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 What is there in this world that truly makes living worthwhile? | Mareck

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Mareck V. Kalderash
It is said that your life flashes before your eyes just before you die. That is true, it's called Life.


identité
Nom et Prénom : Mareck Virgil Kalderash. Alias : Gargoyle. Âge : 43 ans, bien qu'il soit né il y a un siècle, en 1916. Lieu de naissance & nationalité : Constanța, Roumanie - Roumain. Métier : Thanatopracteur, ancien médecin (enfin, presque) Statut civil : Veuf. Orientation sexuelle : Hétéro. Particularités : Si Mareck a pris comme alias Gargoyle, c'est pour deux facettes de son pouvoir. La première la capacité de se faire pousser des ailes. Contraîrement à d'autres mutants emplumés, ses ailes s'approchent plus de la chauve-souris. Assez imposante, elles possèdent une envergure de 2m50. En plus des ailes, les doigts de Mareck se retrouvent pourvu de griffes accérées capables de rayer du métal.

Sa seconde capacité, qui donne tout son sens à son pouvoir, c'est un état de stase dans lequel il est capable de se mettre. Son corps devient alors en pierre et il devient par la même occasion inébranlable. Aucune force ne peut le faire se déplacer et il est impossible de briser la roche qui compose à présent sa peau, ni même de la pénétrer de n'importe quelle manière. Tout influx nerveux est alors à l'arrêt, son cerveau n'envoie plus aucune donnée, son coeur ne bat plus et il n'a plus aucun besoin primaire, Mareck est devenu une statue. Tant qu'il est dans cet état, le temps ne s'écoule pas pour lui - ce qui explique qu'il n'a pas vieilli durant de nombreuses années et il peut y rester indéfiniment. De son point de vue, il ne se sera passé qu'une seule seconde entre son entrée et sa sortie de cette stase. Bien entendu, il existe une contrepartie à ce pouvoir : Dans cet état, il est totalement immobile. Il arrive à ce pouvoir de se déclencher tout seul s'il est en situation de danger.

Il souffre également de quelques tocs. Affiliation : Brotherhood.

interview
Que pensez-vous de la situation actuelle et des dernières décisions du gouvernement ? Que voulez-vous que je vous dise ? L'humanité a montré plus d'une fois qu'elle pouvait être le diable en personne et cette fois-ci ne fait pas exception. Des personnes sont différentes et le monde cherche à les enfermer. On peut dire ce que l'on veut, faire les promesses qui nous intéressent, au final, il n'y a que peu de différences entre une prison et ce quartier qu'ils ont donné aux mutants entre guillemet. Nous serons persécutés, nous serons chassés pendant que l'américain moyen pourra tranquillement manger son plateau repas devant sa télé-réalité. Si ça se trouve, ils finiront par nous mettre dans l'une d'elle. Admirez les mutants 24 heures sur 24 et choisissez lequel sera éliminé.
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? Je ne fais pas le bien, je ne fais pas le mal. L'humanité sait se détruire toute seule, comme une grande. Je fais partie de la confrérie parce qu'ils ne veulent pas de la suprématie des humains et parce qu'ils peuvent nous protéger. Vous voyez sans doute en eux des ennemis, j'y vois une réponse, une réponse à la violence dont vous faites preuve. Et s'il n'y a qu'avec la violence que l'on peut vous faire entendre raison, alors ils l'utiliseront. Mais rappelez-vous que nous n'avons pas jeté la première pierre.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? C'était il y a si longtemps, je ne m'en souviens plus bien. C'était une nuit, un cauchemar où je me faisais poursuivre ou quelque chose dans le genre. J'ai fini par me réveiller et je n'étais plus dans mon lit, j'étais dehors. J'avais sans doute fait une crise de somnambulisme. C'est là que je me suis rendu compte des ailes que j'avais dans le dos et des griffes que j'avais dans les mains. Alors j'ai fui, je me suis caché plusieurs jours, le temps que tout ça disparaisse. Je n'ai rien dit à mes parents, seul ma femme était au courant des années plus tard. Parce qu'à elle, je ne pouvais rien lui cacher. Et elle m'a accepté comme j'étais. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Les personnes avec qui je travaille sont les seules personnes à ne jamais m'avoir déçu. C'est calme un mort, ça ne vous juge pas. Je n'aime pas les gens, les foules, je dois sans doute être un peu agoraphobe sur les bords. Mais avec eux, aucun problème. Je suis seul dans mon sous-sol, je croise les collègues quand ils m'apportent un corps ou qu'ils viennent le reprendre et on ne se parle pas. J'aime mon métier, car c'est le seul qui me rapproche de l'expérience que je voudrais connaitre.


biographie
Coming back to where you started is not the same as never leaving.
Le lieu est froid et silencieux. Nulle force ne semble agir ici, si ce n'est le temps qui marque son œuvre en entaillant le marbre. De temps en temps, une légère bourrasque vient remuer les feuilles posées sur le sol en attendant qu'un manteau blanc ne les recouvre. Des fleurs ici et là, les pétales tombant les uns après les autres par faute que l'on s'occupe d'elles. Et au milieu se tient un homme, droit, une longue veste sur ses épaules meurtries par le poids des années. Sa mine est creusée par les épreuves qu'il a dûs passer jusque-là. Devant lui, une simple pierre gravée, des noms depuis longtemps oublié de la majeure partie des gens et des dates qui ne marqueront que ceux qui les ont connues, pour autant qu'il soit toujours de ce monde. Il sort ses mains de leurs fourreaux et les portes devant sa bouche pour les réchauffer. Il ne brise pas le silence qui s'est installé, il ne sait pas s'il doit le faire réellement. Des images lui reviennent en mémoire, de la douleur aussi, de la peine surtout. Bonjour Sorina, cela fait bien longtemps." Les mots lui arrachent les cordes vocales tant ils sont durs à prononcer. Le temps soigne les blessures à ce qu'on dit mais il ne masque pas les cicatrices. "J'ai des choses à te dire, ce… ne sera pas facile." Il marque des pauses entre ses paroles, comme s'il attendait une réponse de la pierre immuable. "Je vais devoir partir, quitter le continent… je ne sais pas si je pourrai revenir un jour." Les adieux sont toujours les plus difficiles, tant pour celui qui reste que pour celui qui part. Un visage qui petit à petit s'estompera dans la mémoire, c'est là le triste constat d'une séparation. Sa respiration se fait encore plus lente, ses poumons s'emplissent d'air en hésitant à la recracher à chaque fois. "Laisse-moi t'expliquer au moins." Bien que dépourvue de regard, on ,ne pouvait pas moins en sentir le poids des yeux accusateurs de la pierre qui semblait le traverser de part en part. "Il y a quelques années, j'ai rencontré un jeune garçon. Tu le verrais… je suis sûr qu'il te plairait. Tout le monde te plaisait de toute façon…"

Citation :
C'était un soir, un petit village de Roumanie dont le nom m'échappe totalement. Il n'y avait pas beaucoup d'activités, un pub où les travailleurs venaient noyer leurs problèmes après une dure journée de labeur. Moi, j'étais le même depuis des années, une ombre tout au plus, je me traînais sur les routes à la recherche d'un sens à tout ça. Pourquoi j'étais toujours là ? Pourquoi tu étais partie ? Pourquoi je ne pouvais pas te rejoindre ? Ce soir-là, j'étais un piètre compagnon pour les autres habitués mais ne l'étais-je pas à chaque fois ? Les décennies étaient passées mais moi, j'avais l'impression d'avoir vieilli une demi-douzaine d'années. Quelle année était- on ? Je l'ignore, j'ai arrêté de m'y intéresser lorsque je me suis rendu compte que le temps n'avait plus d'effet sur moi lorsque je… lorsque j'étais dans cet état. J'avais vécu ici et là les grandes périodes qui avaient suivi la guerre, espérant que l'humanité pourrait un jour me rendre ma foi… Elle a échouée, je n'attends plus rien d'elle. Et cette chose en moi m'empêchait d'en finir, me sauvant à chaque mort que j'essayais de m'infliger. Je marchais, non, titubais à travers les ruelles, ma vue se sachant plus très bien où faire sa mise au point. Il ne faudrait pas longtemps avant que je ne baptise le trottoir, que ce soit d'une façon ou d'une autre. Quand soudain, je l'ai vu, un cirque ambulant. Ses lumières m'aveuglaient et sa musique d'accordéon me grillait les tympans, le tout n'aida pas mon mal de crâne. Toujours est-il qu'un homme au maquillage horrible s'adressa à moi. Je n'ai plus ses paroles exactes, je ne suis même pas sûr de les avoir entendus correctement sur le moment. Il me tendait une petite feuille que je compris comme étant un prospectus pour le spectacle à venir. Pour me débarrasser de l'individu, j'ai accepté de lui prendre une place. J'avais bien une heure à perdre de toute façon, j'avais tout le temps du monde à perdre même. Comme je m'y attendais, il n'y avait rien de spectaculaire, un jongleur qui se battait avec trois balles finissant le plus souvent à terre, un cheval malade qui se traînait pour faire le tour de la piste avec la pauvre fille squelettique sur son dos et un magicien qui peinait à faire sortir son lapin de son chapeau. Je m'apprêtais à quitter le chapiteau quand il est apparu, ce jeune garçon, un adolescent pas plus. Il ne présentait rien de bien particulier, il se contentait d'être là, son apparence aussi fragile que la monteuse de chevaux. Puis, il les déploya… ses ailes. Ce n'était pas un artifice, un trucage, non, il était bel et bien pourvu d'ailes, deux membres qui n'étaient pas enchaînés contrairement au reste. Un Phoenix sous le chapiteau du cirque le plus miteux du monde. Et même dans ce milieu, l'humanité se montrait sous son pire aspect, celui d'enchaîner ceux qui n'étaient pas comme eux, ceux qui étaient comme moi.

L'homme met un genou à terre. Se tenir debout dans les courants d'air lui fait mal aux os. Il cherche ses marques, cherche son équilibre alors que les quelques graviers lui rentre dans les chairs en contact avec ces derniers. La pierre l'observe toujours, muette. Il passe sa main sur les lettres gravées, comme un aveugle voulant lire du braille. "Tu vas sans doute penser que c'est de la compassion, que c'est parce que nous étions pareils. Malheureusement, je ne suis plus cette personne altruiste que tu as connu autre fois…"

Citation :
Non, c'était la haine, une haine envers cette humanité qui ne cessait de me décevoir. L'humanité qui s'en était pris à mon peuple dans les années 40 et qui s'en prenait à présent à mon espèce 70 ans plus tard. UN… DEUX… TROIS… Je serrais les poings et j'attendais mon heure, quand les lumières s'éteignaient peu à peu, plongeant le village dans l'obscurité qui me correspondait si bien. J'étais en train de faire les cent pas dans une ruelle non loin de là, calculant les secondes dans ma tête par intervalle de trois. UN… DEUX… TROIS… C'était ma façon de rester concentré, de me focaliser sur le problème que je devais résoudre et non pas sur le million d'autre qui pouvait me détourner de ma voie. Je les voyais, du coin de l'œil, rigolant de la représentation. UN… DEUX… TROIS… Avec un peu d'imagination, je pouvais deviner qu'il se moquait de l'oiseau en cage. Qui pourrait offrir un tel traitement à un enfant ? Tout le monde, je le crains. Je les ai alors fait sortir, poussant dans mon dos et m'arrachant des cris de douleur que j'étouffais. UN… DEUX… TROIS… Au début, elle était insupportable, mais les années m'avaient permis de m'y habituer, de me galvaniser même. Car la douleur que je ressentais n'était rien face à celle que j'allais leur infliger. Je bondis pour prendre de la hauteur, observer leurs mouvements que je ne pouvais que deviner. Ils n'étaient que des hommes, que pourrait-il faire à un monstre en liberté ? UN… DEUX… TROIS… Je plongeais tel un rapace vers ma première proie, mes mains griffues lui lacérant le ventre. Je pouvais sentir le sang chaud sur mes paumes. Il me regardait à présent, son maquillage lui offrant toujours un sourire qui sera à jamais figé dans le temps. Le clown n'était plus. Pas le temps de m'arrêter. UN… DEUX… TROIS… déjà, j'entends une seconde personne arriver, alerté par les derniers râles de son ami. La rage me fait poursuivre, je bondis et lui tranche la gorge. A mes pieds roulent à présent de petites balles de couleurs. Le jongleur n'était plus. Une voix qui me demande de m'arrêter, elle vient de derrière moi. UN… DEUX… TROIS…J'entends le chien de son arme. Tire, c'est tout ce que je demande, fais moi quitter cette terre si seulement tu en es capable. La balle part, quitte son canon pour venir se loger entre mes omoplates. Mais rien n'y fait, une seconde est passée pour moi mais je sais que durant un laps de temps, je n'étais plus qu'une statue, impossible de mourir, impossible de vivre. UN… DEUX… TROIS… Des bruits de pas, une fuite, il veut s'en aller, partir. PAS QUESTION. Mes ailes se déploient de toute leur envergure afin que je puisse prendre mon envol. Il trébuche, il ne regarde pas où il va mais l'ombre qui le suit. Monstre, il vient de prononcer ce mot. Démon, ces insultes ricochent sur moi comme ses balles. UN… DEUX… TROIS… Peut-être que je suis un peu de tout ça, après tout. Je lui tombe dessus et lui tord le coup. Le chapeau s'envole mais aucune colombe n'en sort. Le magicien n'était plus. Je peux enfin rejoindre le garçon. Sur la route, j'entends des pleurs, dans un coin d'une tente. J'y pousse ma tête pour voir la petite fille, apeurée du spectacle qui lui avait été donné de voir. Elle était sans doute innocente, elle le semblait en tout cas. Mais tous devront payer, tous devront périr. UN.. DEUX… TROIS… Je lève ma main et au loin, le cheval pousse un cri de terreur. La dompteuse n'était plus. Je m'approche de la cache. L'enfant a peur également, peur que je lui veuille du mal mais je le rassure. J'éclate le cadenas qui le retient enfermer et saisit le verrou. UN… DEUX… TROIS… Je peux enfin l'ouvrir et l'invité à sortir. Il hésite, finit par accepter de me suivre. Je lui demande son nom, il me répond qu'il n'en a aucun. Je lui souris timidement en passant ma main dans sa chevelure. Dans ce cas, c'était à moi de le baptiser et il s'appellera…

"Mircea… Je sais que tu aurais accepté ce choix." L'homme se tient à présent dos à la pierre, son crâne frappant sur cette dernière. Son visage marque toujours la même expression, une mélancolie si vieille qu'elle est greffée dans ses traits. "Depuis, nous parcourons les routes, nous voyageons de village en village, proposant des spectacles. Pas les mêmes que les siens, non. Il joue un peu de musique, a appris quelques tours pour amuser la galerie puis, je passe avec le chapeau." Il baisse la tête pour regarder son pantalon, le moindre pli pour se focaliser dessus et ne pas oublier le fil de ses pensées. Ses yeux semblent compter, une nouvelle fois, comme un métronome. "Il me rappelle un peu de toi, un peu de notre jeunesse."

Citation :
Quand j'avais tout juste 20 ans et que j'étais dans mes études de médecine. Toi, tu étais belle, sans doute la plus belle chose qu'il m'était donné de voir. Je sais, là où tu es, tu dois sans doute rougir de m'entendre dire ça. Dès le premier instant que je t'ai vu, j'ai su que je serais amoureux de toi. Je t'ai fait cette promesse devant l'autel, de t'aimer jusqu'à ce que la mort nous sépare. Je n'ai pas su la tenir, car tu es partie et je t'aime toujours. Toi, en retour, tu m'as donné le plus beau des cadeaux, un enfant. Le bonheur ne pouvait être plus grand et rien ne pouvait l'entacher. Tout du moins, c'est ce qu'on croyait. Une guerre était passée, la der des ders comme les gens la surnommaient. Je n'en ai pas souvenir bien que j'en aie connu les dernières années. Il aurait fallu être fou pour penser qu'une autre allait éclater… et il y eu un fou pour la déclencher. Nous n'y avons pas tout de suite pris part, nous n'étions que des spectateurs lorsque les pays voisins tombaient, nous n'avons rien fait et lorsque la guerre est arrivée à nos portes, Antonescu 'est rangé de leur côté. Nous étions les alliés de ces monstres. Seuls quelques résistants prenaient les armes pour nous défendre. Je n'étais pas encore un médecin mais j'avais déjà toutes les connaissances, ils auraient peut être besoin de moi. Je me devais de faire quelques choses, pour vous protéger. Car nous étions leurs cibles, ils nous chassaient, ils nous envoyaient dans des camps, je ne pouvais pas les laisser faire. Alors je me suis engagé. Nous avons résisté, durant près d'un an, j'ai combattu des compatriotes, des amis, des frères, pendant près d'un an j'ai fait mon devoir pour vous protéger. Puis, il y eu cette nuit, cette opération risquée, ce fiasco. L'ennemi nous attendait, plusieurs d'entre nous sont tombés sous leurs balles. J'ai survécu, comment, je l'ignorais. Peut-être que cette chose qui vivait en moi me permettait de résister. J'avais caché ma nature aux autres, je ne voulais pas qu'ils prennent peur en me sachant… cette chose. Certains m'auraient sans doute pardonné, d'autres m'auraient tiré une balle dans le crâne sans hésiter. Mais à présent, j'étais dans un train, le dernier de mon escadron. Les autres, ils avaient été exécutés devant mes yeux, mais pour moi, ils avaient d'autres plans. A présent, j'arborais une étoile sur mon torse, signe de mon appartenance à une autre religion. Je savais fort bien ce qui m'attendait mais rien n'était pire que l'attente réellement. Il y eu un jeune garçon qui arriva après moi. Il n'avait rien de spécial au premier abord mais la grille par laquelle il était entré témoignait d'autre chose. Il y en avait donc d'autres comme moi. D'autres de ces monstres. Il se prénommait Erik mais je n'ai malheureusement pas eu le temps de faire plus connaissance avec lui, car c'était mon tour. Après 2 ans passés entre les mailles du filet, deux ans à me demander qui étaient mes alliés, à me frapper, à me ruer de coup pour que j'avoue. Mais je ne leur ai rien dit.

Une nouvelle bourrasque fait frissonner l'homme malgré son long manteau. Il relève son col et resserre son écharpe. Le lieu est toujours désert, à se demander si quelqu'un sait encore qu'il existe. "Si j'ai réussi à tenir tout ce temps, c'était en pensant à vous, l'espoir de vous retrouver était ce qui me maintenait en vie." Les feuilles continuent leur danse, un balai silencieux mais tellement poétique. Lui, il regarde dans le vide, plus loin que les feuilles, plus loin que les tombes, plus loin que les murs, un point qui n'existe que dans son imagination.

Citation :
J'étais là, un parmi tant d'autres. J'avais eu raison de leur patiente, il n'avait plus besoin, il ne voulait plus avoir affaire à moi. Mes côtes me faisaient mal, je me demande si certaine n'était pas cassées même. Mon visage ne ressemblait plus qu'à un seul bleu uniforme. J'avais besoin du mur pour continuer à me tenir debout. Puis ils l'ont lâché. Des cris, de la douleur, voilà tout ce qu'on pouvait entendre. Petit à petit, mes frères tombaient autour de moi. J'eu une pensée, une dernière pensée, vers vous, vos visages apparaissant devant mes yeux comme une dernière diapositive de ma vie. C'était la fin, c'était ainsi. Puis, je rouvris les yeux. Mon souffle était court. J'étais en vie, bien qu'il fallut un petit temps pour m'en rendre compte. Autour de moi, des corps, sans vies, une hécatombe et à mes pieds, de la roche, des pierres grisâtres éclatées formant un cercle dont j'étais l'origine. Je n'eus pas le temps de me poser les questions qu'une douleur me frappa l'arrière du crâne, me faisant perdre connaissance. A mon réveil, j'étais attaché devant un officier. Il m'expliqua que j'étais devenu une statue, c'était ainsi que j'avais survécu. Son expression me fit comprendre que je n'étais pas sa première rencontre… Il me voulait de son côté, il voulait que je devienne un allié de l'Axe pour écraser ses ennemis. Je ne pouvais m'y soumettre, je refusais, la colère montait en moi, je n'avais qu'une envie, celle de lui briser le moindre de ses os. Lui, il riait, m'assurant que ce n'était qu'une question de temps avant que je n'accepte. Il me laissa, attaché à ma chaise. Je devais m'enfuir, me sortir de cet enfer. Ils savaient ma nature à présent, je n'avais plus à la cacher. La colère se changea en douleur, des cris plus puissants encore que ceux que je poussais lors des séances de torture. Elle était là, deux immenses ailes couleur chair. Mes mains, dix énormes griffes n'attendant plus que la prochaine occasion d'être libérée. Je me défis de mes liens et, à l'arrivée des deux gardes alertés par mes cris, je pu satisfaire ma soif. Alors, je pris mon envol, il était temps pour moi de vous rejoindre, de vous protéger.

L'homme se relève, son discours touche à sa fin. Ses joues sont sèches, cela fait bien longtemps que ses yeux n'ont plus pleuré. A présent seul son cœur saigne. "Quand je suis arrivé, la maison était vide. J'ai alors appris qu'on vous avait trouvé et qu'on vous avait exécuté sur la place." Il revient devant les pierres blanches, balayant de ses pieds les feuilles qui s'étaient logées sur les tombes. "J'ai été recherché vos corps et je vous ai enterré ici. Puis, j'ai voulu oublier. Je me suis caché dans les montagnes… j'ai attendu… mon corps est devenu de la pierre dans l'espoir qu'à mon réveil, l'humanité avait oublié sa folie." Il pose sa main sur le sommet de la première stèle. "Malheureusement, je dois partir, l'endroit est devenu trop dangereux pour les gens comme nous. Nous partons pour les Etats-Unis, Erik y est, il pourra nous aider." Sa main glisse le long du monument. "Adieu, Sorina, ma femme." Puis, elle glisse sur la seconde stèle à côté. "Adieux, Mircea, mon fils." L'homme se retire, il rend à ce lieu le silence qu'il mérite. Il sait qu'il y reviendra un jour, lorsque son temps se sera écoulé. Il reviendra un jour et il sera à côté de celle qu'il aime pour l'éternité.


irl
Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Stéphanie de Monaco Fréquence de connexion ; Mais vous m'avez dit de pas dire Hardy. Que pensez-vous du forum? ; Si ju va bien, c'est juvamine. Comment l'avez-vous découvert ? Mais pourquoi est-il aussi méchant ? Célébrité choisie ; Adrian Brody. Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr.



Dernière édition par Mareck V. Kalderash le Mer 9 Nov - 19:42, édité 3 fois
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Papa :cute:
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Re-bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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Prisoners + trapped & forgotten
Wanda Maximoff
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UNE GARGOUILLE :gaah: A LA BROTHERHOOD :gaah: super choix d'avatar, je dis oui oui oui :inlove: bon courage pour la suite de ta fiche :pink: j'espère que tu vas t'éclater avec ce nouveau personnage :cutie:
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Prisoners • trapped & forgotten
Ellen Morgan
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REEEEEEEW
Et j'adore le côté IRL. :mdr: t'es con putain :mdr:
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Merci à tous :hug:
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thunderbolts + fry those bitches
Harry Osborn
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ce choix d'avatar. :gaah: :gaah: :gaah: :gaah:
remplis-moi ça. What is there in this world that truly makes living worthwhile? | Mareck 3993345394
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J'adore le pouvoir! Un autre perso trop intéressant pour toi!

Amuses-toi bien avec lui :hug:
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Purifiers • set them on fire
Jeremiah Reagan
Jeremiah Reagan
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Purifiers • set them on fire
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Rebienvenue

Il a l'air génial ce personnage **
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S.H.I.E.L.D. + hill's bitch
Eliza Jaëger
Eliza Jaëger
MESSAGES : 218
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bonjour monsieur papa, enchantée
bon courage pour cette fiiiiche What is there in this world that truly makes living worthwhile? | Mareck 3172871409
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secret avengers + not. okay.
America Chavez
America Chavez
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coucou toua :youknow: puis-je t'offrir un délai pour cette fiche? :shon: :cutie:
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Oui je veux bien un délai ^^ Ecrire l'histoire d'un dépressif, c'est pas de tout repos en vrai xD

et merci à tous :hug:

EDIT : En fait, finalement, je l'ai finie xD
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STAN LEE
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Congratulations !
tu es validé mon brave.


Bienvenue chez les HOMO SUPERIOR.

Nan mais ce perso quoi :whaaat:
On va commencer à croire qu'il n'y a que des persos avec des vies horribles à la Confrérie :mdr:
Allez va casser de l'Homo Sapiens !


time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est un mutant qui a accepté de se recenser, pense à passer par ici. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère.
Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Et si t'en es pas à ton premier compte, pense à passer par ici Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !

ENJOY !
THE NEW AGE
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