Nom et Prénom : Janet Van Dyne. Alias : Wasp Âge : 33 ans Lieu de naissance & nationalité : Malibu, Californie.Métier : Médecin. Elle s’est spécialisée dans la chirurgie générale, puisqu’elle aime toucher à tout. Statut civil : Mariée à Hank Pym. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Particularités : Durant une bonne partie de sa vie, aucune. Cependant, après avoir eu la faiblesse de tomber sous le charme de Hank, elle dut se rendre à l’évidence. Son mari était trop impulsif, trop fougueux et il se mettait souvent dans des situations où il risquait sa vie. Alors après maintes supplications, Janet finit par le convaincre de lui créer à elle-aussi un costume. Aujourd’hui surnommée Wasp, Janet est capable de réduire sa taille jusqu’à deux petits centimètres, la taille d’une guêpe. Elle est également capable de communiquer avec les insectes. Affiliation : Avengers

Êtes-vous pour ou contre la Loi de Recensement des Mutants ? Pourquoi ? Si vous êtes un Mutant, avez-vous décidé de vous recenser ? Excellente question. Il est vrai qu’ayant révélé son identité depuis longtemps, cette question ne touche pas personnellement la jeune femme. Néanmoins, elle n’est pas nécessairement pour. Si connaître l’identité de mutants ayant mis leurs capacités exceptionnelles au service de leur propre personne, Janet est pour le recensement. Il est préférable que le gouvernement – respectable ou corrompu jusqu’à la moelle – garde un œil sur eux pour pouvoir les surveiller lors de futures attaques. Pour autant, certains mutants n’aspirent qu’à l’anonymat et veulent vivre comme tout un chacun. Pourquoi les en empêcher ? Pourquoi les cataloguer alors qu’ils ne veulent qu’une chose : qu’on leur foute la paix. Puis dans le passé, le monde entier a vu les effets de tels recensements : le monde va-t-il encore faire face à une chasse aux sorcières ?
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Est-il vraiment nécessaire que Janet réponde à cette question ? Bien évidemment qu’elle pense que les Superhéros sont une bonne chose. À l’heure actuelle, le monde est menacé de toute part : terrorisme, nazisme, bombe bacteriochimique. Et le gouvernement n’est actuellement pas à même d’y faire face. Nous avions bien vu son incapacité, ses défaillances face à Loki, aux attentats perpetrés par les watchers. Alors oui, ils sont essentiels, quoiqu’en pensent le peuple et la politique gouvernementale. Oui, Janet place la sécurité de l’État au-dessus de la volonté plébéienne.
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? (si votre personnage a choisi un camp) Janet et Hank ont beaucoup hésité avant de rejoindre les Avengers. Avaient-ils les capacités, avaient-ils le pouvoir nécessaire ? Néanmoins, lorsque tous les deux apprirent que le SHIELD avait été infiltré en profondeur par HYDRA les poussèrent un peu plus à penser que peut-être ils avaient un rôle à jouer. Janet détestait par dessus tout être spectatrice face aux évènements, et ne rien faire si cela était accessible pour elle. Ce n’était pas une super-héroïne, elle n’était pas aussi forte que les autres Avengers, mais elle savait qu’elle pouvait apporter une pierre à l’édifice. Les évènements d’Ultron finirent de convaincre le couple, et c’est ainsi que Janet Van Dyne et Hank Pym rejoinrent le groupe. Ce que Janet ne savait pas encore, c’est que ce n’est que maintenant que commençait réellement sa vie.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? (si votre personnage a une identité secrète) Janet a révélé son identité, donc nul besoin de la cacher. Son mari est au courant, bien évidemment quoiqu’il aurait préféré qu’elle reste simplement, Janet Van Dyne, chirurgien généraliste. C’était sans compter l’esprit buté de son épouse.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Janet a grandi dans un univers médical. Fille de médecin et d’une infimière, elle a été bercée par les explications de la complication d’un Whipple de Monsieur Trouduluc, ou la bourde d’un médecin généraliste qui avait filé des laxatifs à un patient rectocolite. C’est pour cette raison qu’une fois le diplôme du secondaire en poche, elle n’a pas réfléchi deux secondes pour s’inscrire dans la meilleure faculté de médicine du pays. Des années de labeur, à tenir les murs des hopitaux ou à se retrouver dans une salle d’opération à tenir l’écarteur pendant des heures, avaient fait d’elle un bon chirurgien. Pas excellente, elle n’avait pas cette prétention. Mais les Avengers font actuellement confiance à ses talents pour les sauver et être toujours là pour leur filer un ou deux médocs assez controversés. Pression vous avez dit ?

« Non. » Janet resta quelque instant stoïque. Comment ça, non ? Non, ce n’était pas une réponse. Du moins, ce n’était pas la réponse qu’elle attendait, qu’elle exigeait même. Elle bougea le bout de son nez, comme si elle allait bientôt éternuer. « Et ça ne sert à rien d’essayer de me persuader, c’est non. » Janet tira un peu plus fort sur le garrot qu’elle entourait autour de la jambe de son mari pour la énième fois. « Nul besoin de perdre mon temps à te persuader, puisque tu le feras. Que tu le veuilles ou non, tu finiras par le faire. » Elle serra davantage regardant la grimace sur le visage de son mari. Il ne voulait vraiment pas considérer sa demande avant de mettre son veto ? Dommage… vraiment dommage. « Janet, ça me broie la cuisse… littéralement. » La jeune femme aux cheveux brun clair quitta le chevet de son mari, n’écoutant guère ses jérémiades. Elle lui tourna le dos quelques instants, articulant quelques insultes sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche. Elle n’avait jamais été grossière, mais il lui arrivait souvent d’articuler le mot « petit con de merde » pour ne pas littéralement le cracher à la tête de son mari. « Qu’est-… c’est quoi ça ? » Un sourire immense illuminait alors le visage de Janet. « Une aiguille, tu sais un truc qui pique… » Hank tenta vainement de s’éloigner, mais sa cuisse plus serrée qu’un gigot empêcha tout mouvement. « Je sais ce que c’est Janet, mais elle est… » Janet s’avança avec lui en faisant sortir quelques gouttes de son aiguille. « Grosse… mais à grosse bêtise et grosse prise de risques inutiles, grosse aiguille mon amour. » La grimace de Hank s’accentua davantage. Connaissant son épouse par cœur, il savait qu’elle n’hésiterait pas une seule seconde à lui planter dans la cuisse sans aucun ménagement. Elle était en colère, mais il savait que derrière cette colère se cachait la peur, l’angoisse et… l’amour. La peur de perdre l’homme qu’elle aimait. Petit à petit, la grimace de Hank laissa place à un regard amoureux, qui ne perturba en aucun point la jeune femme. « Arrête ton charme Pym, je ne plaisante pas. » Le jeune homme tenta de retrouver son sérieux pour ne pas blesser sa femme davantage. Il comprenait qu’il n’avait pas le droit de se moquer de ses peurs, ce n’était pas juste. C’était à elle de le sauver à chaque fois qu’il manquait d’y passer. Elle n’était là que pour réparer les pots cassés, et ça, elle n’en pouvait plus. Il le comprenait, mais… qui pouvait-il ? « Tu sais très bien que tu y peux quelque chose. Tu n’as qu’à accepter ma proposition, et tout sera réglé. Et je pourrais consentir à choisir une aiguille moins grosse. Tu vois avec moi, on peut négocier. Je ne suis pas butée comme un âne. » Son regard ancré dans celui de son mari, Janet accentua chacun de ses mots pour qu’ils s’ancrent bien dans le crâne de son mari. Elle l’avait épousé autant pour sa gentillesse que pour son avis bien tranché sur les sujets importants. Elle détestait par dessus tout les réponses qui n’en étaient pas, les personnes sans aucun avis sur rien. Elle n’aurait jamais pu épouser un homme qui répondait amen à tout, ou qui refusait toute discussion. Bien que son mari soit aussi entêté qu’elle, la discussion était possible. Alors autant s’engouffrer dans la brèche. « Je ne suis pas buté, simplement je ne veux pas le faire. Penses-tu que ça m’amuse de te revenir amoché ou d’avoir besoin de ton aide ? Je suis supposé t’épauler, t’aider et te soutenir. Je me sens redevable à chaque fois que tu m’aides mais… envisager que tu puisses de te mettre aussi en dang… aaaah JANET ! » L’aiguille pénétra chaque cellule de l’épiderme de Hank. Elle y était allée d’un coup sec, sans n’avoir aucun état d’âme. « Pardon, tu disais ? Danger ? » Hank mordit sa main pour éviter de prononcer des mots qu’il regretterait aussitôt. « D’ac… d’accord, j’y réfléchirai. » Le visage de la jeune femme s’illumina d’un magnifique sourire, et caressa les cheveux blonds de son époux. « Bien. » Elle n’ajouta rien d’autre. Elle savait déjà qu’elle avait gagné, mais elle ne voulait pas en rajouter et lui faire comprendre que dans leur mariage, elle avait très souvent – toujours ? – le dernier mot. « Occupons-nous de cette vilaine blessure maintenant ».


Médecin officiel des Avengers. Un frisson parcourut le corps de la jeune femme. C’était une mission qui l’honorait, et qui la remplissait de fierté. Néanmoins, elle avait à présent un rôle très important dans la communauté des Avengers. Elle n’avait pas le droit à l’erreur. Depuis qu’elle avait rejoint les Avengers avec son mari, cela n’avait pas été de tout repos. Elle avait bien compris la méfiance de certains membres, surtout de la part de Natasha Romanoff. À chaque fois qu’elles s’étaient croisées, la jeune Janet avait senti le regard pesant de la jeune rousse sur elle. Attendait-elle une erreur, une omission, un oubli pour lui tomber violemment dessus ? Janet savait que Natasha était très attachée à ce groupe, et qu’elle ne laisserait personne le mettre en déroute. Elle épiait les moindres faits et gestes de la jeune femme. Elle ne connaissait rien à la médecine, mais elle ne pouvait cependant s’empêcher de faire une ou deux remarques sur la technique de Janet. Consciente d’être une petite nouvelle, Janet ne s’en offusquait pas. Elle essayait de rester calme et douce avec la femme aux cheveux de feu, mais une remarque désobligeante lui avait souvent chatouillé les papilles. Mais… dans l’adversité, il faut se serrer les coudes.

Flash-back
Du sang. Beaucoup de sang, sur le sol, sur les vêtements. Janet sentait son odeur âcre, son goût ferreux alors que ce n’était pas le sien. Bien sûr elle en avait l’habitude, bien sûr qu’elle n’allait pas tourner de l’œil face à tant de sang. Mais jamais on ne pouvait s’habituer réellement aux blessures, au sang, aux cris de douleur qui perçaient l’air. « Agent Moriarty ? Ava ? C’est Janet, je m’occupe de vous, restez avec moi. » Elle voulait que sa voix reste le plus neutre possible. La jeune Ava n’avait sans doute pas conscience de l’étendue de ses blessures, et ajouter l’inquiétude à la douleur était bien la dernière chose à faire. Janet répétait tout ce qu’elle avait appris pendant ses longues études. Mettre le blessé en sécurité, évaluer la gravité de chaque blessure, et commencer à soigner celles qui étaient les plus graves. Plusieurs balles avaient traversé son corps, et certaines d’entre elles n’avaient pas de point de sortie. C’était inquiétant. Étrangement, une balle était bien moins dangereuse lorsqu’elle perforait de part en part la victime que lorsqu’elle logeait dans un organe, ou près d’une artère vitale. Janet attacha ses longs cheveux avec les moyens du bord et se pencha sur sa patiente. « Ava, il faut vous accrocher, il faut… J’ai besoin d’aide, ici ! » Son cri portait le son du désespoir. Le pouls de la jeune femme était paradoxal, le cœur ou une artère avait pu être touché. Dans le bordel environnant, Janet avait beaucoup de mal à établir une hiérarchie dans les blessures. Putain Janet, tu n’as pas le droit à l’erreur. Pas maintenant. Faisant plusieurs garrots pour faciliter le transport de la jeune femme, Janet commença à donner ses ordres à ceux qui étaient venus l’aider. « Doucement, faites doucement, il faut évacuer, dépêchez-vous ! » Le transport allait être le moment crucial. Une attaque, une décompensation total, un état de shock, et Janet ne pourrait rien faire. Elle n’avait pas le matériel adéquat. À part ses connaissances et son expérience, elle n’avait rien. « Doucement ! Elle est instable, doucement par pitié ! » Janet serra fort la main froide de Ava Moriarty. Elle devait s’accrocher, sentir qu’on s’occupait d’elle. Elle se pencha vers le visage de la jeune femme aux traits tirés. « Accrochez-vous, je vais vous soigner. Accrochez-vous et je m’occupe de tout le reste. » Oui, Ava, si vous ne m’abandonnez pas, je ne vous abandonnerai pas. Jamais.

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