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 clayton/ too bad, but it's the life you lead.

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CLAYTON HAWSDANE
you never know the top till you get too low


Identité
Nom et Prénom : Hawsdane, le nom d'une fondation caritative pour les enfants en besoin, qu'ils soient malades ou en danger pour leur vie. Un nom bénéfique, à la réputation plus qu'honorable. Ce nom est malheureusement, officiellement, éteint. Clayton, comme son grand-père, un homme honorable lui aussi et particulièrement respecté parmi ses pairs scientifiques. Angus est son deuxième prénom, ah fierté irlandaise, issu du Dieu de l'Amour, quel comble. Enfin, Lloyd est le dernier prénom qu'on lui a affublé à la naissance. Franchement, il y a pire non ? Alias : the wanderer, il est celui qui erre et qui s'est perdu sans réellement s'en rendre compte, jusqu'au point d'être réputé mort à l'état civil. Il le vit bien, il est tranquille ainsi. Âge : il est âgé de vingt-huit ans présumés, il ignore son âge véritable, en a même oublié son anniversaire. Son seul repère était le décompte de Times Square et quand il arrivait à en avoir écho. Lieu de naissance & nationalité : il serait né en août. Il est de nationalité britannique et américaine puisqu'il est né à Kailua, à Hawaii. Métier : amateur d'arts et de belles choses, il aime s'approprier ce qui lui plait et revendre au plus offrant. Il a enchaîné des petits boulots peu glorieux, en participant, notamment, à des combats de rue dans les pires quartiers de Los Angeles. Statut civil : décédé, comment un cadavre pourrait être avec quelqu'un ? A part si ce quelqu'un est nécrophile, là il y aurait des possibilités. L'état civil, suite aux circonstances entourant sa disparition, a jugé préférable de l'établir mort. Un seul ordre a suffit, pas d'enquête. Un simple claquement de doigts.Orientation sexuelle : les femmes ont sa préférence, il ne s'est jamais vraiment interrogé sur ce point. Pour lui, ce sont de bons investissements, il faut qu'elles lui rapportent quelque chose. Pas sur le plan physique, non, mais au niveau de ses desseins. Il pratique la stricte interprétation de joindre l'utile à l'agréable. Particularités : il est atteint d'hétérochromie, son iris gauche et bleu avec un tiers rubis alors que le droit est simplement bleu. il est particulièrement habile, peu de choses lui résistent, c'est dans sa nature. Sinon, on le distingue par sa taille svelte et élancée et ses traits marqués, tirés et creusés par son passé. Néanmoins, il possède aussi divers tatouages. Il a la constellation d’Orion sur tout son flanc gauche alors que son torse, au-delà des monstruosités qu’on lui a affligées, en est parsemé aussi. On peut y voir les cycles lunaires sur son pectoral droit, des motifs maoris sur ses côtes ainsi que la date de décès de ses parents sous son pectoral gauche. L'autre trait caractéristique réside dans ses cicatrices, ses marques édifiantes. Une marque profonde sur le visage, au niveau de la joue droite et une autre au niveau du menton que personne ne voit à cause de sa barbe toujours naissante. Au niveau de son cou jusqu'à sa nuque réside une forme d’éclair. Des cicatrices béantes sont sur son corps, on estime que son corps est recouvert à 45% de tissus cicatriciels. De macabres cicatrices dessinent son torse, épousant presque la forme de son pectoral gauche jusqu'à sa hanche. Son dos a des traces de brûlures, de coupures plus ou moins profondes alors que son bas ventre est marqué par diverses cicatrices béantes, comme si quelqu'un s’était délecté d'un tel moment. Ses bras portent aussi diverses cicatrices, engendrées par des maladresses mais aussi des mauvais traitements. Son nez a été plusieurs fois cassé, laissant un fossette sur son arête. Il a aussi une profonde fossette lorsqu'il sourit, chose qu’il fait peu. De façon latente, il a développé le don d'électrokinésie suite à un accident chimique. Classique. Il a une résistance particulière à la douleur et à la torture. En effet, après l'accident qui a coûté la vie à ses parents, il a été enlevé par un agent de l'HYDRA chargé de repérer des enfants seuls ou abandonné au potentiel avéré dans le but d'effectuer des expériences sur eux et d'en faire des enfant-soldats prêts à répondre aux ordres de l'Hydra Suprême. Le but était alors d'embrigader des enfants américains pour s'établir plus profondément sur le Nouveau-Continent. Affiliation : evil neutral.

Interview

Avez-vous peur des Mutants ?  Ca dépend de ce qu'on entend par mutant. Si on pense à un crocodile dans les égouts de New York ou des tortues amatrices de pizza et de nunchakus, je dirais oui pour la première idée et non pour la deuxième. Un mutant est quelqu'un de différent. Mais est-ce que quelqu'un qui trempe du salami dans un verre de coca est un mutant ? Non, il a seulement des goûts particuliers. Et s'il est capable de tremper son salami sans les mains dans un verre de coca, cela en fait quelqu'un de particulièrement peu recommandable, surtout s'il le fait en public. Je ne comprends pas cet engouement pour les mutants mais j'imagine que si des gens ont peur, c'est qu'il doit exister des raisons. Regardez, j'en suis un et j'ai le visage qui fait peur. Je fais peur. Non ? Je pense que, très clairement, il y a un problème de communication.
Pensez-vous que les Super-héros soient une bonne chose ? C'est une bande d’hurluberlus qui ne savent pas quoi faire de leur temps libres ou de leur argent. Comment est-ce qu'un gars qui a passé soixante-dix ans dans un congélateur grandeur nature peut être un seul instant crédible. Sérieusement, soit il nous a tous drogué pour qu'on pense qu'il a l'apparence d'un homme de trente ans, soit on est tous dans son rêve. J'aimerais pas être dans sa maison de retraite. Non, plus sérieusement, ils peuvent être une bonne chose mais la pire des choses qu'ils inspirent, c'est l'espoir. L'espoir rend fou, l'espoir donne envie aux gens de choses meilleures. Ils ridiculisent les vrais héros du quotidiens, comme mes parents ou les policiers ou les individus qui ne pensent qu'à aider les autres. Ils n'ont pas besoin d'une armure à trois milliards de dollars (et ce montant doit être à peine exagéré) ou d'un bouclier rond. Je pense que ce sont des gens qui se sont mis à courir avant d'apprendre à marcher. L'avantage, en attendant, c'est que je mène mon histoire tranquillement. Après tout, je suis mort et je compte bien en profiter.
Qu'est-ce qui vous a poussé à faire le mal ?  Je ne fais pas le mal. Je prends des choses, de jolies choses à des gens qui n'ont besoin de rien et je les revends. J'économise sur mes bénéfices et fais des dons, anonymes, à diverses œuvres caritatives pour les jeunes enfants qui en ont besoin. Ou, globalement, les gens qui en ont besoin. Je ne distingue plus vraiment le bien du mal quand mon but est d'aider l'autre. Je ne distingue plus la violence parce que j'y suis confronté depuis mon adolescence. Et, globalement, le monde entier y est confronté mais je ne me rends pas compte que, passer quelqu'un à tabac parce qu'il s'est montré impoli envers quelqu'un, est probablement exagéré. Ces hommes qui ont pour logo les tentacules, eux, ce sont des gens qui font le mal. Je ne suis qu'un petit joueur et je ne peux m'empêcher de penser que le peu de mal que je fais, je le tiens d'eux. Quand les adolescents normaux avaient droit à un cookie après un devoir accompli, j'avais droit à une séance d'entraînement supplémentaire, ou une expérience. J'en rigole maintenant mais n'écoutez jamais du Wagner quand je suis dans une pièce, ça me rend nerveux. Je n'ai pas nécessairement envie d'envahir la Pologne mais d’assouvir des pulsions violentes, ça, oui.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Je ne suis pas un mutant, personne ne le sait puisque ce n'est pas le cas et je suis mort. Raide, j'ai même ma tombe à côté de celle de mes parents au cimetière de Green-Wood. Je n'ai pas de proches avec qui partager mon savoir, le courant ne circule pas. Je ne me revendique pas comme un mutant. Certes, j'utilise mon don pour désactiver des systèmes de sécurité, me défendre et absorber de l'énergie électrique, mais je n'ai rien à voir avec ces enfants de l'Institut Xavier (je me demande sérieusement ce qu'ils y font) ou ce gars qui se balance au bout d'une toile. Non, je n'ai rien à voir avec eux. Je suis juste quelqu'un qui peut servir de batterie. Certains en sont fiers, d'autres en ont honte. Je suis au milieu. Ceux qui en sont trop fiers font du communautarisme et attisent la haine, provoquée par la différence et l'incompréhension. Mais encore une fois, cela détourne des vrais problèmes et je peux mener une existence tranquille. En paix, sans mauvais jeu de mots.
Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? D'autant que je me souvienne, c'était à une journée familiale au travail, à une annexe d'Oscorp Industries, à Brooklyn. Je n'étais qu'un gamin et passionné de sciences enfin non, j'étais curieux de tout et certains pensaient que j'étais surdoué. Bon l'avenir dira que non, que j'étais plutôt survolté mais c'est un autre sujet. On venait de manger et j'étais dans le laboratoire avec mes parents et d'autres employés, il y a eu un très violent orage qui a gravement endommagé l'immeuble. Il semblerait que je me sois retrouvé au milieu d'une explosion chimique et d'un coup de foudre. J'ai été victime d'un coup de foudre, littéralement parlant. Mais je l'ignorais, je sentais bien que j'avais plus d'énergie près d'appareils électriques ou que certains se plaignaient d'électricité statique à mon contact mais ce n'est qu'en frôlant la mort, en tentant d'échapper à des tentacules, que mon don s'est vraiment manifesté, à dix-sept ans. Dès lors, j'ai parcouru le pays, j'ai fait ma propre éducation et j'ai appris seul à maîtriser ce truc.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Bizarrement.. Je n'en sais rien. Dans le milieu informel, je suis le vagabond, dans le monde est gens normaux, je suis Clay, ou Clayton, le balafré à la limite. Personne ne connait mon nom, du moins, c'est ce que je crois et ce que j'aime penser. Je ne le dis jamais donc si quelqu'un le sait, c'est qu'il y a quelque chose de louche derrière. Dans le monde informel, personne n'a jamais vu mon visage puisque je prends soin de me déguiser. Je porte un masque rouge sang, des lunettes rondes infrarouges à mi-visage, ainsi qu'un foulard bleu nuit pour masquer le reste. Ma tête est recouverte par une large capuche alors que je porte un long manteau en cuir noir, renforcé au niveau des côtes et des articulations. Méconnaissable en sommes. Parmi les gens normaux, je suis quelqu'un d'étrange, qui est trop ailleurs, trop louche pour ne pas cacher certaines choses mais je m'en fiche, je passe l'essentiel de mon temps libre à Central Park. J'aime les grands espaces. Et les soirs d'orage, j'aime être sur les toits d'immeuble. Ce sont les deux seuls vrais signes distinctifs au niveau du caractère que je laisse visible aux yeux de tous.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? C'est une profession comme une autre, j'espère seulement pouvoir vivre assez longtemps pour continuer à faire des dons et aider ceux qui en ont besoin. Je sais très bien que je dois compter sur ma chance et en abuser, jusqu'à ce qu'un jour, cela tourne mal mais je continue. Plus tard, je réfléchirais à ce que j'ai envie d'être. J'ai toujours rêvé d'ouvrir un restaurant de fruits de mer, d'avoir mon propre chalutier et de vivre ainsi, de cuisine et d'eau fraîche. Les poissons aiment pas l'électricité en plus, c'est un signe de ma destinée. Ce serait un travail honnête, à des fins honnêtes mais je ne me sens pas prêt pour cela alors je pense que mes occupations actuelles me conviennent parfaitement.



IRL
Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; green slàinte/21yo/M. Fréquence de connexion ; à peu près tous les jours. Que pensez-vous du forum? ; clayton/ too bad, but it's the life you lead. 3666961174 (renversant  :hé: ) . Comment l'avez-vous découvert ? bazzart.   Célébrité choisie ; garrett hedlund. Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr (garretthedlund).



Dernière édition par Clayton Hawsdane le Lun 9 Nov - 18:58, édité 7 fois
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slow down, you're doing fine





Biographie
But you know that when the truth is told that you can get what you want or you can just get old

No lies and no deceiving, man is what he loves
I keep tryin' to conceive that death is from above


Le téléphone sonna dans la résidence lumineuse des Hawsdane. Le brillant scientifique, la main tremblante, décrocha l'appareil, se raclant la gorge pour éclaircir sa voix. Il n'était jamais nerveux, timide oui, mais pas nerveux. C'était un homme sûr de lui car son expérience parlait d'elle-même. « Allô ? » Un homme, à l'accent allemand prononcé répondit, d'un ton léger et détaché. « J'espère que tout avance comme prévu, nos investisseurs attendent des résultats. » Il n'était pas intimidant mais se montrait exigeant. Le scientifique, lui, avait tâché de cacher la vérité à sa femme. Vérité qu'il avait découvert il y a peu. Si les recherches des deux scientifiques étaient exclusivement concentrées sur la mise au point d'un vaccin supprimant toutes les maladies infantiles, celles de leurs associés, elles, étaient plus obscures. Un peu trop curieux, le père de Clayton avait découvert que les bienfaiteurs avaient de sombres desseins. « Oh et n'oubliez pas le petit Clayton, il a l'air d'être aussi brillant que ses parents ! » Il crispa sa main sur le combiné avant de raccrocher fermement. Inquiète, son épouse vint à son bord, embrassant son épaule. « Qu'est-ce-qui se passe ? » Elle arqua un sourcil alors que lui, demeurait silencieux. Il finit par secouer la tête et par arborer son éternel sourire rassurant. « Je pense qu'on devrait participer à cette journée familiale au travail. Ca serait l'occasion de passer du temps ensemble, tu avais raison. » Ravie, la jeune femme sautilla sur place avant de se précipiter vers les escaliers, les lèvres brûlantes d'annoncer la bonne nouvelle à leur fils.

« Clayton, viens par là ! J'ai une surprise pour toi ! » L'enfant dévala les escaliers, manquant de peu de tomber tant sa hâte était présente. Les yeux brillants, les joues rosées, il était pressé de retrouver ses parents et, surtout, de connaître sa fameuse surprise. Son père lui ébouriffa ses cheveux déjà défaits alors que sa mère, elle, s'agenouilla pour lui pincer ses pommettes. Une moue boudeuse se dessina sur ce dernier qui tentait alors de remettre ses mèches en désordre, engendrant alors les rires de ses parents. « Mais, je suis plus un bébé ! » Ils prirent tous deux ses mains, l'emmenant dans la grande allée, devant une voiture à la portière ouverte. Non, ils n'allaient pas lui offrir une voiture, à treize ans et bien que précoce, chaque chose en son temps. Non, il s'agissait d'un cadeau bien plus important et intéressant pour lui. Il s'agissait de la journée famille au travail, ses deux parents étant scientifiques, cela réglait le souci de se relayer dans la journée d'un bout à l'autre de la ville et toute la petite famille allait pouvoir être ensemble. Ils étaient proches, ils s'aimaient. Bon, des petites disputes subsistaient, des petites frictions mais, globalement, il s'agissait de la parfaite scène de famille vivant en Amérique. Sa mère avait quitté Honolulu pour suivre l'homme de sa vie à New-York, il avait quitté Oscorp Industries pour ouvrir sa propre annexe dans la banlieue de la ville, à Brooklyn. Ils planchaient sur un nouveau vaccin, qui permettrait à tous les enfants d'être immunisés contre les maladies infantiles et autres infections. Ils étaient ainsi, tournés vers les autres, prêts à aider leurs prochains et dévoués à la bonne cause. Peut-être même trop dévoués pour voir ce qui pouvait se tramer au sein même du laboratoire.

Alors que les nuages s'amoncelaient, le moral et le bonheur de cette famille ne désemplissaient pas, bien au contraire. Il pleuvait des cordes, des éclairs firent irruption. Son père, qui lui montrait comment trier les molécules, finit par avoir un geste brusque, surpris. « Oula, il est pas passé loin celui-ci.. Peut-être qu'on devrait.. » Sa mère pénétra dans la pièce, sandwiches à la main. « Manger ? » L'enfant sourit béatement. C'était un glouton, un vrai. Il se précipita dans les bras de sa mère alors que son père embraya le pas. Après une pause déjeuner bien méritée, ils retournèrent dans le laboratoire. L'enfant se détacha de ses parents pour se familiariser avec le reste des employés lorsqu'un bruit sourd se fit entendre, suivi de sons violents de verre brisé. Il accourut pour découvrir une brèche béante dans la large baie vitrée, comme s'il s'agissait d'une scène de guerre, ou de désolation, irréaliste. Les étagères étaient renversées, les documents envolés. L'enfant s'activa à chercher ses parents, dégageant tout ce que sa force enfantine lui permettait de faire. « Maman ? Papa ? » Et, sous une étagère se dissimulait deux corps, se tenant la main comme dans un dernier geste d'amour. L'enfant sentit des larmes perler sur ses joues et, pour une fois lorsqu'il s'agissait d'un moment avec ses parents, elles n'étaient pas de joie. Il essaya de soulever le meuble, bien trop lourd pour son corps d'enfant, ne remarquant pas que l'orage continuait ou que des flammes existaient à proximité. Non, tout n'était que silence. Tout n'était qu'attention focalisée sur ses parents. Il avait des œillères. Il tâcha de les secouer, de les arracher à la mort mais il n'en était rien, ils étaient déjà partis.

Les genoux écorchés par les divers morceaux de verres, il ne sent rien, sa peine est ailleurs. A l'instant où un coup de foudre frappe à nouveau la pièce, s'apprêtant à permettre à l'enfant de retrouver ses parents, ce dernier engendre une explosion. Les divers composants chimiques n'avaient attendu que cela pour s'embraser. Il se retrouva au parfait milieu de l'explosion et de l'éclair, ce dernier le frappa au niveau de la moelle épinière. L'enfant, inconscient et grièvement blessé fut laisser pour mort, jusqu'à ce que des personnes découvrent que son coeur battait encore. Un homme, grand, envoya au loin les débris qui lui barraient le passage d'un simple coup de pied. Il s'avança du jeune garçon, conservant soigneusement ses gants. « Amenez-le avant que les secours arrivent. Il fera une très bonne recrue. » Ses acolytes se saisirent de lui, alors qu'il plaça un mouchoir sur sa bouche. L'odeur, probablement. « Clayton Hawsdane est mort. Informez les contacts. »

 


Get mine and make no excuses waste of precious breath
The sun shines on everyone, everyone love yourself to death


Mes paupières s'ouvrirent, mes iris, agressés par cette lumière vive, tentèrent de détourner le regard. Mais mon corps ne répondait pas. Je ne répondais plus. Mes muscles étaient ankylosés et mes neurones se jouaient ces mêmes images, inlassablement, ce même cauchemar. Je pensais, ce jour-là, être arrivé au Bellevue Hospital, mais il n'en était rien. J'ignorais le jour, l'heure, le mois. J'étais déboussolé mais incapable de paniquer. Toutes mes émotions étaient comme annihilées. Et finalement, je retourne à la réalité. Encore un entraînement nocturne. Encore des vrais blessés. De vrais morts. Personne ne disait rien, personne n'en savait rien. Je trouvais cette excuse un peu facile, et pourtant, je n'osais croire que si une telle chose qui existait arrivait à certaines oreilles, elle continuerait d'exister. Il fallait croire que certaines oreilles n'étaient pas bonnes. Pourtant nous étions là et de fiers portraits dans les couloirs démontraient que certains avaient réussi à survivre et étaient devenus des grands parmi les tentacules. Tout n'était que survie dans ce putain d'endroit. Je le détestais, je détestais ce qu'ils avaient fait de moi et je m'étais promis une chose : si j'arrivais à m'échapper, je démolirais cet endroit pierre par pierre. Orphelinat. Purgatoire. Nous étions les défauts de la société, les rejetés et eux, dans leur bonté, nous avaient accueillis, mais il n'en était rien. Ce que je détestais encore plus, c'était l'accent allemand de certains. J'avais l'impression d'entendre Tonton Adi parler et s'étouffer avec une saucisse de Francfort. Mon cerveau erre, je me jette sur une personne pour l'aider, et finalement, je suis le pion qui tombe.

Je me réveille péniblement et arrache les divers fils plantés dans mes bras. Les expériences étaient probablement la partie que je détestais le plus. Chanceux étaient ceux qui avaient eu la chance de partir. Non seulement de cet endroit mais de cette planète corrompue et pourrie jusqu'à la moelle. Un garde arrive, amenant d'autres enfants pour leur séance quotidienne. Cela faisait six ans que j'étais là. J'avais pu le savoir car un des vigiles avait pour coutume d'assister au Nouvel An de New York à Times Square et, bien sûr de s'en vanter. Il décrivait le compte à rebours, la chute de la fameuse boule. Je me souvenais y avoir assisté avec mes parents, à moins que ce ne soit qu'un fantasme. « Hé ! Où es-tu petit ? » Sa voix roque résonne dans mes oreilles, son accent me glace le sang, engendrant des frissons de colère le long de mon échine. Alors que j'étais caché, l'homme continua son investigation, suivant les quelques gouttes de sang que j'avais semé en me dégageant de la chaise. « Ah te voilà. Tu sais qu'on doit faire de toi quelqu'un de bien pour ce monde. Personne ne voudra de toi sinon. Tu es fort mais imparfait. C'est mon rôle de te perfectionner. Tu dois être digne de la cause. » Il était calme mais sa poigne était ferme et son regard, glacial. Mon regard se fixa sur son col, des tentacules alors que mes oreilles étaient à nouveau hantées par cette musique de Wagner. Sa main se resserra sur mon col déchiré, il planta ses ongles pour être sûr que je ne me déroberais pas. De nouveau sur la chaise, il me présente une seringue et joue avec. Il veut tester mes peurs mais je reste impassible. Finalement, il fait mine d'avoir trouvé autre chose et se saisit d'un scalpel. Il s'amuse et me marque à la joue droite. Une entaille profonde. « La prochaine fois que tu quittes la chaise sans mon autorisation, tu perdras un oeil. Si ça ne suffit pas, tu perdras l'autre. Et un autre prendra ta place puisque tu ne seras plus utile à la cause. » Il dirige la lame vers mon menton et renouvelle son loisir, ou, plutôt, le continue. « Voilà, là tu es présentable. » Ses pupilles se dilatent, il est satisfait de son oeuvre alors que je profite de son inattention pour retourner le scalpel contre lui, lui plantant directement dans la jugulaire avant de le retirer et de le conserver dans ma main. Il s'effondre alors que je me lève. C'est cet instant précis où mon être tout entier me crie de partir, de ne plus résister à l'appel de la liberté. Qu'avais-je à perdre après tout ?

Je me précipitais alors hors de ces murs, ignorant la douleur des incisions, la fatigue des expériences et des entraînements. Dopé par une adrénaline, la soif de liberté m'animait. J'ignorais la peine et la douleur, j'avais été modelé ainsi et je comptais bien retourner leurs leçons contre eux. Essoufflé, je m'adossais à un mur, prenant le temps d'analyser mon environnement. Une cage gardait environ cinq jeunes personnes, probablement de mon âge. Des adolescents. Fraîchement arrivés si j'en croyais leur effroi et l'absence de signes massifs de mauvais traitements. J'insérais la lame dans le verrou du cadenas, mettant du temps avant d'arriver à le défaire. Un garde m'attrape et me jette au loin. Les autres, eux, courent pour leur vie et ils avaient bien raison. Mais une ne part pas. Elle lui grimpe au cou alors que je l'assomme contre un mur. Je m'empare de sa main et l'entraîne vers la sortie. Les chiens aboient, les lumières s'allument et les gardent accourent, devant des "responsables", des "infirmiers" paniqués à l'idée que leur monde s'écroule. Alors que le grillage est enfin franchi, nous nous mîmes à courir à grande foulée jusqu'à ce qu'un bruit sourd se fasse entendre. Deux coups de feu. Ce n'étaient pas de simples balles, une substance les recouvraient, empoisonnant la personne localement pour l'immobiliser. Je m'effondre, elle revient vers moi. Je la rejette. « Casse-toi ! Pars ! » Quelle galanterie. Dans un dernier élan de force, je la jette au loin, avant de ramper pour me mettre à l'abri, dans un fossé sombre. Ma respiration devint plus lente, presque impossible à déceler tant elle était espacée. Mes yeux se ferment au ralenti alors que je sens un courant électrique parcourir mon échine et ranimer mes muscles. Me relevant d'un bond, je continue mon entreprise, courant aussi vite et aussi loin que possible de cet endroit maudit en plein milieu du Kansas.




You gotta face up, you gotta get yours
You never know the top till you get too low


« Ah je vois que vous m'avez pas attendu , messieurs. » L'homme, imposant et à la tenue trop parfaite pour paraître sans histoires, s'approche de ses hommes de main alors que je suis, poings liés, attaché à un crochet de boucher. Hell's Kitchen, le quartier du pêché, de la corruption. Naïvement, je croyais qu'il n'y avait pas de règles et qu'il était plus facile de passer inaperçu, surtout après le bazar sans nom causé par cette bande d'illuminés en costumes. Mais ici, ce qui passe inaperçu, ce sont les bonnes actions, les gens biens, pas les malfrats et les méfaits. J'avais volé, j'avais joué et j'avais gagné mais il fallait croire que maintenant, je payais le prix. J'avais exercé mes talents de façon un peu trop particulière sur le territoire de Fisk, du Caïd, sans forcément le faire exprès. J'étais nouveau dans le voisinage. Un de ses hommes de main s'approche du tyran. « C'est lui patron, il refuse de parler.. On a commencé y'a plus de deux heures. » J'esquissais un sourire qui déchira un peu plus mes lèvres fendues, je me mis à rire. « T'as la main molle. Lasagne ? Tortellini ? A moins que tu sois grec et ça prendrait tout son sens. Moussaka ? » Fisk échappa un rire alors que l'autre individu se précipita sur moi, défoula sa colère engendrée par mon humour mal placé. Sonné, je me mis à sourire, jusqu'à ce que le truand ne s'approche à son tour. « Petit, t'es marrant mais il te manque quelque chose. Le respect. Je vais t'expliquer un truc, on doit tous vivre dans cette ville sauf que toi, t'es venu voler ce qui était à moi et je ne partage pas. Comme tu m'as fait rire, je te laisse une dernière chance. Remets-les pieds ici et je te ferais la peau personnellement. J'ai pas besoin d'un vagabond dans MON quartier, compris ? C'EST. CHEZ. MOI. » Il porta deux légères claques à ma joue, faisant signe à ses larbins de reprendre leur oeuvre. « Dissuadez-le bien. J'aimais cette boucherie. Ils y faisaient d'excellents steaks, avec une viande très tendre. » Ils s'approchèrent, prenant les instruments qui les inspiraient le plus. Je ressentis une douleur si immense que je ne pus retenir un cri. Ils me prenaient pour un saucisson à me charcuter ainsi. Ce jeu de mot me fit sourire d'ailleurs, les désappointant. Ils continuèrent et lorsque l'un fut au bord de la perte de conscience à force de voir tout ce sang et de l'épuisement que j'engendrais chez eux, je me mis à lancer de petits éclairs pour défaire mes liens. Ne tenant plus sur mes jambes, je m'effondrai, entraînant un bruit sourd dans ma chute. « Comment tu ? » Il pencha sa tête alors que je tenais mes côtes, incapable de me relever. Une sonnerie de téléphone retentit, mon glas apparaît enfin. Drainant l'énergie de son téléphone, puis des différentes lumières électriques, je récupère enfin de l'énergie pour finir par les électrocuter avant de les pendre comme des porcs au crochet où j'étais quelques instants plus tôt. Il était temps que je quitte ce quartier, du moins pour un moment.

Trois jours plus tard, je me réveillais enfin, dans une chambre miteuse d'un hôtel du Bronx. Je n'avais pas très bien réfléchi à ce que j'allais pouvoir faire, mais une seule chose était sûre, je devais me remettre sur pieds et aviser. Après avoir changé mes pansements, mon regard se posa sur le petit écran de télévision, allumé comme à son habitude -je détestais le silence, qui parlait de ces événements anti-mutants et héros. C'était une chose qui m'échappait. Au lieu de chercher à blâmer les autres, cette énergie aurait du être utilisée pour s'unir et reconstruire la ville. Mais d'un autre côté, ce chaos était prolifique. Peut-être valait-il mieux retourner là où tout avait commencé. Je finis par rassembler mes affaires, mes économies ainsi que tout ce que j'avais de précieux pour prendre le métro vers Flushing, Queens. Ce n'était qu'un changement de quartier c'était une question de vie ou de mort. Les traits tirés, le teint pâle voire blafard, je me dirige d'une démarche lente mais certaine vers la station de métro. Une fois à bord, je m'appuie contre la vitre, laissant mes empreintes dans cette rame, sachant pertinemment que cela finira par me jouer un tour car j'était censé être mort et que je n'avais pas arrêté de fuir depuis l'orphelinat. Un vieil homme vint s'asseoir au siège voisin. « Il paraît que le Comté de Westchester est particulièrement magnifique à cette période de l'année. » Je relevais péniblement la tête pour finalement tourner la tête vers l'homme. Et tout au long du trajet, nous avions conversé et je dus faire des efforts monumentaux pour ne pas laisser paraître ma nature étrange. Les habitants de New-York, globalement, étaient des meringues, des guimauves mais ces derniers événements avaient divisé, blessé et meurtri, les rendant suspicieux et même agressifs. Une fois à destination, je gravis les marches de la bouche de métro et je fus étonné par la luminosité des lieux, me forçant à ne pas quitter mes lunettes de soleil. Un visage endommagé était monnaie courante à Hell's Kitchen, pas ici. Je devais me fondre dans la masse, tout en continuant mon activité. Faisant la queue pour acheter un cheeseburger à Big Belly's, je glissais un billet de cent dollars dans une boîte permettant d'améliorer le sort des enfants malades ici. La fondation Hawsdane.





Dernière édition par Clayton Hawsdane le Lun 9 Nov - 18:59, édité 3 fois
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bienvenue à toi joli monsieur, et bonne rédaction. I love you
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Merci à toi, jolie dame :hé:
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GARRETT :hysteric: :hysteric: Bienvenue sur le forum ! J'espère que tu t'y plairas :waw: En attendant, bon courage pour ta fiche (et j'ai hâte de voir ce que tu nous réserves !) :hero:
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Kitty Pryde
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* kitty arrive dans l’entrebâillement de la porte, prend une pose lascive et lance salut beau gosse avant de trébucher comme une pauvre idiote *

GARRETT EST TELLEMENT CANON :haaaa: comme les autres j'ai hâte de découvrir ce que tu nous réserves, et j'espère de tout mon coeur que tu te plairas chez nous :cutie: je te souhaite la bienvenue et bon courage pour ta fiche :hug: n'hésite pas si tu as la moindre question, on est là pour toi, et tu peux aussi aller réserver ton avatar si tu veux :cutie:
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Mais c'est que y'a du beau monde ici :hé:

Kitty, je te rattrape à any cost clayton/ too bad, but it's the life you lead. 3993345394

Merci beaucoup pour votre accueil, j'espère que vous serez pas trop déçus :hero:
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:hysteric: Jeveuxlirelasuite :cute:
Bienvenue monsieur cicatrices partout :run: Bonne rédaction :hysteric:
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Merci beaucoup madame crème glacée :cute:
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Bienvenue parmi nous!

Superbe choix d'avatar! :pregnant:
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Bienvenue et ce vava. :hysteric: :whaaat: :inlove:
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Merci beaucoup à vous deux, vos personnages ont l'air géniaux :hé:
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Danny Cavanagh
Danny Cavanagh
MESSAGES : 161
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http://www.age-of-heroes.com/t177-danny-geronimo
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Coucouuuu :shon:

Alors j'ai bien lu ta fiche et il y a quelques points qui sont assez sombres :shon: Tout d'abord, je ne comprends pas très bien cette histoire de mort : je m'explique. Comment es-tu mort ? Qui a dit que tu l'étais ? Comment tu (ou les personnes de l'hydra) as/ont fait pour te faire passer pour mort ? Pourquoi l'hydra se serait intéressé à un jeune enfant dont personne n'avait entendu parler ? :cute:

Voila, c'est quelques points sont assez flous et j'avoue que je suis un peu perdue haha Mais pour le reste, ça va :shon: Donc il faudrait que tu développe ces points-là afin de mieux comprendre :shon:

N'hésite pas à me prévenir ou un autre membre du staff afin que l'on vérifie tes modifications ! :cute:
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Invité
Anonymous
it's a revolution, i suppose
Invité
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J'ai fait des rectifications, j'espère que ça ira :shon:

Merci beaucoup pour tout I love you
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pnj + marvels and wonders
STAN LEE
STAN LEE
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pnj + marvels and wonders
https://age-of-heroes.forumactif.org
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félicitations !

tu es validé mon brave
Bienvenue chez les DEUS EX MACHINA.

Tu as très bien corrigé ce que je t'avais demandé et ta fiche devient beaucoup plus compréhensibles :shon: Ton histoire est super cool ! J'ai hâte de voir ce que tu vas faire de notre petit Clayton clayton/ too bad, but it's the life you lead. 2258591103 En tout cas, amuse toi bien parmi nous et n'hésite pas à nous mpotter si besoin :keur: MARCHE, VOLE ET VA T'AMUSER clayton/ too bad, but it's the life you lead. 2258591103

time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère.
Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !

ENJOY !
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