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 Rocket to the stars. (Kenneth)

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Lauren Roberts
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✻✻✻ Ma vie chez les killjoys n’est pas aussi palpitante que je l’avais imaginée. J’ai envie de me plaindre très fort et en même temps, je me dis que je ne suis ici que depuis une semaine. Lors de mon arrivée au QG, Melissa m’a bien expliqué que l’équipe était fraîchement formée. Alors j’imagine que dans un premier temps, on doit sans doute en apprendre davantage les uns sur les autres, cerner les caractères de chacun, les bonnes et les mauvaises habitudes. Le but ultime de tout ça serait de pouvoir être un groupe efficace qui saurait parfaitement travailler dans un cadre harmonieux. Il n’empêche que je m’ennuie. Tous les matins, je débarque dans la pièce qui nous sert de cuisine, débordante d’énergie, et je demande bêtement le programme du jour. Généralement, on m’ignore. Ou on me dévisage avec insistance, sans qu’aucune réponse ne me soit donnée. Les membres s’éparpillent, vaquent à leurs occupations et moi, je ne fais rien. A part préparer des gâteaux pour la troupe, faire du ménage et tenter de créer une chorégraphie de groupe. Oui, à force, j’envisage de diriger le remake d’High School Musical avec les cinq autres personnes qui sont désormais mes coéquipiers. Même Zemo, aura sa petite place. Je le visualise assez bien en Troy Bolton, étrangement. Quoique Abe serait également parfait pour ce rôle. Mais Zemo est notre leader alors logiquement, il est notre Troy à tous. Quant aux autres rôles, je n’ai pas tout-à-fait réussi à les déterminer. Bref, je m’ennuie. Ce qui est triste, c’est que je ne peux même pas jouer à des jeux stupides sur mon ordinateur ou mon portable. J’ai tout cassé avec un marteau, pour être certaine de ne plus avoir le moindre lien avec le gouvernement. Je suppose qu’au bout d’un certain temps, ils commenceront à se poser des questions et à me chercher. Là, mon existence sera très sûrement rythmée par de drôles de péripéties. En attendant, je mène une vie un peu trop paisible et ça m’agace. Quand j’ai dit à Zemo que je voulais me rendre utile, je croyais qu’il m’avait comprise. Visiblement, ce n’est pas le cas.

Aujourd’hui, je prends donc la lourde décision de faire des cookies. Tout le monde aime les cookies, j’ose espérer que ces biscuits pourront aider à instaurer un joli climat convivial, où ne règnent que l’amour et la joie de vivre. Ce n’est pas pour juger mes coéquipiers, mais ils font souvent la gueule quand même. C’est dommage. Ils sont beaux quand ils sourient. Moi, je crois que les cookies pourront ramener le sourire à la maison. Je m’attèle à la préparation de la pâte, le tout en chantant. Voire hurlant. Sans complexe, je détruis les chansons qui me viennent en tête. Y compris celle de Shawn Mendes. Surtout celles de Shawn Mendes, en fait. De longues minutes musicales plus tard, c’est un Abe curieux qui m’interrompt. Je me fige, il se fige, je le regarde, il me regarde, je glousse, il affiche une mine perplexe. Et puis je ne sais très bien comme la suite se déroule, mais je finis par entraîner Abe dans ma folie. Je l’aime bien, Abe. Je l’ai tout de suite bien aimé. Parce qu’il a accepté de tuer la coccinelle qui m’a attaquée, une fois. Pour le remercier, je lui ai payé une pizza. Je crois que ça explique pourquoi on s’apprécie mutuellement. « OH I’VE BEEN SHAKING, I LOVE IT WHEN YOU GO CRAZY, YOU TAKE ALL MY INHIBITIONS… » « BABY THERE’S NOTHING HOLDING ME BAAACK ! » « YOU TAKE ME PLACES THAT TEAR UP MY REPUTATION, MANIPULATE MY DECISIONS… » « BABY THERE’S NOTHING HOLDING ME BACK ! » On fait ça bien. On y met la voix, l’émotion et le cœur. On y ajoute même une danse personnalisée qui consiste principalement en une série de mouvements aussi confus qu’incompréhensibles, le tout en tournant autour d’une chaise et en se regardant droit dans les yeux. La scène est extrêmement puissante, profondément intense. D’un regard extérieur, en revanche, nous avons simplement l’air idiot. Chanter en compagnie d’Abe m’occupe une bonne partie de la journée. Le reste des killjoys se montre un peu plus tard, engloutit la quasi-totalité de mes cookies, et s’enfuit de nouveau. Créer un bel esprit d’équipe, c’est raté pour aujourd’hui. Les cookies ont failli à leur mission. Puisque c’est ainsi, je m’en vais aussi.

Je ne sais pas comment j’en viens à franchir les portes du bar le moins fréquentable de la ville : le Charlie’s Bar. J’imagine que ma quête musicale m’y a naturellement conduite, sans que je ne sois vraiment capable d’opposer la moindre résistance. Il ne me faut pas plus d’une minute pour que je m’imprègne totalement de l’ambiance, pour que je commence à bouger mon corps au rythme de la musique qui est diffusée. Je rencontre très vite des inconnus et tente vaguement d’entrer en contact avec eux – bien que la musique m’empêche clairement d’être comprise et de les comprendre. Je ressens très vite la chaleur étouffante de l’endroit, au point de vouloir retirer mes vêtements pour être plus à l’aise. Par chance, je suis encore sobre et parfaitement consciente de mon état. Le nudisme est assez mal perçu, je risquerais d’avoir des ennuis et par extension, d’être triste. Ca me paraît plus sage d’aller boire un verre au bar. Je me fraye un chemin parmi les personnes festives et atteins finalement mon objectif, en levant le bras pour être bien visible des barmans. L’un d’entre eux me repère d’ailleurs très vite. « Vodka Redbull. » Que je demande de façon pas très polie. J’ai besoin de fraîcheur et d’énergie dans ma vie. Tête baissée, je pars à la recherche d’un billet de 10 dollars, et ce n’est que lorsque je relève la tête que je reconnais le fameux barman. « Oooooh ! Vous ! Toi ? » A ce stade de mon existence, je ne sais pas si nous pouvons être amis. Si ça ne tenait qu’à moi, je dirais que oui. De son point de vue à lui, ça me semble assez peu probable. « Ca va ? La forme ? » Pourtant, j’essaye de copiner. C’est plus fort que moi, c’est comme un réflexe. Je sais qu’il ne me porte pas dans son cœur, je sais aussi que je dois être la dernière personne qu’il aurait aimé servir ce soir. Au lieu de lui faciliter la vie, je m’amuse plus ou moins consciemment à remuer le couteau dans la plaie.
✻✻✻
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Kenneth Wallers
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C'était une bonne journée.
Ou, du moins, une journée moins merdique que les autres. La ville était, comme à son habitude, de plus en plus vivante au fur et à mesure que la journée avançait, jusqu’à atteindre son apogée. Quand le soir dictait aux conformistes d'aller se coucher et d'avoir leur train-train quotidien, la grosse pomme réveillait les vrais personnalités qui faisait vivre un second souffle à la cité. Les gens sortaient, pour boire, danser, vivre comme s'il n'y avait plus rien, plus aucune préoccupation extérieure : merde au gouvernement, merde aux lois, merde aux différences, tous étaient égaux ces nuits là. Kenneth se sentait vivre, ce soir là, depuis longtemps plus que jamais. Son nouveau travail l'avait sorti de son bar merdique, bien que loin de son quartier chéri, il pouvait travailler dans des conditions plus décentes qu'il ne l'aurait l'imaginer. Plus de responsabilités pour quelque chose qui ne lui appartenait même pas, plus de contrôles d'hygiènes gênantes, de pots-de-vins, de racket. Rudolph semblait être un patron honnête, et bien qu'il avait mis quelques jours à s'habituer à son nouveau bar, Kenneth avait finalement réussi à s'approprier le lieu, faisant du bar son nouveau terrain de jeu. Quand il était là, il servait les boissons tout en jonglant avec ses bouteilles, discutant avec les clients, passait de la musique, comme une danse minutieusement orchestrée. Les gens semblaient s'éclater ici, il n'avait jamais vu autant de monde sur la piste de danse. Ils avaient envahi le lieu, bien plus que le jeune homme espérait pour sa première soirée de forte affluence, mais cela ne l'effrayait pas. Il enchaînait les demandes, plaisantant avec les clients, faisant un peu de gringue aux jolies filles, ils commandaient plus, et passeraient la meilleure soirée de leur vie. Et lui aussi. Vodka, Whisky, Rhum, Tequila, tout était possible,  tout ce qui pouvait rendre leur soirée inoubliable.  Et, finalement, il se passait la meilleure chose qu'il pouvait se passer ce soir: Kenneth souriait.

Rien ne semblait arrêter la vague de clients curieux qui étaient venus s'amuser, le jeune homme était un bon DJ, et il mettait le feu dans le bar. Les clients semblaient même très réceptifs à la bonne humeur et à l'ambiance festive qui régnait ce soir, la plupart des gens s'amusaient, et Kenneth avait même eu le numéro personnel d'une jolie blonde venue le draguer plus tôt. Il avait joué le jeu, elle était venu avec une bande de loosers très alcoolisés et semblait s'ennuyait en leur présence. Bien sûr, il ne lui avait pas dit qu'il ne pouvait pas la rejoindre chez elle ce soir, il avait poliment plié le papier avant de discrètement le jeter sous le bar. C'était sa vie, il ne pouvais pas faire autrement. Dans d'autres conditions, il aurait profité de ses charmants atouts et de sa belle gueule pour passer la nuit avec elle, et ne l'aurait probablement jamais rappelé le lendemain. C'était New-York, les surprises pouvaient surgir à n'importe quel coin de rue. Mais, comme chacun sais, une surprise pouvait être bonne, ou mauvaise. « Vodka Redbull. », avait-il entendu au coin du bar. Il se retourna, attrapant la bouteille, la faisant tournoyer, pour la frime, et prépara rapidement le cocktail avant de refaire face à sa clientèle, et s'arrêta net en voyant qui venait de lui demander un verre. « Oooooh ! Vous ! Toi ? Ca va ? La forme ? » Il n'en revenait pas. C'était elle, celle qui avait marqué ce qui avait radicalement changé la ville à ses yeux. Comment osait-elle ? Pourquoi, pourquoi ce soir là? Sans un mot, il lui tendit le verre, et lui fit signe de garder son billet pour le suivre au bout du bar. Là, il pourrait lui parler plus tranquillement. Une fois éloigné, Kenneth pris rapidement la parole, amer. « Écoutez, je.. je n'ai pas utilisé mes pouvoirs, d'accord ? j'ai toujours été réglo, et j'ai pas vu de mutants ce soir, on peut en rester là ?  » Bon, il n'avait pas menti sur le premier point, et, techniquement, pas sur le deuxième non plus : il ne les voyait pas, il savait juste qu'il y avait au moins onze mutants ce soir, incluant la jeune fille et lui-même, mais la plupart n'était que de classe deux ou trois, ils ne risquait pas de causer d'ennuis, et Kenneth n'en voulais pas non plus. Il serra le poing sous le bar, cachant qu'il tremblait, pas de colère, mais de ne pas savoir ce qu'il allait se passer. Allait-elle l'embarquer, maintenant, devant tout le monde ? Et Rudolph, qu'allait t-il en penser ? Il n'avait rien fait, mais eux n'avaient pas besoin de raisons, il leur suffisait d'avoir envie d'humilier publiquement les mutants, les raisons seraient venues toutes seules. Même s'il avait tout fait pour rester dans les clous. Bien sûr, il aurait aussi pu s'enfuir, se téléporter et de distancer la pyromancienne, bien qu'elle ait l'air d'être douée, il savait de quoi elle était capable et pensait pouvoir l'anticiper. Mais à quoi bon, à peine aurait-il fait trois mètres à l’extérieur qu'il aurait été abattu froidement, leur donnant d'autant plus de raisons de tuer un mutant de plus. Et il ne voulait pas fuir, c'aurait été lâche, et aurait donné à la jeune femme du crédit. Il n'avait jamais fui, et ce n'est pas aujourd'hui qu'il commencerait.

Finalement, cette journée était plus merdique que d'habitude.
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✻✻✻ Grâce au gouvernement, j’ai eu l’occasion de rencontrer énormément de monde. Principalement des surhumains, surtout des mutants. Le problème, c’est que ma mission n’était pas de devenir leur amie. J’aurais beaucoup apprécié, cela dit. Discuter de la vie, réfléchir au sens de notre existence, échanger sur nos passions communes, partager les meilleures adresses de New-York. Définitivement, j’aurais adoré avoir ce rôle. Du moins, c’est ce que je me dis maintenant. À l’époque, il ne me semble pas avoir été malheureuse de chasser les personnes comme moi, et toutes celles dont l’existence a été bouleversée par des capacités surhumaines. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais très heureuse de martyriser ces pauvres âmes en détresse, mais je ne peux pas non plus dire que ça me dérangeait. Je l’ai fait de mon plein gré, sans réellement me soucier de ce que les personnes en face de moi ressentaient. Parce que je m’en fichais, je suppose. J’évitais, consciemment ou inconsciemment, d’être trop sentimentale. Je devais simplement aider le gouvernement à faire respecter leur stupide loi de recensement, l’avis de la population n’avait rien à voir là-dedans. Qu’ils soient pour ou contre ne pouvait avoir aucune influence sur mes actes. Certains ont bien tenté de me convaincre de la dangerosité de la loi, de la même façon que nous essayions de les convaincre des avantages du recensement. Mon père m’a toujours dit que la loi était faite pour être respectée, pas pour être enfreinte. Tout ce qu’ils me disaient glissait sur les rails de mon indifférence, comme un pet sur une toile cirée. Je n’étais même pas désolée pour eux, c’est ça le pire. S’ils tentaient de s’opposer à moi, j’usais de mon pouvoir pour les faire plier. Parfois, nous étions plusieurs contre un seul individu. Un combat perdu d’avance pour lui/elle. Et puis il y avait ceux qui étaient contre, mais qui acceptaient quand même de se rendre. Pas parce qu’ils s’étaient rendus à l’évidence, plutôt parce qu’ils avaient peur. A quelques détours dans ma vie, j’ai réussi à effrayer une petite poignée de personnes. Ce n’était pas tellement à cause de ma capacité tordue à maîtriser le feu. C’était avant tout pour ce que je représentais. Le gouvernement tyrannique, la loi anti-surhumains, la privation de libertés, la violence. Toutes ces choses assez peu sympathiques. Je crois que mon interlocuteur faisait partie de ceux qui avaient peur. De ceux qui étaient contre, mais qui ne faisaient clairement pas le poids face à la fière équipe de Tony Stark. Je suis triste de voir que même en ayant pris mon indépendance, j’arrive encore à faire peur.

Pour la première fois depuis la mise en place du recensement, je ressens un minimum de compassion pour ce garçon et j’en viens à regretter tout ce que j’ai pu lui faire subir. A lui, et à tous les autres. Le jeune barman a pourtant eu de la chance. De ce que je me souviens, je ne m’étais pas montrée violente. Mon attitude, en revanche, ne devait pas aspirer à la gentillesse. Ce soir, je ne suis pas là en ennemie. Non pas que je sois là pour devenir sa meilleure amie – j’ignorais de toute façon qu’il travaillait ici. Disons que je suis entièrement neutre. Alors voilà que j’agite les mains dans tous les sens, lui adressant dans la même temps le fameux regard du chaton tout mignon, tout gentil. « Non, non, non, non, non ! » On pourrait presque croire que c’est moi, qui suis paniquée. Peut-être que c’est le cas. Ou peut-être que je veux éviter un incident en cette merveilleuse soirée. La réaction des mutants est parfois imprévisible. S’il m’attaque, par exemple, je ne sais pas comment je réagirais. En fait, si. Je me sentirais probablement offensée, et donc obligée de brûler une partie de son corps. Mieux vaut éviter le pire des scénarios, c’est la conclusion que l’on retiendra de tout ça. « Je m’en fiche de savoir si t’as utilisé tes pouvoirs, et je m’en fiche aussi de savoir s’il y a des mutants ici ce soir. » J’annonce ça sur un ton léger et parviens même à afficher un sourire. Je ne veux pas qu’il se sente menacé. Je ne suis plus une menace pour lui. « Je travaille plus pour le gouvernement, tu n’as rien à craindre. Je viens en paix, et tout ce que je veux, c’est pouvoir siroter mon verre dans le plus grand des calmes. D’accord ? » Pour lui prouver mon innocence, je lève mes deux mains en l’air. Exactement comme si je me rendais. On peut même m’imaginer en train d’agiter un petit drapeau blanc. Pourtant, je le sens réticent. Il a raison. Si j’étais lui, je me méfierais aussi. Ca pourrait être une mission incognito, il n’a aucun moyen de le savoir. « On est bon ? » J’ose espérer que oui. Je commence à avoir extrêmement soif, et je ne suis pas très jolie à voir quand je suis contrariée.
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Kenneth Wallers
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Elle ne manquait pas de culot. La première chose auquel Kenneth pensa, c'était aux conditions merdiques que vivaient les New-Yorkais depuis que ces enfoirés du gouvernement s'étaient installés. Pourchasser les mutants, c'était non seulement les persécuter eux, mais aussi instaurer ce climat malsain de peur dans la ville. Personne n'était vraiment à l'abri, entre ceux qui voulaient se cacher, ceux qui essayaient de fuir, et ceux qui luttaient. Tout le monde vivait dans cette peur, et peu de gens, ou plutôt, de mutants, avaient fait le choix de rester. Même en choisissant la cohabitation, c'est à dire, la paix, ils étaient très mal considérés et traités. Ce district X était un vrai camp de concentration, et même New-York était devenue une jungle anti-mutants. Comment avaient-ils pu en arriver là? Grâce aux genre de personnes qui se trouvait en face de lui.

Le bar continuait la folle soirée qui s'était engagée. Le jeune barman en était conscient, et était également soulagé de savoir qu'il ne serait pas arrêté arbitrairement ce soir, devant passer devant tout ces clients honteux, juste parce qu'il était différent, ce qui apparemment était mal selon ce que certains, et surtout certaines pouvaient penser. « Non, non, non, non, non ! », avait-elle dit paniquée, agitant ses bras frénétiquement, visiblement aussi paniquée qu'un petit suricate tout mignon accroc à l'energy-drink. « Je m’en fiche de savoir si t’as utilisé tes pouvoirs, et je m’en fiche aussi de savoir s’il y a des mutants ici ce soir. » Qu'est ce qui lui arrivait ? visiblement, elle n'était pas là pour le travail, ou bien elle cherchait autre chose. Qu'est ce que Kenneth pouvait bien avoir qui l’intéresserait, elle ? « Je travaille plus pour le gouvernement, tu n’as rien à craindre. Je viens en paix, et tout ce que je veux, c’est pouvoir siroter mon verre dans le plus grand des calmes. D’accord ? » Okay, là, il y avait sûrement une embrouille. Elle, plus du gouvernement ? autant demander à un putain de poulet de voler. Difficile de croire qu'elle ne voulait rien. « On est bon ? » Kenneth jetta son torchon sur le bar derrière lui, et croisa les bras, s'appuyant sur la table ou il préparait ses cocktails derrière lui. S'ils étaient bon? Rien n'était moins sûr. Comment, par le plus grand des hasards, s'était-elle retrouvée là, à "siroter son verre", sur le nouveau lieu de travail du mutant, et de surplus, le soir ou il allait prouver à cette ville qu'il n'était pas un petit Barman / DJ de Brooklyn ? Ce soir était le soir ou tout pouvait arriver, et c'était exactement le cas, mais pas comme il aurait voulu.

« Écoutez, j'vais vous dire, » Merde, c'était quoi son nom, déjà? Il l'avait déjà entendu, c'était un truc comme... Ghislaine ? Karren ? non, c'était un truc en L. Oui ! Laura, ça devait être ça. « Miss América, » Oups. « j'vous offre ce verre, mais après, il va falloir...  » Il s'arrêta net, son regard se tournant vers le bar. Il s'était arrêté en voyant Rudy qui discutait avec d'autres clients, dont la jolie blonde qui visiblement ne comptait vraiment pas passer plus de temps seule. S"il envoyait Lauren bouler, peut-être aurait-il eu raison de se méfier, d'être parano, peut-être qu'elle s'en irait, et que tout redeviendrait normal. Mais peut-être aussi que ainsi, il ne tirerait pas un trait sur son passé, et qu'il n'irait pas de l'avant. Ce n'est pas ce qu'il avait appris, ce que son nouveau patron lui avait donner envie de faire. Il ne s'en rendait pas forcément compte, mais ce Rudy avait déjà une bonne influence sur lui. S'il travaillait ici, et que, ce soir, la jeune femme s'était probablement retrouvée ici par hasard, c'était peut-être que le destin avait encore décidé de le frapper violemment au visage, ou qu'il lui disait d'évoluer, de devenir adulte. Après tout, pourquoi pas? Sous ses grands airs, Lauren était peut-être supportable, voir sympathique, à la limite. Il soupira avant de reprendre ce qu'il avait commencé à dire, et, finalement, bien fait d'arrêter pour prendre quelques instants à réfléchir à ce qui allait découler de la conversation. « ... y va sûrement falloir plus que ça si vous venez juste oublier vos problèmes. » Il avait involontairement eu son petit sourire en coin, non pas pour la charmer, mais parce qu'il avait été parfaitement honnête avec elle et qu'il avait agit naturellement, comme il l'aurait fait pour n'importe qui venant dans ce bar. Il pris deux shooters, les remplis de vodka, et trinqua avec elle avant de vider le sien. C'était un geste à son intention, il lui montrait qu'il jouait le jeu, qu'il était d'accord pour faire la paix, peut-être temporairement, cela allait dépendre d'elle, et de ses vrais intentions.
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