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 Bring me back to life. || Ft. Cap

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Bring me back to life.
Ft. Steve Rogers


Back in 2012...
Terres sauvages, désertiques. Étendues blanches immaculées. Glaces ancestrales formées par les vents et le blizzard. Le pole nord, les ours blancs et les manchots. A des dizaines de kilomètres des frontières de la banquise, un village. Un petit village, quelques maisons, quelques constructions assez simples. Quelques bâtiments pour se protéger du froid. A une époque il y vivait bien plus de monde que ça, des dizaines de personnes, des gens fabuleux et forts mais maintenant les inuits ont migré, ils ont quitté ces terres de froid. Seuls quelques uns subsistent, vivent de la pèche, survivent. Gardent. Il était une fois un gardien en ces lieux. Un esprit du froid, puissant, droit. Un homme qui commandait à la glace et au vent. Un mythe, une légende. Une histoire. Les vestiges d'un passé hypothétique. Imaginaire? Qui sait.

Aux abords de ce petit village a été aménagé par des locaux, il y presque soixante dix ans, une terre sacrée. Une parcelle délimitée par des rangées de pierres gelées. Si cet endroit avait été situé dans des zones plus tempérées, on y aurait fait un parc, un jardin, des arbres, des fleurs, des sculptures... Mais pas ici. Pas comme ça. La glace règne, les vents détruise, la pierre tient. Les pierres jouent le rôle de murs et de guide, délimitant les chemins, une grande croix et en son centre un monticule de glace. Une glace éternelle qui n'a pas grandi ni fondu depuis des décennies. Piégé dans cette glace telle Excalibur dans son rocher, un bâton de bois. Sec, gelé et courbé. Un bâton de berger figé dans le temps et le froid, imperméable à tout ce qui se passe autour de lui. Marque de la légende. Preuve du mythe. Centre absolue de ces terre sacrées car c'est bien pour ça qu'elles sont là. C'est à partir de lui qu'elles ont été définies. Au final ce n'est qu'une terre glacée de plus mais les quelques personnes qui savent y font tenir des règles simples. Le respect. La non-violence. La sérénité. Apprendre à écouter le vent pour peut être entendre les esprits. Les gens viennent se recueillir. Communier avec les défunts. Avec les éléments et la nature. Et ceux qui savent... Avec moi.

Le bâton est la preuve. Je suis ce qu'il prouve. Je suis juste en dessus. A quelques mètres de profondeur. Je suis là, froid, mort. Je suis sacrifié. Je suis le gardien et je suis partout à la fois. Un esprit qui se balade. En 1947, j'avais décidé de revenir ici, aux sources, pour comprendre mon passé. Tenter de me souvenir ce que ma mémoire semblait oublier. Pourtant un ancien ennemie était venu nous hanter et le village avait été dévasté avant que je ne puisse mettre un terme à ses assauts. Le seul moyen que j'avais pu trouver alors était de me sacrifier pour réussir, pour sauver les survivants, leur offrir une sécurité durable. J'avais dû me laisser dévorer pour le glacer de l'intérieur, nous glacer. Nous piéger dans une prison de glace et nous ensevelir. J'étais revenu aux sources, plus que je ne l'avais prévu au départ, j'avais découvert, ou redécouvert, le plan d'existence des esprits. J'avais parcouru le monde, vu des choses, vu des gens. J'avais tant découvert. Tant compris. Depuis là-dessous, depuis partout, j'accède à mes souvenirs les plus reculés. J'accède à la vérité, je la touche du doigt. Je comprend. Mais la lumière est une illusion.

Qui a dit que la lumière est le paradis? Car pourtant, c'est bien la lumière qui me rejoins. C'est bien elle qui m'assaille. C'est bien elle qui saisi mon essence et me fait souffrir. C'est bien elle qui me confère la sensation de l'air froid dans mes poumons. Qui brûle ma peau et ma gorge. Qui me pousse à hurler mais mon hurlement se tue dans le vide. Quelqu'un est là. Au dessus. Quelqu'un qui porte avec lui une partie de moi. J'estime le ciel. J'estime la chute. Je ne vois que lumière mais je sens sa présence. Pas lui. Moi. Je sens les dents de glaces qui retiennent mes chairs. Une étoile. Un flocon. Brillant, froid, dur. Quelle différence. Une étoile bénie d'un esprit dans le passé. Une étoile blanche. Une marque elle aussi. Je lui avais offert un fragment éternel, un flocon spirituel de ma création, une simple petite chose qui protégerait l'étoile. L'a-t-il jamais su? Sa présence me tiraille. Elle me fait souffrir. Mais lorsque sa main touche le bois du bâton, la douleur s'évente. La lumière n'est plus autour de moi, elle est au dessus. Elle me surplombe, elle est sous lui, elle illumine le sol et la glace d'une clarté aveuglante. Alors je disparais.

Le sol bouge, il tremble, il vibre et la glace se fissure. Le bâton reste immobile comme toujours, comme si rien ne pouvait le faire vaciller. La glace éternelle n'est plus si immuable en revanche et s'effondrer, bloc par bloc, jusqu'à ce que l'on puisse voir la fissure dans le sol à l'endroit où le bâton le pénètre. Cette fissure elle grandi alors que dans ses tréfonds la lumière se fait plus intense. Elle se fait brûlante et froide. Et lorsque la terre cesse de trembler, lorsqu'une seconde d'absolu silence se fait, elle explose. La lumière atomise tout le promontoire de glace, la déflagration de vent souffle tout ce qui l'entoure. Le bâton est projeté dans le ciel avec une force impossible et lorsque les vents se posent, que la lumière s'estompe, une silhouette. Un corps. Des vêtements en lambeaux, les pieds nus foulant le sol gelé, les yeux gris mais l'air hagard. Les cheveux gris plus foncé que dans le passé. Je suis pris d'un vertige lorsque mes jambes ne peuvent plus supporter mon poids et mes genoux fléchissent pour venir rencontrer le sol. Dans un son caractéristique, scindant l'air, tournoyant dans le vide et dans tous les sens, mon bâton revient se planter à côté de moi, droit et fier et je le saisi machinalement, m'en aidant pour me relever. C'est alors que je lève la tête, que je lève mon regard qui s'éclairci. Que je le pose sur la silhouette imposante en face de moi. Sur ces yeux bleus disparus. Lorsque je prononce ces mots, je m'appuie visiblement sur mon bâton de toutes mes forces. - St... Steve? Comment? Qu'est-ce qui s'est passé?
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jack frost & steve rogers, 2012

Il n’y a pas fait attention, pas tout de suite en tout cas. C’est seulement quand Barton a reparlé de ce Move super stylé qu’Iron Man et Cap ont fait avant de lui demander si son bouclier n’avait pas trop chauffé, que Steve s’est perdu un moment. Non, son bouclier n’a pas chauffé. Mais le fait est qu’il aurait . Le vibranium est extrêmement résistant et ne fond donc pas, même soumis à ce genre de température, mais ça ne l’empêche pas d’emmagasiner la chaleur et de finir brûlant quand il y est trop exposé. Enfin, c’était le cas, jusqu’à ce que Jack y place sans rien lui dire, un de ses étranges charmes protecteurs. Il n’est pas visible quand on n’y fait pas du tout attention, mais le froid qu’il génère a plus d’une fois empêché Steve de se cramer les pattes en récupérant son bouclier. En se réveillant dans ce siècle et en apprenant que Jack Frost n’était plus qu’une légende, il s’était dit que la protection avait probablement disparu. Plus triste de perdre cette dernière trace d’un ami, que de devoir se passer de la protection.
Mais elle est toujours là. Parce que la magie de Jack ne s’est pas effacée malgré sa mort, ou parce qu’il est aussi décédé qu’on pensait Steve l’être ? C’est peut-être stupide, c’est probablement une perte de temps, mais il a décidé de vérifier. Il s’est répété plusieurs fois qu’il se lançait sûrement dans une quête inutile et qu’il ferait mieux d’arrêter, parce que même s’il se disait de ne pas espérer, il le faisait quand même. Mais il n’a plus personne. Rien d’autre que des tombes à visiter et il les a toutes faites, une par une, même celle, vide, que les autres gars des Howling Commando ont fait construire pour Bucky, juste à côté de la sienne. Et sûrement que Jack est mort lui aussi mais si c’est le cas, Steve est bien décidé à trouver où, à dire au revoir, parce que c’est tout ce qui lui reste.

Les au revoir.

Remonter la trace, revenir à l’origine d’une légende a pris des mois, mais c’est ce qui lui a permis de ne pas devenir dingue lorsqu’il n’était pas en mission pour le SHIELD. Parcourir le monde, ne pas seulement rester dans un Brooklyn qui n’a plus rien à voir avec le quartier où il a grandi, c’est ce qui lui a permis de découvrir le vingt-et-unième siècle sans péter un câble. Alors il est doublement abattu, lorsqu’en passant les pierres gelées qui entourent un monticule de glace et de neige, Steve aperçoit un bâton qu’il reconnaît sans peine. L’endroit a des allures de cimetière, le monticule, de tombe et il comprend alors qu’il vient encore dire adieu. Il fait si froid ici, que même lui est obligé de rentrer sa tête dans ses épaules pour essayer de garder un peu de chaleur. Le vent glacé lui agresse le visage et Steve ne supporte plus le froid, plus depuis la glace et il doit se faire violence pour continuer à avancer malgré tout.
C’est la gorge nouée qu’en s’arrêtant devant l’étrange bâton de berger, Cap met un genou à terre. Sa main gantée vient se poser sur le monticule et il ferme les yeux. Sarah Rogers étaient une femme croyante, qui a tout fait pour transmettre sa foi à son fils et si ne pas blasphémer et adresser ses prières à Dieu étaient devenu une habitude pour lui, Steve a fini par la perdre. Pendant la guerre, il a vu des choses qui l’ont fait douter et à son réveil, il a découvert que les dieux existaient vraiment, mais qu’ils étaient plus humains que divins, finalement.

Et puis, Jack n’a jamais cru en ces choses-là, bien sûr. Alors il n’a aucune prière à adresser. « Je pensais que peut-être-- » murmure-t-il d’une voix rauque et il ouvre les yeux, ravale des larmes qu’il a envie de verser. Que peut-être, il n’était pas complètement seul. « Enfin, ça n’a pas d’importance. » Il se redresse, le cœur lourd. « J’ai toujours pensé que j’serais l’premier. » D’abord à cause de sa santé fragile, Steve pensait qu’il partirait avant Bucky. Puis parce qu’il se jetait sans réfléchir la tête première dans chaque bataille, il pensait qu’il partirait avant ses camarades. « Et voilà que j’me retrouve dernier. » Le dernier encore en vie, soixante-dix ans après. Ça n’a aucun sens.
Avec un soupir, Steve approche une main du bâton, qu’il frôle du bout des doigts. « Goodbye, Jack, » murmure-t-il faiblement. Mais alors qu’il s’apprête à s’écarter, à faire demi-tour et à repartir, le sol tremble. Au même moment, une lumière aveuglante se dégage du sol de glace et dans un réflexe, Cap s’écarte d’un bond. Alors la glace se fissure et il continue de reculer avec un juron. C’est là que l’étrange lumière semble exploser et Steve attrape le bouclier fixé dans son dos et se recroqueville derrière. Les dents serrées, il ne sort la tête de derrière le bouclier de vibranium que lorsque le silence reprend sa place et quand il aperçoit ce qui se tient en face de lui, son cœur manque un battement.

Vêtements en lambeaux et pieds nus, peau pâle et cheveux plus gris qu’avant, Jack Frost. Les yeux écarquillés, Steve se redresse, avec l’air de ne pas y croire et pourtant, pourquoi est-il encore surpris, pas vrai ? «  St... Steve? Comment? Qu'est-ce qui s'est passé? » Le bouclier est abandonné sur le sol gelé, alors qu’il franchit la distance qui les sépare et ignorant comme toujours que c’est très stupide de toucher Frost, Cap passe un bras autour de ses épaules et le ramène contre lui. C’est glacé et insupportable et le givre recouvre son costume mais il a un rire rauque, soulagé. « Jack fucking Frost ! » s’exclame-t-il entre deux éclats. « J’arrive pas à y croire et-- » Il le relâche, un large sourire aux lèvres. « Et pourtant ! » Il est vivant. Jack est vivant et il n’est pas aussi seul qu’il le pensait alors il rit encore parce que c’est comme si plusieurs tonnes venaient d’être retirées de ses épaules. « Son of a Gun, je ne sais pas, j’ai juste—touché le bâton ? Je n’y comprends rien mais c’est si bon de te revoir ! » s’embrouille-t-il dans ses explications qui n’en sont pas. « Bon sang, qu’est-ce que tu fiches ici, Frost ? » demande-t-il en désignant l’endroit, parcelle de glace perdue dans le monde.
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Si je perd à nouveau l'équilibre c'est pour mieux me retrouver enlacé par un type deux fois plus large que moi. J'avais toujours semblé être un brin de paille à côté de lui et pourtant je suis pas si fin que ça non plus. Dans un instinct un peu confus mon bras libre passe dans le dos de Jack et je me perd un instant, un sourire fatigué sur les lèvres, le temps de sentir mon givre se répandre sur son costume, de sentir sa chaleur diminuer entre mes bras et de le sentir se retirer. Idiot. Je me raccroche à mon bâton, toujours ce fin sourire alors que mon regard le voit, heureux. Vraiment heureux. Dans les derniers souvenirs nébuleux que j'ai de lui, ce sourire était mort, il était mort avec James. Le Steve qu'on avait tous connu avait été brisé ce jour-là. - « Son of a Gun, je ne sais pas, j’ai juste—touché le bâton ? Je n’y comprends rien mais c’est si bon de te revoir ! » - Je pose mon regard sur mon bâton, un regard lent, encore étourdis par ce qui vient de se passer. - « Bon sang, qu’est-ce que tu fiches ici, Frost ? » - Mon regard revient à Steve, perdu, pensif, avant de s'en détourner pour observer la glace à perte de vue, les murets de pierres couverts de neige... Je tourne la tête vers le trou béant dans le sol. - Je crois que... J'étais mort?

Je n'ai aucun souvenir, rien qu'un vaste blackout. Rien depuis l'attaque, le village. 1947. Ma main glisse dans le vide de l'air froid, comme si elle cherchait quelque chose, comme si elle ressentait. Mes doigt claquent et le claquement se répand dans la zone gelée avant que mon regard ne se redirige à nouveau, rivé sur le bouclier abandonné au sol. - J'étais mort. - Je répète, je confirme. Je lâche mon bâton qui reste impossiblement debout et droit dans le vide et passe à côté de Steve, posant ma main sur son épaule l'espace d'une seconde avant de continuer ma marche. Mes pieds nus sur la glace n'ont jamais ressenti la brûlure du froid. Le bouclier alors s'élève dans le vide, étoile vert le haut, avant de flotter jusqu'à moi et que mes mains ne s'en saisissent. Mes doigts glissent sur l'étoile blanche et un sourire nait à nouveau sur mon visage alors que je me retourne. - Tu m'as ramené, Steve. - Je tapote l'étoile du doigt et le son qu'il fait n'a rien à voir avec le son métallique du vibranium. C'est un son plus aiguë, plus profond. Le son de la glace que l'on fait vibrer, car c'est ce qui orne ce bouclier. C'est ce qui est là, presque invisible, recouvrant l'étoile blanche. Ma glace. Je reviens vers lui, ayant retrouvé un peu plus de mon équilibre. - Je savais que j'avais eu une bonne idée d'améliorer ton bouclier, mon vieil ami.

Vieux, vieux... A une époque je m'amusais à leur rappeler à quel point ils étaient jeunes à côté de moi. Jeune homme, garçon... mais à l'évidence les choses avaient changé. Quelque chose que je sens sans pouvoir y mettre le doigt dessus. Quelque chose que j'ai vécu sans m'en souvenir. Que je ressens dans l'air et le froid qui nous entoure. Je me rapproche et attrape la main de Steve pour lui faire toucher l'étoile. En ma présence, sa surface se fait plus froide, la glace accroche son gant et lorsqu'il le sent je souris encore plus. - Tu m'as ressuscité. Merci. - Cette glace est éternelle, elle n'existe que par mon pouvoir et même si j'étais mon corps était mort, mon esprit ne l'avait jamais été. C'est lorsqu'un fragment de mon pouvoir a été mis en lien avec mon bâton que la magie a opéré. Que le lien a été fais. Que mon esprit a été ramené. Je reprend rapidement le contrôle sur mon corps et mon pouvoir. Mon équilibre me revient, ma prestance aussi. Lorsque j'ai attrapé sa main, le givre qui s'est généré était bien moins grand que lorsqu'il m'avait pris dans ses bras. Mais outre le froid, outre l'air, c'est le son. Le son qui me gène. L'absence de son. Je connais ces terres par coeur, je les arpente depuis des millénaires. Je sais ce qui les compose, je sais qui les distance. Je sais que dans l'air et le vent mes oreilles devraient percevoir le son des gens, les voix de la banquise. La vibration des pierres et des planches. - Steve... Ça fait combien de temps? - Je le regard droit dans les yeux, tenant encore le bouclier entre mes mains. - Je suis mort en 1947... Dis moi.
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