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avengers + avenge the world
Tony Stark
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« Monsieur, j’ai les résultats que vous attendiez. » Tony redressa la tête de son prototype et se laissa glisser jusqu’à son bureau où il alluma son ordinateur. « Merci Jar. » Il avait remarqué un certain mouvement sur ses comptes en banque qui restait étrange à ses yeux parce qu’il ne comprenait pas pourquoi il perdait de l’argent et où il allait. Il était milliardaire certes, mais il aimait bien tenir ses comptes pour ne pas perdre le fil et malgré les horribles dépenses de Clint, il avait remarqué cette somme qui s’en allait tous les mois. Il avait alors demandé à JARVIS de remonter aussi loin que possible allant jusqu’à Howard. Il posa son torchon sur le coin de son bureau ainsi que sa clé de 16 et observa les données qui s’affichaient sur son écran. « Votre père a versé une somme conséquente à cet homme depuis des années. Et ça continue encore. » Fit l’IA. Qu’est-ce qui avait poussé Howard Stark à faire une chose pareille pour un parfait inconnu alors qu’il ne le faisait pas pour son propre fils ? La curiosité s’éveilla et vint titiller Tony. « Il travaille au SHIELD en plus ? » Il haussa un sourcil curieux, peut-être qu’il lui rendrait visite (non pas peut-être, sûrement). Si cet homme avait éveillé l’intérêt d’Howard Stark, c’était parce qu’il avait quelque chose de suffisamment exceptionnel en lui – comme Steve Rogers – pour ça. Tony devait comprendre, il fit imprimer le dossier et sortit de son atelier pour prendre une douche et se montrer présentable à ce certain Raphaël Avery.

Sous l’eau, il réfléchissait à la connexion qu’il pouvait y avoir entre son père et lui. Vu la date de naissance de ce Raphaël, ce n’était pas un ami qu’il connaissait depuis très longtemps. Il devait être très jeune quand il a commencé à alimenter un compte en banque. Il savait pertinemment ce que cela pouvait dire, mais il se le refusait. Il ne croyait pas en l’amour de son père pour lui, mais il était persuadé qu’il n’aurait jamais fait un coup pareil à sa mère. « C’que t’es con, il avait aucune considération pour personne. » Lâcha-t-il soudain. Ainsi donc Howard Stark avait un fils caché ? Un fils qui avait mérité son attention vu qu’il lui avait donné de l’argent (et qu’il continuait à lui donner, même après sa mort). La jalousie commençait à pointer son nez. Plus il en apprenait sur son père et moins il arrivait à l’apprécier. Il ne supportait plus tout ça et si vraiment Howard Stark avait un fils caché, ce serait définitivement la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Tony repensa à sa mère et son regard aimant pour l’horrible personne qu’était son mari et arrête vivement le robinet d’eau. Maintenant la jalousie faisait place à la colère. Cet homme était le plus gros connard du monde, ça ne pouvait pas être autrement.



Il était dans le bureau de l’agent. On l’avait laissé entrer sans plus de cérémonie étant donné que sa tête était suffisamment connue pour éviter les questions et autres procédures bien chiantes pour pouvoir accéder aux bureaux. Il n’avait eu qu’à sourire, demander des nouvelles d’un tel et le tour était joué. Il n’avait pas spécialement le reste, il était pressé. Pressé de rencontrer Raphaël Avery. Il poussa la porte et observa le bureau. Tout simple, sans trop de fioriture. Il manquait pas mal de décoration et il avait un affreux goût en matière de papier peint. Il s’installa sur le canapé qui était dans le coin et feuilleta le dossier de l’homme. Très bon agent. Très intelligent. Que de compliments. Il fixa la photo, un physique plutôt quelconque, banal. Tony sentit sa mâchoire se contracter. La jalousie revenait. Il ne pouvait pas être objectif sur Raphaël, c’était impossible.

Il redressa la tête lorsqu’il entendit des voix dans le couloir et quelqu’un poser la main sur la poignée de la porte. Tony rangea rapidement les feuilles éparpillées, referma le dossier et se redressa. La porte finit par s’ouvrir pour laisser entrer Raphaël Avery. Le fameux. Lorsqu’il redressa la tête, il eut l’air surpris de voir Tony Stark dans son bureau. Ce dernier se contenta d’esquisser un sourire. « Bonjour. Raphaël Avery je présume ? Anthony Stark, enchanté. » Fit-il en tendant la main pour qu’il la serre. Évidemment qu’il devait savoir qui il était. Il travaillait pour le SHIELD et la tête de Tony était partout dans les journaux. « J’espère que ça ne vous dérange pas de me voir ici ? On m’a laissé entrer. » Il fallait qu’il reste cordial avant d’entrer dans le vif du sujet.
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Raphaël T. Avery
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Ils sont sur le chemin du retour et Raphaël peut entendre Fitz-Miller et Arthur se disputer gentiment derrière lui alors qu'il regarde par la fenêtre la route défiler devant ses yeux. La journée a été agréable. Enfin, tout du moins, autant qu'une journée puisse l'être en compagnie de Sacha. Disons qu'il n'y a eu aucun soucis majeur, sans compter les diverses chamailleries habituelles et cette routine bien rodée allait tout à fait au jeune homme. C'était quelqu'un qui se contentait de peu et il a fini par s'habituer à ce petit groupe. Ils sont d'ailleurs un peu quasiment tous comme des amis - même si leur amitié est un peu masochiste si l'on voulait l'avis de Raphaël. Mais il s'en est accommodé et apprécie ça. Il n'a plus eu l'impression d'appartenir à quelque chose, à un groupe, depuis la mort de sa mère il y a bien plus de dix ans de cela.

Il soupire avant d'attraper rapidement le courrier qu'il a laissé de côté en partant pour la X-Mansion ce matin après l'avoir récupéré dans sa boîte aux lettres. Facture, facture, pub, pub... Sa main se stoppe alors qu'elle dépose une énième publicité dans la porte de la voiture et met de côté les factures. Il observe le logo de sa banque qui le nargue. Il sait ce qu'il va trouver à l'intérieur : le relevé de son compte et surtout ce fameux virement qui arrive chaque mois. Sans erreur. Sans retard. Il pensait qu'après la mort de son « père » ces virements dont sa mère lui avait parlé allait cesser. Mais ils ont continué, comme un signe d'Howard Stark qui, dans son orgueil, voulait dire à Suzanne « C'est mon fils aussi ! » Mais peut-être est-ce la vision que Raphaël a de cet homme qui joue sur son interprétation. Quoiqu'il en soit, le jeune homme l'a uniquement utilisé afin de pouvoir payer ses études après la mort de sa mère. Mais depuis, il a mis un point d'honneur à ne plus jamais toucher à cet argent. Depuis, chaque fois qu'il reçoit ce virement il se dépêche de l'offrir à n'importe quelle association qui lui tombe sous la main, comme si ça lui brûlait les doigts. Il ne supporte pas de savoir que la somme se trouve sur son compte.

Poussant un soupir, il n'ouvre même pas la lettre et remet les factures et celle-ci dans la poche intérieure de son trenchcoat avant de reporter son attention sur ce qui se passe dehors. Doucement, son coude se pose sur le rebord de la fenêtre avant que son menton ne s'installe sur sa main. Son visage reprend une moue ennuyé en écoutant la cacophonie ambiante - les disputes des deux hommes, Nathan qui essaye de calmer le jeu tout en faisant attention à ne pas emboutir de voiture, Keegan qui garde le silence avec un air blasé et Jazz qui sourit doucement en les écoutant. Raphaël a hâte de récupérer ses affaires afin de pouvoir rentrer chez lui.



Arrivé au SHIELD, la team BRAVO se sépare et il ne reste que le scientifique qui se dirige d'un pas sûr vers leur bureau, lisant un dossier sur un potentiel jeune mutant qu'ils devront aller récupérer le lendemain. Il croise rapidement l'un des étudiants qui étaient avec lui lors de son entraînement à l'école du SHIELD et ils échangent quelques mots avant que le génie ne pousse la porte de leur QG. Il lit rapidement la dernière ligne du rapport et acquiesce avant de relever le regard. Il découvre Tony Stark - le Tony Stark -, génie milliardaire, play-boy et philanthrope, comme il se décrit si bien lui-même. Raphaël se fige un instant, restant dans l'entrée alors que la porte à battant se referme derrière lui. Son frère est en face de lui - frère qui ne sait pas qu'il l'est. Le scientifique avale difficilement sa salive, incertain de l'attitude à adopter. Pourquoi Stark est-il là ? Est-ce qu'il sait ? Non, impossible. Comment pourrait-il savoir ? Comment l'aurait-il découvert ? Et puis, il peut toujours nier, le traiter de fou. Oui, il ne doit pas savoir.

Il sent ses méninges qui s'accélèrent, qui tournent en boucle. Il sent déjà son cerveau surchauffer alors que Tony esquisse un sourire avant de lui tendre la main. « Bonjour. Raphaël Avery je présume ? Anthony Stark, enchanté. » Le scientifique fixe cette main tendue, incertain de la conduite à avoir. A-t-il vraiment envie de lui serrer la main ? Il a tout fait jusqu'ici pour éviter cette confrontation et il se voyait bien passer sa vie sans jamais rencontrer ce personnage publique. Mais a-t-il le choix ? Il ne va pas rester comme ça, à le fixer comme un abruti. « J’espère que ça ne vous dérange pas de me voir ici ? On m’a laissé entrer. » Raphaël acquiesce et se demandant quelle pimbêche a pu tomber sous le charme de ce charmeur de pacotille pour lui indiquer son bureau. Il soupire avant de serrer sa main plongeant un regard neutre - presque froid - dans celui de son demi-frère. « Monsieur Stark. » Rester cordial. C'est la ligne de conduite qu'il va devoir s'efforcer de suivre durant cet entretien. Il ne sait pas ce que lui veut Ironman mais il est bien décidé à ne rien laisser paraître.

D'un pas sûr, il se dirige vers son bureau déposant le dossier et frôlant l'homme au passage. « J'imagine que le célèbre Ironman ne se déplace pas pour rien. Que puis-je pour vous ? » Son ton amère et ironique ne doit pas passer inaperçu aux oreilles du génie - on repassera pour le comportement neutre. Et puis, peu importe ! Il n'a pas à s'adapter à Monseigneur Stark. C'est lui qui vient le voir, non ? Il n'a jamais eu de rancœur envers ce frère qu'il n'a jamais connu. Peut-être une légère curiosité mais rien qui puisse amener une telle colère. Il est juste énervé par la situation. Il ne se voyait pas le rencontrer, jamais en fait. Mais il se retrouve devant le fait accompli et il aurait préféré pouvoir l'éviter. Maintenant, il doit s'adapter et il déteste l'imprévu. Il calcule toujours tout et l'électron libre Anthony Stark n'en faisait pas partie. « Franchement, même si cela me dérangeait, je ne pense pas que vous partiriez. Après tout, ce n'est pas vraiment votre truc d'abandonner quand vous voulez quelque chose mais un petit quelque chose me turlupine, monsieur Stark.  » Il se retourne d'un coup vers le milliardaire, s'appuyant sur le bureau avant de croiser les bras sur son torse dans une attitude qui se veut décontractée mais qui ne l'est pas du tout. Il est sur la défensive, prêt à réagir à n'importe quelle parole. « Qui est donc la jeune écervelée que vous avez dû charmer pour pouvoir accéder à mon bureau ? » Le ton est légèrement agressif. Il ne supporte pas que l'on entre dans un endroit où il se sent bien. Si l'homme ne l'avait pas trouvé : aurait-il osé aller chez lui ? Peut-être. C'est de Tony Stark qu'on parle et il a bien prouvé depuis des années que ce n'était pas la gêne qui l'étouffait - ni la modestie, soit dit en passant. Il aimerait la jouer décontracté. Il aimerait être insensible face à cette situation mais il ne l'est pas. Il ne l'a jamais été. Même s'il a toujours été heureux d'avoir sa mère, il aurait voulu connaître - si ce n'est son père - son frère. Mais c'est trop tard maintenant. Il est trop vieux, il a vu trop de choses pour retrouver cette innocence qui lui permettrait d'être honnête et d'accueillir ce frère à bras ouverts. Il pousse un soupir avant de fixer Stark. Que lui voulait-il ?

La journée avait pourtant été agréable...
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Tony Stark
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La poigne était là par politesse, mais ça irrita Tony assez profondément. Même pas deux minutes et il avait déjà envie de le secouer comme un prunier en allant droit au but mon père était-il un aussi gros connard que ça ?, mais il se retint parce que c’était un Stark, parce qu’il avait sa réputation de gros enfoiré de première à maintenir et qu’il cherchait encore des excuses à son père alors qu’il ne les méritait pas du tout. « Monsieur Stark. » Il hocha la tête et empêcha une remarque sarcastique de sortir de sa bouche. S’il pouvait éviter de vexer l’homme qu’il avait en face de lui avant de commencer à lui poser des questions, ce serait une excellente idée. Avery le contourna, se dirigea vers son bureau pour y déposer un dossier avant de poursuivre. « J'imagine que le célèbre Ironman ne se déplace pas pour rien. Que puis-je pour vous ? » Ah la confrontation allait lui plaire. Depuis quelques jours, il avait besoin de se défouler sur quelqu’un lui qui se retenait tant d’envoyer balader Barton ou Thor. Il était grognon sans réellement savoir pourquoi. « Franchement, même si cela me dérangeait, je ne pense pas que vous partiriez. Après tout, ce n'est pas vraiment votre truc d'abandonner quand vous voulez quelque chose mais un petit quelque chose me turlupine, monsieur Stark.  » Tony haussa un sourcil curieux lorsque Raphaël se tourna vers lui, les bras croisés. « Qui est donc la jeune écervelée que vous avez dû charmer pour pouvoir accéder à mon bureau ? » Il sourit. « Ah je pensais que vous étiez passé par l’accueil. Vous vous serez probablement aperçu que c’est un homme qui se tient dans la petite boîte qui lui sert de bureau. Il respire dedans au moins ? » Demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie avec un léger sourire en coin sans que la taquinerie n’atteigne ses yeux. Si Avery était sur la défensive, il n’y avait aucun souci pour Tony. Il ferait la conversation sans s’énerver, exposerait les faits et observerait les réactions de l’homme en face de lui. Juste pour voir s’il allait arriver à déceler le mensonge et rien de mieux que de le mettre devant le fait accompli. Tony avait besoin de savoir si son père était un vrai enfoiré avant de lui coller ce titre pour le restant de ses jours. Sa mère n’avait pas mérité l’infidélité de son mari. Sa mère aurait mérité n’importe quel autre homme qu’Howard Stark de toute façon. « J’ai réussi à arriver jusqu’ici parce que le SHIELD me connaît et qu’on s’est beaucoup entraidé par le passé. Je n’ai pas besoin de séduire qui que ce soit pour y entrer. » Fit-il sur un ton plus dur. « Quant à ce qui m’amène ici… » Il déposa sur le bureau le dossier qu’il avait rassemblé sur les mouvements d’argent sur son compte en banque qui était anciennement celui de son père. « Des relevés bancaires, ce qui est surligné en jaune sont les virements faits sur votre compte et ça remonte à très loin. Au moment où Howard était encore en vie. » Le sourire qui était sur les lèvres de Tony jusqu’à présent se fana, laissant place à un sérieux qu’il réserve souvent pour les situations critiques. « Qui êtes-vous ? Enfin, je sais que vous êtes Raphaël Avery, très bon agent du SHIELD et bossant dans la team BRAVO, mais… qui est-ce que vous étiez pour mon père ? » Tony croisa les bras sur sa poitrine à son tour, scrutant Raphaël, essayant d’analyser la moindre de ses réactions et changements d’attitude. « Oh, pas que les sommes que je perds me fassent quelque chose hein, c’est juste pour le principe : qu’est-ce que vous avez de si particulier pour que mon père ait jeté son dévolu sur vous ? » La jalousie commençait à remonter. Jamais Howard n’aurait donné de l’argent à un bâtard s’il n’avait pas un atout précieux qu’il pouvait utiliser plus tard. Tony était inintéressant aux yeux de son père parce qu’il n’était qu’un être humain (très intelligent certes, mais juste un être humain). Il était loin du Captain America et de son super sérum. Alors est-ce que Raphaël Avery était aussi le produit d’une expérimentation de Stark Industries ? Une expérimentation qui aurait poussé son paternel à lui fournir de quoi subvenir à ses besoins ? Non parce que ça ne pouvait pas être de l’affection, Howard Stark était bien connu pour ne rien éprouver à ce niveau-là et Tony était prêt à briser tous les espoirs de Raphaël s’il avait pensé un seul instant que leur père avait fait ça par amour.

Spoiler:
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Raphaël T. Avery
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Raphaël le voit sourire et il a une putain d'envie d'écraser son poing sur sa magnifique dentition afin de lui enlever ce sourire. Il fronce les sourcils. Il n'aime toujours pas ça. Il est sur la défensive mais il laisse son « frère » parler, gardant un visage neutre. Il ne doit rien laisser paraître. Il ne veut pas que ce génie découvre le fin mot de l'histoire. Il niera, peu importe ce qu'il lui dira. « Ah je pensais que vous étiez passé par l’accueil. Vous vous serez probablement aperçu que c’est un homme qui se tient dans la petite boîte qui lui sert de bureau. Il respire dedans au moins ? » Un petit sourire en coin ironique vient orner les lèvres de Raphaël, répondant à celui de Tony mais la taquinerie n'atteint les yeux d'aucun des deux. « Vous savez, vos préférences ne concernent que vous et la personne avec qui vous partagez un moment. Après tout, vous êtes proches avec Captain America, il paraît. » Il ne dit pas qu'il sait tout ça car il l'a surveillé - ou plutôt qu'il a demandé à quelqu'un de le faire, comme ça, de temps en temps afin de savoir comment il va. C'est uniquement de la curiosité malsaine : il est intrigué par Stark malgré tout ce qu'il pourra dire.

Il délasse ses bras, s'appuyant sur le bureau, alors que le milliardaire reprend la parole. « J’ai réussi à arriver jusqu’ici parce que le SHIELD me connaît et qu’on s’est beaucoup entraidé par le passé. Je n’ai pas besoin de séduire qui que ce soit pour y entrer. » Un petit reniflement moqueur échappe à Raphaël - on repassera pour le masque froid - en imaginant le SHIELD et Ironman s'entraider. Celui-ci est incontrôlable, un électron libre et s'entraider est un bien grand mot pour définir la relation qu'il a avec l'organisation. Le ton de son « frère » est dur mais Raph ne va pas se laisser impressionner pour si peu. Il n'est plus l'enfant craintif qu'il était quand il se faisait martyriser par les brutes de la fac. Ce temps est bien fini et depuis un bon moment. Alors ce n'est pas une star people qui allait changer tout ça. Son entraînement au SHIELD et la mort de sa mère l'ont endurci assez pour ne plus être intimidé par tout ça. « Quant à ce qui m’amène ici… » Il dépose sur le bureau un dossier et le génie lève un sourcil, sceptique, avant de prendre les documents et de les feuilleter rapidement. Son coeur a un raté mais son visage reste de marbre et son sourcil se lève à nouveau en direction de Tony, comme s'il ne comprenait pas où il voulait en venir. « Des relevés bancaires, ce qui est surligné en jaune sont les virements faits sur votre compte et ça remonte à très loin. Au moment où Howard était encore en vie. » Le sourire de Stark de fane d'un coup, révélant son vrai visage. Mais Raph ne dit rien. Il l'observe de son regard perçant bleu foncé. Il peut sentir la tension qui s'installe et se tend face au comportement de son vis-à-vis. « Qui êtes-vous ? Enfin, je sais que vous êtes Raphaël Avery, très bon agent du SHIELD et bossant dans la team BRAVO, mais… qui est-ce que vous étiez pour mon père ? » Le milliardaire croise ses bras sur sa poitrine, dans une attentive défensive, imitant celle de Raph plus tôt qu'il scrute attentivement, essayant sûrement de repérer le mensonge ou plutôt à vérité à travers ses expressions, son langage corporel. Mais le génie ne veut pas alors il reste de marbre. Il ne prononce pas un mot, scrutant à son tours son frère. « Oh, pas que les sommes que je perds me fassent quelque chose hein, c’est juste pour le principe : qu’est-ce que vous avez de si particulier pour que mon père ait jeté son dévolu sur vous ? » Raphaël peut sentir une pointe de jalousie ressortir de cette phrase. Mais il n'en dit rien. Il a toujours su que la relation d'Howard avec Tony était compliqué. En même temps avec un père pareil, comment il aurait pu en être autrement ?

Raphaël soupire avant de reposer le dossier sur le bureau d'un geste vif. Il se dirige rapidement vers la cafetière toujours chaude et se serre un café avant d'en donner un à Tony - sans sucre et sans lait, comme lui. Il le dépose devant lui sur son poste de travail avant d'amener la tasse à ses lèvres, buvant une gorgée. Il finit par se diriger vers le canapé, s'assoie et croise les jambes dans une pose décontractée. « Écoutez, Monsieur Stark, oui j'ai bien rencontré votre père. Mais une seule fois. » Il soupire avant de passer sa main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus. « Il avait entendu parler de mes capacités intellectuelles. » Il hausse les épaules comme si ce n'était rien avant de lever la main, anticipant la question de Tony. « Et, non, je ne sais pas comment, il ne me l'a jamais dit. » Il boit à nouveau une gorgée alors qu'il se souvient de sa rencontre avec Howard Stark. Il a passé une seule et unique après-midi avec cet homme mais c'était agréable. Il a été poli, gentil et, pour la première fois de sa vie, il a pu parler avec quelqu'un sans devoir limiter ses propos. « Je ne sais pas pourquoi mais il a décidé de payer mes études, de m'aider à vivre. » Il ne savait pas qu'il pouvait sortir aussi facilement mais c'est facile : les mots sortent comme s'il racontait la réalité. Et c'était un peu le cas. Après tout, c'est ce que son père a fait d'une certaine manière. « Peut-être qu'il voyait quelque chose en moi, peut-être qu'il pensait que je pourrais lui être utile dans le futur. En tout cas, il m'a aidé. » Il observe rapidement la manche de son trenchoat où une microscopique goutte de café s'y trouve. De l'ongle, il essaye de l'enlever en vain et il pense à sa mère. C'est le dernier cadeau qu'il lui a fait. Il relève son regard vers Tony et plonge ses yeux dans les siens. « Ma mère était quelqu'un de formidable, Monsieur Stark, bien plus que vous et moi ne le serions jamais. Elle se saignait aux quatre veines pour m'élever mais... » Il baisse la tête, observant la fumée s'échapper de sa tasse. « Mais sans l'aide de votre père, je n'aurais sûrement pas pu faire d'étude ou alors avec beaucoup plus de difficultés. »

Il se relève, se dirigeant vers son bureau avant de s'arrêter à côté et de plonger son regard dans celui de son frère. Il peut voir toutes les similarités qu'il a avec lui et ça lui fait peur. Il observe chaque rides aux coins des yeux, chaque expression. Car il sait qu'ils ne doivent plus se revoir. C'est une erreur de se voir même si Tony n'en est pas conscient. « Je pense qu'il y a eu une erreur avec les prélèvements. Ils auraient dû s'arrêter depuis longtemps mais sachez que je ne peux pas vous rendre cet argent. Je l'ai depuis longtemps donné à des associations caritatives qui en avaient beaucoup plus besoin que vous et moi. » Il boit à nouveau une gorgée avant de déposer la tasse sur son bureau. Il s'assoit et rapproche sa chaise à roulée afin de se mettre en face des rapports qu'il a rédigé. « Si j'ai répondu à toutes vos questions, j'ai du travail à faire. Je n'ai pas le luxe de me balader n'importe où comme bon me semble, monsieur Stark. » La pique est facile mais il n'a pas pu s'en empêcher. Tout ce qu'il pense c'est au fait que son frère est là, trop proche, dans la même pièce que lui. Il a envie qu'il parte. Il ne veut être un Stark. Il est un Avery, il est le fils de sa mère mais ne reconnaîtra jamais Howard Stark comme son père.
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Tony Stark
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Tony resta silencieux lorsque Raphaël évoqua Steve. Il ne préférait pas répondre à ce genre de provocation sous peine de vraiment lui en coller une dans la figure, il ne supportait pas ce sous-entendu, il ne supportait pas d’impliquer Steve de près ou de loin à ses affaires personnelles. Pas qu’il n’en avait pas envie, mais lui montrer qu’Howard Stark était un enfoiré de première du début à la fin n’était pas une bonne idée. Steve avait encore une assez bonne image de son paternel autant qu’il évite de l’entacher plus que ça.

Raphaël déposa son dossier après l’avoir écouté puis il se leva pour préparer un café. Il déposa une tasse en face de Tony sans rien lui dire et alla s’installer sur son canapé. Tony pivota sur lui-même, tasse à la main et observa un moment l’Avery. « Écoutez, Monsieur Stark, oui j'ai bien rencontré votre père. Mais une seule fois. Il avait entendu parler de mes capacités intellectuelles. » Sa mâchoire se contracta en encaissant l’attaque. Et en plus il le prenait pour un con, il commençait très mal. « Et, non, je ne sais pas comment, il ne me l'a jamais dit. » Raphaël reprit une gorgée de son café, Tony en profita pour faire la même chose, l’observant par-dessus sa tasse. « Je ne sais pas pourquoi mais il a décidé de payer mes études, de m'aider à vivre. Peut-être qu'il voyait quelque chose en moi, peut-être qu'il pensait que je pourrais lui être utile dans le futur. En tout cas, il m'a aidé. » Tony eut un sourire mauvais sur les lèvres en l’entendant prononcer sa deuxième attaque. Peut-être qu’il voyait quelque chose en moi. Oui, il voyait le parfait moyen pour essayer de se rattraper auprès d’au moins un de ses fils. Tony baissa la tête, encore et toujours cette preuve tangible que son père n’avait aucune considération pour lui ou pour sa mère. S’il avait été encore envie, probablement qu’il serait allé lui coller un pain dans la figure pour tout ça. Il aurait tellement à lui dire en plus. « Ma mère était quelqu'un de formidable, Monsieur Stark, bien plus que vous et moi ne le serions jamais. Elle se saignait aux quatre veines pour m'élever mais... Mais sans l'aide de votre père, je n'aurais sûrement pas pu faire d'étude ou alors avec beaucoup plus de difficultés. » Raphaël se redressa et vint se placer juste à côté de lui plantant son regard dans celui de Tony. « Je pense qu'il y a eu une erreur avec les prélèvements. Ils auraient dû s'arrêter depuis longtemps mais sachez que je ne peux pas vous rendre cet argent. Je l'ai depuis longtemps donné à des associations caritatives qui en avaient beaucoup plus besoin que vous et moi. » Sans aucune considération pour lui, il le contourna et retourna s’asseoir en face de son bureau, traitant ses dossiers. « Si j'ai répondu à toutes vos questions, j'ai du travail à faire. Je n'ai pas le luxe de me balader n'importe où comme bon me semble, monsieur Stark. » Tony termina son café et reposa la tasse juste à côté de la cafetière avant de prendre le temps de ramener une chaise juste en face de son bureau. Il s’y installa et croisa une jambe par-dessus l’autre en même temps que ses mains.

Tony prit le temps de regarder autour de lui pour prendre connaissance de ce qui l’entourait. « Je dois reconnaître que vous avez de sacrés couilles pour oser me parler comme ça alors que je viens en paix. » On sentait la colère pointer dans sa voix et son sourire en coin ne trompait personne. « Tellement des expressions digne de la famille Stark. » Jeta-t-il d’un seul coup non sans planter son regard dans celui de son vis-à-vis. « Mon père ne vous a pas trouvé intéressant sans raison. Et ne me prenez pas plus longtemps pour un imbécile parce que ça ne prend pas avec moi. » Il décroisa ses jambes et se pencha en avant pour poser ses mains sur le bureau de Raphaël. Son attitude, ses yeux, tout lui rappelait son père. Tout en lui transpirait Howard Stark et ça le rendait plus nerveux qu’il ne voulait le penser. « Peu importe si votre mère était quelqu’un de bien ou non, la mienne était formidable également. » Sous-entendu, elle n’avait pas mérité le mépris d’Howard. Elle n’avait pas mérité de mourir dans cet accident non plus tout ça par la faute de son connard de mari. Tony aurait besoin d’un verre en rentrant de cette entrevue voire même d’une bouteille entière d’alcool. « Certes je n’ai pas été élevé dans le besoin comme vous avez pu l’être, mais ça n’empêche que c’était une femme formidable aussi. » En vérité, il n’avait pas envie de faire ce reproche à Raphaël, il avait lu son dossier, il connaissait l’histoire de sa mère, mais pour le coup il prenait pour son père (enfin leur père). « Quant à la question de l’argent, sachez que je m’en moque que ça continue à vous verser une certaine somme tout comme je me moque de savoir ce que vous en faites. Lavez votre conscience en le donnant à des associations ou torchez-vous la gueule dans les soirées mondaines pour moi c’est du pareil au même. » Avait-il craché. « Et non, vous n’avez pas répondu à mes questions. Du moins pas à la principale : qui êtes-vous réellement ? Et merci de ne pas vous foutre de ma gueule. » Finit-il par dire le regard froid, gardant un visage de marbre alors qu’à l’intérieur il était en train de bouillir de colère. Il n’aimait pas qu’on se moque de lui, qu’on lui mente, il n’aimait pas la lueur typiquement Stark dans les yeux de Raphaël. Il ne voulait pas nouer des liens avec lui s’il n’en avait pas envie. Ce n’était pas ce qu’il demandait, il voulait juste qu’il lui confirme que son père était un gros enfoiré de base. C’était tout.
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Raphaël T. Avery
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Raphaël se fait parfois l'effet d'être un petit con et ça l'emmerde de se rendre compte qu'il a plus de trait de caractère en commun avec les Stark qu'il ne le voudrait. Mais il ne dit rien et ne réagit pas quand il voit du coin de l’œil Tony finir son café, reposer la tasse près de la cafetière avant de ramener une chaise devant son bureau. Il serre les dents et lui jette un rapide coup d’œil et le voit dans une pause faussement détendue. Comme lui, plus tôt et ça le fait chier de le remarquer - encore. Voir le milliardaire dans son environnement, son lieu de travail - que dirait-il s'il venait foutre le bordel dans son atelier ou sa Tour ostentatoire ?! - lui donne froid dans le dos. Il a toujours mis un point d'honneur à séparer travail et vie privée et les voir se percuter de plein fouet ainsi... Ça le dérange, le perturbe et met un coup de pieds dans sa vie si bien organisée. Il a d'ailleurs une soudaine envie de ranger son bureau pour se donner l'illusion qu'il contrôle encore quelque chose dans sa vie ou alors faire une expérience afin de retrouver la rationalité et la logique des sciences.

Soupirant, il ne voit pas jeter un regard circulaire à son bureau alors que le silence emplit la pièce mais est vite rompu par Tony. « Je dois reconnaître que vous avez de sacrés couilles pour oser me parler comme ça alors que je viens en paix. » Raphaël relève la tête et observe le milliardaire qui a un faux sourire aux lèvres alors que la colère pointe dans sa voix. Ouais, « venir en paix », cette bonne blague ! Dès le début, l'avengers n'avait pas du tout l'air amical et ça ne s'est pas du tout arrangé au fur et à mesure de la discussion mais, soit, s'il veut jouer ce jeu, ils peuvent être deux. « Tellement des expressions digne de la famille Stark. » Le sourcil du scientifique et le coin de sa bouche ont un tiques nerveux alors que le regard de Tony se pose dans le sien. Il ne supporte définitivement pas de s'entendre dire qu'il est un Stark ou qu'il y ressemble - même si c'est le cas. « Mon père ne vous a pas trouvé intéressant sans raison. Et ne me prenez pas plus longtemps pour un imbécile parce que ça ne prend pas avec moi. » L'agent du SHIELD hausse un sourcil. Quoi ? Il va le forcer physiquement ? Franchement, il ne sait pas qui prend l'autre pour un imbécile dans cette conversation ? Sûrement, les deux. Il soupire avant de continuer à observer son frère qui décroise les jambes avant de se pencher en avant pour poser ses mains sur bureau. Leur regard s'affronte pendant quelque secondes et Tony lui rappelle leur père à ce moment-là. Cette position de supériorité, comme si le fait de l'impressionner allait changer les propos de Raphaël et ça énerve plus que ça ne pousse le scientifique à se confier. Il se met en arrière, s'appuyant sur sa chaise avant de croiser les bras dans un signe de défense.

« Peu importe si votre mère était quelqu’un de bien ou non, la mienne était formidable également. » Oui, le jeune homme n'en a aucun doute. Howard a toujours eu cette capacité à attirer les femmes biens - ou vénales - et Raph comprend le sous-entendus : la mère de Tony n'ont plus n'a pas mérité d'être traité ainsi et l'agent est sûr de cela. « Certes je n’ai pas été élevé dans le besoin comme vous avez pu l’être, mais ça n’empêche que c’était une femme formidable aussi. » Le génie soupire. L'argent n'a rien à voir là-dedans ? Pourquoi parle-t-il de cela ? Ne peut-il pas s'empêcher de tout ramener à l'argent ? « Quant à la question de l’argent, sachez que je m’en moque que ça continue à vous verser une certaine somme tout comme je me moque de savoir ce que vous en faites. Lavez votre conscience en le donnant à des associations ou torchez-vous la gueule dans les soirées mondaines pour moi c’est du pareil au même. » L'agent hausse un sourcil avant de rouler des yeux tandis que son vis-à-vis crache cette phrase. Sérieusement ? Pour qui le prend-il ? C'est bien un discours de riche de dire ça mais il ne préfère pas relever. « Et non, vous n’avez pas répondu à mes questions. Du moins pas à la principale : qui êtes-vous réellement ? Et merci de ne pas vous foutre de ma gueule. » Son regard est froid, cachant une colère sourde : un regard typiquement Starkien.

Raphaël plisse les yeux avant de se relever et se poser ses mains sur le bureau et de se pencher vers Tony avant de plonger son regard dans le sien. « Je ne sais pas ce que vous insinuez, Monsieur Stark, » il insiste bien sur les deux derniers mots, montrant bien que le signe de politesse n'est pas réel : il n'a aucun respect pour cet homme qui débarque dans sa vie, sans crier gare. « mais, sachez que si vous insinuez que j'ai un lien quelconque avec votre cher paternel, il n'en est rien. » Il se relève, n'aimant pas cette position : comme s'ils étaient deux mâles en chaleur qui se battaient pour savoir qui avait la plus grosse. Ridicule. Il croise les bras sur son torse et observe pendant quelques secondes son frère. Il ne veut pas être un Stark et l'admettre serait comme en faire partie et il se le refuse. « Je ne doute pas que votre mère devait être une femme formidable, tout comme la mienne, et l'argent n'a rien à voir là-dedans. Alors que votre père devait être un sale con qui ne s'occupait pas de sa famille, » Ce n'est pas une insulte, c'est juste la vérité et il ne pense pas que Tony va tenter de défendre son géniteur mais il sait que celui-ci est un Stark alors, franchement, il s'attend. « mais le fait est que si vous essayez de retrouver une famille ou un ersatz à travers moi afin de récupérer celle que vous avez perdue, je pense que vous frapper à la mauvaise porte. » Il y est allé fort. Il le sait, il en a conscience. Mais vaut mieux l'énerver plutôt qu'il continue dans cette voie, dans cet interrogatoire qui rend Raphaël nerveux. Mieux vaut qu'on lui fasse du mal physiquement plutôt que psychologiquement, non ? Mais, il sent déjà qu'il va prendre cher après avoir prononcé cette phrase...
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Tony Stark
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« Je ne sais pas ce que vous insinuez, Monsieur Stark, » Tony prit sur lui pour ne pas attraper Avery par le col et lui en coller une. Qu’il continue à jouer à l’abruti avec lui encore longtemps, il allait goûter à ses phalanges sur sa dentition. Le corps de Tony était tendu à l’extrême, il sentait qu’il allait entrer dans une rage folle dans très peu de temps si Avery ne lui donnait pas ce qu’il voulait avant. « mais, sachez que si vous insinuez que j'ai un lien quelconque avec votre cher paternel, il n'en est rien. » Une fois de plus, sa mâchoire se contracta. Ok. Il sentait qu’il était en train de perdre le contrôle de ses émotions. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de venir voir Avery maintenant ? Qu’est-ce qui était passé dans la tête du génie pour qu’il se dise qu’il allait prendre sa voiture pour aller jusqu’au SHIELD pour le rencontrer ? Il n’était émotionnellement pas prêt à rencontrer le fruit de l’infidélité flagrante de son connard de père. Il n’était pas prêt à lui cracher à la figure que c’était sa faute. Que tout était de sa faute alors qu’il n’en était rien. Tony perdait la boule. Depuis combien de temps n’avait-il pas dormi de toute façon ? Il fallait qu’il arrête d’agir sous des impulsions, ça ne lui réussissait pas. Ça ne lui réussissait jamais en fait. Il sentit le sang battre contre ses tempes. Ne pas perdre le contrôle, surtout, ne pas perdre le contrôle. Il suivit Raphaël des yeux, le voyant se redresser, appuyant ses mains sur son bureau et le toisant de ce regard si Stark. Si Howard. Tony se mordit l’intérieur de la lèvre pour ne pas céder à son envie de lui écraser son poing dans la figure. « Je ne doute pas que votre mère devait être une femme formidable, tout comme la mienne, et l'argent n'a rien à voir là-dedans. Alors que votre père devait être un sale con qui ne s'occupait pas de sa famille, mais le fait est que si vous essayez de retrouver une famille ou un ersatz à travers moi afin de récupérer celle que vous avez perdue, je pense que vous frappez à la mauvaise porte. » Tony écarquilla les yeux. Mais pour qui se prenait-il ? Qu’il insulte son père était une chose (lui-même ne se gênait pas pour le faire de toute façon), mais qu’il puisse y inclure sa mère le rendait malade. À son tour, il appuya ses mains sur le bureau et s’approcha de son demi-frère. « Vous le prenez comme ça ? » Sa voix était froide et elle claqua comme un fouet. Tony était au bout de sa patience (en avait-il seulement une ?), il referma ses doigts et lui envoya son poing dans la figure sans réfléchir plus longtemps. La douleur parcourut son bras entier, mais il s’en moquait. Il contourna le bureau et empoigna Raphaël par le col. « Je ne cherche pas de nouvelle famille, je cherche la confirmation que mon père – notre père » Fit-il avec un sourire mauvais sur les lèvres. « – était un enfoiré de première. Je suis loin d’être un imbécile et nier le fait qu’on fait partie de la même famille un peu malgré nous était une mauvaise idée. Je me fiche éperdument du lien qui nous unit, j’ai pas envie de vous emmerder avec ça. » Cracha-t-il tout en le lâchant brusquement, le repoussant légèrement faisant bouger sa chaise de bureau. Plus il regardait le parfait petit homme qu’il avait sous les yeux plus il avait envie de le cogner. Son père avait eu de l’intérêt pour lui, ça le rendait malade. Qu’Howard ait pu ressentir des sentiments paternels à l’encontre de Raphaël, il s’en moquait ce qui lui donnait la gerbe était d’envisager qu’il ait pu aimer la mère d’Avery au point de verser cette pension pour son fils en cet honneur. Maria n’avait pas mérité ce mépris, la violence de son mari. Elle n’avait pas mérité tout ça. « Vous serez un parfait inconnu pour moi une fois que j’aurai franchi votre porte. » Comme s’il n’avait jamais existé pour Tony. « Et j’ignorerai parfaitement où va l’argent qu’Howard vous file : encore une fois, je m’en fous. S’il n’a pas arrêté, je n’y peux rien. » Et il ne ferait pas l’honneur à Raphaël d’arrêter pour lui. Histoire que ça le torture autant qu’à Tony.
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Raphaël T. Avery
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Son vis-à-vis écarquilla les yeux. Raphaël pouvait voir sa mâchoire contractée à telle point qu'il se demanda comment se faisait-il qu'il ne s'était pas cassé une dent au passage. Il savait qu'il était allé trop loin. Il n'avait pas insulté sa mère directement mais il l'avait inclus dans sa petite phrase et vu l'espèce de complexe d’œdipe – même s'il était justifié vu les événements de la vie du millionnaire – qu'avait Tony Stark, il était normal que l'homme réagisse aussi violemment. Il aurait sûrement eu la même réaction si son vis-à-vis avait osé dire la moitié de ce que lui s'était permis de balancer. Alors il ne fut pas étonné quand il s'appuya un peu plus sur le bureau, rapprochant son visage du sien qui ne bougea pas. « Vous le prenez comme ça ? » Sa voix était glaciale, claquant comme un fouet et le scientifique sut qu'il avait été trop loin. Mais c'était le but recherché non ? Un poing lui fut envoyé en pleine face et il recula de quelques pas. Putain ! C'est qu'il frappait fort cet enfoiré ! Il secoua la tête, reprenant à peine ses esprits que Tony avait contourné le bureau avant de l'attraper par le col. « Je ne cherche pas de nouvelle famille, je cherche la confirmation que mon père – notre père » Fit Tony avec un sourire mauvais sur les lèvres. « – était un enfoiré de première. Je suis loin d’être un imbécile et nier le fait qu’on fait partie de la même famille un peu malgré nous était une mauvaise idée. Je me fiche éperdument du lien qui nous unit, j’ai pas envie de vous emmerder avec ça. » Il cracha cette phrase avant de le lâcher d'un coup, le repoussant légèrement et faisant bouger sa chaise de bureau. Bien sûr... Stark n'avait aucune envie de le connaître. Tout comme lui. Mais, sans qu'il sache pourquoi, ça l'énervait. Ça l'énervait que Tony se fiche de lui, que son existence lui importe peu. Il savait qu'il ne comptait pour personne et ce n'est pas un foutu milliardaire qui allait s'intéresser à lui mais ça lui faisait mal au fond. Putain... Ce n'était pas Tony qui voulait une nouvelle famille. C'était lui. Un petit rire ironique et sarcastique lui échappa. Il était encore le pauvre adolescent paumé qui avait perdu sa mère. Il n'avait pas évolué d'un pouce et, maintenant qu'il se retrouvait face au seul membre de sa famille qu'il lui restait, il l'énervait et le repoussait dans ses derniers retranchements. Putain, qu'est-ce qui m'arrive ?, pensa-t-il amèrement.

Alors qu'il pensait ne pas pouvoir se sentir plus mal qu'à cet instant, Tony reprit la parole. « Vous serez un parfait inconnu pour moi une fois que j’aurai franchi votre porte. » Sa phrase lui fit mal, plantant un peu plus profondément cette souffrance qu'il essayait difficilement de cacher. Il aurait voulu que Tony ne vienne jamais dans son bureau, qu'il continue de se voiler la face pendant que son demi-frère sauvait le monde de son côté. Mais nan, ce stupide Howard Stark avait oublié de prévenir son putain d'avocat d'arrêter les transfert d'argent vers son compte. Ça aurait été tellement plus simple de continuer à ignorer tout ça... « Et j’ignorerai parfaitement où va l’argent qu’Howard vous file : encore une fois, je m’en fous. S’il n’a pas arrêté, je n’y peux rien. » La main de Raph se leva afin d'enlever le sang qui perlait au coin de sa bouche avec son pouce. Il porta son doigt devant ses yeux avant de les reporter dans ceux de Tony. Il cracha le sang accumulé au sol. Son regard était froid – ou tenta-t-il de l'être – avant serrer les poings, contrôlant difficilement cette souffrance qui grandissait en lui, ce manque qu'il avait ressenti quand sa mère était morte et qui agrandissait un peu plus chaque jour. « Très bien, Tony ! » Il se permit d'utiliser son prénom et de le tutoyer : ils étaient de la même famille, non ? Il pouvait se le permettre, non ? « Tu veux savoir la vérité ? Bien ! » Il se rapprocha de lui, l'acculant contre le bureau. « Ton père était un enfoiré de première qui a eu pitié de moi ! Il a eu pitié du pauvre bâtard qu'il avait engendré avec une pauvre serveuse qu'il avait séduit sans rien lui dire au début. » Il s'éloigna, commençant à faire les cents pas dans la pièce. « Ce connard a profité de l'innocence de ma mère qui a refusé de se faire avorter ! Il ne devait pas être au courant de mon existence au début ! Il n'aurait jamais dû savoir... » Il murmura cette dernière phrase avant de porter ses mains à ses yeux, traîtres, dont les larmes commençaient à couler. « Je ne voulais pas le connaître, je m'en fichais, on était bien avec ma mère, tu comprends ? » Il jeta un regard à Tony, les yeux brillants. « Mais ma mère... » Il eut un sourire nostalgique en pensant à Suzie, la personne la plus parfaite qu'il ait rencontré en ce monde. « Ma mère a eu peur, peur de mes capacités. Elle ne savait pas si j'étais un génie ou autre chose alors elle a contacté Howard alors qu'elle s'était juré de ne plus jamais le revoir après qu'il se soit joué d'elle. Mais elle l'a fait. » Il sourit à nouveau en observant les yeux de son demi-frère. « Pour moi. » Ses mains se levèrent vers ses yeux et essuyèrent les larmes qui avaient coulés d'un geste brusque. Il ne voulait pas se montrer aussi faible face à lui mais, putain, comprendre des choses sur soi-même était toujours difficile. « Je suis une erreur, tu vois ? Je n'aurais jamais dû voir le jour mais ma mère m'a toujours répété qu'elle n'a jamais regretté son choix de me garder. » Pourquoi se confiait-il ainsi à un parfait inconnu ? Certes, c'était son demi-frère mais même.... Il ne le connaissait pas, ne savait rien de lui à part les choses qu'il avait lu sur internet. Mais c'était si libérateur. Il n'arrivait pas à s'arrêter. Il avait besoin de vomir toutes ces paroles, toutes ces choses qu'il avait gardé au fond de lui. Il fallait que ça sorte. « Elle était intelligente, tu sais ? Elle aurait pu devenir n'importe qui mais elle a décidé d'être ma mère, d'être la personne la plus forte que je connaisse. Elle a su me montrer l'exemple. » Il renifla pitoyablement avant d'essuyer à nouveau ses yeux avec la manche de son trenchcoat. Il se tourna vers Tony, se mettant bien en face de lui. « Alors, Tony, es-tu satisfait ? Ton père était un connard, je suis comme lui. Tu peux partir maintenant que tu as toutes tes réponses. » Il se dirigea vers la machine à café, attrapant sa tasse au passage alors que ses mains tremblaient sans qu'il puisse s'en empêcher. Il était pitoyable. Il se servit une autre tasse, tournant toujours le dos à son demi-frère alors qu'il reprenait la parole. « Si tu pouvais, s'il te plaît, arrêter ces virements ça m'arrangerait. Ça me fatigue... » JE suis fatigué..., se retint-il de dire au dernier moment. Il aurait voulu tout garder, mais comme d'habitude, il n'était pas digne d'être le fils de sa mère, de sa force de caractère. Elle, aurait su quoi faire dans ce genre de situation alors que lui n'a jamais su côtoyer les autres...
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Raphaël fit ce que tout homme s’étant pris un pain dans la figure ferait : il cracha le sang qu’il avait dans la bouche au sol. Tony hésita un instant à récupérer un échantillon pour faire des analyses, mais fit taire bien rapidement ses pulsions scientifiques. Il n’avait pas besoin de preuves tangibles sur l’appartenance de Raphaël Avery aux Stark. Tout lui criait à la figure que c’était bien le cas. « Très bien, Tony ! Tu veux savoir la vérité ? Bien ! » L’homme se rapprocha de l’ingénieur qui fit un pas en arrière se retrouvant bloqué par le bureau. « Ton père était un enfoiré de première qui a eu pitié de moi ! Il a eu pitié du pauvre bâtard qu'il avait engendré avec une pauvre serveuse qu'il avait séduit sans rien lui dire au début. » Avery finit par s’éloigner de lui après lui avoir débité cette phrase tout en le regardant dans les yeux. Tony sentit que son corps entier se tendait en ayant enfin la confirmation définitive que son père était un bel enfoiré. Il contracta les muscles de sa mâchoire une fois de plus et regarda son demi-frère faire les cent pas dans la pièce. Ils n’avaient pas mérité ça tous les deux. « Ce connard a profité de l'innocence de ma mère qui a refusé de se faire avorter ! Il ne devait pas être au courant de mon existence au début ! Il n'aurait jamais dû savoir... » Il entendit la voix de l’agent du SHIELD se briser sur la fin et il regretta presque de l’avoir cogné pour soulager son trop plein de colère. Il baissa les yeux un instant. « Je ne voulais pas le connaître, je m'en fichais, on était bien avec ma mère, tu comprends ? » L’ingénieur redressa la tête et ne répliqua rien, il se contenta d’hocher la tête en pinçant les lèvres. « Mais ma mère... Ma mère a eu peur, peur de mes capacités. Elle ne savait pas si j'étais un génie ou autre chose alors elle a contacté Howard alors qu'elle s'était juré de ne plus jamais le revoir après qu'il se soit joué d'elle. Mais elle l'a fait. Pour moi. » Tony n’était pas habitué à des démonstrations aussi claires de sentiments. Lui qui fuyait ça comme la peste se retrouvait dans un bureau trop étroit avec un homme qu’il connaissait à peine et qui pleurait comme un gamin. Tu l’as cherché, ne put s’empêcher de murmurer cette conscience un peu trop présente ces derniers temps. Comme un idiot, les bras ballants, il ne savait pas comment réagir : devait-il lui tendre un mouchoir ? Lui tapoter l’épaule et lui dire que ça ira alors que quelques minutes auparavant il lui en avait mis une dans la tronche et jurait qu’il ne le reverrait plus jamais ? La culpabilité vint au grand galop retrouver son compagnon de toujours. Tony sentit son cœur se serrer à voir cet homme (son demi-frère) en peine. « Je suis une erreur, tu vois ? Je n'aurais jamais dû voir le jour mais ma mère m'a toujours répété qu'elle n'a jamais regretté son choix de me garder. » L’ingénieur faillit rire. Il savait que ce n’était pas le moment, mais il avait envie de lui dire qu’Howard lui avait donné cette impression aussi. Qu’il était une erreur. Qu’il ne serait jamais aussi parfait que Steve Rogers, Captain America. Qu’il ne serait jamais digne du nom des Stark. « Elle était intelligente, tu sais ? Elle aurait pu devenir n'importe qui mais elle a décidé d'être ma mère, d'être la personne la plus forte que je connaisse. Elle a su me montrer l'exemple. » L’ingénieur ne put retenir une grimace de dégoût lorsqu’il vit Raphaël s’essuyer sur la manche de sa veste. Elle n’était pas franchement belle quand on y regardait de plus près, mais c’était un style qui allait plutôt bien à l’agent du SHIELD. « Alors, Tony, es-tu satisfait ? Ton père était un connard, je suis comme lui. Tu peux partir maintenant que tu as toutes tes réponses. » Il s’éloigna, retournant près de la cafetière avant de reprendre la parole pour la dernière fois. « Si tu pouvais, s'il te plaît, arrêter ces virements ça m'arrangerait. Ça me fatigue... »

Ils étaient tous les deux victimes d’Howard Stark. Leurs mères aussi. Howard avait eu deux femmes (probablement) merveilleuses à ses côtés. Il avait deux fils dignes de sa suprême intelligence et comme d’habitude, il avait tout gâché. Tony avait cette façade, ce costume de petit con qu’il endossait quotidiennement pour se protéger des autres (à cause de lui). Raphaël avait grandi sans connaître l’identité de son père, en ayant une intelligence hors norme et des capacités qui avaient suffisamment fait flipper sa mère pour qu’elle soit obligée de reprendre contact avec lui. Ils se retrouvaient aujourd’hui dans ce bureau pour régler une histoire qui aurait dû se terminer des années en arrière (à cause d’Howard et de son sursaut d’humanité). L’ingénieur serra son poing en se remémorant les nombreux moments où sa mère avait dû s’interposer entre le père et le fils avant que ça ne tourne au vinaigre. Tony avait toujours douté du bonheur de sa mère et il espérait qu’elle n’ait jamais appris la trahison de son bien aimé. « Tu ne m’apprends rien sur mon père. Je ne suis pas déçu de savoir qu’il s’est surpassé pour le coup. Je n’en attendais pas moins de sa part. » Il eut un léger rire amer. « Du Howard dans toute sa splendeur. » Il eut un soupir las. Il ne se réjouissait pas du malheur de Raphaël, il se rendait compte qu’il compatissait bien plus qu’il ne le pensait. Howard Stark avait toujours été cet homme dur, froid et inflexible qui en attendait toujours beaucoup des autres, mais qui ne félicitait jamais en retour. Il comprit la souffrance de Raphaël de savoir que cet argent lui était toujours versé comme s’il était toujours lié à Howard, comme si cet argent lui rappelait sans cesse l’erreur de sa mère et sa mère tout court. Il vivait avec ce poids et il ne méritait pas de souffrir encore à cause d’Howard. « Tu n’as vraiment pas besoin de cet argent ? Non parce que je suis sûr que ça l’emmerderait suffisamment là où il est selon pour quoi tu l’utilises. » Tony ne se séparait de son humour-cynisme sous aucun prétexte. C’était son armure naturelle derrière laquelle il se cachait pour ne pas montrer lorsqu’il s’inquiétait. Là, il l’utilisait principalement pour ne pas que Raphaël voit qu’il était touché par son discours. Tony s’était calmé, la jalousie et la colère qu’il avait ressenties un peu plus tôt s’étaient évanouies en voyant Raphaël pleurer et en sentant qu’il en voulait à Howard autant que lui-même. « Si c’est vraiment inutile pour toi, je demanderai à ce qu’on arrête ses versements, mais il faudra probablement que tu passes pour signer un papier. » Tony remit ses mains dans les poches. Il sentait bien qu’en rentrant il irait directement dans son atelier où il viderait deux ou trois bouteilles d’alcool pour faire passer ce trop plein d’émotions. Pourquoi était-il venu ? Pourquoi s’était-il imposé ça à tous les deux ?
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Raphaël T. Avery
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Ça n'aurait jamais dû arriver. Tony ne devait jamais être au courant et lui voulait oublier toute cette histoire de Stark. Howard lui avait d'ailleurs assez fait comprendre les rares fois où il lui avait dit « C'est notre secret, Raphaël ? Tu comprends ? En dehors de cet appartement, tu ne me connais pas. » Le jeune garçon qui l'était à l'époque avait acquiescé tranquillement, se retenant de dire qu'il comprenait tout. Il était un enfant mais il savait que son père ne voulait pas que le monde sache qu'il avait fauté. Il avait une image à conserver et l'Avery s'en fichait. Il ne voulait pas être l'enfant bâtard d'Howard Stark. C'était déjà bien assez compliqué comme ça d'être un enfant surdoué sans pour autant rajouter ce fait à sa vie.

Raphaël soupira, s'attendant à ce que Tony parte sans dire un mot. Mais le son de sa voix s'éleva, le faisant sursauter. « Tu ne m’apprends rien sur mon père. Je ne suis pas déçu de savoir qu’il s’est surpassé pour le coup. Je n’en attendais pas moins de sa part. » Le rire amère de son frère se fit entendre et Raph se retourna afin de lui faire face. « Du Howard dans toute sa splendeur. » Tony soupira et le génie eut presque l'impression qu'un lien se créait entre eux. Le fait de se rendre compte qu'il n'était pas le seul dans cette situation le rassura un peu. C'était peut être bête mais il avait toujours cru que la « vraie » famille d'Howard avait été bien traitée, avait connu le bonheur de le côtoyer mais ce n'était pas le cas... Tony avait vécu la même chose que lui. Il avait même vécu pire. Raphaël se rendit compte qu'il avait échappé au pire. Il n'avait pas eu le temps de s'attacher réellement à son père alors que son frère... « Tu n’as vraiment pas besoin de cet argent ? Non parce que je suis sûr que ça l’emmerderait suffisamment là où il est selon pour quoi tu l’utilises. » Raphaël eut un petit rire et observa le Stark. Il ressemblait tellement à leur père par certains points... et sur d'autres, pas du tout. L'agent du SHIELD pouvait sentir que c'était un sujet sensible et lui-même n'avait pas l'habitude de parler d'Howard, ses nombreux défauts ainsi que de ses actions qui avaient de lourdes conséquences. « Si c’est vraiment inutile pour toi, je demanderai à ce qu’on arrête ses versements, mais il faudra probablement que tu passes pour signer un papier. » Le milliardaire remit ses mains dans ses poches, dans une posture qui pourrait paraître désinvolte auprès de n'importe qui. Il était passé maître dans l'art de cacher son malaise, Raphaël pouvait le voir et il s'y était même faire prendre mais là... il pouvait sentir d'ici la gêne de Tony, car il ressentait la même. Il savait que ce moment était crucial dans sa potentielle relation avec son demi-frère - si relation il y avait ou ils voulaient avoir. Il ne savait pas encore ce qu'il voulait concernant le Stark. Il sentait qu'il y avait eu une connexion entre eux mais il ne savait pas s'il était prêt à l'approfondir...

Raphaël l'observa, les bras ballants, ne sachant que faire ou quoi dire. Il ouvrit plusieurs fois la bouche afin de prendre la parole avant de la refermer. Il avait envie de pousser leur relation plus loin d'une certaine manière car le souvenir de sa mère, la seule famille qu'il ait jamais connu se rappela à lui. Ça lui manquait, tout ça. Le fait d'avoir une famille, des gens qui ne le jugeraient jamais mais était-il encore capable d'être aussi proche de quelqu'un ? Il ne le savait plus trop. Mais jamais sa mère aurait voulu qu'il reste dans son coin avec son génie et son pouvoir maudit. Elle aurait voulu qu'il vive, qu'il voit des gens mais, jusqu'ici, il en a été incapable. Prenant une profonde inspiration, il se rapprocha du meuble à côté du bureau de Sacha - attrapant deux tasses à côté de la cafetière - où il savait que plusieurs bouteilles d'alcool y étaient cachés. Il n'avait pas vraiment l'habitude de boire, il n'en avait jamais eu l'occasion, mais aujourd'hui, il sentait qu'il en avait besoin. Il se servit une grande rasade de whisky et fit la même chose pour son demi-frère à qui il tendit la tasse. Il attendit, gêné, que son vis-à-vis l'attrape avant de boire une gorgée et pris la parole. « Je suis désolée de te dire ça mais je vois plutôt cette argent comme une malédiction. C'est juste un rappel de plus que ma mère est morte et que la seule chose qui me rattache à elle sont ces virements du seul homme qu'elle ait aimé. » Il avala difficilement sa salive mais ne s'éloigna pas pour autant de Tony. C'était la première fois qu'il parlait réellement de sa mère ou plutôt de sa perte. Ça faisait bizarre mais d'un autre côté, il savait que le milliardaire comprenait. Après tout, il avait vécu la même chose : regarder Tony était comme regarder dans un miroir - « l'argent et et la barbe en moins, bien sûr, » pensa-t-il avec un sourire.

« Merci » murmura-t-il avant de plonger son regard dans celui du Stark, « Merci d'arrêter les virements. Merci d'être venu ici. » Il se balança d'une jambe sur l'autre, mal à l'aise. Il n'aimait pas parler de sentiments et encore moins des siens, mais il sentait qu'il devait le faire. Il avait encore la sensation de ses yeux brulants de larmes. « Je ne voulais vraiment pas parler de tout ça. Mais... » Il eut un moment de pause avant de reprendre. « Mais je me rends compte que parler de ma mère à quelqu'un qui peut comprendre m'a, d'une certaine manière, soulagé. » Il avala à nouveau une gorgée du breuvage qui lui brula le fond de la gorge avant de faire un repas en arrière. Il avait l'impression d'en avoir trop dit, de s'être trop confié et ce n'était pas son genre. Il n'était pas du genre à se confier ainsi à un étranger, même si c'était son demi-frère. Il se racla la gorge bruyamment, cachant sa gêne avant de reprendre la parole. « Si tu... Enfin, quand tu seras libre, dis moi. Je viendrais signer les papiers pour les virements. » Il pausa la tasse vide sur le placard remplis de bouteilles d'alcool et adopta la même posture que Tony précédemment afin d'occuper ses mains. « Besoin que je te donne mon numéro ? Je sais qu'avec tout l'argent et la technologie que tu as tu peux sûrement le trouver seul, mais j'aimerais bien que tu le fasses avec mon consentement. » Il lui lança un petit sourire en coin, timide, montrant que le sujet sur son argent et sa technologie n'était qu'une petite pique sympathique sans méchanceté cachée. Il espérait que tout se passerait bien. Il eut une dernière pensée pour sa mère alors qu'il se soupirait, pas habitué d'avoir de si longues et intimes conversations. Plus maintenant, du moins...
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Raphaël ne savait pas comment réagir visiblement. Il finit par se mettre en mouvement et alla sortir une bouteille de whisky et deux tasses. Il versa une généreuse portion à chacun avant de lui en tendre une. Tony baissa la tête et esquissa légèrement un sourire. Bon ça va, ça aussi c’était une réaction typiquement Stark. Lui aussi se servait de l’alcool quand il ne savait plus quoi faire (et même quand il savait en fait, l’alcool était son allié depuis longtemps). « Je suis désolée de te dire ça mais je vois plutôt cette argent comme une malédiction. C'est juste un rappel de plus que ma mère est morte et que la seule chose qui me rattache à elle sont ces virements du seul homme qu'elle ait aimé. » Tony hocha la tête. Il pouvait comprendre, c’était légitime même. Il porta la tasse à ses lèvres et en but une gorgée. L’alcool lui brûla la gorge et il grimaça légèrement. C’était pas terrible. « Merci » Il redressa la tête, stoppant sa contemplation du liquide ambré bon marché. Il y avait une lueur de reconnaissance dans le regard de Raphaël. « Merci d'arrêter les virements. Merci d'être venu ici. » À la base, il était venu ici pour comprendre la vérité et imposer l’arrêt des virements. Il ne s’était pas vraiment attendu à en apprendre autant sur son père et sur l’existence d’un demi-frère. « Je ne voulais vraiment pas parler de tout ça. Mais... Mais je me rends compte que parler de ma mère à quelqu'un qui peut comprendre m'a, d'une certaine manière, soulagé. » Il eut un sourire légèrement gêné. Il pouvait comprendre, lui-même n’était pas du genre à parler de sa famille aussi ouvertement. On le prenait pour un gars égocentrique et profitant à fond de sa richesse sans essayer d’apprendre à connaître l’homme en dessous. Ce n’était pas plus mal par moment, ça permettait à Tony de se construire une carapace. « Si tu... Enfin, quand tu seras libre, dis moi. Je viendrais signer les papiers pour les virements. » Tony hocha la tête et avala une autre gorgée de whisky. Autant qu’il finisse sa tasse pour éviter de gaspiller l’alcool. « Besoin que je te donne mon numéro ? Je sais qu'avec tout l'argent et la technologie que tu as tu peux sûrement le trouver seul, mais j'aimerais bien que tu le fasses avec mon consentement. » Un demi sourire naquit sur ses lèvres. C’était du Tony tout craché de faire ça. À vrai dire, il avait déjà son numéro par JARVIS, mais il pouvait bien mentir pour éviter le malentendu.

« Besoin de ton numéro, oui. » Finit-il par dire, sortant de son silence. Il tendit son téléphone à Raphaël pour qu’il puisse entrer son numéro avant de partir. « Je te contacte dès que je peux te recevoir. Ça sera probablement dans les jours à venir puisque si j’ai bien compris, tu souhaites te débarrasser de ça le plus rapidement. Ce que je comprends. » C’était son dernier lien avec Howard autant qu’il coupe tout ça le plus rapidement possible, ça lui permettra probablement d’avancer comme il souhaitait. Tony ne pouvait pas lui enlever ça. Il récupéra son téléphone après que Raphaël ait fini de rentrer son numéro. « Je ne vais pas te déranger plus longtemps. Encore désolé pour… le coup de poing. » Il s’approcha de la porte et l’ouvrit. « Je te souhaite une bonne journée. » Et il partit après un hochement de la tête de la part de son demi-frère. La journée avait été intéressante, mais tellement étrange. Il était parti pour résoudre un mystère et venait de repartir avec un membre de sa famille en plus. Il sortit du SHIELD, récupéra sa voiture et prit la direction de la tour Avengers.
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