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Des papillons dans le ventre, des rêves de rose, de bonbons et de licornes chevauchées par des bisounours. Un gros câlin à Warren, un gros calin à mon doudou, et au dodo. Ça, c'était la soirée que j'aurais pu avoir, dans un autre univers... et ça n'aurait pas été moi d'ailleurs. Au lieu de ça j'avais simplement traîné sur le canapé devant la télé avec Warren. Je pense que ma petite escapade l'avais inquiété, ou notre dispute, ou alors était-il seulement curieux de cet homme que j'avais rencontré et avec qui j'avais échangé quelques messages. Toujours est-il qu'il était non seulement resté avec moi un moment mais surtout il avait parlé, posé des questions. Des questions auxquelles je n'avais pas vraiment pu répondre non par manque de volonté mais par manque d'information. On avait pas vraiment discuté lui et moi. J'avais pu le décrire physiquement, lui dire qu'il avait fait du rodéo - ce à quoi Warren avait ris pour des raisons plutôt limpides - et lui décrire avec plus de détails nos ébats lorsqu'il avait commencé à pousser l'interrogatoire trop loin. Comment on s'était retrouvé dans la ruelle, comment on avait rallié un hôtel, comment on était allé jusqu'à un parc puis finalement retourner à l’hôtel. Enfin ça c'était rien. Pour calmer Warren j'avais dû évoquer comment je l'avais fais gémir dans la ruelle en un coup de rein plutôt brutal... Et ça l'avait calmé. Bizarre.

Enfin toujours est-il que la soirée avait été tranquille en soit et j'avais plutôt bien dormis encore une fois. Un rendez-vous avait été pris sous couvert de raisons plutôt fumeuses et risibles. Encore que moi je voulais le voir mon t-shirt. 17h30, un pub pas loin de là où je vivais avant que l'immeuble n'explose et.. que tout le reste n'arrive. De jour, forcément, l'ambiance de la ville était plutôt différente et aucun risque de finir emboîté dans une ruelle. Cette fois pas de t-shirt mais une chemise volé à Warren. Rien de bien habillé cela dit, j'allais pas à un entretient d'embauche. Je sais pas trop où j'allais d'ailleurs. C'était pas un rendez-vous galant, c'était pas non plus une réunion entre pote. Et quand bien même on définirait ça de plan cul, on allait pas faire ça comme ça dans les toilettes du pub, si? Oh quoi que... C'était quelque chose de pas vraiment défini dans ma tête du coup j'y allais avec une appréhension mesurée. Ma seule hantise était de me retrouver muet face à lui, que les seules choses qu'on ait à se dire ne puisse se dire qu'avec le corps. C'était pas un genre de communication qui me dérangeait cela dit alors pourquoi pas.

Qu'allait-il se passer? Est-ce qu'il allait m'embrasser en arrivant? Ou alors une tape dans le dos? Ou alors ça allait être un geste gêné entre la bise et le serrage de main? Pourquoi est-ce que je me posais ces questions? C'était comme si j'étais jamais sorti avant. Comme si j'étais jamais allé retrouver un type que j'avais déjà baisé avant. Qu'est-ce que étais différent? Moi? Moi. Forcément. J'allais forcément devoir lui parler, même pour juste débattre du fait que mon t-shirt lui va bien ou pour planifier la prochaine nuit que l'on passerait peut être ensemble. Il était là mon soucis. C'était plus arrivé depuis des années. Coucher ou même recoucher, c'était déjà arrivé, bien sûr. Mais autant en Russie c'était mécanique, besoin animal, qu'ici c'était seulement comme on l'imagine: baiser la nuit, disparaitre au petit matin. Je leur avais jamais parlé. Je faisais peine à voir à tourner en rond tout seul dans la rue d'à côté pour me décider à bouger. Est-ce que j'étais si rouillé que ça? On allait juste boire un verre, c'était pas non plus un engagement à vie. Ne pas être ridicule. Se souvenir qu'on a déjà combattu des dizaines de type plus balèzes sans hésiter. C'était un beau mec qui allait me faire vaciller. Alors j'arrivais au pub quelques minutes en avance sur l'heure et entrais directement pour m'installer au comptoir. On venait me demander ce que je voulais mais je disais attendre quelqu'un... et je l'attendais là, regard rivé face à moi, mon téléphone posé devant.


Dernière édition par Kayden T. Jefferson le Mar 11 Oct - 1:40, édité 1 fois
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Je me souviens des premiers rendez-vous avec Johnny, ou même avec Olivia. Quand chaque détail avait son importance, avait sa signification. Quand je craignais qu'elle ne pense ceci, qu'il ne comprenne cela... J'ai réussi à me détacher de ces considérations, je n'ai plus peur des rendez-vous, et encore moins des premiers rendez-vous. Je n'en attends rien, je ne me projette pas et c'est ce qui me rend détendu quand je vais me mettre en route. Ce soir, je me rendrai chez Oscorp pour me promener dans leurs bureaux en guettant une attaque qui n'arrive heureusement jamais. Ils nous ont filé un nouveau, un petit jeune qui croit qu'il va se retrouver dans Die Hard et qui sursaute dès que quelqu'un pète un coup sans l'avoir prévenu avant.

Je me demande encore pourquoi je garde ce travail à la con. Je suis payé une misère pour un ennui royal, et je perds du temps pendant lequel je pourrais gagner beaucoup plus. C'est peut-être ça, la raison, finalement. Je repose mon téléphone, et laisse ma tête retomber lourdement sur l'oreiller. Quelques rayons de lumière viennent pénétrer dans la pièce principale et je profite de ce répit. Ma mère a essayé de m'appeler hier soir, elle voudrait que je vienne les voir même si elle se doute que je suis « très occupé ». Enfin, elle a laissé planer un blanc avant d'ajouter « Occupé, mes fesses, viens nous voir rapidement ou c'est moi qui viens ! » Menace ultime. Mon père m'a dit que ses avocats avancent bien et qu'il pourra récupérer l'entreprise bientôt, et peut-être même la maison. Il envisage un gros emprunt, je lui ai déjà dit de ne pas faire ça.

Je m'allume une cigarette après avoir ouvert la porte qui donne dans le couloir, à défaut de pouvoir ouvrir la fenêtre. Je termine de ranger, question de survie, et trouve un peu d'argent dans mon frigo, derrière une bouteille de jus d'orange dont je vérifie qu'elle est toujours bonne en buvant une gorgée du mystérieux breuvage. Pas de goût infâme, pas de morceaux, j'imagine donc que le test est concluant. Je prends une douche et vais m'occuper de mon linge sale avant de faire deux trois courses. Quand l'heure approche, je me mets tranquillement en route pour ne pas arriver trop en retard.

Est-ce que j'ai pris son t-shirt ? Bien sur que non, je ne vais pas lui rendre avec le parfum de nos derniers ébats. J'ai passé un t-shirt foncé sous une veste de jean. J'enfonce les mains dans mes poches et marche tranquillement sans me préoccuper de ce qui pourrait se passer autour de moi, y accordant depuis quelques années un intérêt comme toute limitée. Pas l'âme d'un héros, pas l'envie d'en être un même l'espace d'une seconde. Si on te tombe sur la gueule, ou tu l'as cherché, ou tu en tireras les enseignements. Pas besoin de crier à l'aide, personne ne t'entendra.

Arrivant à proximité du pub, j'avoue ne pas me poser trop de questions, je suis toujours détendu. L'apercevant du coin de l’œil, je lui envoie un petit message pour simplement attirer son attention sur son téléphone le temps de la lecture. Et puis c'est vrai que j'ai une belle vue d'ici. Je m'approche de lui et viens lui donner une claque sur les fesses puis m'appuie sur le comptoir juste à côté de lui, le sourire aux lèvres : « Ne me fais pas croire que je suis en retard, je sais que c'est faux. » Et assez naturellement, je passe un bras dans son dos et viens nouer mes lèvres aux siennes, prolongeant ce moment quand ma langue vient jouer avec la sienne. Mes doigts courent dans son dos et je me détache finalement, passant la langue sur mes lèvres « Tu as commandé quoi ? »
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Je n'attendais pas bien longtemps avant que mon téléphone ne vibre devant moi. Inquiet d'un retard, je baissais la tête pour y lire un message des plus mystérieux auquel je répondais du tac au tac sans vraiment réfléchir... avant de lâcher le téléphone en sursautant lorsqu'une main venait claquer mes fesses. Je plaquais le téléphone contre le comptoir d'une main avant qu'il ne glisse par terre et tournait rapidement la tête pour croiser son regard et son grand sourire. - « Ne me fais pas croire que je suis en retard, je sais que c'est faux. » - Ok, alors toi, j'allais te... Et puis non. Pas le temps de dire quoi que ce soit. Il passait sa main dans mon dos et nos lèvres se joignaient, nos langues se rencontraient, comme un souvenir de la nuit passée, un écho seulement, un bon écho. Lorsqu'il se détachait je soupirais d'un souffle court et le fixais alors qu'il s'installait à côté. - « Tu as commandé quoi ? » - T'es en retard. Mais c'est pas grave. - A mon tour de passer une langue gourmande sur mes lèvres. - T'es pardonné. - Je faisais un signe au gars derrière le comptoir. - Deux pressions s'il vous plait. - Et je revenais à Alan avant de lui dire innocemment... - Et j'ai commandé deux pressions.

Bizarrement maintenant qu'il était là je ne ressentais plus l’appréhension qui me tordait les boyaux depuis de trop longues minutes. Sa présence? Ou alors la légère dose d'adrénaline qui courait dans ma veine? C'était certainement ça. Je pivotais légèrement sur le tabouret pour être moins face au comptoir et un peu plus tourné vers lui. - Alors, alors. Comment s'est passé ce lustrage de poil? - Je tournais le regard vers le barman qui posait nos verres. Oui il m'avait entendu dire ça et lorsque je l'apercevais je tentais de compenser. - C'est un bébé mouton des montagnes, c'est pour ça. - Et lorsqu'il s'éloignait en levant les yeux au ciel, je riais discrètement. Enfin à peu prêt. - Ok je sais pas si t'as une réputation à tenir dans le coin, mais elle est foutue. - Je saisissais mon verre et le faisais glisser vers moi avant de hausser les épaules. - Désolé. - Je saisissais mon verre et trinquais avec le sien. - A ton t-shirt, puisse-t-il avoir une belle vie dans l'autre monde. - Et je buvais une longue gorgée de ma bière bien fraîche, un peu de mousse restant accrochée au dessus de ma lèvre supérieure.

Je posais le verre et revenais à la conversation comme si j'avais eu une révélation. - Et en parlant de t-shirt! - Je tendais la main vers lui et touchais son torse du bout des doigts. - Je constate que le mien n'est pas là. Je croyais qu'on s'était mis d'accord sur mon droit de visite? - Il n'y avait pas grand monde à cette heure-ci, même si les gens qui sortaient du boulot n'allaient pas tarder à arriver pour le verre du soir. Moi je ne connaissais cet endroit que pour y être venu quelques fois seul. Il n'était pas corrompu par la mafia à l'époque et ça me donnait un peu de répit. C'était pas un pub trop rustique, mais pas non plus un de ces bars trop chic trop net qui en oublient qu'ils servent juste à boire. J'écarte légèrement les jambes par simple habitude masculine et mon genou vient toucher le sien.. pas que je m'en rende compte cela dit.
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Je m'installe tranquillement à côté de lui. Il aurait pas fallu qu'il la joue princesse effarouchée quand je me suis permis un baiser de retrouvailles. Mais oui, ce n'est qu'un baiser. Ça devrait représenter à mes yeux plus, beaucoup plus, mais quelle différence avec une poignée de main ? Juste l'expression d'une certaine satisfaction de le retrouver, rien de plus, rien de fou. Je regarde vers ma montre, mais non je ne suis pas en retard. Je le regarde, attendant qu'il me dise ce qu'il a commandé, et c'est alors qu'il passe la commande au bonhomme qui fait des allées et venues derrière le bar. J'esquisse un sourire et pose mes deux mains à plat contre le bar, observant celui qui nous servirait quelques instants, reportant enfin toute mon attention sur Kayden.

Il pivote sur son tabouret pour se tourner davantage vers moi et je tourne simplement la tête dans sa direction, mon corps faisant encore totalement face au comptoir. Il revient avec nos boissons, c'est le moment que choisir l'autre pour me poser une question quand même assez... étrange pour qui n'est pas associé dans notre échange de plaisanteries foireuses. J'arque un sourcil puis laisse Kayden rattraper le coup avec une explication... ok la prochaine fois, je m'en occuperai moi-même je crois. Je dois être un peu plus doué pour jouer la discrétion.

Le barman lève les yeux au ciel, l'air de dire « n'importe quoi » et je fais la même chose avant de passer un doigt contre ma tempe, le temps d'une seconde. Je lui souffle quand même, passant une main contre mes cheveux « Je n'en sais rien, tu en penses quoi ? » Je balance la tête juste après et abandonne cette posture étrange. Avoir les cheveux beaux, soyeux, légers, en vrai, je m'en tape complètement. J'ai juste assez de respect de moi pour rester présentable et agréable à mon propre regard. Celui des autres... j'aimerais qu'ils n'aient aucune incidence sur moi, jamais. Je ne veux plus m'aimer à travers les autres. Heureusement, ils ne sont pas tous qu'une bande de lâches qui se tire quand ça commence à sentir la merde mais j'ai cru à un moment que je serais invulnérable. Je sais maintenant que c'est faux, et ça m'a rendu plus fort.

Je réfléchis une seconde quand Kayden me parle de réputation. Les clients que je pourrais croiser ne veulent assurément pas qu'on sache qu'ils se tapent des gigolos et aucun ni aucune d'entre eux n'a heureusement essayé de croire que nous allions jouer une comédie romantique à la pretty woman. Ce n'est qu'une transaction douteuse dont personne ne veut parler. Les seules personnes dont l'avis compte vraiment à mes yeux sont trop loin pour être déçues, choquées ou en colère. Trop loin vers le Kentucky. Trop loin sous terre. Trop loin entre les explosifs et les balles, à la rigueur. Trop loin dans le temps. Trop loin de tout. Ce n'est pas bien grave, c'est une source de tourments en mois. Je me saisis de mon verre puis réponds à l'autre : « Aucune réputation, et puis comme je t'ai dit, je ne vivais même pas là avant. Pas de passé, pas de réputation. »

Ce n'est pas faux, en fait. Il trinque à mon t-shirt déchiré, puis semble soudain de souvenir de quelque chose. Je bois une gorgée de ma pression, passe ma lèvre inférieure sur celle du haut. Je me tourne maintenant vers lui également et secoue la tête avant de lui préciser que je ne suis pas un sauvage et que je suis en train de le lui laver. Je lève les yeux au ciel et lui somme de ne pas bouger, venant me pencher contre lui pour embrasser sa lèvre supérieure. Je passe la langue contre les miennes en m'écartant et lance comme si j'étais las : « Ah ces hommes qui ne savent pas boire... » Je lance une œillade vers le bar puis reviens sur l'autre : « Alors Kayhole, dis-moi ce qui t'a amené à quitter le coin. Hormis le taux de criminalité et les explosions. Tu m'as dit que tu ne t’immisçais pas dans les couples, donc j'imagine que tu n'as pas spécialement suivi un homme, ou une femme ? »
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Oui, effectivement. Comment pouvait-il avoir une réputation dans le coin s'il ne vivait même pas là avant? Après tout il l'avait déjà dit. Faut dire aussi que j'écoutais peut être distraitement. Je pensais à autre chose. Et cet autre chose était posé sur ce tabouret. Mon t-shirt était en plein lavage et j'étais surpris. Pourquoi surpris? Ou pourquoi pas, d'ailleurs. Qui lavait ce genre de chose? Il aurait pu me le rendre tel quel, je ne m'en serais pas offusqué. Après tout vu l'état du sien... Mais je le remerciais néanmoins. A un moment il me sommait de ne plus bouger et je m'immobilisais, le fixant et le suivant du regard alors qu'il s'approchait dangereusement jusqu'à ce que ses lèvres ne viennent embrasser ma lèvre supérieure. Il se redressait et je suivais sa langue du regard, un sourire malicieux mes lèvres toute propres, avant de commenter. - Et c'est en faisant ça que tu me confortes dans l'idée de ne jamais apprendre. - Pourquoi est-ce que j'apprendrais à boire correctement si il venait m'embrasser pour me débarrasser cette mousse sur le coin de mes lèvres? Absolument aucune raison valable.

A l'évocation de ce surnom douteux j'ouvrais deux grands yeux rapidement accompagnés d'un grand sourire. Je me fichais un peu qu'on l'entende, mais tout de même. - Garde ça pour quand on est seul, je suis très bon avec les serrures. - Dans l'intimité, il pouvait bien m’appeler comme il voulait. Je portais le verre à mes lèvres et buvais une longue gorgée, cette fois en passant ma langue sur ma lèvre. Il était temps de répondre à sa question... Le tout étant de savoir si j'y répondais honnêtement ou non. Quoi dire? Tout? Rien? Combler le vide ou altérer la vérité? - Et bien... Si tu m'interdits les bonnes réponses je suis un peu embêté du coup. - La vérité ce serait. - Parce que mon immeuble a explosé en fait. - J'avais un petit peu mal au cœur en repensant à Marishka mais j'avais fait la paix avec cette journée. Enfin presque. - L'immeuble un peu plus haut, le long du parc. - Et je mimais la direction du pouce. - Je crois qu'ils ont commencé à reconstruire d'ailleurs. - J'en étais même sûr puisque je l'avais survolé quelques jours plus tôt et j'y avais vu les fondations de la nouvelle structure.

Et non effectivement, je m’immisce pas. J'aimerais pas que ça m'arrive alors je vais pas le faire, ce serait hypocrite. - Je portais le verre à mes lèvres et buvais une gorgée. - Du coup j'ai atterri à Tribeca. - Tribeca n'était pas un quartier riche, plutôt modeste en fait, mais comme partout certains bâtiments sont plus cher que d'autres et notre immeuble en faisait parti. C'est pas comme si j'avais dit vivre aux abords de Central park. Je laissais ça à Alec. Frimeur. - Ça fait un peu plus d'un mois maintenant. - Et quatre mois depuis l'explosion, mais qui comptait? Bon ok, moi. - Et toi alors? Qu'est-ce qui t'as attiré ici? - J'inspirais l'air. - J'ai tout de suite adoré Brooklyn quand je suis arrivé. Il y a une ambiance particulière. J'étais bien ici... - ... Jusqu'à ce que mon immeuble explose?  Et puis maintenant j'étais avec Warren, ça me convenait aussi, même si les raisons de cette colocation étaient moins... enviables. Enfin colocation n'était pas vraiment le bon terme pour définir cette situation mais c'était une question qui n'avait pas besoin de réponse.
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Oui, c'est vrai que j'aurais pu passer un doigt au-dessus de ses lèvres, ou même me contenter de le regarder avec sa petite moustache mousseuse mais ça m'avait semblé naturel de l'embrasser. Je ne suis pas particulièrement démonstratif en terme d'affection habituellement. Du moins je ne l'avais jamais été avant. Autant j'ai toujours été franc auprès des miens et il ne me serait pas venu à l'idée de raconter un bobard. Pourquoi donc travestir la vérité ? J'étais fier de mes victoires, j'assumais mes erreurs, je confiais mes doutes. Misha était au courant de toutes les dérives par lesquelles je suis passé, je lui ai confié cette histoire comme un conte glauque duquel je ne devrais jamais être un personnage, Madelyn avait eu droit aux grandes lignes, et j'avais simplement éviter quelques passages pour ne pas la heurter, parce que je la voyais toujours légère, généreuse, bienveillante et je ne voulais pas briser ça. Mais il restait difficile pour moi de prendre spontanément l'un des deux dans mes bras, préférant garder mes distances. Il semblerait qu'avec Kayden, les mots s'effacent au profit des gestes, que la vérité s'échappe au profit des signes de... pas d'affection quand même ? Puis-je être attaché à un mec dont je connais plus la bouche que l'histoire, franchement ?

J'aime ses fesses et ses lèvres, c'est tout, et peut-être ses yeux aussi. Je hausse simplement des épaules et me dis que je la lui retirerai, tout simplement. Ça ne me gêne pas, de devoir passer ma main ou mes lèvres contre son visage. Ça me fait plaisir, de le toucher, et de l'avoir là pas loin de moi. Il semble d'ailleurs surpris au petit surnom que je lui ai trouvé, et me tente d'ailleurs de l'utiliser à nouveau dans la minute. Ce n'est sans doute pas qu'il n'assume pas, ou il m'aurait repoussé quand je l'ai embrassé en arrivant, et même encore après. Mais ça veut dire que nous serons encore seuls à un moment donné ? Peut-être que je devrais le renommer dans mon téléphone... Loin de s'attarder sur ce détail, il me confie que c'est son immeuble à lui qui a explosé. J'écarquille les yeux, surpris par la réponse. Ah ça, c'est vraiment con. Les journaux avaient parlé de bombe avant que l'enquête ne fasse état d'une fuite de gaz et les familles des victimes avaient été – dit-on – dédommagées, si on peut vraiment l'être... Ces fonds de soutien qui laissent croire qu'on peut compenser la vie d'un proche – ou plutôt sa perte – par un chèque. Et encore, quand on ne se félicite pas de sa mort. Je baisse le regard sur mon verre, m'excuse et lui souhaite simplement qu'il n'ait pas eu de proches blessés. Oui j'ai dit « blessés ». On sait ce que ça veut dire.

Je relève les yeux sur lui seulement quand il relève ma tentative peu subtile de savoir s'il a quelqu'un dans sa vie, soyons clairs. J'ai trouvé ça un peu élégamment mais bon, s'il est venu dans le coin juste pour vivre avec sa fiancé, autant que l'un de nous saute l'autre dans les chiottes et qu'on se dise à la prochaine. Je m'en fous de savoir si cette paire de fesses a un chien de compagnie... Je hoche de la tête et lui demande spontanément ce qu'il a fait entre temps. Ouais parce que l'immeuble a pas pété il y a un mois, il me semble. Puis j'esquisse un sourire un peu gêné avant de répondre : « Pour faire simple, j'ai perdu mon job, j'ai dû revoir mon mode de vie si tu vois ce que je veux dire. » Bien sur qu'il verrait. Bien entendu, personne ne changeait radicalement de vie juste après de genre de pépin, il faut dire que les événements s'étaient enchaînés, j'avais trouvé les solutions que je pouvais, même si je savais qu'elles étaient mauvaises. Je regarde autour de nous un instant et ajoute : « Ouais, j'avoue que je ne suis plus très sociable alors j'imagine que j'ai raté des sorties intéressantes ces derniers mois. Je compte sur toi pour me montrer les endroits où il faut aller après une grosse journée. »
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Je passais ma main sur sa cuisse, l'air de vouloir le consoler sans vraiment avoir une bonne raison de le consoler puisqu'il n'en avait pas besoin. - T'as pas à être désolé, tu n'es pas responsable. - Je retirais ma main et poursuivais. - Et non, j'y vivais seul, et comme tu as pu le constater, je suis toujours entier. - Les autres habitants en revanche n'avaient pas eu cette chance. J'avais fait quelque recherche après les événements depuis la tour. Jarvis m'avait donné un coup de main. Il s'avérait que ma petite vieille du troisième, le couple du second et les deux locataires des appartements du rez-de-chausser étaient tous morts. Sans aucune exception. Les informations parlaient de dédommagements... Mais ce n'était qu'une mascarade pour prôner l'entraide du gouvernement. Il n'y avait plus de famille à dédommager. Ils étaient morts. C'est moi qui était désolé parce que c'est moi qui était responsable. Lorsque ses yeux clairs retrouvaient le chemin de mes yeux verts, un sourire incontrôlable étirait mes lèvres et je répondais immédiatement. - Et bien crois le ou non, je suis parti en vacances. Enfin, après un peu de temps pour me remettre. - Et arrêter de me taper la tête contre les murs à cause de la peur et de la culpabilité qui me rongeait les entrailles.

Je montrais la gourmette à mon poignet en secouant l'avant bras. - Warren m'a traîné en Australie pendant deux semaines et je dois dire que ça m'a fait un bien fou. - Certes il n'avait jamais rencontré Warren, il ne pouvait pas vraiment le visualiser. Mais est-ce que ce serait plus simple si je lui disais "le gars avec qui je vis"? Probablement pas. Ou alors... - Warren c'est mon frère, au cas où tu te poserais la question depuis avant-hier. - Et puis je lui demandais comment il était arrivé ici et il me répondait. - « Pour faire simple, j'ai perdu mon job, j'ai dû revoir mon mode de vie si tu vois ce que je veux dire. » - Plutôt oui. - Techniquement je n'avais rien perdu qui change ma façon de vivre, mais je comprenais sans mal le fait d'être forcé au changement. J'entamais une nouvelle vie après des années d'une que je voulais oublier. Nouvelles habitudes, nouvelles occupations... Nouveaux problèmes mais aussi nouvelles rencontres. Si j'avais rencontré Alan avant, si je l'avais rencontré pendant que j'étais encore rattaché à la mafia, je n'aurais jamais accepté ce rendez-vous. Je n'aurais jamais utilisé le numéro de téléphone qu'il avait écrit dans mon dos. Je l'aurais effacé et j'aurais simplement gardé un bon souvenir de cette nuit. Souvenir que j'aurais peut être raconté à Warren pour qu'il puisse râler sur le fait que j'aurais dû garder le numéro.

Je lui souriais lorsqu'il parlait de ses lacunes en sociabilité. - T'es plutôt pas mal avec moi jusque là, alors ça va. Et puis si je dois être honnête, je suis pas des plus sociable moi-même, alors je suppose que l'un dans l'autre on s'en sort pas mal. - Je buvais une gorgée et pensais à passer ma langue sur ma lèvre. - Je te ferais visiter avec plaisir. Il y a pas mal d'endroits sympa dans le coin. La boite où on était l'autre soir en est un, mais il y a des lieux plus calmes comme ici si tu as besoin de te détendre. - Je grattais l'arrière de mon crâne alors qu'un sourire légèrement gêné venait habiller mon visage. mon regard fuyait l'espace d'une seconde. - Ou alors tu m'appelles. - Mon regard venait retrouver le sien à nouveau et je m'offusquais de ma propre phrase. - Hey, je peux être l'âme de Brooklyn si j'veux. - Son âme, son corps, ses mains... et tout le reste.
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Ah ça aussi, j'ai assez exploré son corps pour constater qu'il est bien entier... J'esquisse un sourire en coin sans faire plus de commentaire, mes doigts venant juste frôler les siens quand sa main vient heurter doucement ma cuisse. On a entendu plusieurs histoires sur cette explosion avant qu'une version officielle ne vienne mettre un point final aux rumeurs ridicules, puis il y a aussi eu l'explosion près des Docks. À croire qu'un fou furieux se promenait en ville cette semaine-là pour faire péter tout ce qu'il pouvait. On a beau verser des dédommagements, on a beau dresser des stèles, on a beau y penser, le mal est fait.

Alors qu'il m'évoque ses vacances, je m'apprête à lui demander où il est parti mais Kayden dévance ma question, tout en me montrant la gourmette au nom de son « ami ». Je comprends facilement qu'il n'y est pas parti seul, et je les imagine bizarrement plus à deux qu'en groupe de potes partant se détendre à l'autre bout du monde. Mon attention abandonne bien vite la gourmette. L'Australie, une sacrée trotte mais peut-être était-ce qu'il fallait pour qu'il puisse simplement se changer les idées... Je n'ai jamais aimé voyager personnellement. D'abord parce que mes parents n'ont jamais été adeptes des grands voyages, pas de virus à nous transmettre de ce côté-là. J'ai toujours été plus heureux chez moi, sur une terre connue. Avant de me dire que l'herbe serait plus verte ailleurs, j'ai su m'extasier sur de petites choses que beaucoup trouveraient sans doute risibles. Elles l'étaient sans doute, elles doivent encore l'être maintenant.

Ça me manque un peu, ce goût des petites choses, mais j'essaie de le retrouver progressivement. Je ne sais pas si j'ai peur de la mort, on doit tous mourir un jour. Je ne sais pas si parfois, j'ai peur de vivre, vivre avec la faute d'un devoir mal accompli. Je ne me sens pas coupable de tous les malheurs du monde, je ne le suis pas. Qu'est-ce qu'on peut y faire ? On ne peut pas retourner dans le passé, et on ne peut pas le changer. Si partir en Australie lui a fait du bien, alors tant mieux. C'est une bonne solution j'imagine, de tout laisser de côté un moment. Personnellement, j'ai eu besoin de temps. J'ai eu besoin de ces temples chimériques, j'ai eu besoin de ces heures passées sur les tombes, à laisser le temps faner. J'ai souvent besoin, quand les événements vont trop vite ou ne me conviennent pas, de me retrouver seul avec moi-même...

Ah oui, son frère me précise-t-il. Je hoche de la tête, pas vraiment convaincu mais peu importe. S'il le dit, ce doit être vrai, sans doute... Je me redresse doucement quand nous évoquons mon déménagement, que je mets simplement sur le prétexte de la perte de mon emploi, ce qui finalement était vrai. Ça avait été une situation compliquée, un moment compliqué mais je le considère terminé maintenant. Je suis passé à autre chose. J'esquisse un sourire quand il dit que côté sociables, finalement, on s'en sort bien.

Oui enfin, j'imagine que ni lui ni moi ne couchons avec tous ceux qu'on croise. Mon regard suit sa langue contre sa lèvre. Je l'observe sans être spécialement discret, je l'imagine mal être gêné par mon comportement à vrai dire. « T'en fais pas, je retrouverai ton numéro. » Et il faudra que je le renomme, accessoirement... J'arque un sourcil à sa remarque soudaine : « Ah oui, rien que ça ? » lui réponds-je, un poil moqueur.

Je sors une cigarette de mon paquet et joue avec l'extrémité avant de la mettre au-dessus de mon oreille. « Dis-moi... » commence-je avant de reporter mon attention sur mon verre. Je lance un petit regard circulaire autour de nous puis souris légèrement : « Tu ne vis qu'avec ton "ami" Warren, c'est ça ? »
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« T'en fais pas, je retrouverai ton numéro. » - Un fin sourire étirait mes lèvres, promesse d'une infinité de non-dits. -  « Ah oui, rien que ça ? » - Ton scepticisme me vexe énormément. - J'attrapais mon verre et étouffais mon rire en une gorgée fraîche. Ça se passait bien. Hein? Je ne pouvais m’empêcher de me poser la question, comme si ça allait pouvoir changer quoi que ce soit. De toute façon, c'était qu'un verre. Il sortait une cigarette de son paquet et je la suivais du regard jusqu'à son oreille alors qu'il me posait sa question. A l'entente de la phrase entière mon regard revenait au sien et je répétais, en appuyant sur le mot. - Frère. C'est mon frère. - Je me laissais glisser du tabouret pour poser les pieds par terre et me rapprochais assez pour lui voler la cigarette, un sourire sur les lèvres. Je n'étais pas vraiment un fumeur. En fait non, je n'étais pas un fumeur du tout. Et pourtant, une de temps en temps, ça n'a jamais tué personne. - Viens, on sort. - Après tout, on ne pouvait pas fumer à l'intérieur. Mon verre dans une main, la cigarette dans l'autre je passais devant et rejoignais la terrasse. L'air s'était rafraîchi entre temps, le soleil avait légèrement décliné aussi mais c'était toujours supportable.

Warren était mon frère plus que mon ami. C'est sûr, nous n'avions pas la même mère, pas le même père - et tant mieux - ni le même sang. Je n'étais officiellement pas rattaché à sa famille ni lui à la mienne. C'était bien pire que ça. Bien pire que toutes cette génétique et cette paperasse: on avait choisi. Warren était mon frère et ça sonnait naturel lorsque je le disais. Et si un jour Alan le rencontrait, s'il voyait la différence entre nous, s'il posait la question... mais s'il le rencontrait il comprendrait la nature de notre relation.  Il le verrait. Je posais le verre sur une table haute et pinçais la clope entre mes lèvres avant de porter mon regard sur lui. - Tu m'allumes? - Un sourire venait chaparder la pression sur la cigarette mais je ne perdais pas ma prise et lorsque la flamme venait s'afficher entre nous deux, j'inspirais une courte bouffée pour réhabituer mes poumons à cette fumée. - Et oui, on est juste nous deux. J'ai pris l'appartement pour lui. Après ses soucis, j'ai préféré le garder avec moi. Et comme j'avais plus vraiment de chez moi... - Ne pas entrer dans les détails. Je n'entrerais pas dans les détails. Warren ne souhait pas en parler, moi non plus et encore moins à quelqu'un que je ne connaissais pas réellement. Autant nous avions brisé les limites de l'intimité, autant tout n'était pas permis pour autant.

La clope coincée entre deux doigts je portais le verre à mes lèvres et essuyais le gout du tabac d'une rasade de bière. Le coude appuyé sur la table, je le regardais. C'était gênant? Aucune idée, mon regard s'y complaisait alors je suppose que je m'en fichais. - Et du coup... - Parce qu'il avait dit qu'il avait dû revoir son mode de vie, qu'il avait perdu son emploi. Moi je ne travaillais pas, enfin rien de rémunéré, ni rien d'officiel, ni d'officieux. En fait j'avais endossé le rôle d'infirmier slash confident slash défouloir slash cuistot slash femme de ménage slash coursier. Bon en fait j'étais devenu la mère de Warren. Mama numéro deux le jour, super héro la nuit. Ou l'inverse. Ou les deux. Mais je ne pouvais pas vraiment lui parler de mon passage dans les égouts avec Red, Sparks et Squirrel. Et je préférais garder pour moi le reste, parce que même si j'étais très sexy avec un tablier de cuisine... Bref. - ... tu travailles? Enfin, t'as réussi à te stabiliser? Tu fais quoi maintenant?
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Septique, oui c'est tout moi... en un sens. Plus jeune, j'ai appris à avoir l'esprit ouvert et un flot de patience presque infini quand ma sœur m'a tour à tour rendu sourd, aveugle, paralysé ou encore muet. Mais il est vrai que je suis devenu intolérant, je suis devenu égoïste. Je n'essaie pas de changer, pour quoi et pour qui ? Je suis comme ça maintenant, et c'est comme ça que Kayden me connaîtra s'il est assez persévérant pour arriver jusque là.

Je cale alors ma cigarette au-dessus de mon oreille avant de lui poser une autre question, cherchant à en apprendre davantage sur Kayden et son mode de vie, et notamment avec qui il peut vivre. Après tout, il peut bien être en coloc avec dix personnes, ça ne me fera rien, simple curiosité... « Frère. C'est mon frère. » Oui oui, sûrement. Je lève les yeux au ciel en lui soufflant un désinvolte : « Si tu veux. » Plus pour le taquiner que parce que je doute vraiment. Après tout, nous ne sommes que des étrangers l'un pour l'autre, des inconnus de passage dans une vie, ces détails valent-ils la peine de perdre cet instant que nous partageons ? Quand je le regarde, je repense à notre nuit ensemble, comment faire autrement, c'est impossible.

Je le laisse s'approcher et fronce les sourcils quand il s'empare de ma cigarette. Je prends mon verre en lui emboîtant le pas, une main sur le paquet, prêt à en sortir un nouveau bâton de nicotine. À peine sommes-nous à l'extérieur que je porte mes lèvres à mon verre, je le pose ensuite près de celui de Kayden. Je sors mon briquet à la demande de ce dernier et m'approche de lui. La flamme vient danser dans le reflet de son regard pendant qu'il prend la première inspiration. Et étonnement, c'est ce moment qu'il choisit pour me répondre. Je ne demande pas quels types de soucis même si je pense que la question viendra sur le tapis un j... « quel genre de soucis ? » Bon d'accord, j'ai demandé. J'ai été mieux élevé que ça quand même.

Je reprends mon verre puis m'aperçois qu'il me regarde, tout simplement. Je rebois une gorgée puis sors mon paquet à nouveau quand il relance d'un « et du coup... » je glisse une cigarette entre mes lèvres et quand il pose sa question, je lève les yeux sur lui et hésite quelques instants. Je prends le temps d'allumer la cigarette et soupire juste avant de prendre la première bouffée. Je relâche la fumée au-dessus de nos têtes. Je travaille, oui c'est sûr... Est-ce que je me sens stable ? J'ai apporté la stabilité dans mon quotidien, et j'ai fait de ce quotidien une routine, c'est ce qui me protège, c'est la normalité de laquelle je m'entoure. Je hausse des épaules, préférant le concentrer sur ce qui peut se dire. J'imagine aisément la réaction de Kayden si je lui disais que je suis un gigolo et ça se comprend. Au mieux, il partirait. Dans le pire des cas, il me mettrait son poing dans laquelle pour sauver une sorte d'honneur sali, qui sait. Sentant le blanc s'installer, je me lance et me risque à lui répondre : « Ouais, j'essaie d'avoir... comment dire... » Je me gratte le crâne, cherchant mes mots. J'essaie d'avoir une vie normale ? J'essaie de gagner du temps, avant que nous ne retrouvions vraiment la définition d'une vie, une Vie, moi et les miens.

Je souris, un peu gêné : « Désolé c'est embarrassant de ne pas trouver mes mots. Alors la version courte c'est que je bosse comme agent de sécurité pour Oscorp. » Je me sens soulagé, j'aurais dû commencer par là certainement. Je m'approche de lui, passe mes lèvres contre les siennes. Tout simplement parce que j'en ai envie, pas pour mettre un terme à la conversation. Je me sépère de sa bouche puis tire une nouvelle bouffée, perdant une seconde mon regard au sol. « On essaie de prendre les meilleures décisions, même si tous les choix qui s'offrent à nous semblent merdiques, tu comprends ? » ajoute-je. J'espère, oui j'espère qu'il comprendra vraiment...

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« Quel genre de soucis ? » - Je lui souriais. Juste ça, un sourire mystérieux. Je ne dirais rien, absolument rien. Sans parler du fait que Warren lui-même voulait disparaitre et s'enterrer dans un coin du monde, moi-même je ne voulais pas en parler. Je respectais le choix de l'ange sans aile autant que je préférais ne pas révéler ce genre de choses comme ça. Au lieu de ça, je relançais la conversation sur autre chose, sans la moindre finesse mais c'était volontaire. C'était clair. Alan pataugeait et je souriais, amusé par ses hésitations. Comme quoi, j'étais pas le seul à pas être totalement sûr de moi. Il parvenait finalement à ordonner ses pensées pour répondre et s'excusait. Ma main venait se poser sur sa joue. - C'est pas grave va, t'es mignon, ça compense. - Une bouffée de fumée venait jusqu'à mes poumons et je retirais la clope avant de souffler tout ça. Ma main ne quittait pas son visage alors qu'il approchait du miens pour embrasser mes lèvres. Mes doigts se glissaient dans ses cheveux et lorsqu'il reculait, un sourire fin étirait mes lèvres. Pas de gènes, pas de rougeurs d'écolières, juste un petit quelque chose qui me faisait plaisir. C'était gratuit. Sans but, sans arrière pensée, sans le besoin de faire monter la température. C'était juste ça. Et "ça" c'était si rare.

« On essaie de prendre les meilleures décisions, même si tous les choix qui s'offrent à nous semblent merdiques, tu comprends ? » - Je tirais sur la clope, toujours par petite bouffée. - Je comprend très bien. - Peut être trop. Je ne connaissais pas son histoire, il ne connaissait pas la mienne et par réflexe, peut être égocentrique, j'avais tendance à me dire que mes problèmes étaient plus complexes que les siens. Peut être à tort. Lorsque l'entité avait prit le contrôle de mon corps, elle m'avait retiré le droit à ce choix et même si durant l'espace de quelques secondes j'avais pu essayer, elle m'en avait privé. Mais même avant ça. Toutes ces péripéties, tout ces événements qui avaient rythmé ma vie. La rue ou Hydra, la mort ou la fuite, l'abandon ou la solitude. La souffrance ou la souffrance. La torture. Celle que je m'imposais ou non. C'était aussi un choix, non? Un choix que je faisais pour moi-même. Comme je faisais aujourd'hui le choix de me sortir de ses travers. Une série de choix moins "merdiques" cela dit.

Une rasade de bière venait rincer le goût du tabac sur ma langue et je reposais le verre ainsi que la cigarette au bord de la table haute alors qu'un courant d'air venait jouer avec ma nuque. Je m'avançais doucement, mes mains venant se saisir du col de sa veste en jean alors que mon corps se rapprochait. Je relevais son col, protégeant sa nuque à lui, gardant mes bras posés sur ses épaules quelques secondes mon regard longeant son visage avant de trouver ses yeux et qu'un sourire malicieux n'illumine ma face. - Agent de sécurité, hein? - L'une de mes mains venait faire courir deux doigts sur le haut de son torse. - T'es un homme d'action alors? Tu dois porter un uniforme? - Mon regard partait dans le vide l'espace d'une seconde. - Tu dois être sexy en uniforme... - Je levais les yeux sur son crâne puis revenait à lui. - Mais la prochaine fois, je veux que tu prennes un chapeau, cowboy. - Et non, j'avais pas oublié.
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Au long silence qui fait suite à ma question, je devine bien que la réponse se sera pas pour tout de suite. Je hausse des épaules et me prive d'une phrase rassurante comme « je ne jugerai pas », vu que ce n'est pas vrai. Mes expériences ont fait de moi quelqu'un de plutôt intolérant aux problèmes que peuvent rencontrer les autres, je sais bien que c'est un peu dégueulasse mais c'est comme ça. J'estime que je n'ai pas le temps ni l'énergie pour me morfondre sur des problèmes qui n'en sont pas vraiment. D'ailleurs, je dois avouer que si je tombais sur le Alan d'il y a douze ans, c'est une paire de claques que je le mettrais, même si je sais bien que ce n'est pas de ça dont j'avais besoin.

Finalement, nous ne nous éternisons pas et m'embourbant dans mes histoires qui ne veulent pas sortir, et la vérité crue que je ne peux pas livrer froidement comme ça, je m'excuse, ça m'énerve de ne pas trouver mes mots. Il me rassure alors en me disant que je suis mignon, je lève les yeux au ciel avec amusement, profitant de ce bref baiser que nous échangeons, juste pour le plaisir de ses lèvres contre les miennes, juste pour le plaisir de le sentir à moi, simplement, et sans contrepartie.

Finalement, j'essaie de lui faire comprendre que dans la vie, je ne fais pas le mieux, mais je fais au mieux. C'est assez énorme, comme différence. « On essaie de prendre les meilleures décisions, même si tous les choix qui s'offrent à nous semblent merdiques, tu comprends ? » Je tire à nouveau sur la cigarette et je copie son geste en inspirant une longue bouffée, attendant une seconde avant de la libérer au-dessus de nos têtes. « Je comprends très bien. » Essayant d'alléger le poids de cet échange, j'esquisse un sourire puis descends mon regard sur lui : « Si tu es un bon coup et qu'en plus, tu vois plus loin que le bout de ton nez, ça va le faire alors. »

Bon, je suis certain que Kayden n'a aucun doute sur ses performances sexuelles, mais j'ai déjà rencontré plusieurs mecs bons au lit mais qui avaient cette sorte de naïveté qui m'énervait. Le pire fut celui que j'avais levé une fois au sortir d'un hôtel et qui avait fini par me parler de religion. Nos parents sont croyants, ma mère plus que mon père d'ailleurs. Mais je ne suis pas certain qu'une main divine puisse mélanger à nouveau les cartes que nous avons en main si on prie assez fort ou alors, tous les croyants que j'ai rencontrés prient très mal. Il doit y avoir un mot, un truc mal retranscrit depuis des siècles, qui fait que tout le monde dit de la merde et zappe la formule magique. Croire que tout s'arrangera subitement, c'est faire preuve d'une naïveté qui me dépasse. Tout comme croire qu'on peut sauver le monde en portant une cape ou un bouclier, mais c'est un autre débat. De toute façon, les soldats me débectent, quelle que soit la cause pour laquelle ils croient œuvrer.

Je tire une nouvelle fois sur la cigarette, l'inclinant sur le côté pour mesurer un peu ce qu'il en reste ; quand Kayden se rapproche et lève mon col sur mon cou. Nos regards se croisent et je ne peux m'empêcher de ricaner à sa réponse. S'il savait à quel point c'est ennuyeux à mort ! Parfois, on voudrait presque qu'il y ait au moins une couille de temps en temps, pour essayer de se convaincre qu'une paire de caméras de plus ne seraient pas largement suffisantes pour nous remplacer. « Crois-moi, c'est ennuyeux à mort. J'ai l'impression d'entrer dans une sorte de mort cérébrale quand j'arrive et de me réveiller quand on quitte les locaux. Mais bon, heureusement qu'aucun idiot ne vient chercher les ennuis, parce qu'il doit y avoir pas mal de matos là-dedans. » Je hausse des épaules, après tout ça ne m'intéresse pas vraiment. Tant que personne n'essaie pas de servir dans les bureaux ou les laboratoires, ça me va. Hé mais attends, il a parlé de chapeau ? Je le saisis par le menton, approchant mon visage du sien : « Je ne porterai que ça alors, et c'est toi que je chevaucherai. » Je l'embrasse brièvement puis fais tomber une cendre de ma cigarette. Je la pose sur le bord de la table et prends une nouvelle gorgée de bière. « Alors dis-moi, tu as fait des folies de ton corps depuis notre dernière rencontre ? »
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« Je ne porterai que ça alors, et c'est toi que je chevaucherai. » - Can't wait. - Un sourire courbait mes lèvres et il venait les embrasser rapidement. Ça devenait répétitif... J'adorais ça. Ça faisait une éternité que je n'avais eu droit à ça. Durant mes études? Je n'avais pas été inactif entre temps, loin de là. Mais ce n'était pas toujours mes lèvres que l'on embrassait. Pas comme ça. Pas comme il le faisait. Je pouvais me souvenir de la nuit que l'on avait passé, de ce que l'on avait fait, de ce qu'on promettait de refaire à l'avenir et pourtant je ne trouvais aucune justification valable à ses lèvres contre les miennes. Et d'un autre côté, y avait-il besoin d'une justification? Mon cerveau voulait absolument en trouver une, même petite, mais il ne trouvait rien et bizarrement il ne voulait rien d'autre que recommencer. - « Alors dis-moi, tu as fait des folies de ton corps depuis notre dernière rencontre ? » - J'étouffais un rire. Pas gêné mais plutôt surpris par cette question sortie de nulle part et je récupérais mon verre pour boire une gorgée par pur réflexe. - A priori, rien qui puisse te réchauffer. Enfin j'espère. - Un sourire amusé traversait mon visage. J’espérais vraiment pas.

J'hésitais une seconde, ça se voyait même si c'était bref, et je posais le verre sur la table. Oserais-je... Pourquoi est-ce que je me posais la question de toute façon. Je me rapprochais, j'avais fini d'hésiter ou de tâtonner. Mes mes glissaient le long de ses hanches, passant sous sa veste, et venaient se croiser dans son dos, mon corps se collant doucement au sien. Mes pouces passaient dans l'une des attaches de ceinture de son jean et j'embrassais le coin de ses lèvres. Je n'avais pas prévu de le lâcher et je restais là, contre lui, et tant pis si ça l’empêchait de fumer. - Dommage que t'ais pas ton chapeau, j'aurais pu trouver un moyen de réchauffer un peu la température. - Je haussais les épaules, autant que je le pouvais dans cette étreinte. - Et si t'avais pas travaillé aussi. Tu dois partir dans longtemps? - A ces mots, mes bras serraient encore un peu plus et mes lèvres venaient trouver les siennes, rapidement. - Hein? - Encore une fois. - Dans longtemps? - Une nouvelle fois. Non j'avais pas envie, c'était mon droit non? Je ne faisais plus vraiment attention à ce qui nous entourait, juste à la chaleur entre nous.

Un sourire gamin venait étirer mes lèvres et je me perdais dans ses yeux. - Si tu t'ennuis appelles moi. Je viendrais m'introduire pendant la nuit, ça t'occupera. - Mon sourire devenait malicieux et mes doigts trouvaient place dans les poches arrières du jean d'Alan. J'approchais mon visage du sien, sans le toucher, juste mon souffle et le picotement de mes lèvres. - Et pourquoi cette question d'abord? - Je penchais légèrement ma tête, le regard interrogateur. - Je te trouve bien curieux vis à vis de ce que je fais de mon corps. Et toi alors? - L'une de mes mains passaient sous son t-shirt et je sentais sa peau sous mes doigts. Au dessus de nous on entendait le son des gouttes sur le plastique transparent qui protégeait la terrasse, de plus en plus nombreuses. La fraîcheur de l'air devenait plus mordante avec l'humidité et je me félicitais d'avoir eu la bonne idée de me rapprocher pour profiter de sa chaleur corporelle. Entre autre. Ma main remontait au plus haut que mon bras le pouvait et je souriais. - Apparemment tout est intact par ici. - Bien sûr que je prenais un malin plaisir à méticuleusement tâter son dos. - Bah quoi, faut bien que j'inspecte.
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Ouais je vends bien du rêve, n'est-ce pas un peu mon travail ? Un rêve dégueulasse de quelques minutes ou d'une nuit, un rêve qu'il ne fait pas bon se souvenir, un putain de rêve qui vaut un argent sale et nécessaire. La raison pour laquelle ce n'est pas sale avec Kayden – avec « plan cul » comme il est gentiment surnommé actuellement – c'est la gratuité, simplement. La gratuité de mes lèvres qui viennent heurter les siennes quand j'en ai envie, et inversement. Je ne suis pas cœur d'artichaud. Est-ce que je suis amoureux de Kayden ? Certainement pas, mais je ne refuse pas les bons moment que je peux passer en sa compagnie, et le bien que ça me fait de prendre une goulée d'oxygène entre deux nuits de merde, entre deux journées incipides. Ce n'est pas uniquement le fait de prendre mon pied avec lui, de voir son corps suer sous mon regard qui le dévore et observer chacun de ses muscles se raidir... c'est ça aussi, mais pas que.

C'est un tout, et je ne suis pas contre refuser quelques moments de détente avec un bon coup qui a un peu de conversation, je ne suis pas con à ce point-là, heureusement. Alors je l'interroge, gentiment je dirais. À le voir boire une gorgée avant de me répondre, j'en serais presque à me demander s'il ne se sent pas un peu nerveux. Loin de moi l'envie d'être son mec possessif au deuxième rendez-vous. Et puis ce n'est pas un deuxième rendez-vous, juste une rencontre moins fortuite que les précédentes, voilà tout... Il semble se demander... hésiter, je n'en sais rien, je commence à lui dire « Respire, ce n'est pas une demande en mariage... » quand ses bras viennent se nouer autour de moi et j'esquisse un sourire en coin.

Mon regard cherche le bord de la table et ma cigarette posée dessus. Je le regarde dans les yeux puis passe une main contre son cou, essayant d'attraper malgré tout ma clope de la libre. Je lève le visage au ciel et tire une bouffée, je fais s'échapper la fumée au-dessus de nos têtes et hausse à mon tour des épaules. « Ne crois pas que ça me fasse plaisir. » Que je pense à l'un ou l'autre des boulots, je suis partagé entre l'ennui profond et l'envie de frapper dans le mur, alors je n'ai vraiment... vraiment pas envie d'y aller. Ma mâchoire se serre brièvement, je reprends plus nerveusement une bouffée pour faire passer cette impression et repose mon regard sur Kayden.

« Ouais, viens t'introduire. Mais de ce que j'ai vu, ce ne sera ni discret ni désagréable... » Je délaisse finalement ma cigarette ; je laisse tomber mon bras au-dessus d'un des siens, le long de mon corps. Je hausse des épaules, lève les yeux au ciel : « Ne t'en fais, tu découvriras que je suis curieux à propos d'à propos... tout à peu près. M'enfin, ce n'est pas que je suis curieux. C'est plutôt que lorsque j'ai quelque chose à demander, je ne me gêne pas pour poser la question. Je ne vois pas l'intérêt et la politesse, la diplomatie et les poignées de mains, ce n'est pas ça qui m'a apporté des amis qui m'ont aidé quand j'étais dans la merde. La franchise, oui. » Et les amis que j'ai encore du temps où je bossais au mag, je n'ai jamais été diplomate avec eux ou trop réservé... J'esquive la question qu'il m'a retournée « et toi alors ? » et préfère me concentrer sur la fin de ses propos. Je souris et rétorque, un peu de moquerie dans la voix : « Ouais, mes amants ont les ongles courts, c'est un critère important. » Amants. Bordel. J'ai la gerbe. Je glisse mon visage près du sien : « Vas-y, inspecte. Et tu feras quoi de ce que tu découvriras ?... »
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Ft. Alan T. Underwood


Oh je sais pas... - Mes doigts se glissaient insidieusement sous le boxer d'Alan et sentait la chair ferme de sa fesse. - ... Mais je trouverais bien quelque chose de... créatif. - Une bière à la paille? Non? Avec une paille très longue pour que je puisse rester là dans ses bras et boire quand même? Non? Déception. Je l'embrassais avant de desserrer mon étreinte, mon index restant accrocher à la ceinture de son pantalon, devant. - Rêve pas, je vais nulle part, j'ai soif. - Ma cigarette c'était envolée, happée par le vent. J'attrapais mon verre et buvais une longue gorgée avant de le reposer et de faire face à Alan à nouveau. Je ne me recollais pas de suite cependant et l'observais de haut en bas sans un mot avant que ma main ne se glisse sous son t-shirt, directement sur son ventre. - Je trouve rien de bizarre ici non plus... - Par je ne sais quel réflexe j'avais jeté un oeil vers l'intérieur du bar pour y voir deux regards sans les croiser. - Je crois que c'est politiquement pas correct de t'inspecter en public. C'est dommage. Cette table aurait fait un bon appui. - Avais-je lâché, l'air totalement innocent. - C'en est frustrant...

Finalement, pour m'obliger à arrêter de laisser fureter mes mains un peu partout sur son corps, je me rapprochais à nouveau sans le reprendre dans mes bras pour autant. - Je comprend ce que tu veux dire par la franchise. J'ai toujours préféré dire les choses. Enfin, en y mettant les formes mais j'aime la franchise brute aussi. Tourner autour du pot me fatigue... - Quand j'étais plus jeune, avant la Sokovie, j'étais déjà comme ça. Mais mes expériences avait rendu cette franchise nécessaire. Et j'avais menti tant d'année ensuite... - J'ai passé quelques temps à devoir mesurer mes propos, j'ai détesté. - Doux euphémisme. - La diplomatie j'étais un peu obligé, à cause de mon ancien boulot, mais ça m'a jamais apporté grand chose. - A part des emmerdes, être catalogué comme traître à la nation et fuir chez Hydra? Ouais, pas grand chose. Pas grand chose de bien en tout cas. Ou Wanda? Et Pietro? Mon regard partait un instant dans le vide, juste un instant. Est-ce que les épreuves que j'avais subi valait ce frère et cette sœur? Cette sœur... Est-ce que ça en valait la peine et la souffrance? Mon regard revenait au sien et je souriais. - Donc pose tes questions, c'est pas moi que ça dérange. Si je veux pas répondre je t'embrasserais, ça fera une bonne diversion.

Je risquais de l'embrasser souvent selon le sujet qu'on aborderait. Ce qui en soit n'était pas pour me déplaire ci ce n'était qu'il verrait vite que j'évitais le sujet en question. Beaucoup. Très fort. Warren était le seul au courant, du moins de mes proches immédiats, et c'était suffisant. Il était loin le temps où j'étais seul dans cette merde, où je n'avais pas encore compris que l'isolement était l'opposé de ce dont j'avais besoin. Mon front trouvait le chemin de son torse et s'y appuyait, mes bras ballants, les yeux fermés. - C'est pas ce à quoi je m'attendais en venant ici... mais ça me va. - Avais-je dis doucement, sur le ton de la confidence. J'avais eu peur un peu, oui. Ça semblait si naturel pour lui, mais pour moi c'était loin de l'être. Moi qui avait millimétré mon existence depuis des années uniquement pour survivre... Cet inconnue était dérangeante. Lorsque mon téléphone vibrait dans ma poche, je relevais la tête et et sortais l'appareil qui affichait un message de Warren. L'écran était visible à Alan mais ça m'était égal, c'était rien de secret. Un rire se frayait un chemin dans ma gorge. - Warren qui demande si tu m'as mangé. Je lui dis quoi?
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