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 Il faut laisser le passé de côté pour pouvoir avancer. | Fitz.

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    Assit dans son fauteuil, Coulson était en train de réfléchir. Il avait encore plein de dossiers à lire, remplir et signer, mais son esprit était ailleurs. Depuis un long moment maintenant, il regrettait son équipe. Skye, Simmons, Fitz, Melinda. Ils étaient tous partit ailleurs, travaillant toujours pour le S.H.I.E.L.D. ou alors ailleurs. Mais il n’était plus avec eux et ça l’ennuyait grandement. Il aurait aimé rester avec eux, mais les choses avaient bien changés. Skye semblait continuer sans lui désormais, ce qui était parfois dur à vivre, Simmons ne répondait pas à ses appels et semblait l’éviter, May lui en voulait toujours pour avoir gardé certains secrets et Fitz … Pour lui, il ne savait pas vraiment ce qui se passait. Le jeune homme ne voulait pas le voir ou en tout cas, il l’évitait soigneusement. Il fallait qu’il agisse face à tout ça, parce que même s’ils n’étaient plus tous ensemble, à ses yeux, ils étaient toujours une famille. Peut-être que voir Skye et Jemma serait plus facile. Elles seraient peut-être plus compréhensives. Pour Melinda, les choses seraient complexes, ça il le savait parfaitement, alors il décida de commencer avec Leo. Ce dernier travaillait toujours au sein de l’agence et il était d’ailleurs bien content qu’il fasse équipe avec Ava et Harry. Il ne leur avait jamais demandé de garder un œil sur lui, mais il finirait peut-être par le faire un de ses jours. D’abord, il devait aller trouver l’ingénieur.

    Après avoir dit à sa secrétaire qu’il devait sortir un moment, il alla donc directement dans les labos. Il y en avait plusieurs, il aurait donc un peu de chemin à faire, mais ça ne le dérangeait pas. Au contraire, ça lui laissait le temps de trouver une raison pour sa venue vers le jeune homme. Il avait bien pensé à être franc, mais il n’était pas certain que ça soit la bonne technique. Quand il finit par trouver le bon endroit, il resta un instant regarder Fitz qui semblait à l’aise dans ce nouveau labo et qui travaillait dur visiblement. Se rendant compte que son comportement était insensé, il secoua la tête et avança jusqu’à voir les portes du labo s’ouvrir et il esquissa un léger sourire vers l’ingénieur.

    Fitz.

    Il fallait qu’il enchaîne avec autre chose, mais il ne voyait pas du tout avec quoi. Il aurait peut-être du commencer avec Skye ou Jemma. Coulson devait bien avouer que c’était la première fois qu’il se sentait aussi mal à l’aise avec une personne avec qui il avait fait équipe. Il y avait bien Melinda, mais c’était encore différent. Restant fixer le jeune génie, il s’attendait à ce que ce dernier soit au moins content de le voir, mais ça ne semblait pas être le cas. Alors, il se racla la gorge pour essayer de se donner une certaine contenance, avant de donner la fausse raison de sa visite.

    J’aurai besoin de vos compétences. J’ai l’impression que le métal utilisé pour ma main n’est pas bon. C’est léger et plutôt bon, mais quelque chose ne semble pas normal.

    Evidemment que ça ne semblait pas normal, ça n’était pas sa main. Mais, c’était la seule idée qu’il avait trouvé. Le fait que l’ingénieur jette un coup d’œil à sa main et qu’ainsi, ils puissent discuter d’abord de façon détaché, avant que Phil n’arrive à savoir pourquoi Leopold ne semblait pas vouloir le voir.
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Il faut laisser le passé de côté pour pouvoir avancer
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La team Echo pouvait passer des jours et des jours en opérations. Et des fois il y avait des semaines entières de creux où ils n'étaient appelés nulle part, et où l'équipe n'avait pas besoin de lui: il était relégué au second plan. Fitz avait l'impression de ne pas très bien s'entendre avec le reste de l'équipe. Il n'en était pas sûr. En fait... en fait leurs contacts étaient plutôt rares. Il avait du mal à leur parler: il n'avait pas envie de bien s'entendre avec eux. Ils n'étaient pas.. eh bien, ils n'étaient pas l'équipe de Bus. Ils n'étaient pas Jemma, Coulson, May, Skye ou Tripp ou même Bobbi, Mack, Lance, tout le monde, tous ces gens qu'il avait appris à aimer. Fitz aimait difficilement. Fitz aimait bizarrement. Avoir sa confiance était une chose rare; la garder était difficile; la perdre était simple. Ces gens là... ces gens là avaient été sa famille pendant tellement longtemps qu'il n'arrivait pas à s'imaginer avec une autre équipe qu'eux. Alors évidemment, la team Echo n'était certainement pas la plus chiante du monde, loin de là. Mais ils n'étaient pas la team Coulson.

L'une des portes coulissantes du labo dans lequel il travaillait chuinta discrètement et Fitz se redressa machinalement. Il ne fallait pas qu'il se lamente sur son compte, c'était ridicule et futile de sa part. A la place, il rajusta ses lunettes de protection sur son nez et s'empara à nouveau du prototype sur lequel il était en train de travailler. C'était une journée qui se déroulait plutôt bien. Il n'avait pas tremblé de la journée. Il avait été seul dans le labo la plupart de la journée, aussi — la team echo n'avait qu'un seul scientifique, et les labos étaient distribués par équipe. Il se sentait... oui, il se sentait un peu seul. Se rappellant que quelqu'un venait de passer par la porte, il tourna lentement la tête... jusqu'à plonger son regard dans celui de Phillip Coulson. Il avait toujours ce petit sourire sur les lèvres, que Fitz avait appris à considérer comme amusé plutôt que arrogant. Il lui inspirait quelque chose entre affection, admiration et une certaine réticence.

Fitz. Monsieur Coulson. ” Fitz se leva machinalement en enlevant — en tremblant oh non, oh non, oh non, pas encore — ses lunettes de protection. Le nouveau sous-directeur du SHIELD ne semblait plus quoi dire et Fitz... Fitz n'allait pas l'aider. Il n'allait pas l'aider et lui-même était en perte de mots, incapable d'aligner deux pensées cohérentes. Peut-être qu'il voulait à nouveau le recruter dans son équipe (enfin)? Peut-être qu'il avait une mauvaise nouvelle à lui annoncer? Peut-être voulait-il... quoi, encore? L'abandonner à nouveau à son sort, esseulé, isolé de tous?

J’aurai besoin de vos compétences. J’ai l’impression que le métal utilisé pour ma main n’est pas bon. C’est léger et plutôt bon, mais quelque chose ne semble pas normal. ” Fitz sentit ses sourcils se arquer sur son front machinalement. Il se passa machinalement une main dans les cheveux, se mordillant l'intérieur de la lèvre avec quelque chose ressemblant à de l'angoisse ou de la nervosité. “ Monsieur, je ne crois pas être le plus qualifié pour vous. Je n'ai pas travaillé sur la conception de votre bras artificiel mais... ” Il ne savait plus quoi dire, sa voix mourrut dans sa gorge. Si il devait être honnête... il avait rêvé depuis le début de mettre la main (si on pouvait dire) sur le bras synthétique de Coulson. Il avait entendu dire que c'était génial. Et il avait beaucoup de respect pour les scientifiques qui l'avaient conçu. “ Qu'est-ce qui ne va pas? Il est trop léger? Trop lourd? Trop encombrant? Vos... hm... ” Il ne trouvait pas le mot. D'un main il désigna sa tempe, puis grimaça en détournant les yeux. Putain. Putain. “ Connectés... vous savez? Synapses, tendons, muscles, veines... nerfs! V-vos nerfs, ne fonctionnent pas très bien? Il y a un retard dans le réflexe musculaire? ” Il parlait très vite, les mots s'échappant de sa bouche, collés les uns aux autres.


Dernière édition par Leopold Fitz le Sam 10 Oct - 20:16, édité 1 fois
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    La team Coulson, cette dernière aussi manquait à l’agent. Chaque membre était partie vers des horizons différents et il se retrouvait derrière un bureau. May était un agent permanent, Simmons travaillait pour Stark, Skye avait sa propre équipe et Fitz faisait partie d’une autre équipe. Pour les autres, chacun avait sa mission et Phil avait du mal à ne plus être avec eux désormais. En ayant accepté de devenir le sous-directeur il savait ce que cela impliquait, mais il n’avait pas pensé que ça voudrait dire ne plus avoir de nouvelles de ceux qui étaient sa famille. Ca n’était pas facile à vivre, mais il devait faire avec et s’enterrer dans le travail était toujours plus facile que de faire face à la vérité. Cependant, il se devait de faire quelque chose. Il comptait aller voir Skye et appeler Jemma. Pour Melinda, il ne savait pas encore, peut-être prétexté qu’il manque quelque chose dans un dossier qu’elle aurait rempli. C’était faible comme explication et il savait qu’elle n’y croirait pas une seconde, mais il ne savait pas du tout comment l’approcher pour le moment. Alors, il opta pour Leo. Il savait que ce dernier serait dans un des labos et il s’y rendit. Il avait décidé de sa stratégie et il espérait que tout fonctionnerait. Il avait vu le jeune agent grandir et s’affirmer de plus en plus. Ce que lui avait fait Ward était inadmissible à ses yeux et il comptait bien le lui faire regretter. D’accord, il avait fait équipe avec Grant pour une mission, mais la prochaine fois qu’il lui mettrait la main dessus, il ne serait pas tendre.

    L’ingénieur avait eu du mal à se remettre de ses problèmes de diction et à trouver ses mots, mais il s’en sortait un peu mieux tous les jours. En regardant ce dernier concentrer sur une tâche, Coulson esquissa un sourire. Ca lui faisait sincèrement plaisir de le voir plongé dans son travail. Il se souvenait des fois où il l’avait déjà vu ainsi, sans que le plus jeune ne le sache. Le saluant, il perdit son sourire quand ce dernier le nomma de façon officielle. Cependant, il n’ajouta rien, avant de se dire qu’il était temps qu’il explique la raison de sa venue. Même s’il aurait pu être direct et lui dire qu’il lui manquait tout simplement, il utilisa une autre méthode. Il vint lui parler du fait qu’il avait l’impression qu’il manquait quelque chose avec sa main et que ça n’allait pas. Ca n’était qu’un demi-mensonge, parce qu’il n’arrivait pas à ce faire à cette main qui n’était pas la sienne. Fitz semblait peu sûr de lui sur le sujet, mais Coulson resta silencieux, préférant le laisser finir. Il connaissait assez le jeune homme pour savoir qu’il avait encore autre chose à dire et il fut donc attentif.

    Non, tout cela semble bon. Enfin je crois …

    A vrai dire, il n’avait aucune idée de ce qui se passait pour ses nerfs et toute la partie anatomie de sa main.

    Je sais que ça ne remplacera jamais ma vraie main, mais ça ne semble pas juste. Je me dis que ça doit être juste moi, mais quelque chose ne colle pas.

    Fronçant les sourcils, il entendait déjà son psy lui dire que tout ça venait de son esprit et que son cerveau ne voulait pas faire le rapprochement entre sa vraie main et celle qu’on lui avait mit en place. Enlevant sa veste qu’il déposa sur le dossier d’une chaise non loin de là, il ouvrit le bouton de la manche gauche de sa chemise et il décrocha son bras pour le montrer à l’ingénieur.

    Même si vous n’avez pas travaillé dessus, vous pensez pouvoir faire quelque chose ?

    Il savait parfaitement que ça mettait mal à l’aise les gens, de le voir faire une telle chose, mais il savait aussi que Fitz ne serait pas du genre à être horrifié. Après tout, ce dernier l’avait vu se faire couper le bras.

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Fitz n'était clairement pas la personne la plus sensible de toutes. Il était toujours ronchon, toujours obtus, toujours incompréhensif même devant des relations humains des plus basiques: il s'étonnait parfois quand Daisy passait par son bureau pour lui offrir le café de chez Starbuck's qu'il aimait tant, car après tout, pourquoi connaissait-elle si bien ses goûts? Il était toujours gêné quand May s'enquérait de l'état de sa mère, à l'autre bout du monde, avec de la vraie sollicitude dans ses yeux, car après tout, pourquoi devrait-elle s'y intéresser? Il était toujours surpris quand Hunter ou Mack lui proposaient d'aller boire une bonne petite bière après le boulot, parce que t'es trop stressé, Turbo, car après tout, pourquoi l'auraient-ils remarqué? Il était obtus et naïf, enfermé dans son monde et peu désireux d'y faire entrer d'autres personnes. Toutefois, il vit comme le nez au milieu de la figure la gêne de Coulson, son incompréhension quand il lui donna du monsieur, sa déception aussi, peut-être, et il ne put pas s'empêcher de sourire en revers de lui-même — alors, ça faisait comment d'avoir l'impression d'être rejeté, d'être un autre, de réaliser que tout a changé pour de bon?

Mais il se concentre sur la main robotique, il n'a pas le choix, il en a le besoin: c'est là son métier, et ce à quoi il est bon. Il se demande bien pourquoi Coulson est venu jusqu'ici pour lui poser ces questions et il a bin une petite idée en tête... mais il n'en dit rien, se contente de l'avalancher de demandes, de questions, d'évaluations. “ Non, tout cela semble bon. Enfin je crois … ” répond le sous-directeur du S.H.I.E.L.D et à nouveau, Fitz arque un sourcil. “ Je sais que ça ne remplacera jamais ma vraie main, mais ça ne semble pas juste. Je me dis que ça doit être juste moi, mais quelque chose ne colle pas. ” Fitz ne plaisantait pas souvent. Enfin, il ne plaisant plus souvent. Il était trop absorbé, noyé, tué par son boulot pour s'intéresser à l'humour ou quoique ce soit. “ C'est peut-être le fait que ce soit un alliage de fer, de titane et d'un peu d'adamantium, et non un composé divin d'os, de carbone, de chair, de cartilage et de sang, ” et c'est presque drôle dans sa tête, vraiment.

Coulson se défait de sa main et pendant un instant, Fitz détourne les yeux avant de, trop curieux pour se retenir, les braquer à nouveau dessus. Il prit la prothèse que lui tendait le sous-directeur du S.H.I.E.L.D avec délicatesse. “ Même si vous n’avez pas travaillé dessus, vous pensez pouvoir faire quelque chose ?Hm. Je dois avouer que je ne comprends même pas ce que vous attendez ou ce que vous ne trouvez pas bien avec ce bras-là. ” Mais néanmoins, il se rassied à sa chaise, remet ses lunettes de protection qui font aussi office de loupe, et pose la main sur la table. “ M.O.N.K.E.Y, scan, ” indique-t-il à l'intelligence artificielle qu'il a lui-même programmée et aussitôt un petit rayon traverse la main. Une demi-seconde plus tard, une version holographique en 3D s'élève au-dessus de la tête et Fitz commence à la décomposer de quelques mouvements du doigt pressants. “ Eh bien, monsieur Coulson, votre bras mériterait bien un petit coup d'aspirateur ou de swiffer à main, mais sinon, je ne vois rien à corriger au niveau technique ici. Peut-être si vous me disiez particulièrement ce qui vous dérange, je pourrais mieux m'occuper de ça, ” propose-t-il et il lui tourne toujours le dos, faussement intéressé par la pièce holographique qu'il fait tourner entre ses doigts nerveusement, avant de la réduire en petits composants qui semblent flotter en l'air.
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    Oui, les choses avaient bien changés, mais Coulson avait l’impression de Fitz avait beaucoup trop changé. Les autres lui avaient dit comment ils étaient. Il avait même demandé à Ava de garder un œil sur lui et de lui dire si quelque chose n’allait pas. Même s’il ne l’avait jamais avoué haut et fort, Skye, Jemma et Fitz étaient comme des enfants pour lui. Il n’en avait jamais eu, mais ils les considéraient comme tels. Il n’était sans doute pas le meilleur père du monde, mais il tenait vraiment à eux. Seulement, les réactions de Leo le perturbaient. Il avait changé certes, mais il n’avait plus l’impression d’avoir l’homme gentil qu’il avait recruté et celui qui se souciait vraiment des autres. Alors, faire une visite ne serait pas de trop, surtout quand il était le plus proche géographiquement parlant. Se rendant donc au labo, il resta le regarder un moment avant d’expliquer le pourquoi de sa venue. Sa main. Cette chose qui n’était plus à lui. Ecoutant ce que lui demandait le scientifique, il devait avouer qu’il n’était pas certain de savoir ce qui fonctionnait ou pas.

    Tout ce que Fitz était en train de dire lui passait au-dessus. Il semblait se comprendre lui-même et Phil préférait rester en dehors de ça. Il savait comment le jeune homme fonctionnait, donc il n’avait pas envie d’intervenir. A la place, il enleva sa main, la donnant alors au plus jeune. Il voulait savoir s’il pouvait faire quelque chose pour l’aider et à ses paroles, il soupira doucement. Il ne savait pas vraiment non plus, mais il laissa l’ingénieur utiliser ses connaissances. Esquissant un sourire à l’appellation de l’intelligence artificielle, il regarda finalement l’hologramme. Sans s’en rendre compte, il passa sa main valide sur son membre amputé. Fronçant les sourcils, il savait qu’il ne ressentirait sans doute plus rien dans cette main qui n’était pas la sienne, mais il n’arrivait pas à s’y faire. Se concentrant sur ce que Fitz lui disait, il haussa les épaules.

    C’est juste que je ne parviens pas à faire certains gestes, qui étaient pourtant si simple avant.

    Il voyait que le scientifique restait dos à lui et il décida de se rapprocher.

    Rien que le fait de pouvoir nouer ma cravate est devenue impossible.

    Pourtant, il le faisait depuis des années, mais aujourd’hui, avec cette main qui n’était plus la sienne, il n’y arrivait plus. Beaucoup lui avait dit que c’était de la mémoire musculaire, mais vu qu’il n’avait plus de muscles et de nerfs à cet endroit là de son bras et sa main, il n’arrivait plus à rien.

    Ca n’est pas grand-chose, mais des gestes qui étaient simples avant, sont devenus plus difficile aujourd’hui et rien ne fonctionne. Rien n’est plus comme avant.

    Soupirant à sa dernière phrase, il n’aimait pas penser à tout ce qu’il avait vécu depuis qu’il était entré dans l’agence, mais il n’était plus le même non plus et il avait beaucoup donné au S.H.I.E.L.D., alors qu’on ne lui avait rien donné en retour.

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C’est juste que je ne parviens pas à faire certains gestes, qui étaient pourtant si simple avant. ” Avant... tout était plus simple avant. Nobody said it was easy, no one ever said it would be this hard, chantonne Fitz dans sa tête, en pensant à où il était il y a un an, deux ans, trois ans... Tellement loin. C'était il y a tellement longtemps. Il y a un an, tout était différent; il y a deux ans, il était dans un endroit complètement différent; et il y a trois ans, il n'aurait jamais pu imaginer être là aujourd'hui. Il entendit, derrière lui, Coulson se rapprocher et automatiquement, ses muscles se serrèrent alors qu'il se redressait sur son siège, faisant mine de toujours être passionné par le module flottant, grâce aux hologrammes, devant ses yeux. Le rendu était encore tremblotant — il devait encore travailler sur le rendu en images — mais il pouvait précisément voir tous les composants de l'objet.  D'un mouvement des doigts, il les détacha pour qu'ils soient tous autour d'eux, flottant comme des satellites dans l'espace. “ Rien que le fait de pouvoir nouer ma cravate est devenue impossible. ” Fitz pencha machinalement la tête sur le côté, la tournant presque vers Coulson — mais au dernier moment, il se retint. Il y avait ces regards, sur le visage du sous-directeur du S.H.I.E.L.D qu'il ne pouvait pas supporter. Il y avait ces expressions, parfois, qui lui rappelait tellement de choses... et auxquelles il ne voulait pas penser.

(Le nom insidieux de Simmons lui arracha un tremblement; il le repoussa d'un branlement du chef).

Ca n’est pas grand-chose, mais des gestes qui étaient simples avant, sont devenus plus difficile aujourd’hui et rien ne fonctionne. Rien n’est plus comme avant. On ne peut pas retourner dans le temps, ” dit simplement Fitz, le motto, le requiem qu'il se chantait à l'oreille depuis des jours, des semaines, des mois maintenant. Il s'en veut presqu'aussitôt — tout le monde sait qu'on ne peut pas retourner dans le temps — et ses dents viennent mordiller anxieusement sa lèvre inférieure. Il attrape, machinalement, le casse-tête qu'il garde toujours sur le coin de son plan de travail, pour s'amuser les mains. “ C'est comme si vous portiez un gant, vous êtes plus maladroit parce que vous ne ressentez rien. Si vous voulez, je peux essayer de travailler sur quelque chose de nerveux pour que vous ayiez des petites sensations au bout des doigts... il faudrait juste des capteurs et- et- ” Il ne sait plus. Il se tait, se ferme. “ Autre chose, monsieur? ” lui demande-t-il finalement, se retournant sur sa chaise de bureau pour darder le directeur du S.H.I.E.L.D. d'un regard évasif, glissant toujours sur le côté pour regarder... autre chose, peut-être. N'importe quoi, à la réalité. Il lui rend, sans plus jamais plonger son regard, sa prothèse, faisant toujours mine de s'intéresser à autre chose.

Il est si proche. Si proche mais... tellement plus loin. À une époque, il ne s'imaginait pas être sans Coulson. C'est idiot mais c'était un peu comme son père, une figure paternelle de substitution en tout cas. Il voulait le rendre fier. Mais, tout comme avec son père, il ne savait pas affronter son regard ou même pouvoir envisager de le décevoir... Sans même s'en rendre compte, son regard s'était brouillé de larmes et quand la première perle salée vint tomber sur sa joue, Fitz grogna en se passant hâtivement la manche sur les yeux et en se détournant pour garder sa tristesse pour lui-même.
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    Les gestes les plus faciles et qu’il faisait depuis des années étaient devenues de vrais problèmes. Il cita le fait de nouer sa cravate. C’était devenu un vrai challenge et à chaque fois il finissait frustré parce qu’il n’arrivait à rien. C’était donc pour cela qu’il n’en mettait plus et qu’il finissait pas ouvrir les deux premiers boutons de ses chemises. C’était plus facile et ça le mettait pas devant un acte qu’il ne parvenait plus à accomplir. Seulement, en entendant les propos du jeune homme, Coulson hocha la tête. C’était certain. Ils ne pouvaient pas redevenir comme avant et changer les choses. C’était malheureux, mais c’était ainsi. Cependant, il se reprit et l’écouta avec attention. Il savait que parfois il avait du mal à suivre les conseils scientifiques de Fitz, donc il se concentra, avant de hocher la tête. Malgré tout, Leo s’arrêta dans ses explications et Phil devait avouer qu’il ne savait pas vraiment quoi dire. Ce fut encore pire quand il le vit enlever une larme de sa joue. Sentant sa gorge se serrer, il fronça les sourcils et chercha la chose la plus censé à lui dire, mais rien de vint, à part la vérité.

    Je suis désolé.

    Se rapprochant de Fitz, il leva sa main valide, mais il la fit redescendre aussi vite contre son corps. Il avait voulu la poser sur l’épaule du scientifique, mais ce dernier n’aurait sans doute pas apprécié un tel geste.

    Si vous avez des idées pour ma main, je veux bien.

    Reprenant cette dernière, il la remit en place et soupira, avant de venir faire face à Fitz.

    Je sais que rien n’est comme avant, mais je n’ai pas eu le choix. L’équipe a été dissoute et chacun a décidé de faire son chemin. Jemma, May, Skye … Vous avez tous grandit, vous avez tous vécus des choses différentes et vous devez avancer. J’ai du en faire autant, mais ça ne veut pas dire que le choix que j’ai fais me va. Nous avons changé depuis notre première mission ensemble et nous avons été une très bonne équipe, mais ça ne veut pas dire que je ne veux pas garder contact avec vous. Je n’ai même pas eu de nouvelles des autres. Je ne les vois que rarement et je n’aime pas ça.

    Serrant son poing, il se passa sa main valide sur le visage, avant de se reprendre.

    Rien n’est comme avant et même si j’aurai préféré garder ma main, je ne regrette pas d’avoir aidé à vous sauver, vous et Mack. Mais à partir de ce moment-là, tout a changé et je ne peux rien y faire.
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Je suis désolé, ” lui dit Coulson. Et moi donc, pense amèrement Fitz; mais aucun mot ne traverse le cul-de-sac de ses lèvres. Il ne pourra pas comprendre, ni jamais personne. Il se souvient vaguement du garçon qu'il a été, le garçon bavard et curieux si ce n'est qu'extraverti. Il se souvient des idées s'entrechoquant dans sa tête, de son flot de paroles impossible à arrêter, de sa mère lui riant au nez en lui demandant d'aller parler chinois ailleurs. Et maintenant, toutes ces idées sont enterrées des centaines de mètres sous la mer, avec l'homme qu'il a été et celui qu'il ne sera jamais. Les mots lui échappent, même tous ces mois après; et il essaie, vainement, de se dire que le départ de Jemma n'y a rien à voir.

Il essaie de se convaincre qu'elle ne pourrait pas l'aider à se sentir mieux. Il essaie de se dire, vraiment, très fort, que ça ne change rien. Mais il n'y arrive pas, et quand une seconde larme menace de venir lui brûler la joue, il tourne complètement le dos au bras droit de la directrice du S.H.I.E.L.D, à la fois timide et peu désireux de lui montrer combien il souffre. Il ne peut pas comprendre, ni savoir.

Et pourtant, quand Coulson tend le bras pour récupérer la prothèse qui a remplacé une bonne partie de son avant-bras, Fitz ne peut pas s'empêcher de dire que l'ancien directeur y a aussi perdu son compte. Et qu'il est injuste, vraiment injuste, de garder toute cette douleur pour lui-même, toute cette solitude, tout ce chagrin, tout ce deuil, toute cette perte. Mais Fitz n'a jamais été bon pour exprimer ce qu'il ressentait. Jusqu'à rencontrer Jemma... un autre cul-de-sac de ce côté-là. Quand Coulson parle, Fitz se raidit sensiblement en lui tournant toujours le dos, restant silencieux, sa bouche réduite à une fine ligne blême et tendue. Sur son visage se disputent la colère à la tristesse, le désespoir à une rage inflexible et vindicative. “ Rien n’est comme avant et même si j’aurai préféré garder ma main, je ne regrette pas d’avoir aidé à vous sauver, vous et Mack. Mais à partir de ce moment-là, tout a changé et je ne peux rien y faire. ” Fitz ferme les yeux, pour remettre ses pensées en ordre, puis soupire lentement pour évacuer toute la tension qui raidit son corps.

Je comprends, dit-il au bout d'un moment. Je me reprendrai. Je ne suis pas au maximum de mes capacités. ” Son indication est factuelle et son ton, presque dénué de sentiments. Ses mains volent sur l'écran à la surface de sa table de travail, alors qu'il joue avec les variables qui contrôlent l'hologramme de la main de Coulson, flottant faiblement dans l'air, avant de disparaître complètement. “ Vous devez me considérer comme un ingrat. Après tout ce que vous avez fait pour nous... ” Fitz soupire, très légèrement, avant de se tourner vers Coulson. Il y a du détachement feint dans son regard, une distance protocolaire et professionnelle. “ Je travaillerai avec d'autres ingénieurs en espérant améliorer votre prothèse, monsieur Coulson.
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    Il le pensait vraiment. Après tout ce qui s’était passé, il avait accepté son nouveau poste et son équipe avait du se séparer. Ca n’était pas quelque chose qu’il vivait bien, mais ça il le gardait pour lui. Il aurait largement préféré garder son poste et son équipe, mais il n’avait pas eu le choix. Il n’avait pas pu continuer après avoir perdu sa main. Il n’aurait pas été un bon chef, il n’aurait pas pu aider comme il savait le faire par le passé. Prêt à poser sa main valide sur l’épaule du scientifique, il se reprit, sachant que ça risquait de le mettre mal à l’aise. Il savait comment Fitz était, même s’ils ne se voyaient plus autant qu’avant. Alors, il n’en fit rien et à la place, il prit sa prothèse et la remit en place, avant de reprendre la parole. Cependant, il ne s’était pas attendu à entendre ce genre de choses être dites par le plus jeune. Fronçant les sourcils, il ne comprenait pas pourquoi il disait de telles choses.

    D’accord, merci.

    C’était tout ce qu’il pouvait dire concernant sa main, mais il n’en avait pas terminé avec le reste.

    Mais ma main n’est pas le problème ou en tout cas, ça n’est qu’un prétexte pour venir vous voir.

    Cette fois-ci, il vint poser sa main sur l’épaule du scientifique. Sa prise fut forte et il ne permettrait pas au jeune homme de filer ou de détourner les yeux.

    Vous êtes quelqu’un de bien Fitz. Vous n’êtes pas un ingrat, comment pourriez-vous l’être ? Vous avez été dans l’équipe dès le premier jour et malgré tout ce qui s’est passé, vous êtes resté fidèle au S.H.I.E.L.D. et vous aidez toujours autant.

    Il savait que le travail n’était pas un souci en soit pour Leo et qu’il y avait autre chose qui le dérangeait bien plus.

    Nous sommes tous partit faire autre chose. La plupart avec de nouvelles équipes, mais deux sont seuls aujourd’hui. Moi et Jemma.

    Faisant en sorte d’accrocher le regard du jeune homme, il voulait qu’il voit à quel point il comprenait ce qu’il ressentait.

    Même si vous faites partie d’une nouvelle équipe, ça n’a rien avoir avec celle que nous avions. Jemma et moi-même sommes seuls, mais vous, Skye et May également. Nous étions une famille, mais nous le sommes toujours.

    Il espérait vraiment que ce dernier comprenne que l’équipe lui manquait, mais également chaque membre individuellement. Il ne voulait pas que Fitz pense qu’il s’en fichait, c’était même tout le contraire.

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“ Mais ma main n’est pas le problème ou en tout cas, ça n’est qu’un prétexte pour venir vous voir. ”
Fitz a déjà remarqué comment on le regarde. Comment on l'approche. Souvent, les gens s'occupent de lui comme d'une bête sauvage, comme d'une proie fragile et délicate. Ils tournent autour du pot, ils ne mettent pas le doigt sur ce qu'ils désirent dire et communiquer, ils deviennent angoissés, mal à l'aise, hésitants. Ils ne savent pas par quel bout le prendre; et puis après ça devient horrible. Ça devient horrible parce qu'ils passent leur gêne à Fitz et ensuite c'est fini: il se referme comme une huître et impossible de le sortir de son mutisme.
Il a déjà remarqué comment la plupart des gens semblent penser qu'il ne voit pas leurs manières de faire. La plupart des gens, sait-il, n'analyse pas le comportement d'autrui. Mais parfois, quand il est plongé dans ses pensées et ses réflexions, Fitz ne peut pas s'empêcher de s'écarter, de prendre de la distance et d'observer les autres, avec leurs minuties et leurs imperfections et leurs défauts et leurs terreurs. Et ils remarquent comment ils deviennent angoissés et comment ils hésitent et comment ils mentent. C'est pour ça que Fitz fait confiance difficilement, mais il fait confiance entièrement. Il a l'impression de bien connaître les gens. De les comprendre. Après tout, ils sont un peu comme des machines: ils fonctionnent selon tout un tas de règles et si l'une n'est pas respectée, alors ils se cassent.

Ou ils s'en vont.

Alors oui, il sait très bien que la main n'est qu'un prétexte. Il n'est pas aussi obtus. Il aimerait bien que Coulson comprenne qu'il n'a pas envie de parler. Il n'a pas envie de parler, il n'a pas envie de penser, il n'a pas envie de le regarder. Il veut juste qu'on le laisse tranquille, vu que tout le monde met un point d'honneur à l'abandonner. Très bien! Parfait! Il est très bien de son côté aussi. Il a bien survécu seize ans sans personne après tout. Pas besoin de lui. Pas besoin de personne. Pas besoin d'elle.
Coulson pose sa main sur son épaule. Fitz aime pas trop les contacts physiques et il aimerait le lui rappeler: se défaire et lui taper la main et se reculer. Mais il ne peut pas se mentir à lui-même. Il y a quelque chose de réconfortant dans ce geste presque fraternel. Inspirant profondément, se mordillant l'intérieur de la lèvre inférieure, Fitz baisse les yeux.
“ Vous êtes quelqu’un de bien Fitz. Vous n’êtes pas un ingrat, comment pourriez-vous l’être ? Vous avez été dans l’équipe dès le premier jour et malgré tout ce qui s’est passé, vous êtes resté fidèle au S.H.I.E.L.D. et vous aidez toujours autant. ” Il sent le regard insistant de Coulson détailler son visage alors il lève les yeux. Comme un gamin qui chercher l'approbation d'un père. Il a envie de se fouetter pour ça mais il ne peut pas s'en empêcher. Un père! quel concept étrange.

“ Nous sommes tous partit faire autre chose. La plupart avec de nouvelles équipes, mais deux sont seuls aujourd’hui. Moi et Jemma. ” Jemma. Jemma. Jemma. C'est toujours à propos d'elle. “ Même si vous faites partie d’une nouvelle équipe, ça n’a rien avoir avec celle que nous avions. Jemma et moi-même sommes seuls, mais vous, Skye et May également. Nous étions une famille, mais nous le sommes toujours. ” Fitz le regarde avec une tendresse qu'on ne peut pas imiter; mais très vite, il y a un nuage qui s'installe dans ses yeux alors qu'il renvoie bouler la main de Coulson d'un mouvement d'épaule. Il fait un pas en arrière et pose ses main sur l'espace de travail, l'air buté, les yeux vissés au sol. “ Alors pourquoi vous m'avez mis dans l'équipe de Moriarty? ” dit-il soudainement, et sa voix a quelque chose de tranchant comme un couteau. “ C'est pour me punir? ” Il a relevé les yeux maintenant, et ses yeux lancent des éclairs et des couteaux et des balles et des coeurs brisés. “ Je- j'arrête pas d'y penser. J'essaie de chercher de- de trouver mais je n'y arrive pas. ” Il se passe une main dans les cheveux en se décollant du plan de travail, commençant à faire le tour du plan de travail anxieusement sans jamais cesser de maltraiter ses boucles blond cendré, l'air à la fois énervé et triste. “ Je- je comprends que Daisy ait besoin d'une nouvelle équipe mais elle a aussi besoin d'un ingénieur, non? Et d'un spécialiste? Et de- -merde! ” Ça ne lui ressemble pas de jurer. Brutalement, maintenant rendu de l'autre côté du plan de travail, il laisse s'abattre ses poings sur la table. Il y a une table entre eux maintenant. Une distance respectable. Et importante. Il ne le laissera plus le toucher. Il ne veut que personne le touche. “ C'est vous qui avez tué cette équipe, Coulson, et je ne comprends pas pourquoi. Pourquoi nous séparer tous comme ça? Au moment où j'avais le plus besoin de vous.
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    Sachant parfaitement qu’utiliser un faux prétexte pour parler à quelqu’un n’était pas une bonne idée du tout, il était pourtant là face à Fitz. Il voyait bien que ce dernier lui en voulait et il finit par dire la vérité. C’était se jeter à l’eau et ne pas pouvoir revenir en arrière. Il le savait, mais il devait prendre ce risque et expliquer la vraie raison de sa venue. Le fait que le scientifique lui manquait ainsi que l’équipe. Alors, il fut clair et il commença en posant sa main sur son épaule. Sachant parfaitement que ce contact risquait de l’irriter ou le mettre mal à l’aise, il vint reprendre la parole pour lui faire comprendre qu’il ne considérait pas le plus jeune comme un ingrat. Au contraire, il l’appréciait beaucoup. Il l’avait vu revenir dans l’agence malgré les difficultés qu’il avait eu. Il l’avait vu s’épanouir dans l’équipe, s’amuser avec Jemma, Skye et les autres. Il se souvenait de la fois où il était venu les voir pour savoir qui avait posé une tarte à la crème sur son oreiller. Coulson avait été particulièrement amusé, parce qu’il avait aussi fini par comprendre qu’il s’agissait de Melinda. Il ne savait pas si Leopold avait fini par le découvrir, mais il se doutait que May aurait sans doute nié en bloc, elle n’aurait jamais admis avoir fait une telle chose. Revenant à la réalité, le directeur adjoint, expliqua avec force qu’ils n’étaient plus dans la même équipe, que chacun avait fait son chemin, mais que malgré tout, Jemma et lui étaient seuls. Le scientifique, Skye et May étaient eux toujours proches de quelqu’un dans une équipe. Malgré le fait que Melinda soit une agent qui va et vient en mission, c’était Jemma qui était partit chez Stark et c’était Coulson qui avait fini dans un bureau. Les choses étaient différentes pour chacun et ils devaient fait avec … malheureusement. Ils étaient une famille qui s’est brisée, une famille qu’il aimait toujours, une famille qu’il voulait revoir un jour recomposée. Pas forcément sur le terrain, mais au moins pour se voir en dehors du travail ou avec qui il pourrait passer du temps. Cependant, Leo a une réaction différente de celle qu’il pensait voir, mais il le comprenait. Le laissant parler et dire tout ce qu’il avait à dire, il serra les dents, prenant les accusations et les paroles en plein visage, sans bouger. Mais sa dernière accusation, aussi vraie était-elle le fit froncer les sourcils et hausser le ton.

    Parce que j’étais brisé !

    Se rendant compte qu’il venait de le dire tout haut, il soupira.

    Vous voulez tout savoir, alors allons-y.

    Se rapprochant de la table, il voyait bien que le plus jeune voulait des réponses et il les donnerait, même si ça devait faire mal.

    Oui, c’est moi qui est tué l’équipe. C’est moi qui me suis éloigné de tout le monde et qui vous ai laissé tomber. Chacun d’entre vous. Vous êtes jeune Fitz, vous ne pouvez pas tout comprendre, vous ne savez pas ce que chacun a vécu. Vous connaissez l’histoire de Jemma, celle de Skye, celle des autres, vous avez entendu parler de celle de May par des histoires à l’académie et pareil pour moi, mais vous ne savez pas ce que nous avons vraiment vécus. Je ne sais même pas moi-même ce que Melinda a vécu depuis que nous ne faisons plus équipe. Mais vous, vous ne savez pas ce que j’ai vécu. J’ai donné ma vie au S.H.I.E.L.D. littéralement. Je suis mort sur le terrain, j’ai donné ma vie pour cette agence, je l’ai reconstruite comme je pouvais et on m’a coupé la main. Vous mieux que quiconque peu comprendre ce que c’est de se sentir trahit et de voir la pitié dans le regard des autres. Vous devez voir à quel point on est traités différemment quand on se retrouve avec un long séjour à l’hôpital ou une main en moins.

    Son ton était tranchant à son tour et sans appel. Il savait qu’il ne devait pas s’énerver contre lui et que Fitz était le premier à dire les choses clairement, mais c’était plus fort que lui, mais il baissa tout de même d’un ton.

    Oui j’ai tué l’équipe parce que je n’étais pas assez fort pour la reprendre et être un leader convenable.

    Secouant la tête, il soupira à nouveau.

    Pour vos affectations, j’en ai parlé avec la directrice et nous avons pris la décision ensemble. Daisy avait besoin de cette équipe, parce qu’elle a besoin de connaître ses origines et parce que les Inhumains pourraient être des atouts pour nous. Simmons a voulu partir et je n’ai pas la moindre idée de pourquoi elle a fait une telle chose, mais je ne pouvais pas la forcer à rester. May est partit et je n’ai pas eu de nouvelles, elle pourrait tout aussi bien ne jamais revenir et préférer une vie civile avec son ex-mari.

    Ca lui faisait mal de parler de l’équipe ainsi et encore plus de Melinda, mais il se reprit rapidement.

    C’est vrai que vous auriez pu faire partie de l’équipe de Daisy, mais vous savez vous adapter. Je n’ai pas fait ça pour vous punir. Vous devrez un jour ou l’autre voir d’autres personnes. Vous nous connaissiez depuis plusieurs années, mais vous ne connaissez pas assez les autres agents. Vous devez vous entendre avec les autres, vous devez découvrir qui ils sont, savoir qui sont vos alliés et qui pourraient venir à vous trahir. Pour le moment vous pensez que je vous ai trahit et vous avez sans doute raison, mais je ne reviendrai pas en arrière. Votre place est dans l'équipe Echo.

    Haussant les épaules, il avait dit tout ce qu’il avait à dire. Oui, il était fautif, non il n’aurait pas pu faire mieux.

    Je n’avais aucune raison de vous punir Fitz. Je ne vois même pas pourquoi vous pensez une telle chose. Contrairement à ce que vous pensez, vous êtes un jeune homme brillant et un ami.

    Restant le fixer, il n’était pas certain que ça soit une bonne chose de rester, mais il voulait être certain que le scientifique comprendrait que rien n’était de sa faute et que rien de tout cela n’était une punition.
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Parce que j’étais brisé !
Et moi aussi! Et tout le monde! Ward nous a brisés! Le monolithe alien nous a brisés! Le SHIELD nous a brisé! Des fois, Fitz se demande ce qu'il fait ici. Sans Simmons, sans motivation, sans son équipe, sans rien. “ Oui, c’est moi qui est tué l’équipe. C’est moi qui me suis éloigné de tout le monde et qui vous ai laissé tomber. Chacun d’entre vous. (...) ” Fitz pensait qu'entendre ces mots, dans la bouche de Coulson, l'aurait rassuré. Que ça aurait... que, d'une certaine manière, ça aurait tout changé. La lumière aurait été faite, il aurait compris, il aurait accepté; on passe sans se retourner et on continue sa vie. Mais à la place, c'est autre chose qui nait dans son coeur. Quelque chose de subtil et d'insidieux, qui a pris le nom d'amertume ces longs derniers mois: l'amertume de ne pas avoir été assez pour Jemma, de ne pas avoir été assez pour l'équipe, l'amertume de ne pas avoir été capable de retenir quiconque, pour qu'ils redeviennent l'équipe et la famille qu'ils étaient avant. Cette amertume enfle, grandit, grossit et explose, jusqu'à prendre les teintes rouges et dangereusement sombres de la colère rageuse, la colère aveugle.
Fitz a du tempérament. On leur a toujours dit ça, à sa mère et lui, quand il était petit. C'était le gamin du fond de la classe, toujours plus jeune que ses camarades, sans amis. Indolents face aux moqueries, l'air désintéressé par les cours; bref, victime parfaite pour la cruauté des autres gamins. Mais à chaque fois, au bout d'un moment, quelque chose fait snap dans sa tête, et il s'énerve, et il se lève en frappant la table, en envoyant valser ce qui s'y trouve, en détruisant un prototype.

Mais c'est un autre genre de colère qui lui ronge le coeur en cet instant précis. C'est une colère glaciale d'un côté, plus brûlante que le plus anciens des volcans de l'autre. C'est une colère incontrôlable qui n'attend que le coup de grâce. “ Oui j’ai tué l’équipe parce que je n’étais pas assez fort pour la reprendre et être un leader convenable. ” Fitz voit les failles de Coulson, mais n'en dit rien; sa seule réaction est le muscle qui joue, à la surface de sa peau, faisant glisser sous celle-ci un spasme au niveau de sa mâchoire. “ (...) Pour le moment vous pensez que je vous ai trahit et vous avez sans doute raison, mais je ne reviendrai pas en arrière. Votre place est dans l'équipe Echo. ” Il repense à sa conversation avec Moriarty. Ce n'est pas quelqu'un de si mal... La team Echo compte son lot de bras cassés (mais ce n'est pas pire que la team  Delta; si Coulson l'y avait assigné, Fitz aurait tout bonnement pêté un câble) mais ils sont sympathiques, ils essaient de l'accueillir comme ils peuvent. Mais... il y a toujours un mais. Avec eux, il ne peut pas regarder Doctor Who en mangeant du pop-corn, il ne peut pas se fiche discrètement de Coulson quand il pense que son boss ne l'entend pas, il ne peut pas faire toutes ces petites choses qu'il avait l'habitude de faire (et qu'il aimait faire) en compagnie de l'équipe du Bus. Avec eux, rien n'est pareil. Ils ne sont pas ses amis. “ Je n’avais aucune raison de vous punir Fitz. Je ne vois même pas pourquoi vous pensez une telle chose. Contrairement à ce que vous pensez, vous êtes un jeune homme brillant et un ami.
Fitz pince des lèvres. “ Il n'y a rien que je puisse faire pour votre prothèse, je vous conseillerai d'aller plutôt voir une autre équipe, voire prendre rendez-vous avec nos partenaires à Stark Industries, monsieur Coulson, lâche-t-il, incendiaire dans sa froideur. Il y a-t-il autre chose que je peux faire pour vous? ” Il est crispé, sur la défensive, comme un animal sauvage coincé dans les lumières des phares d'une voiture arrivant à toute allure. Il y a des vérités qu'il n'est pas prêt à entendre.
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    Dire de telles choses tout haut était dur. Il avait gardé tout cela pour lui avant et devoir tout prononcé ainsi était compliqué. Mais oui, il avouait. C’était de sa faute si l’équipe n’était plus là aujourd’hui. Chacun avait fait sa vie et il s’était retiré dans son bureau sans savoir quoi faire que d’obéir aux ordres comme il l’avait toujours fait. Cependant, il ne regrettait pas d’avoir mis Fitz dans l’équipe d’Ava. Il ne regrettait pas de le voir travailler encore pour l’organisation. Il ne regrettait pas de le savoir travailler ici jour après jour. Parce qu’il pouvait garder un œil sur lui. Parce qu’il avait déjà perdu Daisy qui dirigeait une nouvelle équipe, parce qu’il avait perdu Simmons qui était partit travailler pour Stark et parce qu’il avait perdu May qui était partit avec son ex-mari. Malheureusement avoir dit tout ce qu’il avait à dire ne faisait pas réagir le plus jeune. Au contraire, il se tairait dans leur discussion. Alors à sa question, Coulson reprit sa prothèse, pour la rattacher à son bras et il fixa Leo dans les yeux.

    La seule chose que vous pouvez faire pour moi est de travailler sur ma prothèse. Vous êtes le seul à pouvoir me construire un membre qui ne me fera pas mal chaque jour. Vous êtes le seul à avoir l’intelligence d’y parvenir et je compte avoir vos résultats dans les semaines à venir.

    C’était un ordre, même s’il ne l’avait pas dit directement. Il comptait sur l’aide du scientifique. Il comptait sur son esprit brillant.

    Je n’irai pas voir Stark Industries. Je compte sur mon partenaire pour trouver une solution.

    Posant sa main valide sur l’épaule du garçon, il voulait qu’il comprenne qu’il le considérait toujours comme un partenaire, une personne en qui il avait toute confiance.

    Peu importe ce que vous pensez de moi ou de vous, je vous fais confiance. Vous saurez trouver une solution.

    Retirant finalement la main de son épaule, il se redressa et le regarda quelques secondes de plus.

    Continuez votre travail. Continuez ce que vous faites et ça n’est pas parce que vous n’êtes plus dans mon équipe que je ne vous vois pas. Vous êtes doué dans ce que vous faites, vos collègues vous apprécient et vous êtes un agent en or Fitz. Mais parfois, il faut savoir lâcher prise et accepter le changement.

    Posant sa main valide sur sa prothèse, il savait que c’était plus facile à dire qu’à faire. Il se doutait que le britannique pensait aussi à Simmons, comme lui pensait à May. Seulement, parler des femmes pour qui ont seraient prêts à sacrifier sa vie n’était pas un sujet qu’ils avaient abordés par le passé et le directeur adjoint n’était pas certain que ça soit un sujet qu’il pouvait aborder aujourd’hui. Avec la lueur de douleur et de déception dans le regard du plus jeune, il ne voulait pas aller sur ce terrain. Encore moins en sachant que lui aussi aurait du mal à en parler. Il se voulait être un modèle pour Fitz, mais il ne pouvait pas l’aider là-dessus, alors qu’il avait plusieurs fois composé le numéro de téléphone de May, sans jamais aller jusqu’à attendre qu’elle décroche. Un terrain glissant sur lequel il ne voulait pas se rendre et à la place, il resta la regarder, attendant de voir si le brun comptait lui faire une remarque avant qu’il ne parte.
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Fitz n'était pas habitué à utiliser la froideur comme d'une arme, au contraire. Il était même très maladroit avec ça: après tout, il avait du mal à contenir ses émotions, à les cacher ou à mentir. Il n'aurait jamais fait un bon agent de terrain. Il croyait trop... il croyait trop en la bonté des gens. Au fait qu'on ne mentait pas à de sombres inconnus, il idéalisait chaque personne sympathique qu'il rencontrait: il l'avait fait avec Ward, surtout, à qui il s'était attaché trop vite, trop fort, et qui avait fini par lui enfoncer un poignard dans le dos.
Il se sentait tout aussi trahi face à la dureté de Coulson. Il avait juste envie de lui dire de se taire et de le laisser tranquille. C'était une conversation qu'il avait voulu avoir mais désormais, il aurait préféré effacer définitivement les mots de son esprit. Coulson reprit sa prothèse et la remit au bout de son bras, sous le regard distant de Fitz qui fixait à peu près tout ce qu'il pouvait sans rencontrer le regard de l'ancien directeur du SHIELD. “ La seule chose que vous pouvez faire pour moi est de travailler sur ma prothèse. Vous êtes le seul à pouvoir me construire un membre qui ne me fera pas mal chaque jour. Vous êtes le seul à avoir l’intelligence d’y parvenir et je compte avoir vos résultats dans les semaines à venir. ” C'était un ordre, Fitz l'entendait bien. Il avait envie de lui dire qu'il n'était pas à son service, qu'il était affilié à une autre équipe désormais, mais son ancien partenaire, son ancien ami le prit de court: “ Je n’irai pas voir Stark Industries. Je compte sur mon partenaire pour trouver une solution. Il posa une main sur son épaule. Peu importe ce que vous pensez de moi ou de vous, je vous fais confiance. Vous saurez trouver une solution.

Je vous fais confiance, vous saurez trouver une solution. Fitz aurait aimé que ce soit si simple, que toutes les réponses et les solutions soient à portée de main, tout le temps. Il aurait aimé se plaindre, lui dire qu'il n'en pouvait plus, qu'il ne voulait pas s'occuper de sa prothèse, se confronter à l'absence de Jemma chaque jour de la sainte semaine, qu'il ne voulait pas, ne voulait plus faire comme si la fin de l'équipe du Bus ne l'avait pas détruit.
Mais il n'en dit rien, se contentant d'enfin lever le regard vers Coulson quand la main de l'ancien directeur s'attarda sur son épaule. Il lui faisait confiance, encore, malgré tout et contre tout; et en cet instant précis, Fitz se rappela qu'il lui faisait confiance aussi, énormément. “ Continuez votre travail. Continuez ce que vous faites et ça n’est pas parce que vous n’êtes plus dans mon équipe que je ne vous vois pas. Vous êtes doué dans ce que vous faites, vos collègues vous apprécient et vous êtes un agent en or Fitz. Mais parfois, il faut savoir lâcher prise et accepter le changement. ” Lâcher prise et accepter le changement. Fitz haïssait le changement. Il voulait que tout reste parfait comme avant, que tout redevienne normal et compréhensible et parfait. Mais Coulson avait raison, devait-il admettre. Il fallait avancer, parfois. Ou plutôt, non, il fallait avancer, tout le temps, et ne jamais s'arrêter, pour rien ni pour personne. Coulson fait un mouvement pour quitter le laboratoire, et Fitz le voit hésiter à la porte, si bien qu'il ne peut s'empêcher de rajouter, même si il est en colère contre lui, contre tout et surtout contre lui-même: “ merci, ” tout simplement, pour lui avoir offert une équipe, des amis, le SHIELD et surtout, sa confiance. Sa confiance inébranlable, sa foi sans limite. “ Merci pour tout, ” et il a une petite voix, Fitz, un peu malgré lui, alors qu'il se détourne pour faire mine de se remettre au travail. Il a une petite voix parce que pour la première fois depuis des mois, il parvient à laisser partir quelqu'un sans avoir l'impression que ça lui arrache le coeur.
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