puis, très lentement, il tend le bras pour aller récupérer le couteau qu'il a ramené sur la table en même temps que le cookie et les verres. Il le pose à côté de l'ordinateur, pointé vers miss Blackstone, à portée de main. La menace est claire. La menace est aussi très sérieuse. “ Je cherche un dossier sur les Pierres de l'Infini. J'espérais connecter votre ordinateur au réseau du SHIELD, je sais que vous avez des dossiers là-bas. Mots-clefs: Pierre de l'Infini. Oeil. Âme. ” Il se mord la lèvre à nouveau. “ Dictez-moi les codes.
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« Vous savez que je ne peux pas me permettre de vous laissez toucher à l'ordinateur, » lance l'homme, d'une voix relativement posée. Dylan fait une moue un poil sceptique. Il ne veut pas la laisser toucher son ordinateur, mais il va être un peu obligé s'il veut accéder à des choses en particulier. Elle se doute qu'il ne cherche pas juste à trouver son cv ou ses photos de vacances avec son père. « Si vous tentez quoique ce soit, je vous tue. » il rapproche le couteau de l'ordinateur, et Dylan n'a pas de mal à comprendre ce que ça veut dire. S'il doit s'en servir, il s'en servira. Elle n'est pas très utile parfois, mais au moins, elle n'est pas complètement idiote. « Je cherche un dossier sur les Pierres de l'Infini. J'espérais connecter votre ordinateur au réseau du SHIELD, je sais que vous avez des dossiers là-bas. Mots-clefs: Pierre de l'Infini. Oeil. Âme. » Il souhaite vraiment connecter son ordinateur au réseau du Shield ? Il ne se rend vraiment pas bien compte de la situation, ou du travail que ça demande. Même elle, elle n'a jamais essayé de le faire, alors qu'elle aurait bien aimé fouiller. Il pense vraiment qu'il va trouver un moyen d'accéder à tout ça aussi facilement ? Alors bien sûr, elle est une hackeuse surdouée. Mais elle sait aussi qu'il y a sûrement une ou deux personnes encore meilleures qu'elle dans la hiérarchie, parce que le Shield sait garder ses secrets. Ce mec-là ne doit pas bien connaître l'organisation. D'ailleurs, il ne doit même pas vraiment s'y connaître en hacking. Et puis c'est quoi, ces mots clés ? Elle a légèrement entendu parler des pierres de l'infini, travaillant à la coopération Shield – Super-héros. Mais les dossiers là-dessus, elle n'y a jamais touché, et elle se doute que s'il y en a, ils sont bien gardés. C'est une chose qui concerne surtout les Avengers, du moins c'est ce qu'elle a compris.

« Dictez-moi les codes. » Elle ouvre de grands yeux, son regard teinté de surprise, elle a presque l'air offensée. « Dictez-moi les.. » répète-t-elle, incrédule. « Dictez moi les codes ? Sérieusement ? Vous ne venez pas de dire ça, c'est pas possible. » Elle plonge son visage dans l'une de ses mains et secoue la tête, exaspérée. Elle pose ses deux index sur ses tempes et toise l'homme. « Ah bah oui, visiblement vous êtes sérieux. » Puis elle se rappelle qu'elle a un couteau. « Désolée, je voulais pas me moquer de vous ou quoi mais… Enfin vous vous rendez compte du temps que ça va prendre, de vous dicter les codes ? » Elle hausse les sourcils. « Vous voulez hacker des dossiers auxquels je n'ai même pas accès en temps normal. Déjà qu'il me faudrait au moins quatre ou cinq heures pour m'en dépatouiller toute seule, alors imaginez si en plus je dois vous dicter les codes pour le tout, on est là pour trois jours. » Elle a vraiment un air exaspéré sur le visage cette fois, malgré la peur. « Que vous le vouliez ou non, je vais devoir le faire moi-même. Parce que demain matin tôt, quand personne ne me verra arriver au bureau, ils vont s'alarmer. Et le Shield ne rigole pas quand il s'alarme. » Elle se rappelle de cette unique fois où elle avait oublié de prévenir qu'elle était malade, et qu'un groupe d'hommes armés était arrivé chez elle, pensant qu'elle avait peut-être été kidnappée. « Est-ce que ça vous convainc si je vous dit que mon meilleur ami, c'est la torche humaine, et qu'il va forcément se demander pourquoi je suis pas à notre rendez-vous du petit-déjeuner demain matin ? » Elle hausse les épaules. « Je dis ça pour vous, hein. »
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La jeune femme pue l'alcool. Non. Elle sent l'alcool suffisament fort pour froncer le joli petit nez de Julian, et il ne peut pas s'empêcher de penser qu'elle est particulièrement jolie avec ses yeux qui pétillent un peu trop et son sourire facile un peu rêveur. (Il se souvient ensuite de l'une de ses premières remarques, sur la fille cool et tout, et il grimace en levant les yeux au ciel. Évidemment.)
Elle prend un air très dramatique. « Dictez-moi les- dictez moi les codes ? Sérieusement ? Vous ne venez pas de dire ça, c'est pas possible. » Très dramatique. Elle enfouit son visage dans ses paumes, soupire lourdement, regarde le ciel comme pour demander de l'aide à une divinité invisible sous le regard consterné de Julian qui ne peut pas s'empêcher de penser qu'il a fait une grosse erreur. Qu'il devrait juste l'assommer, voler son ordinateur et partir — mais il ne peut pas. La pauvre fille est complètement bourrée et lui l'impression avec son couteau. « Ah bah oui, visiblement vous êtes sérieux. » Oui, très. Julian fronce les sourcils. « Désolée, je voulais pas me moquer de vous ou quoi mais… Enfin vous vous rendez compte du temps que ça va prendre, de vous dicter les codes ? » Julian hausse les épaules. Il a juste regardé trois vidéos sur youtube on repeat pendant 24h pour à peu près s'assurer d'être capable de rentrer dans son ordinateur. C'est vrai que respectivement, il aurait peut-être dû carrément engager quelqu'un pour récupérer les informations... mais il rechigne un peu à faire appel à quiconque. Sa mission. Sa responsabilité.

« Vous voulez hacker des dossiers auxquels je n'ai même pas accès en temps normal. Déjà qu'il me faudrait au moins quatre ou cinq heures pour m'en dépatouiller toute seule, alors imaginez si en plus je dois vous dicter les codes pour le tout, on est là pour trois jours. » Elle n'arrête pas de parler et ça commence à agacer Julian dont les doigts, sur les touches de l'ordinateur, viennent caresser la base du couteau de cuisine, avant de faire un rythme agaçant sur le bureau. Toc-toc-toc. « Que vous le vouliez ou non, je vais devoir le faire moi-même. Parce que demain matin tôt, quand personne ne me verra arriver au bureau, ils vont s'alarmer. Et le Shield ne rigole pas quand il s'alarme. » Il soupire. “ Très bien, alors, ” dit-il, sans vraiment y croire, avec un goût de défaite sur le bout de la langue.  « Est-ce que ça vous convainc si je vous dit que mon meilleur ami, c'est la torche humaine, et qu'il va forcément se demander pourquoi je suis pas à notre rendez-vous du petit-déjeuner demain matin ? » Elle a presque l'air nonchalante. « Je dis ça pour vous, hein. » Julian fronce les sourcils. “ Qu'est-ce qui m'empêche de vous faire mentir? De vous forcer à appeler vos amis et vos collègues? Qu'est-ce qui m'empêche de vous kidnapper et de vous envoyer à l'autre bout du pays avec cet ordinateur et un pistolet sur votre tempe pour que ça aille plus vite? ” dit-il d'une voix blanche.

(Elle arrive. La colère, qui découle de la frustration. La colère, qui vit dans ses veines depuis si longtemps. La colère, la colère, la colère. Julian n'est pas particulièrement violent. Non. Promis. Mais des fois, c'est plus fort que lui.)

Son poing s'écrase sur la table, qui se fissure, et le sol tremble même un peu. “ Si vous essayez quoique ce soit, si vous faites quoique ce soit, si jamais je vous vois faire un truc de travers... ” Il ne finit pas sa phrase. Pas besoin. D'un geste agacé, il fait se tourner l'ordinateur vers elle, se lève et contourne la table pour se laisser tomber sur la chaise à côté d'elle. Il tend le bras pour récupérer le couteau, qu'il fait jouer entre ses doigts. “ Vous feriez mieux de dessoûler bien vite et de travailler plus vite encore, on a pas toute la nuit.
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Elle dit ça pour lui, mais quand même un peu pour elle aussi, hein. Elle n'a pas envie de passer la nuit à dicter des codes, surtout qu'elle comprend bien que ce mec ne sera pas franchement compréhensif si, sous la fatigue et l'alcool, elle fait une petite erreur ici et là. Il pensera forcément qu'elle essaie de gagner du temps ou de faire en sorte qu'il n'accède jamais à ce à quoi il veut accéder. Nan, clairement, il vaut mieux que ce soit elle qui se plante devant l'ordinateur et gère ce qu'il y a à gérer. Elle sait que ce n'est pas très courageux, mais elle est prête à lui donner ce qu'il veut si ça veut dire qu'elle va pouvoir continuer à vivre. Le Shield ne sera certainement pas ravi de tout ça, mais elle plaidera la légitime défense, ne se gênera pas pour exagérer la situation, tant pis. Ils savent tous qu'elle n'est pas la plus douée des combattantes de toute manière. Dylan, elle est opératrice, elle est une hackeuse de talent, mais elle ne vaut rien quand il s'agit d'autre chose. Elle aimerait bien changer ça, un jour, vraiment. Mais elle n'a pas le temps. Ou plutôt, ne prend pas le temps, parce qu'elle préfère se cacher derrière ses ordinateurs, planter ses adversaires virtuellement, régler des problèmes qu'elle se sait être la seule à pouvoir régler. « Qu'est-ce qui m'empêche de vous faire mentir? De vous forcer à appeler vos amis et vos collègues? Qu'est-ce qui m'empêche de vous kidnapper et de vous envoyer à l'autre bout du pays avec cet ordinateur et un pistolet sur votre tempe pour que ça aille plus vite? » Les yeux de la brune s'ouvrent un peu plus grand. Bon, la dernière proposition ne l'enchante pas vraiment, tout compte fait. Mais pour ce qui est du reste, il ne la connaît vraiment pas, c'est clair. S'il la connaissait, il saurait que Dylan est une menteuse terrible. Encore une des raisons pour lesquelles ont lui demande de rester derrière son ordinateur. L'envoyer sur le terrain pour autre chose que ses missions d'opératrice, c'est clairement organiser une mission suicide. En tous cas, maintenant qu'il a parlé de l'envoyer à l'autre bout du pays, elle est encore un peu moins confiante. Bon bien sûr, quelques questions trottent dans sa tête. S'il est capable de l'envoyer à l'autre bout du pays, c'est bien qu'il a des moyens, ou des complices. C'est un indice comme un autre qu'elle pourra retenir pour son interrogation au Shield une fois que l'homme aura eu ce qu'il voulait. Elle ne répond rien, se contente de pincer les lèvres en évitant le regard du braqueur.

Mais elle ne peut pas rester de marbre trop longtemps. Il finit par frapper un grand coup sur sa table en érable, qu'elle a hérité de sa grand-mère. Elle laisse échapper un petit cri, presque de douleur, quand la table se fissure sous ses yeux. Les larmes lui montent presque, tant il vient de toucher un point sensible en détruisant l'une des seules choses qui lui restent de sa grand-mère paternelle. Elle doit retenir des insultes qui se pressent derrière ses lèvres. Elle a soudain envie de lui éclater la tête contre un mur. Mais bon, ce n'est pas comme si elle pouvait se permettre d'essayer. Le rouge lui monte un peu au joues, et son cœur commence à battre un peu plus fort. Dylan est rarement en colère, depuis quelques années. Elle a laissé ce trait de caractère à la porte de l'académie, quand elle a décidé de faire quelque chose de bien suite à l'assassinat de sa mère. « Si vous essayez quoique ce soit, si vous faites quoique ce soit, si jamais je vous vois faire un truc de travers... » commence l'homme. Clairement, il n'a pas besoin d'en dire plus, elle a bien compris ce qu'il voulait dire. Il se lève, tourne l'ordinateur dans sa direction et vient se poster à quelques centimètres d'elle, sur la chaise voisine. « Vous feriez mieux de dessoûler bien vite et de travailler plus vite encore, on a pas toute la nuit. » Il est définitivement plus menaçant, maintenant. Dylan serre les dents et se rapproche de la table au moment où il reprend son couteau et joue avec. Bordel, dans quelle putain de situation elle s'est fourrée ? Elle prie encore pour que Johnny débarque, pour une raison ou une autre. Mais aucun bruit ne vient déranger l'appartement. Elle pose les mains sur le clavier et commence donc à se concentrer. Elle ne va même pas essayer de faire une faute quelque part. Elle sait qu'il la regarde avec attention, sautera sur la moindre faille qu'il verra dans son regard. Elle a un peu de mal à rester concentrée sur l'écran, l'alcool ayant toujours un poil d'effet sur ses réflexes et sa vitesse de réflexion. Elle fait en sorte d'oublier tout. L'homme à côté d'elle, pourquoi elle est en train de faire ce qu'elle est en train de faire. Ses doigts vernis glissent sur le clavier pendant près de cinquante minutes avant qu'elle arrive enfin tout près des dossiers sensibles. Il lui faut une autre demi-heure pour cracker les mots de passe. Mais quand elle est sur le point d'accéder aux fichiers qu'elle cherche, l'accès lui est refusé. Elle fronce les sourcils. Essaie quelque chose d'autre. Mais de nouveau, elle n'arrive pas à entrer. Elle commence à trembler un peu, l'homme va sûrement lui dire quelque chose. Elle essaie, encore, encore, et encore. Mais elle comprend bien vite que quelque part au Shield, quelqu'un d'aussi compétent qu'elle, voire peut-être plus, est en train de bloquer ses tentatives. Bien sûr, elle se dit que c'est pas plus mal. Le Shield va chercher la source du hacking et ils vont venir la sauver. Du moins elle l'espère. Elle essaie une dernière fois avant de se rendre à l'évidence. Elle n'a pas trouvé grand-chose. « Je… Je ne peux pas aller plus loin. » Elle pointe un doigt sur l'ordinateur. « Vous avez bien vu, j'ai fait tout ce que j'ai pu. Mais quelqu'un me bloque de la base, je ne peux rien faire de plus. » Elle essaie de mettre toute sa bravoure dans ces quelques mots, mais elle ne se sent pas bien du tout. Elle a l'impression qu'elle va tomber dans les pommes. Il va la tuer, il va bien finir par la tuer, elle en est certaine. « La seule chose à laquelle j'ai pu accéder, c'est cet espèce de scan d'un vieux livre, et ce n'est même pas de l'anglais. Ni même aucune langue connue ici. » Elle l'a dit en lançant une recherche sur les symboles, qui n'ont bien entendu pas été reconnus dans tous les langages présents sur la planète. « Il se peut que ce soit un parchemin alien, quelque chose comme ça… je m'y connais pas assez pour vous aider à partir de là. » Elle respire, fort. Ça doit suffire. Ça doit suffire, elle a fait tout ce qu'elle a pu.
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Julian regrette. Juste un peu. Il a bien conscience qu'il a été... dur avec la jeune femme. Mais la colère est impossible à museler, pas maintenant. Jamais. Il essaie, pourtant, de tout son corps, de tout son coeur: mais même maintenant qu'elle ne lui donne aucune bonne raison de s'énerver, il la sent dans ses veines, derrière ses yeux, dans ses oreilles. Son poing est fermé, crispé sur la table maintenant; l'autre joue toujours avec le couteau avec une dextérité et un calme rares. Mais il ne faut pas être psychanalyste pour voir que ce n'est que facade: une veine nerveuse coure le long de son cou, sur sa tempe aussi. Les jointures de ses poings sont blanchâtres et ses veines ressortent sous sa peau comme des cordes.
Il se concentre sur le silence, seulement ponctué par des ambulances lointaines, le tic-tac d'une horloge, les tapotements des doigts de la jeune femme sur le clavier de l'ordinateur. C'était un bruit étonnament relaxant, qui le plongea un peu plus profondément dans sa méditation. Ça faisait des années que Julian voyait un psychologue pour ses problèmes de colère, et des années qu'il avait appris plein de tours pour se calmer et se forcer à la serennité. Plein d'années aussi qu'il s'était rendu compte que ça ne fonctionnait pas vraiment, la plupart du temps.
Il sentit une tension, quelque chose changer, et se reconcentra sur le moment présent. Si elle avait fait le moindre pet de travers, il se serait reconcentrer sur elle bien avant: mais pas besoin, elle s'était juste contentée de coder et il l'avait observée du coin de l'oeil, pour vérifier qu'elle ne faisait pas n'importe quoi, tout en étant dans une semi-conscience bénéfique.

Quelque chose ne va pas? ” lâcha-t-il en la regardant une énième fois valider le code, et soupirer en voyant une nouvelle fenêtre s'ouvrir sur l'écran pour lui dire que ça ne fonctionnait pas. « Je… Je ne peux pas aller plus loin. » Avec un froncement de sourcils, Julian se penche par-dessus son épaule pour observer l'écran de l'ordinateur. Il n'a que des bases de code mais il comprend dans les grandes lignes ce que l'ordinateur répond aux demandes de Blackstone: c'est non, tout simplement. « Vous avez bien vu, j'ai fait tout ce que j'ai pu. Mais quelqu'un me bloque de la base, je ne peux rien faire de plus. » Julian ne répond pas. Il observe les informations qu'elle a réussi à glâner. « La seule chose à laquelle j'ai pu accéder, c'est cet espèce de scan d'un vieux livre, et ce n'est même pas de l'anglais. Ni même aucune langue connue ici. » Il observe ledit scan qui s'affiche à l'écran, avec des algorithmes qui dansent autour des symboles à l'air, effectivement, extra-terrestres, sans réussir à trouver de match. « Il se peut que ce soit un parchemin alien, quelque chose comme ça… je m'y connais pas assez pour vous aider à partir de là. »
Il n'est pas énervé. Non, vraiment, il ne l'est pas. C'est- c'est plus de progrès qu'il n'en a jamais fait. Plus que François n'en a jamais fait.
C'est parfait. Pour l'instant, il n'a pas besoin de plus. Il va avoir besoin de temps et de patience pour trouver toute la solution mais... il s'en approche. Julian le sent qu'il s'en approche.

Il sort de la poche de son gilet sa clef USB (en forme de la tête de spiderman) qu'il pose sur l'ordinateur. “ Mettez tout, ” dit-il simplement, d'une voix un peu distante. Lointaine. Il l'observe glisser tous les fichiers sur la clef USB, attend patiemment que ça se charge dessus. Il ne dit rien. Il observe le scan du parchemin ancien sans mot dire. On dirait qu'il le nargue, depuis l'écran de l'ordinateur. Finalement, quand Blackstone éjecte la clef et la lui tend, il la prend sans un mot et la range dans sa chambre. “ Euh... merci. Et désolé de vous avoir fait peur, dit-il en reprenant sa contenance habituelle. Je vous enverrai du liquide pour la table et les cookies. J'espère que vous aurez pas trop de problème avec vos supérieurs. ” Il referme l'ordinateur après lui avoir laissé le temps de retirer ses doigts. Puis, après un moment de réflexion, le prend sous son bras. “ Je vais prendre ça aussi. Désolé. ” Il grimace. “ Bon. Prenez soin de vous. Buvez une bouteille d'eau avant d'aller dormir. Pour la gueule de bois. ” Il grimace encore, puis lui tend la main d'un air sérieux. Elle la serre, d'un air un peu surpris et à la fois franchement choqué, et puis sans un mot, Julian la contourne et s'éclipse. Aussi simplement que ça.
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