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 Blake + Shine razor eyes in delight

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blake nayden whisper
Pleasure to meet you, prepare to bleed.


identité
Nom et Prénom : Blake. Ca coule  sur la langue, ça roule sur les lèvres. Et puis ça claque, la consonne frappe. C'est trop commun pour quelqu'un comme toi, ça se fond dans une foule de visages anonymes. Ca reste presque trop doux, pourtant c'est une part de noir, de cette obscurité dont tu te pares qui s'exhale dans le souffle qui le porte. Nayden. Délicat traître des origines étrangères qui rappelle l'immaculée de ces redoutables hivers slaves. Révélateur trompeur du sang ukrainien qui coule dans tes veines, inscrit depuis toujours dans tes gènes. Inhabituel autant qu'inutilisé ; ce n'est qu'une subtilité dont la seule utilité est de préciser ton identité. Whisper. Le murmure. Celui qui traverse l'air comme une caresse pourtant pleine de rudesse. De supplique ou de délice, accompagnateur de tous les vices, il conquiert les souffles, et se retrouve dans toutes les bouches. Alias : Bloodlust. Qualificatif de la soif de violence qui t'entraîne et de tes actions criminelles, il est petit à petit devenu ton alias dans ce monde clandestin. Une certaine crainte dans les intonations, une goutte de révérence parfois, ou au contraire une touche de suffisance malvenue : milles nuances le maculent et bannissent l'indifférence. Âge : 25 ans. Lieu de naissance & nationalité : 14 octobre 1991 à New-York, américain de ton état. Métier : Si tu travailles depuis peu en tant que chercheur en génétique dans un laboratoire indépendant, c'est loin d'être ton activité principale. Le soir, c'est dans des réseaux bien plus clandestins que tu sévis. Si tu as quelques fois vendu les services de ton pouvoir, c'est avant tous pour tes idéaux pro-mutants que tu agis. Statut civil : Célibataire, peu intéressé par toutes ces futilités. Tu préfères jouer au parfait connard, surtout depuis le fuyard. Orientation sexuelle : Bisexuel, tu enchaînes les conquêtes sans jamais t'attacher, sans souvent même les respecter. Tu t'abandonnes à d'autres corps, te perds entre d'autres cuisses. Pas de douceur, tu te fiches de leur bonheur. C'est le plaisir égoïste, la nécessité d'échapper au fantôme de ses mains, aux sillons brûlants qu'ont laissées ses lèvres sur ta peau. A ce souvenir qui continue à te hanter, que tu n'arrives pas à oublier. Particularités : Tu le sens pulser régulièrement, s'affoler parfois, trahir les émotions de son propriétaire au rythme de son myocarde. Le sang ne ment pas, le sang est le traître à même leur corps, répondant à la moindre de tes volontés. Aucune prison de chaire ni de tissu veineux ne t'arrête et, si tu sais soigner les hémorragies, tu préfères le pouvoir cruel qu'il t'accorde. Tu peux le diriger où tu le souhaites, tu peux en modifier le cours, la pression et l'état. Le rendre aussi solide que du métal, le faire flotter si tu le souhaites, chauffer jusqu'à imploser si la fureur te dévore de ses crocs acérés. Capable d'agir au niveau moléculaire aussi bien que plus général, les possibilités et applications te semblent presque infinies et, acharné, tu n'as de cesse d'expérimenter de nouvelles choses. Hémokinésiste, ton don est aussi nécessaire à ta survie que le sang que tu sens couler dans la moindre de tes veines. Affiliation : Evil neutral.

interview
Que pensez-vous de la situation actuelle* et des dernières décisions du gouvernement ? Prévisibles. C'est ce que tu répondrais si on te posait la question, le regard noir, la glace des prunelles aussi tranchantes que la lame d'un putain de katana, la colère emplissant la voix comme le grondement assourdissant d'un orage, les vagues qui claquent sur les falaises, s'éclatent contre les tympans pour tout prémisse de ce terrible ouragan. Non. Ni la situation actuelle, ni les dernières décisions du gouvernement ne sont surprenantes, elles tiennent même de l'évidence. Qui aurait été assez naïf pour croire que ces ridicules humains, ces fourmis qui s'agitent en sentant les pieds de toute une armée -puisque c'est ainsi que nombre vous perçoivent- planer comme Damoclès au-dessus de leur fourmilière, attendraient sans rien faire ? Sans réagir, attendant docilement de se faire anéantir ? Aussi inférieurs que tu les estimes, leurs dirigeants sont loin d'être complètement stupides : c'est leur place en haut de la chaîne alimentaire, en haut de cet Olympe qu'ils ont érigé pour tenter d'avoisiner ces dieux que leur arrogance pensent avoir égalé, qui est en jeu. C'est pour elle qu'ils ont peur, qu'ils tremblent derrière leurs sourires feints en priant pour que vous soyez encore loin, qu'ils sursautent, se mettent à soupçonner tout un chacun. Parce qu'ils savent... Ils savent que les véritables dieux, se sont vous. Qu'ils ne sont que des microbes sous vos regards. Que leur vie sans valeur se trouve entre vos mains à vous, qu'ils pensent pouvoir contrôler. Mais non. Mais si. Ce contrôle, ce n'est rien d'autre qu'une putain d'illusion - le problème avec les illusions, c'est qu'elles ont beau être bâties sur du vide, sur du rien, lorsque le monde y croit, lorsqu'il en fait sa seule vérité... Elles deviennent réalité. Et qu'il est dur, alors, de la briser ! Le problème est que le monde, ou plus précisément le nombre, sont les ouvrières de ces reines -de ce top one percent of the top one percent- , qu'elles errent jusqu'à ce qu'elles leur ordonnent. Et lorsque la marrée se déchaîne, combien se font emporter, pour peu qu'ils ne soient pas bien ancrés ? C'est pour ça que les gens comme toi sont capitaux, qu'ils sont cruciaux : tu vois au travers de leurs intentions comme si c'était du verre, tu devines leurs motivations, estimes leurs prochains mouvement pour pouvoir, par tes actions, les contrer. Oh, ils comprendront combien vouloir vous parquer comme des animaux dans le but de vous exterminer ou de faire de vous les armes de leur ridicules ambitions étaient des erreurs, eux, et tous ces imbéciles qui osent se dresser contre vous pour quelque fausse que ce soit. Tout ceux qui pensent pouvoir vous contrôler avec leurs lois risibles et leurs machines ridicules ! Tu les détruiras, eux qui ne sont autres que la cible de ta haine et de ta colère, de tes pulsions meurtrières. Tu les anéantiras.
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? Fais tu le mal ou combats-tu le crime ? Y a-t-il seulement une bonne réponse à cette question ? Si on te la posais, tu répondrais que tout n'est qu'une question de perspective. Tu t'amuses certes à détruire, à forcer ces vermines insolentes à la soumission. Tu prends plaisir dans le chaos, créature de désolation. On t'accuse d'être un monstre, tu leur prouves en tout instant à quel point tu es un démon. Pourtant ce n'est pas la seule raison. Elle anime nombre de tes actions, explique tes violentes pulsions, mais c'est avant tout pour vous que tu agis de la sorte. Parce que les humains ne sont que des animaux terrifiés, qu'ils ont peur, qu'ils tremblent devant votre puissance. Qu'ils n'attendent qu'une excuse, qu'un rien pour tenter de vous anéantir et garder leur place au sommet de la chaîne alimentaire. Et si vous, mutants, êtes infiniment supérieurs, leur sur-nombre est ce danger que vous devez avant tout annihiler.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Tu avais 8 ans. Ca avait été comme un hasard, juste après une petite bagarre. Sauf que non, c'était ta destinée, ton exaltante singularité. Quelques coups balancés, la peau parfois griffée. Un peu de sang qui entachait la chemise qui se devait être immaculée pour assister à un stupide mariage. Rien de grave, mais tu n'étais pas d'humeur à supporter d'éventuelles engueulades, ridicules outrages. Alors le sang t'avait écouté. Le sang s'était détaché du tissu sous tes yeux ébahis, avait lévité sous tes prunelles éblouies. Ton pouvoir t'as toujours empli de fierté, il était comme une nouvelle preuve de ta supériorité - celle que tu ressentais déjà, une impression de différence qui suintait l'arrogance, sans qu'elle ne sois tangible, comme un présentiment incoercible, une vérité irrépressible. Au départ, tu avais commencé un entraînement discret de cette capacité que tu taisais, que tu gardais comme un précieux secret. Puis tes géniteurs l'avaient découvert et cédé à une risible peur, leur yeux à jamais marqués d'une délicieuse terreur. Leur erreur ; pourquoi te priver d'en devenir l'incarnation lorsqu'on te prend déjà pour le fruit du démon ? Il est une part de toi, l'intrinsèque la plus importante ; tu l'utilises librement, sans te cacher, sans non plus le hurler sur les toits.  
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Peut-on réellement parler de véritable, et donc par conséquent de fausse, identités ?  A partir de quel moment, d'ailleurs, parle-t-on d'identité et non plus de facettes ou de masques ? Parce qu'il est vrai que tu te caches, tu l'as toujours fait : des airs qui frôlent l'innocence, des sourires charmeurs, des pattes blanches... Une sollicitude toute feinte quant il n'y a que tes intérêts propres que tu sers ;  une aide en demi-teintes, des mensonges qui convainquent parce qu'un peu de vérité en suinte. Tu manipules ton monde, tu le fais danser dans le creux de ta paume au gré de tes envies. Tu caches les crocs effilés, les griffes acérées sous des costumes dont tu te pares pour ne pas éveiller les soupçons de ceux qui seraient agaçants obstacles sur ton chemin ; tu lisses tes angles abrasifs, polis les tranchants trop aiguisés pour te glisser sous la garde de ceux qui seront les pions sur ton échiquier, les marionnettes que tes fils n'attendent que d'animer. Et c'est facile, tu as toujours été particulièrement doué pour ça. Faire croire à tes cibles qu'elles avancent dans le sens de leur volonté quand elles ne font que suivre la direction que tu leur as soufflé relève presque du jeu d'enfant pour toi. Alors qu'est-ce qu'un alias, qu'un nom supplémentaire dans tout ça ? C'est toujours toi.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Si ton activité la plus important reste celle pour laquelle tu opères en dehors de ton travail -et quelle exaltation lorsque tu imposes la puissance de ton pouvoir, lorsque tu détruis d'une simple inflexion de ta volonté ; même lorsque tu manipules simplement les uns et les autres pour arriver à tes fins- , tu es pour autant particulièrement satisfait de ta profession. En outre, certains s'étonnent peut-être, en voyant tes manières d'insolent rebelle, ton air d'arrogant violent, quand ils apprennent que tu es chercheur, pourtant tu as bel et bien l'âme d'un scientifique. Un goût d'abord développé pour une compréhension plus intime, plus parfaite de ton pouvoir, et qui s'est développé principalement dans le domaine de la génétique. Et si tu serais absolument fasciné par la possibilité d'étudier ces mutations quasi sacrées qui font de vous, mutants, les êtres que vous êtes - avec la certitude certes utopique que rien de tout cela ne soit fait à votre détriment - tu te contentes très bien de travailler sur la génétique de façon plus large pour le moment.


irl
Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Adament, 22ans, f. Fréquence de connexion ; Plusieurs fois par semaine voire tous les jours selon les périodes. Que pensez-vous du forum? ; Il m'a l'air plutôt cool  :hé: ET ENCORE DESOLEE DE LA DISPARITION. Comment l'avez-vous découvert ? PRD.   Célébrité choisie ; Ash Stymest. Credits (avatar, icon etc.) ; Avatar et gif - Adament ; code signature Solosand.



Dernière édition par Blake Whisper le Mar 17 Jan - 0:57, édité 3 fois
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biographie
All your gods are false, just get used to it.

L'inspiration lente. L'expiration paisible. Litanie de souffles endormis qui s'échappe de tes lèvres et joue les évadés. Pourtant tu ne dors pas, Morphée se refuse une fois de plus à toi. Le bleu des yeux se perd dans l'obscurité imparfaite de la nuit qui envahi la chambre, dérangée par les reflets de lueurs blafardes de la ville, par les bruits incessants de celle qui, comme toi, ne dort jamais. A force, tu ne l'entends même plus, ce vacarme constant, à peine étouffé par la distance et les murs de ton appartement - il prend alors la valeur sacrée d'un silence impossible, royaume aussi perdu que la légendaire cité d'Atlantide. Statue d'albâtre exsangue, tu règnes, immobile, sur ce monde sans couleurs : les ombres mouvantes qui errent sur ton visage rehaussent le tranchant des angles, de traits déjà remarquablement ciselés ; elles creusent les joues et remontent les pommettes, hantent les cernes légers qui ceignent néanmoins les yeux ; soulignent la mâchoire et la courbe des lèvres charnues. Tu te redresses, t'assoies à demi pour t'appuyer contre le mur qui surplombe ton lit, et le drap glisse, dégringole jusqu'à ta taille qu'il couvre comme un linceul. Dans sa chute, il dévoile le torse, dont l'épiderme diaphane semble luire, fantomatique dans l'ersatz de noir, l'imitation offensante de ténèbres qui n'égale pas même l'encre de tes cheveux ni des tatouages qui ornent ta peau. Elle se pare aussi de marques plus éphémères : elles parsèment le dos et le cou, le torse comme les mains de milles nuances sanglantes. Le rouge persiste, rarement vif, se fond dans des bleus hésitants qui enfantent cents autres violets triomphants. Décadence de violence et de luxure, de coups aussi bien que de griffures et d'autres morsures, de poings qui s'abattent et de lèvres qui s'attardent - quelle différence ? Quelle importance ? Elles ne sont dignes ni de ton temps ni d'un quelconque tourment. Quelles qu'elles soient, elles ne sont rien, rien d'autre que quelques vestiges d'aventure physique, des apparences dénuées de tout sens. Pas comme les siennes. Il les voulait un jour offenses dans sa défiance ; elles avaient fini signes de sa révérence, ces couleurs qu'il avait ancré partout sur toi. Des sillons brûlants creusés par chacun de ses touchers. Qui t'étaient restés, cruels, même quand, après les aveux dont les plus criant s'étaient lus dans les yeux, silencieux, entendus dans des souffles bouffés d'aspérités, hurlés par vos corps déchirés par le désir -qu'y avait-il encore à nier ?- , il t'avait laissé. Abandonné dans un vide qu'il avait créé. Tu sais pourquoi il est parti. Tu comprends les raisons de sa disparition, et c'est peut-être le pire. Ca ne t'empêche pas de le haïr, ni même de le maudire. Ca t'empêche juste de l'oublier. De cesser de le désirer. Et c'est ça, désormais, qui te déchire. Parce qu'il continue de te hanter, peu importe ce que tu essayes pour tenter d'anéantir son souvenir, fantôme de son insupportable sourire. Le sexe, la drogue, la violence ; que des remèdes passagers, qui parfois se retournent contre toi et le précipite plus vite, plus brutalement que si tu n'en usais pas. Oh, combien de fois n'as-tu pas rêvé de pouvoir lui casser la gueule ! De glisser tes mains autour de son foutu cou et de serrer, de l'étrangler jusqu'à ce que son souffle se meurt entre ses lèvres ! De le tuer, et puis peut-être de le ramener pour l'embrasser. Mais non. Quoique tu fasses il n'est plus qu'une putain d'illusion, qu'un putain de fantôme qui s'impose mais qu'intangible, tu ne peux toucher. Tu as toujours été dénué de coeur, incapable d'aimer - dans ta poitrine, le myocarde se résume à un muscle, un mécanisme, et chacune de tes pensées, de tes actions, persiste chaque jour à le prouver davantage. Tu es monstre plus qu'homme, démon désigné qui renie en riant sa part d'humanité. Alors pourquoi es-tu incapable de l'oublier ?

La seule chose qui fonctionne un tant soit peu, ce sont les projets qui ne te laissent que peu de temps pour divaguer. Après que tu es parti du X-mansion, quelques jours après le départ d'Halvard, il ne t'a fallu que très peu de temps pour faire bon usage de la fureur enragée qui te submergait, pour concrétiser enfin tous ces plans déjà soigneusement orchestrés dans l'écrin de tes pensées. Tu as eu tout le temps qu'il te fallait pour ça. Quatre ans que tu as passé  l'institut -en t'arrangeant par ailleurs pour suivre tes cours à l'université par correspondance et t'y rendre pour les phases d'expérimentation. Si tu as continué à perfectionner la maîtrise de ton pouvoir selon de nouvelles opportunités pour t'entraîner, et que l'endroit t'a permit d'apprendre également des compétences de combat bien plus physiques, ce ne sont pas là les raisons principales qui t'ont poussées à y rester aussi longtemps : combien ont réalisé, comme toi, l'opportunité que représentait un tel rassemblement de mutants ? Plus que pouvoir observer un nombre impressionnant de pouvoirs dans leurs subtilités, d'acquérir un savoir sur les capacités de ceux qui sont au centre du monde aujourd'hui, dans ces conflits qui se profilent et se concrétisent chaque jour davantage ; c'était surtout le lieu parfait pour diffuser tes idées. Ouvrir les yeux des naïfs et de ceux qui se complaisent dans une feinte ignorance digne des plus belles imitations de l'autruche, rapprocher de ta cause ceux qui, déjà, ne se font plus d'illusions quant aux êtres inférieurs et destructeurs que sont les humains. Quant au danger que représentent ceux qui possèdent l'influence et un pouvoir illégitime face aux vôtres. Bien sûr, tu sais que tu n'es pas le seul à faire ça, que d'autres l'ont fait avant toi et ont déjà créé des groupes, des organisations autour d'eux - à vrai dire tu as même déjà été approché par eux durant les derniers moi, mais tu n'as pas encore décidé si ça vaut le coup pour toi - mais pourquoi ne le feras-tu pas toi aussi, si tu en as l'occasion ? A présent, tu as simplement cessé d'être uniquement dans la planification. De préparer le terrain. Tu es passé à l'activisme, tu as agis à présent. Tu prévois tes attaques, tu manipules tes pions sur l'échiquier avec un soin tout particulier, prudemment pour ne pas faire tout foirer ou risquer de te faire coincer, d'autant plus dans le contexte actuel, où les attaques se multiplient de tout côté, où la loi se renforce pour protéger le masse innombrable de ces être, ces vermines inférieures. Puis tu les détruits. Tu anéantis ceux qui représentent un obstacle, une menace sur le chemin de votre hégémonie. Peu importe ce que disent les médias - la guerre a déjà commencé en coulisse. Et quelle joie dans la barbarie et dans l'effroi ! Quelle jouissance dans l'épanchement de ta violence, dans la sensation de puissance !

Les draps bruissent, le matelas bouge à côté de toi. Une chaleur qui te touche, la peau de ce corps nu qui te frôle et suit la ligne de ta cuisse. Les yeux dévient, se posent sur la silhouette endormie presque contre toi ; les prunelles effleurent la cascade de cheveux soyeux, caresse ce visage aux traits délicats. Elle est belle, Soledad. Et si Morphée te répudie, il la rend vraie. Le masque d'assurance glisse de son visage, emporte avec lui le sourire solaire et séducteur qui illumine la courbe de ses lèvres. Paisible, il y erre pourtant l'ombre d'une tristesse mêlée de douceur, le reflet de fissures insoupçonnées qui lui donnent un air quasi fragile. Pourtant, c'est une battante Soledad. Elle cache ses peurs et détruit ses erreurs, dissimule ses douleurs : terrifiée par la perspective d'être encore abandonnée, effrayée par l'idée de se retrouver seule, elle renie cette solitude dont elle porte le nom. Ce n'est pas Sole, ni même Chole ou d'un autre nom qu'elle se fait appeler, c'est Sol, à l'image de cette astre de feu aussi indispensable qu'il est meurtrier. Elle s'applique même à l'inscrire dans sa personnalité, à l'incarner, ce surnom, à se faire solaire. Il n'y a que toi pour continuer à l'appeler Soledad. La douceur de ses syllabes trouve alors entre tes lèvres un soupçon de cruauté, une sournoiserie délectable. Elle t'a engueulée et essayé de te frapper, tu l'avais bloquée avec un rictus amusé, et la suite est facile à deviner. Depuis elle te laisse l'appeler à ta guise, te foudroyant néanmoins d'un occasionnel regard noir, mais tu es certain que c'est en partie à cause de ces quelques syllabes qu'elle t'aime comme elle le fait. Tu en as conscience, autant qu'elle sait que tu ne l'aimeras jamais - pas de tels secrets entre vous, votre relation est claire et franche, transparente même dans ses intrications. Elle n'est qu'un pion, ou peut-être une pièce plus maîtresse sur ton échiquier, que tu tiens néanmoins en une affection inhabituelle - elle le sait, elle l'accepte même, parce que tu repousses ses peurs et que tu l'as tirée de la rue ; grâce à toi surtout, elle n'est plus seule, plus vraiment, alors c'est comme une acceptation, un accord tacite qui existe entre vous.

Et puis surtout, elle est un peu comme toi, Soledad. Et ça dépasse cette tendance à vouloir s'oublier dans la décadence sous toutes ses formes pour de mauvaises raisons, ça dépasse même ces idéaux que vous partagez, cette lutte pour votre suprématie que vous menez. Des similitudes dans les lignes de vos histoires, qui n'ont pourtant convergées que récemment, en dépit d'autres dissemblances. Elle aussi est née dans une de ces familles catholiques puristes qui, sous le couvert d'une apparence aimante, ne sont que des ramassis de discriminations infâmes. Mais si la sienne la couvrait effectivement d'amour et d'attention jusqu'à la révélation de son don à l'adolescence, la tienne te prêtait une indifférence qui ne te dérangeait absolument pas, il faut le dire. S'ils favorisaient ton frère cadet et leur travail, tu avais, dès l'enfance, une tendance marquée pour l'indépendance, préférant faire les choses par toi-même et pour toi-même, manipulant déjà le monde pour qu'il gravite autour de toi. Mais peu importe votre rapport à eux ; la terreur les avait transsi, envahis, dès lors qu'ils avaient appris que vous étiez différents, que vous étiez bien plus puissants - à leurs yeux, des enfants de ce diable tant honni, et c'est vous qui deveniez les cibles de cette haine incoercible. Si elle était un peu plus âgée que toi à ce moment, ses géniteurs l'ont presque immédiatement jetée dehors, tandis que les tiens s'étaient d'abord enfermés dans la crainte que tu leur instillais, toi le monstre, l'hérésie. Ils avaient néanmoins tenté de te faire exorciser cependant, et lorsque l'homme avait refermé ses mains sur toi, c'était la glace de la peur qui avait envahi ton corps, comme si tu préssentais instinctivement le danger qu'il représentait - assurément, lui non plus n'était pas humain, ni vivant pour très longtemps : ton pouvoir t'avait échappé, tu avais réagit machinalement, à peine consciemment. Dérapage qui t'as donné le goût du sang, figurativement. La chaleur d'un océan incarnat sous les paumes, son velours sous la pulpe de tes doigts, étaient en revanche tout ce qu'il y a de plus réel. L'affaire avait été étouffée cependant, la police mise dans une impasse - chose peu difficile en fin de compte pour tes parents avocats, bien qu'elle soit tout à fait contraire à leurs croyances. Ce n'était pas pour toi, encore moins pour te protéger, qu'ils avaient étouffé le crime, la mort que tu as donné sans le moindre remord. C'étaient pour eux - pour leur nom et leur réputation, aussi bien en tant que paroissiens, qu'avocats ou encore voisins, et pour leur argent. La terreur atteignait alors chez eux des stades encore jamais approchés, distillant sur tes lèvres le goût suave et singulier de la peur, cette drogue irrésistible qu'est la sensation de puissance sur autrui : il t'était facile, alors, de les manipuler, marionnettes de chaire que tu faisais plier à ton gré. Dès que l'enquête fut enterrée et qu'on le leur autorisa, néanmoins, c'est à l'autre bout du monde qu'ils t'envoyèrent - tentative désespérée de t'éloigner assez pour se défaire de ton emprise - et tu visitais ainsi l'un ou l'autre pensionnats en Angleterre, te faisant virer parfois sur des prétextes presque inventés par la direction. Parce que s'ils ne trouvaient aucune preuve réellement tangible, et que nombre de tes camarades t'admirait, tu semais aussi l'effroi autour de toi. Tu profitais de ce nouveau monde qui s'ouvrait à toi, de cette galaxie de possibilités : il te fallait entraîner encore davantage ton pouvoir, comme une nécessité hurlante dans tes entrailles, une exaltation qui te prenait au corps et faisait bouillonner ton esprit d'une multiplicité d'idée et d'expériences à réaliser. Et c'est sur autrui, sur le liquide au coeur même des organismes, que la plupart tendaient à se porter. Tu restais prudent, calculais tes mouvements malgré tout - là encore le but n'était pas de te faire coincer. Ton diplôme en poche, tu étais revenu à New York et avait rapidement été approché par des représentant du X-mansion que tu avais alors intégré. C'est quelques temps après l'avoir quitté que tu as rencontré Soledad pour la première fois, dans ces réseaux clandestins dans lesquels, insidieux, vous vous glissiez et sévissez toujours. Elle n'a pas été difficile à rallier ; et si elle est de celle qu'on admire pour sa beauté, elle l'était aussi pour sa ruse et son savoir-faire. Encore sous-estimée et détentrice d'un potentiel encore grandement inexploité, tu as aiguisée sa lame, affûté son tranchant pour la rendre redoutable. Tu as écarté d'un revers de main les nuages qui voilaient sa cible à ses rayons pour lui redonner un but, un objectif. Tu l'as aidé à s'en sortir et à s'élever, à dépasser concurrents et adversaire, à surpasser les anciens démons qui rodaient encore autour d'elle. Pandore incomplète, tu t'es fait amalgame de ces dieux qui, ensemble, l'ont créée et éduquée, pour finir de la modeler à la grandeur ton image. Pour en faire ton alliée, sans néanmoins sacrifier néanmoins son individualité - et c'est aussi pour ça qu'elle t'est tant redevable.

Les doigts s'égarent dans tes cheveux, sillonnent entre les mèches qu'ils replacent en arrière. Ils errent sur la nuque, délassent un muscle du trapèze engourdi, là, juste à la base de ton cou. Quittant la peau, c'est sur l'immaculé du drap qu'ils se referment, qu'ils rejettent. Les jambes se jettent par de-là le précipice du lit avec, dans le balancé, cette indolence inhérente ; la plante des pieds a à peine touché le plancher que te voilà debout, et tu quittes le lit sans un regard en arrière. La fraîcheur de l'air assaille la peau du corps trop dévêtu, jusqu'à provoquer la lenteur d'un frisson qui remonte ton dos. Pourtant tu ne te couvres pas, tu te délectes de ces milles épines qui dardent chaque parcelle de ton épiderme. Et tu t'approches de la fenêtre, coinces une clope entre tes lippes : l'extrémité grésille lorsque tu en approches la flamme du briquet qui lèche tes doigts d'une centaine de promesses - bientôt, tu lui murmures dans les confins de ce silence imparfait, bientôt. Tu inspires, profondément. Le bout rougeoie, la fumée conquiert tes poumons une nouvelle fois. Le regard se perd dans la nuit souillée, ce ciel brun qui bientôt s'éclaircira avec la venue d'un jour que les habitants de la ville n'attendent plus depuis des années - l'un comme l'autre pourraient-être constant, tous s'y feraient, beaucoup ne le remarqueraient même pas. La fumée t'enlace de ses vrilles, de ses arabesques subtiles, te mystifie, à contre-jour de ces lumières livides qui peinent à traverser cette fausse obscurité. Tu n'ouvres pas la vitre pourtant, dédaignant le fait que tu n'es pas seul dans la pièce, que l'âcreté risque d'éloigner Morphée. Ou peut-être que tu ne le sais que trop bien. Tu continues de fumer. Et après la première, une deuxième s'enchaîne, précieuse prisonnière de tes lèvres. Enfin, les draps se froissent, répétitivement. Elle s'agite dans ce sommeil qui la quitte. Bientôt, tu entendras le son de sa voix rendue rauque par le sommeil, pleine de cette lascivité qui met les sens en exergue. "Blake ?" Le murmure perce, lourd, difficile. Tu l'entends bouger plus clairement, se redresser. Tâter le matelas à ta recherche. Tu devines ses yeux qui errent dans la pièce et te cherchent, le corps fondu dans des ténèbres bien plus profondes que les nocturnes qui peinent à conquérir la pièce ; tu la sens presque qui te trouve. Et toi, tu n'as pas bougé. Tu lui tournes toujours le dos, occupé à fumer et à observer la ligne des building parsemé de lueurs qui se prennent pour de l'or. Elle attend ton bon vouloir, hésite sûrement entre se répéter et se recoucher. L'inspiration trahit sa décision - tu la coupes avant qu'elle n'ait eu le temps de parler. Tu te retournes sans te presser, lenteur nonchalante mais calculée. Les regards se croisent et tu t'avances, jusqu'à poser un genoux sur le lit, jusqu'à la surplomber et relever son visage vers toi d'un doigt qui retrace sa mâchoire et se glisse sous le menton. Le sourcil s'arque, marqué d'une identique hauteur. "Lève-toi. Une journée importante nous attend." Malgré leur douceur, les graves dans la voix ordonnent, ne laissent de place qu'à l'obéissance, bannissant la discussion. Déjà tu t'éloignes, la laisses en plan pour lui préférer l'amertume du café. Elle sait de quoi tu parles, elle sait l'exaltation maculée de cette colère presque ancestrale qui n'attend que d'exploser dans tes entrailles. Parce qu'aujourd'hui est l'un de ces jours où vous mettez les plans tant travaillés à exécution. Où vous bougez les pions sur l'échiquier et tirez les fils de marionnettes jusqu'alors inanimées. Aujourd'hui, est l'un de ces jours où vous conquérez le monde au nom de vos idées.




Dernière édition par Blake Whisper le Mar 17 Jan - 1:39, édité 1 fois
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avengers + avenge the world
Tony Stark
Tony Stark
MESSAGES : 504
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avengers + avenge the world
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REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE I love you
Contente de te voir de retour avec ce personnage vraiment trop top
Hâte de lire vos rps avec Halvard omg, j'étais déjà surprise avant du coup avec toi de retour, je pourrais combler ma curiosité :mdr:
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Invité
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Rebienvenue parmi nous :keur:

Ton personnage est fort intéressant, réserve moi un petit lien :waw:
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pnj + marvels and wonders
STAN LEE
STAN LEE
MESSAGES : 1315
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pnj + marvels and wonders
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Congratulations !
tu es validé mon brave.


Bienvenue chez les HOMO SUPERIOR.

Mooh ce personnage I love you trop hâte de voir ce qu'il va se passer avec Halvard et bien contente de te voir de retour parmi nous, ta plume est toujours aussi agréable à lire :shon: j'espère que tu vas bien t'amuser. Bon jeu  Blake + Shine razor eyes in delight 3520855727

time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est un mutant, il faut que nous sachions s'il s'est fait recenser, alors pense à passer par ici. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère.
Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Et si t'en es pas à ton premier compte, pense à passer par ici Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !

ENJOY !
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it's a revolution, i suppose
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