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it's a revolution, i suppose Invité  | | | TAYLOR HANSEN-WRIGHTa world of opportunities Identité Nom et Prénom : Son prénom, c'est Taylor. Tout ce qu'il y a de plus normal pour une américaine. Son nom de famille est composé du nom de son père, Hansen, accolé à celui de sa mère, Wright. Ce sont eux qui ont choisi de lui donner les deux noms. Alias : On l'appelle Hansyclopedia. Ce surnom, il a été trouvé par les élèves de l'institut Xavier, qui cherchaient un moyen de condenser son nom de famille et son savoir qui ne semble pas avoir de limites. Âge : Taylor a trente ans, mais parfois, elle a l'impression que sa vie ne fait que commencer.. Lieu de naissance & nationalité : Née à Boston, elle est américaine à cent pour cent. Il paraît que du côté de sa mère, il y a des origines espagnoles, mais ce n'est pas vraiment sûr. Un jour, Taylor fera des recherches là-dessus. Métier : Professeur d'histoire à l'institut Xavier depuis cinq ans, avant ça, elle était professeur spécialiste de la seconde guerre mondiale et de la guerre froide à l'université d'Oxford. Elle a sauté pas mal de classes grâce à son don. Statut civil : Célibataire. Taylor ne tient pas en place. Dés qu'elle peut, elle est partie dans un nouveau coin du monde, et seule. Ses amours sont vraiment la dernière de ses occupations. Orientation sexuelle : Bisexuelle, même si elle a une préférence marquée pour les hommes. Pour elle, l'amour c'est une question de personne, pas de sexe de couleurs d'yeux ou de couleurs de cheveux. Particularités : Taylor a depuis sa naissance deux dons bien particuliers. Au début, on ne savait pas vraiment qu'il s'agissait de dons, on pensait juste qu'elle était surdouée. Elle a vécu des années en pensant qu'elle avait juste une très bonne mémoire, et une facilité toute particulière pour les langues (elle n'a jamais parlé à personne du fait qu'elle était capable de comprendre les autres langues sans même les apprendre, elle avait trop peur qu'on la prenne pour une folle). C'est Charles-Xavier qui l'a trouvée et lui a pour la première fois parlé des mutants. Aujourd'hui, elle a trouvé un nom pour ses dons : La mémoire décuplée, Taylor peut se souvenir de tout et n'importe quoi, de la moindre petite chose que vous lui avez dite, même quand vous ne vous en souvenez pas vous-même. Et l'omnilinguisme : elle comprend toutes les langues sans avoir à les travailler, sans avoir même à faire le travail de traduction dans sa tête. Affiliation : Les x-men. Taylor les a rejoints pour de bon après un an de travail à l'institut Xavier. Aujourd'hui elle se bat à leurs côtés dés qu'ils ont besoin d'elle. Et même quand ils n'ont pas besoin d'elle. InterviewAvez-vous peur des Mutants ? Bien sûr que non. Et je ne comprends toujours pas cette psychose que leur existence crée dans la société. Cela fait des milliers d'années qu'ils existent, et ils existeront toujours. Ce qui me choque, c'est que depuis des années, on crée des personnages dotés de capacités spéciales dans les livres et les films, qu'on les voit comme des héros et qu'on fantasme sur leur existence... Mais que quand leur véritable existence est révélée, on prend peur. Depuis des années, on met en avant l'horreur de la ségrégation, de l'holocauste, et pourtant, on pense à faire des mutants une communauté à part. Il y a tant d'incohérences dans cette façon de voir les choses que parfois, ça me donne envie d'écrire des articles dans les journaux pour dénoncer tout ça. Les mutants sont juste des gens comme les autres, ils n'ont pas choisi de représenter la nouvelle étape du genre humain, et les discriminer est une honte. Surtout quand on sait tout ce qu'ils pourraient accomplir pour rendre le monde meilleur. Bien sûr, il y a des personnes mal intentionnées, mais c'est la même chose chez les humains dénués de capacités. Il faut arrêter de voir le mal partout.
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Je suis persuadée qu'ils sont une bonne chose. Pourquoi ? Parce qu'ils insufflent enfin cet espoir que le monde attendait. Depuis des années, les médias se plaignent du fait que les gens se plaignent à longueur de temps mais ne font rien pour améliorer le monde qui les entoure. Les super-héros sont des gens qui ont décidé de faire le bien avec le talent (quel qu'il soit) qu'ils possèdent. Ils secondent la police et le gouvernement, parfois sur des choses qui dépassent les forces armées officielles. Ils œuvrent pour l'humain avant tout, et c'est quelque chose que je trouve très beau.
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime ? Après des années à parcourir le monde et à voir toutes sortes d'injustices, j'avais envie de m'investir dans quelque chose qui pourrait vraiment changer le monde, qui aurait un réel impact. Mon premier pas dans cette direction a été d'accepter le poste de professeur d'histoire à l'institut Xavier. Ce n'est qu'un an après, en observant les missions qu'accomplissaient mes collègues, que j'ai décidé de m'impliquer moi aussi dans l'organisation X-MEN. Mon don n'est pas puissant comme celui d'Ororo, et n'est pas aussi incroyable que celui de Charles, mais je sais qu'à mon niveau, je peux aider. Alors c'est ce que je fais. Si je peux contribuer à créer un meilleur futur pour tous ces gamins que j'encadre, et pour ce monde que j'aime et que je veux voir briller encore pendant des milliers d'années... Alors je n'ai pas d'hésitation à avoir.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Très franchement, ça a été un soulagement. Cela faisait des années que ma famille, mes professeurs et moi, on se demandait d'où venait cette mémoire ultra-développée. J'avais peu parlé de mon omnilinguisme, de peur qu'on me prenne pour un monstre ou surtout, qu'on commence à s'intéresser à moi sur un plan scientifique. Quand Charles-Xavier est venu me trouver, quand j'avais seize ans, et m'a parlé de la mutation, j'ai compris que le monde était bien plus vaste que ce que j'osais imaginer. Savoir qu'il y avait des gens comme moi, aussi, ça a été un soulagement. J'ai tout de suite eu envie d'en savoir plus, je suis donc restée en contact avec Charles, même si j'ai continué mes études dans des écoles normales. J'ai toujours été très à l'aise ensuite avec le fait d'être une mutante. Mes proches sont tout à fait au courant, ma famille était là lors de la visite de Charles, et ont toujours su que j'étais spéciale. Ils me soutiennent depuis en gardant tout de même mon secret. J'ai de la chance d'avoir une famille si merveilleuse.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Seuls les membres de ma famille et les personnes qui fréquentent l'institut Xavier savent qui est Hansyclopedia. De toute manière, je fais peu parler de moi, même sous mon Alias, alors il n'est pas compliqué de garder mon identité secrète. Officiellement, je suis une simple professeur d'histoire réputée, recrutée pour une école de surdoués parce que j'en suis moi-même une. Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas eu de problèmes avec mon job officieux ou mon identité secrète.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? J'adore mon travail. Être professeur, c'est le travail le plus beau selon moi. Non seulement, on partage un savoir qui nous passionne, on a la chance de parler tous les jours de ce qu'on aime, mais en plus de ça, on a un impact dans la vie des jeunes. On peut les aider à s'accepter, à grandir, et à devenir la meilleure version d'eux-même. Mon travail me permet aussi, pendant les vacances, de continuer à voyager, et ça, c'est quelque chose qui était primordial pour la globe-trotteuse que je suis. Cela fait des années que j'exerce le métier de professeur, et de la plus petite école à la plus grand université, j'ai toujours su que c'était ma vocation. IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; MOI C'EST MARGOT AKA FIVE DAYS OF JULY ET J'AI 21 ANS ET JE SUIS UNE FILLE OUAIS.  Fréquence de connexion ; Je suis sa maman, c'est un travail de tous les jours.  Que pensez-vous du forum? ; J'en suis plutôt fière  Comment l'avez-vous découvert ? C'est moi qui l'ai fait avec mon petit squad  Célébrité choisie ; Jenna-Louise Coleman  Parce qu'elle est belle, et elle correspond parfaitement à Taylor. Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | |  chapitre I
GROWING UP TOO FAST « Bonjour Mr. Hansen. Mrs. Wright. » Le directeur nous fait entrer tous les trois dans son bureau, et mon œil est immédiatement attiré par tous les livres qui habillent son mur du fond. Un grand sourire s'étire sur mes lèvres tandis que je suis mes parents, qui prennent place dans les fauteuils en face de Mr. Hamilton. Il y a un moment de flottement, pendant lequel je regarde mes parents, qui ne semblent pas vraiment savoir pourquoi ils sont là. Moi non plus, je ne sais pas pourquoi on est là, mais j'ai le sentiment que ce n'est pas négatif. Le regard du directeur est bienveillant. « Si j'ai demandé à avoir un rendez-vous avec vous, c'est parce que votre fille présente de très grandes facilités. Bien plus grandes que ce que nous imaginions. » Mes parents se regardent et ne semblent pas réellement surpris. Ils ne m'ont jamais aidée à faire mes devoirs, et j'ai déjà sauté deux classes. C'est un discours qu'ils connaissent bien, étant donné que c'est la cinquième école que je fréquente depuis mon entrée dans la vie scolaire. La plupart du temps, on conseille à mes parents de me changer d'établissement, parce que je vais trop vite par rapport aux autres élèves. « Elle a une curiosité sans bornes, et semble retenir systématiquement tout ce qu'on lui dit, de manière si extrême qu'on se demande si elle est humaine, parfois. » Il a un regard pour moi, et je lui souris, fière d'entendre quelque chose d'aussi positif sur moi. « Avez-vous d'autres cas comme elle dans votre famille ? » demande Hamilton, curieux. C'est maman qui répond : « Pas du tout. Nos quatre autres enfants ont un cursus vraiment normal. Vous n'êtes pas le premier à pointer du doigt tout ça chez Taylor. » Je sens son regard sur moi mais ne tourne pas mes prunelles noires. J'attends les prochaines paroles du directeur. Je commence à me demander s'il va lui aussi conseiller à mes parents de me placer dans une école spécialisée, chose dont je n'ai pas particulièrement envie. « Je voulais voir avec vous, si vous seriez d'accord pour qu'on lui fasse sauter deux classes en septembre. » Mon père ouvre de grands yeux interloqués. Un silence accueille la proposition d'Hamilton, comme s'ils prenaient tous le temps de réfléchir. « Est-ce que c'est... légal ? Je veux dire... Ma fille a déjà sauté deux classes dans le passé. C'est un sacré bond que vous nous proposez là. Comment ferait-elle pour attraper les deux années qu'elle n'aurait pas faites ? » Le directeur se détend dans son siège et s'adosse au dossier. « Bien sûr que c'est légal, avec une dérogation spécifique que miss Taylor obtiendra sans problèmes. » Il m'envoie un sourire confiant. « Quant aux deux années qu'elle ne fera pas, je ne me fais pas de souci pour elle. Si vous acceptez ma proposition, je vais organiser un dossier de rattrapage avec les professeurs de l'école, qu'elle pourra étudier pendant l'été, et durant toute son année l'année prochaine, dés qu'elle aura une difficulté. Les professeurs sont tous déterminés à aider. Ils voient tous beaucoup de potentiel en Taylor. » Il s' accoude à son bureau. « Il faut que vous compreniez, » Son regard passe de mon père à ma mère. « Si elle continue sur cette voie, votre fille pourrait bien terminer le lycée à treize ans. »
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 Il est arrivé comme une fleur, en ce mercredi après-midi, à la porte de notre petite maison de Boston. Assis dans un fauteuil roulant, poussé par une jeune femme aux cheveux de couleur rousse, il a demandé à me voir en privé. Il semble si flegmatique, il porte en lui quelque chose de bien plus grand que tous ceux que j'ai rencontrés jusqu'à aujourd'hui. Nous nous sommes installés dans le salon, et je sais pertinemment que mes frères et soeur sont derrière la porte, à écouter tout ce qui se passe. Mes parents aussi, je les connais par coeur. « Bonjour Taylor. » fait-il d'une voix si douce et confiante que je commence à me demander s'il est réel. « Je m'appelle Charles-Xavier. » Je l'observe sans répondre, curieuse et un peu interloquée par ce personnage singulier. « Je suis là aujourd'hui parce que j'ai beaucoup entendu parler de toi. » Je souris, sans en faire trop tout de même. « En bien, j'espère ? » Je demande, malicieuse. Le dénommé Charles-Xavier lâche un léger rire. « Plus qu'en bien. » Il avance son fauteuil vers moi. « Surdouée, tu as terminé le lycée à douze ans et est aujourd'hui dans ta quatrième année d'université, alors que tu n'as que seize ans. On dit de toi que tu es quelqu'un de très curieux, et surtout, que tu as une mémoire unique. » Je reste presque insensible à cette liste des choses qui font de moi une adolescente différente. On m'a si souvent pointé du doigt que je ne suis pas... normale, que je ne remercie même plus les gens quand ils le font, même quand c'est dans le but de me faire plaisir. Je me contente d'acquiescer. « Mais si je viens aujourd'hui, ce n'est pas pour te féliciter. C'est plutôt pour t'expliquer pourquoi tu en es là. » Je fronce les sourcils. Cette discussion ne prend pas du tout la tournure que j'attendais. « Qu'est-ce que vous voulez dire ? » Il se rapproche un peu plus, et plonge ses prunelles claires dans les miennes. « Depuis toujours, tu sais que tu es différente, n'est-ce pas ? » demande-t-il, confiant. Je baisse les yeux. « Tu n'es pas la seule. » Je pince les lèvres. On m'a déjà fait quarante fois des offres pour entrer dans des écoles spéciales. « Tu n'es pas juste surdouée, Taylor. Tu es une mutante. » Cette fois, je relève les yeux vers lui et le regarde en grimaçant. « Tu as un don spécial. Tout ça n'est pas une coïncidence, Taylor. Il y a tant de choses qu'il te reste à découvrir. »
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Dernière édition par Taylor Hansen-Wright le Mer 12 Aoû - 0:16, édité 2 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | |  chapitre II
DISCOVERING THE WORLD Brown, l'une des universités les plus réputées du pays et peut-être même du monde. J'ai du mal à croire que je vais quitter cet endroit. Quand je suis arrivée là, je venais juste de terminer le lycée, et j'allais sur mes treize ans. Et voilà que, après six ans à parcourir ses couloirs et monter les marches de la faculté d'histoire, je vais dire adieu à cet endroit qui m'a vue grandir. La plupart des élèves, quand ils arrivent ici, sont en train de terminer leur adolescence. La mienne, je l'ai vécue ici. J'ai l'impression de dire au revoir à un proche. Quelqu'un qui a eu un impact important dans ma vie. Je ne sais pas si mes camarades de promo partagent ce sentiment, mais je peux réellement sentir mon cœur se nouer quand je rends ma carte à l'accueil, et que je vois mes parents, de la fenêtre, m'attendre à côté de la voiture. Je suis bien sûr heureuse de commencer une nouvelle page de cette vie déjà riche en expériences, mais quelque chose me retient ici, sans que je sache vraiment quoi. Peut-être qu'au fond, je regrette que tout ça soit fini. Je regrette de n'avoir pas pris mon temps. J'ai dix-huit ans, et j'ai déjà le plus haut niveau de diplôme possible dans mon niveau d'étude. Maintenant, on attend de moi que je trouve un travail haut placé, étant donné mon cursus et les relations que j'ai créées ici. Je ne sais pas vraiment si je suis prête pour ça. J'ai besoin de plus de temps. Beaucoup ne comprennent pas ça, comme mes amis, qui eux n'attendent que ça, sortir de la fac, trouver un travail et commencer leur vie d'adulte. Je ne peux pas vraiment leur en vouloir, ils ont tous entre vingt-cinq et vingt-sept ans. Mais à dix-huit ans, que connaît-on du monde ? Que connaît-on de soi-même ? Ce sont des questions qui brûlent dans ma poitrine. J'ai beaucoup de rêves, que j'ai envie d'accomplir, mais surtout, j'ai besoin de me trouver moi, avant de savoir ce que je veux faire. Je sais que ça ne plaira pas à tout le monde. La secrétaire me sort de mes pensées en me tendant les derniers papiers officiels, que je dois garder bien précieusement. « Plusieurs professeurs ont ajouté des lettres de recommandation, Miss Hansen. » me chuchote la femme, qui doit avoir à peu près cinquante ans. Je sais pourquoi elle ne le dit pas tout haut : derrière moi, mes camarades attendent eux aussi leur tour, et ils n'ont pas forcément la même chance que moi. « Tâchez d'utiliser votre don à bon escient. » fait-elle, avec un regard insistant. Alors que je ne lui prêtais pas une grande attention jusqu'alors, je tourne des yeux un peu surpris vers elle. Son regard est lourd de sens. Je comprends alors ce qu'elle veut dire. Elle sait. Je lui souris, et elle fait de même. Je prends les papiers avec un sourire et dévale les marches du bâtiment principal pour rejoindre mes parents. Charles Xavier l'a dit. Je ne serai plus jamais seule.
____________________  Une petite cloche sonne quand j'entre dans le restaurant qu'on m'a indiqué. J'ai essayé de m'habiller de la manière la plus élégante possible, puisqu'il s'agit de mon premier vrai entretien d'embauche. Je ne suis pas revenue du Pérou depuis longtemps, alors j'ai un peu de mal à me mettre dans l'ambiance de la grande capitale anglaise. Je suis passée plusieurs fois par Londres au cours de mes six années de voyage, mais c'était toujours parce que je suivais des pistes, ou pour visiter des endroits chargés d'histoire. Là, l'ambiance entière de la ville semble différente, peut-être parce que ce n'est plus avec les mêmes yeux que je regarde les gens et les rues. Si mon entretien se passe bien, je pourrais bientôt devenir une anglaise à temps plein. Certes, à quelques kilomètres de la capitale, mais tout de même. « Miss Hansen ! » me hèle une voix de l'autre côté de la pièce. Je repère un vieil homme aux cheveux blancs, habillé d'un costume en tweed, et ne peux m'empêcher de sourire face à ce cliché parfait du professeur d'université. J'avance jusqu'à notre table et il se lève pour me serrer la main. « Monsieur Dooley, je suis enchantée de vous rencontrer. » Il me fait signe de prendre place, et je m'assois en face de lui. Il dégage quelque chose de rassurant, mais aussi de très sage. Il me rappelle mon tuteur de thèse à Brown. Je me détends immédiatement. Le serveur vient prendre nos commandes. « Cet entretien n'est pas vraiment un entretien comme les autres, vous l'avez compris lors de mon appel, je suppose. » J'acquiesce. « Quand un poste se libère dans le corps professoral d'Oxford, nous avons pour habitude de contacter d'abord de nous-même les personnes qui nous intéressent avant de lancer une campagne de recrutement. Nous ne voulons que les meilleurs, et ce depuis la création de l'établissement. » Il prend une pause, tandis que le serveur nous apporte nos boissons. Il prend son verre de whisky d'une main. « Vous êtes la première personne que nous contactons, miss Hansen. » annonce-t-il d'une voix confiante, avant de laisser un petit silence. « J'en suis… honorée, monsieur, vraiment. ». Il m'offre un sourire amical et poursuit. « Vous le méritez. Nous vous suivons depuis très longtemps, croyez moi. Votre thèse à Brown a été très remarquée. L'un de nos professeurs a fait parti de votre jury, et c'est lui qui a proposé immédiatement votre nom lors de l'annonce du départ en retraite de Mr. Andrews. On dit de vous que vous êtes un génie, Miss Hansen. Et on m'a dit que ce n'était pas seulement une réputation, mais bel et bien la réalité. » Je lui souris, pleine de gratitude. Entendre de telles choses de la part du directeur du département d'histoire de l'université de Brown, c'est une chance que je reconnais à sa juste valeur. « J'ai entendu dire que vous avez refusé des postes très intéressant à votre sortie de l'université. Pourquoi ce choix ? » demande-t-il, visiblement intrigué. Je finis ma gorgée de vin rouge avant de lui répondre, sans hésitation : « Apprendre le monde et son histoire, c'est merveilleux. Le voir de ses propres yeux et apprendre à le connaître c'est mieux. Après mes sept années d'université, j'avais l'impression de connaître toute la théorie, mais j'avais besoin de voir tout de mes propres yeux. Alors je suis partie pour un tour du monde de l'histoire, et je ne regrette pas d'avoir fait ce choix. On ne parle jamais mieux de l'histoire que quand on l'a ressentie. Du moins c'est ce que je pense. » Il me regarde avec un œil bienveillant. « Je suis parfaitement d'accord avec vous. Je rencontre beaucoup trop de gens brillants qui ont tout appris dans les livres et qui ne cherchent pas à aller découvrir le monde par eux-même. La curiosité est une qualité, dans notre branche. » J'acquiesce. J'ai mes chances, du moins je crois. « J'ai cru comprendre que vous avec enseigné plusieurs fois dans des écoles, ici et là, mais jamais en université. Est-ce que vous vous sentiriez prête à devenir professeur à Oxford ? » Je laisse une pause, puis plonge mes yeux noirs dans les siens, pour lui faire comprendre à quel point tout ça est important pour moi. « Plus que prête. Être professeur c'est… C'est ma vocation. Il n'y a rien de plus beau à mes yeux. Et enseigner à ce niveau… Ce serait un rêve devenu réalité. »
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Dernière édition par Taylor Hansen-Wright le Mer 12 Aoû - 0:14, édité 5 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | |  chapitre III
BECOMING WHO YOU ARE « Mais bien sûr, Howard Zinn avait sa propre vision des choses, comme nous en avons déjà parlé, c'est la raison pour laquelle je vous conseille de ne pas lire que son livre, mais aussi ceux d'historiens appartenant à des courants de pensée différents. » C'est là que je lève les yeux vers le dernier rang et que je le vois. Il n'a pas changé. On dirait que le temps n'a pas d'effet sur lui. Un sourire naît sur mes lèvres, et je continue à prodiguer mes conseils aux étudiants, qui ont pour un certain nombre… Le même âge que moi. Au début, ça a été compliqué de me faire accepter par eux. Il est toujours difficile de prouver sa légitimité, quand on a vingt-quatre ans, et qu'on devient professeur d'université. Mais bien vite, j'ai su imposer mon style à Oxford. Quelque chose de plus neuf, de plus ludique, qui a dépoussiéré un peu les cours d'histoire de l'établissement. J'ai vite compris que certains de mes collègues n'étaient pas là par vocation ou par passion. Beaucoup choisissent ce travail parce qu'il offre des avantages non négligeables. Je refuse d'être ce genre de professeur. Mr. Dooley, le chef du département qui m'a recrutée il y a trois ans, a été très conciliant et m'a aidée à réaliser des projets incroyables pour les étudiants. Je pense que j'ai peu à peu réussi à montrer aux élèves que je n'étais pas juste un professeur. Et j'espère aussi leur avoir donné cette passion de l'histoire qui m'anime depuis toujours. C'est mon but ultime. Je jette un coup d’œil à l'heure et annonce : « C'est terminé pour aujourd'hui. Merci à tous pour votre attention, et n'oubliez pas votre dissertation sur la chute de l'URSS. » Les élèves quittent tous un à un la pièce, et quand elle est presque vide, je m'avance vers le fauteuil de ma vieille connaissance. « Tiens, tiens, on se passionne pour la guerre froide ? » Je lance d'un ton jovial. « Quand c'est vous qui racontez, c'est toujours passionnant, Taylor. » me fait le télékinésiste de sa voix toujours aussi calme, mais pleine de malice. « J'imagine que vous n'êtes pas là pour parler de Gorbatchev. » Il esquisse un nouveau sourire, signe que je l'ai percé à jour. « J'avais à vous parler de quelque chose. Un sujet que nous avons déjà évoqué ensemble, mais qui se trouve revêtu d'une certaine urgence, cette fois. » Je m'assois sur l'un des bureaux, les jambes ballantes, et dis : « Je vous écoute. » Il attrape un livre, sur l'un des bureaux, et me dit : « Nous avons perdu notre professeur d'histoire la semaine dernière. Pour l'instant, c'est notre professeur d'anglais qui assure l'intérim, mais je recherche quelqu'un de confiance. » Il relève les yeux vers moi. « Je sais que vous vous plaisez beaucoup à Oxford, mais je voulais tout de même vous proposer le poste. Nous savons tous deux que les temps sont de plus en plus difficiles pour les mutants, et quelqu'un comme vous serait très bénéfique auprès des élèves. Vous êtes un excellent professeur mais vous êtes aussi connue pour votre joie de vivre. Les enfants ont besoin d'espoir, de modèles auxquels s'identifier. Vous feriez un très bon modèle, Taylor. » Je baisse les yeux et souris, signe de ma gêne devant ces compliments. Il pose ses bras sur ses accoudoirs. « Bien entendu, vous êtes libre de refuser, je comprendrais tout à fait. Mais si vous pouviez y réfléchir, j'en serais déjà très heureux. » Les élèves de mon prochain cours commencent à arriver. Je regrette de n'avoir pas plus de temps avec Charles. Après un moment de silence, je finis par dire : « … Je vais y réfléchir, promis. Merci de penser à moi, encore une fois. » Le professeur X me lance un regard heureux. « Toujours, Taylor. » Il commence à activer son fauteuil. « Bien. Vous savez où me trouver, alors. »
____________________  Cela fait deux ans que j'ai commencé à faire des missions avec les X-MEN. Que je suis devenue un X-MEN. Je ne sais pas comment c'est arrivé. Au début, je n'étais pas partie du tout pour faire partie de leur équipe. Et puis de fil en aiguille, mes amitiés avec les autres professeur aidant.. J'ai cédé. Ça a commencé par une mission où ils avaient besoin de quelqu'un ayant un pouvoir comme le mien. Puis une seconde. Et en l'espace de quelques mois, je les avais rejoints sur un bon nombre de leurs aventures. Je n'ai jamais été un super-héros. Et j'ai toujours l'impression d'être une gamine aux dons dérisoires, quand je me retrouve avec Ororo, ou Logan. Mais plus le temps passe, plus je prends goût à tout ça. Et quand je les aide, j'ai l'impression d'accomplir quelque chose de bien. Cela fait deux ans que j'ai commencé les missions, et pourtant, à chaque fois, c'est la même montée d'adrénaline, le même stress qui parcourt mes veines. Je lève les yeux, et en face de moi dans le jet se trouve Malicia. Elle semble parfaitement détendue, peut-être grâce à la présence de Bobby, juste à côté d'elle. Les voir en train de discuter me détend légèrement. « Tu as bien retenu le plan, Tay ? » me demande Ororo, à ma gauche. Je la regarde comme si c'était la question la plus idiote du monde, ce qui la fait légèrement sourire elle aussi. Dans quelques minutes, le jet va se poser, et je serai la première à me lancer dans la mission. Mon objectif : courir jusqu'à la pièce où se trouve les informations que nous souhaitons nous procurer, tandis que les autres font le guet et s'occupent des potentiels gardes. Je suis la seule capable de retenir le chemin, long et compliqué, et les mots de passe de toutes les portes de l'immeuble. C'est dans ce genre de moments que je sais que je suis devenue celle que je devais être.
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it's a revolution, i suppose pnj + marvels and wonders  | | |  félicitations !
tu es validé mon braveBienvenue chez les HOMO SUPERIOR. LA PERFECTION.   ta fiche est parfaite, c'est la meilleure que j'ai lue jusqu'à présent (les autres membres du staff sont!! des!! nuls!!) taylor est parfaite, ton histoire est trop cool et j'ai hâte de la voir en pleine action!  time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère. Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA ! ENJOY !THE NEW AGE |
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Mar 11 Aoû - 0:25
