Nom et Prénom : Son nom autrefois, résonnait dans les bunkers édifiés par le Troisième Reich. Famille importante d'Allemagne, les Zemo ont pourtant dû fuir en Amérique Latine pour éviter la pendaison du patriarche, largement impliqué dans les crimes de guerres nazis. C'est là-bas qu'Helmut est né, héritant d'un prénom que son grand-père et son oncle ont honoré et dont il porte désormais le poids. Celle d'une famille déchue qui doit retrouver son rang parmi ceux qui ont eut l'audace de les oublier. Alias : Helmut est connu sous le surnom The Baron. Titre qu'il s'est lui-même octroyé, héritage du rang qu'occupait sa famille auparavant.  Âge : Cela fait maintenant trente-cinq ans qu'il arpente cette terre à la recherche de ce pouvoir qui lui est dû. Lieu de naissance & nationalité : Helmut est né en Colombie. Un pays bien loin de ses racines allemandes qu'il n'a jamais pu oublier. Son géniteur y a veillé. Malgré tout il a obtenu la nationalité américaine il y a plus de quinze ans déjà.  Métier : Haut-gradé d'HYDRA, il est une des grandes figures de de l'organisation néo-nazi. Cependant, d'un naturel ambitieux, il aspire à un plus grand destin et compte bien prendre la place que lorgnait son père : celle de leader de l'organisation.  Statut civil : Marié à son travail, Helmut ne refuse cependant aucune compagnie féminine. Il est célibataire et celle qui lui mettra la corde au cou n'est pas encore née. Orientation sexuelle : Ce sont les courbes féminines qui l'attire. Indubitablement. Particularités : Helmut fit les frais de la folie de son père qui mena des expériences sur son propre fils. Des expériences qui octroya au garçon un pouvoir de contrôle sur la lumière et l'énergie lumineuse. Affiliation :HYDRA

Avez-vous peur des Mutants ? La peur est un sentiment qui n'a pas lieu d'être chez Helmut. Durant toute son enfance, son père à tout fait pour la minimiser, l'éradiquer, afin que cette émotion - considérée comme de la faiblesse - ne l'empêche pas de faire son travail d'agent efficacement. Alors, lorsqu'il doit se confronter à des mutants, mutants dont lui-même fait parti,  il agit avec prudence. Mais ce n'est pas la peur qui l'étreint à ce moment là. Plus une sorte d'adrénaline qui le stimule,  qui lui permet de se dépasser plus encore, et qui lui fait oublier cette faible étincelle de terreur qui grésille au creux de son ventre.  
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Ils se donnent le nom de super-héros, se targuent de faire le bien au nom de l'Humanité. Mais connaissent-ils seulement les besoins des gens vivants sur cette planète ? Ils sèment le chaos et la destruction, et pourtant ont les considèrent comme des héros. Quel ridicule. Quel pathétisme. Helmut n'éprouve que de la pitié, voir de la haine pour ces personnages que beaucoup révèrent au quatre coins du globe et qui ont détruit l'organisation à laquelle il a donné sa vie. Lui, se voit comme un héros de son idéologie. Un héros de l'ombre. Et il ne supporte pas ceux qui ne font qu'attirer sur eux la lumière qui lui fait tant défaut.  
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? Parfois, le sang détermine le destin de certains individus. Avec un père membre de l'HYDRA et ayant adopté l'idéologie du Troisième Reich, Helmut ne grandit pas dans un environnement sain pour un enfant lambda. Enfermé en Colombie et propulsé dans une sorte de bunker secret dès l'adolescence, il n'est pas étonnant qu'il soit devenu ce qu'il aujourd'hui : un agent zélé au service de l'organisation à laquelle son père était tant attachée. Mais il ne fait pas le mal. Non. C'est une quête de la perfection, de l'ordre et du pouvoir qu'il cherche à atteindre.
Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Helmut n'est pas né mutant, il n'était qu'un bébé comme un autre, sans aucune particularités. Peut-être est-ce pour cela que son père a fait toutes ces manipulations sur lui, afin qu'il devienne un être exceptionnel, digne du nom qui était le sien. Ces expériences douloureuses lui ont laissé des marques indélébiles sur tout le corps ainsi qu'un pouvoir particulier, lui permettant de contrôler la lumière et les énergies. Malgré les apparences, Helmut en garde une certaine amertume, et il lui arrive parfois d'en faire des cauchemars où il revit ces journées pénibles en compagnie d'un géniteur qu'il n'est jamais parvenu à aimer.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Un membre d'HYDRA est caché par principe. Ainsi, seuls certains membres de son organisation connaissent l'intégralité de son identité. Son surnom est un moyen pour les agents de s'adresser à lui de manière formelle, ou de parler de lui plus discrètement.  
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Helmut considère son métier comme une partie intégrante de sa vie. Et cela depuis l'enfance. Il a toujours vécu dans le seul et unique but de devenir un agent de l'organisation dont avait fait parti son père. Pas par amour pour lui, simplement dans le but de parvenir à le rendre fier. Et même contrôlé, malmené, presque torturé, il n'a jamais quitté son objectif du regard. Et maintenant qu'il le touche du doigt, il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.

Ses doigts tapotent méticuleusement le tissu de son pantalon noir, dans un geste parfait. Méthodique. Nerveux. Pourtant, le visage d'Helmut ne montre rien d'autre qu'une expression de froide indifférence. Le regard glacial, les mâchoires légèrement serrées, il se contente de toiser l'individu fermement attaché devant lui. Il plisse le nez. L'odeur de sueur, d'urine, mélangée à une pointe de peur l'incommode, et pourtant, il ne recule pas. Au contraire. Un pas en avant, puis un autre, alors que sa main quitte le vêtement fin pour venir se poser sur la joue en sang du traître. Peu à peu, il sent le liquide épais et rougeâtre se déposer sur son épiderme, lui faisant pincer les lèvres de dégoût. Mais lorsqu'il perçoit le geste de recul de son prisonnier,  cela lui arrache un sourire carnassier, et il ne peut que prolonger cette mortelle caresse. Sa peur le délecte. Elle le fait se sentir puissant. Plus puissant qu'il ne l'est déjà.  « Allons Ulrich, allons. Que t'arrive t-il ? Après tout, nous ne sommes qu'une… comment as-tu dit déjà ? Une bande de lâches. Quel mal pourrions-nous te faire ? » L'homme ne parvient pas à retenir les tremblements compulsifs qui l'agitent alors qu'Helmut tapote doucement sa peau râpeuse, juste avant de reprendre une respectable distance afin de protéger son odorat. Se tournant vers un de ses sbires, il hoche légèrement la tête alors qu'un autre lui apporte un tablier blanc qu'il passe autour de sa taille, exécutant un nœud parfait. « Tu connaissais très bien la portée de tes actes. Et maintenant tu vas en payer le prix. » S'il s'était retourné, il aurait pu distinctement voir une perle de sueur rouler sur le front d'Ulrich, peut-être même quelques larmes naître aux coins de ses yeux. Mais l'entendre se débattre avec autant de vigueur, comme un rat que l'on aurait attrapé dans un piège, suffit à satisfaire le Baron. On lui tendit un couteau, avec une lame parfaitement aiguisée. La faible lumière de la pièce se reflétant dans la lame, fait briller d'une lueur particulière le regard d'Helmut qui s'avance, d'un pas léger, vers sa future victime. Future victime particulièrement sanglotant, dont la pression de la main de son bourreau sur son crâne lui arrache un couinement. La nuque dégagée, il lui applique la lame froide sur la peau tendre de la gorge. « Mes amitiés à Lucifer. » Son geste est maîtrisé. Le sang gicle légèrement, s'étalant sur le blanc immaculé du tablier que porte Helmut, protégeant ainsi son impeccable tenue d'une quelconque tâche qui viendrait troubler sa concentration. Un léger sourire naît sur ses lèvres alors que l'étincelle de vie s'éteint peu à peu dans le regard de son ancien comparse. Traître à la solde du SHIELD. Et on lui reprend la lame, sur laquelle une tête d'hydre incrustée sur le pommeau prend une tout autre envergure. Alors il claque les talons, lève le bras avant de clamer « Heil Hydra ! », immédiatement repris dans un ensemble parfait. Outil parfaitement huilé qui remplit son cœur d'une fierté inexplicable. C'est comme si l'on clamait son nom. Qu'on lui accordait enfin ce respect tant espéré. Et s'il ne lit pas la peur dans tous les regards, il sait que ceux présents dans cette pièce ont compris qu'il n'était pas dans leur intérêt de trahir l'organisation. Ou de le trahir lui.

Mais tout n'avait pas toujours été ainsi.

Un rire éclate dans les magnifiques jardins où les arbres exotiques rivalisent de beauté avec les fleurs aux couleurs flamboyantes, et les larges escaliers de marbres bordant la résidence Colombienne d'Heinrich Zemo et de sa famille. Un enfant, d'environ cinq ans, se lance à la poursuite d'un chiot qui fait un peu moins de sa taille, toujours quelques peu hésitant dans sa démarche. Il se sent heureux, particulièrement couvé dans cet environnement privilégié dont il ignore cependant les origines peu scrupuleuses. « Mein liebe ». La voix douce le fait se retourner, un large sourire aux lèvres vers sa mère - une très belle femme d'une quarantaine d'année - qui vint le prendre dans ses bras, embrassant son front et couvrant son visage de baiser. « Dein Vater ist da. » Il lève un regard plein d'incompréhension mêlée à une pointe de frayeur vers elle tandis qu'une ombre sombre se détache en haut des marches, conduisant vers une véranda luxueuse, ornée de plantes dégageant un parfum capiteux. Étrangement, ce ne sont pas des cris de joies, mais un simple acquiescement résigné qui accueille les paroles de cette femme tant aimée. Cet être n'est qu'un étranger, souvent de passage, jamais réellement là. Et pourtant, c'est à lui qu'on l'amène, comme un agneau que l'on donne en sacrifice. Quelques brèves paroles échangée, une croissance soigneusement mesurée, voir quelques réprimandes. Sans doute mangera t-il là ce soir, cet homme à l'âge déjà bien avancé, avant de repartir à ses "affaires". Oubliant sa famille dans cette splendide cage dorée dont nul ne pouvait savoir ce qu'elle renfermait.

Jusqu'au jour où il décida qu'il était temps.

Ça le brûle. Ses veines sont en feu. Les voix qui l'entourent sont lointaines, mais pourtant belles et bien présentes. L'adolescent essaie de se débattre lorsqu'on le touche, mais il ne parvint pas à esquisser le moindre mouvement. Trop faible. Toujours trop faible. C'est ce que ne cesse de lui répéter son père lors de leurs entraînements. C'est pour ça qu'il est là. Pour devenir plus fort. D'arrêter de chialer lorsqu'il se prend un coup, et d'être capable de les rendre sans avoir la moindre compassion. Il est le fils d'un putain de Nazi. Pire. Il est un putain de Nazi. Et la douleur le rend fou. Helmut n'a qu'une envie. Se jeter sur son géniteur et lui éclater la cervelle avec ses satanées engins. Oui. Il aimerait bien savoir quelle couleur elle peut bien avoir. Il tremble de rage. Ses poings se serrent. « Crève, crève, crève ! » La voix perce soudainement dans la pièce, les regards se tournant vers lui alors que la lumière autour d'eux vrille. Faiblit. Jusqu'à s'éteindre soudainement pendant quelques secondes. Puis, les ampoules explosent sous le hurlement du garçon. Il ne sait pas qu'en cet instant, son père n'a jamais été plus fier. Il ne sait pas qu'il mourra dans quelques mois, victime de son grand âge. Il ne sait pas qu'il sera bientôt un homme libre.

« Ton père nous a toujours bien servi Helmut. J'ose espérer que tu feras de même. » Il hoche légèrement la tête tandis qu'il serre la main qu'il lui tend. Sèchement. Digne. Pendant plusieurs mois il a quitté HYDRA, partant aux États-Unis après la mort de sa mère. Mais il est maintenant de retour, prêt à prendre du service auprès d'Alexander Pierce. Leur leader. Le seul capable de le guider et de lui offrir un avenir. Helmut sait qu'ici est sa place. Il est né et a été éduqué dans ce seul et unique but, adhérant aux idéaux de son organisation, appréciant l'ordre, la méthode. Frôlant parfois la névrose. « Je serais à la hauteur monsieur. » Un léger sourire naquit sur les lèvres d'Alexander « J'y compte bien. Ton père plaçait de grands espoirs en toi. Et il a toujours eu le nez pour ce genre de chose. »

« Baron, elle est là. » Helmut tourne lentement son regard vers l'agent qui vient de l'interpeller avant de faire un léger geste de la main. « Bien, mettez là donc en place. » Il attrape une cigarette avant de la coincer entre ses dents, l'allumant à l'aide d'un briquet, dans un claquement sec. Il tire une bouffée avant de finalement se détourner pour aller dans une pièce attenante à la salle d'expériences. Trois autres personnes sont déjà là, l'attendant avant de commencer. Mais il ne fait pas attention à eux. Non. Son regard se perd au loin, à travers le miroir sans teint, observant la maigre créature que l'on installe convenablement dans un fauteuil qui aurait pu paraître confortable sans tout l'attirail électronique qui l'entourait. Charlie. Petite Charlie. Dangereuse Charlie. Voilà quelqu'un qui ferait des merveilles au milieu des autres agents. Il en était persuadé. Une voix féminine, cependant, le tire de sa rêverie. « Monsieur, pouvons nous commencer ? » Helmut la regarde, scrutant les courbes légèrement apparentes derrière la blouse, ornée de l'hydre, d'un œil appréciateur. Malgré tout, il ne peut s'empêcher de penser qu'Haiko possède une plus jolie croupe. Il se masse la joue dans une légère grimace avant d'esquisser un sourire charmeur. « Allez-y, mademoiselle. Veillez à augmenter progressivement les décharges je vous prie. Je veux savoir jusqu'où elle peut aller.  ». Il ôte ses gants en cuir, ne lâchant pourtant pas la cigarette qu'il tient entre ses doigts et qui emplie l'atmosphère de son odeur particulière. Une première décharge. Il la fixe, persuadé que malgré la vitre, elle peut sentir son regard. Mais elle ne dit rien, pas même un gémissement passe ses lèvres. Il serre les poings. Seconde décharge, plus forte, qui lui fait fermer les yeux. Troisième. Quatrième. Il ne les compte plus, mais elle résiste toujours. Il sent que la jeune femme près de lui hésite à augmenter la charge. Il pince les lèvres avant de lâcher « Augmentez encore la charge. » Il fallait savoir réveiller le démon qu'elle retenait fermement au creux de son âme. L'attirer jusqu'à eux. Éveiller sa fureur. Et là, seulement, elle leur serait d'une grande utilité pour détruire le SHIELD et les Avengers. Pour leur rendre la monnaie de leur pièce.  « Monsieur, si on continue, ça va la tuer. » Un regard froid accueille les paroles de la scientifique qui se raidit légèrement. « J'ai dit, continuez ! ». Le ton ne souffre aucune protestation. On augmente donc les décharges qui se font plus intenses. Plus violentes. Il chancelle légèrement, grattant nerveusement une cicatrice ornant son avant bras. Triste souvenir des tortures paternels sur cette même chaise. Tortures qui l'ont rendu plus fort. Qui ont contribué à éteindre toute faiblesse qu'il pouvait avoir en lui. Il se gratte encore quelques secondes avant d'écraser sa cigarette en entendant soudain le grabuge dans la salle, lui arrachant un sourire. « Il est là. »  

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