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 Elevator's misery | ELLIE D.

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Prisoners • trapped & forgotten
Ellen Morgan
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MessageSujet: Elevator's misery | ELLIE D.   Elevator's misery | ELLIE D. Icon_minitimeLun 25 Avr - 18:18

ELEVATOR'S MISERY

Ellie & Ellen

Ellen s'en souvenait comme si c'était hier, comme s'ils étaient toujours là, près d'elle. Elle se souvenait du sourire satisfait de son mari après avoir rangé les courses dans la voiture, elle se souvenait de sa fille et de ses yeux plein de gourmandise en pensant à son œuf en chocolat qui l'attendait à la maison. Elle s'en souvenait, oui, et ça la blessait un peu plus chaque jour. Ils brillaient par leur absence, ils brillaient par la plaie béante qu'ils avaient laissé au fond de sa poitrine. Ça faisait presque deux mois qu'elle leur avait dit adieu et pourtant la douleur était toujours aussi vive, influençant tout son quotidien, quoi qu'elle fasse. Avant, elle appréciait ses jours de congés parce qu'ils lui permettaient de profiter de sa famille et de ses amis. Aujourd'hui, elle les redoutait. Porter ses sacs de course toute seule, ne pas voir sa fille appuyer frénétiquement sur le bouton de l'ascenseur, se sentir seule, affreusement seule. Quant à ses amis, elle s'en isolait un peu plus. Il fallait dire que certains étaient mutants et les approcher n'était plus une partie de plaisir ou un ravissement et les autres, pour la plupart, avaient fini par avoir peur d'Ellen et surtout de ses capacités récemment réveillées. Elle n'était plus celle qu'elle était avant. Sa joie de vivre avait disparue, son sourire avec. Elle vivait parce qu'il le fallait bien mais rien en dehors de son travail ne la motivait vraiment. C'était là encore une des raisons qui faisait qu'elle n'aimait plus spécialement ses jours de congés mais elle n'avait pas le choix de les supporter, ses supérieurs refusant qu'elle travaille plus qu'elle ne le faisait déjà.

C'est de cette façon et avec le visage fermé qu'elle se retrouvait dans l'ascenseur de son immeuble dans le Queens, prête à monter dans l'appartement qu'elle avait récemment loué, dans l'obligation de quitter sa maison qui lui revenait trop chère depuis qu'elle était seule... encore un beau projet qui s'envolait avec son passé. Peu attentive, c'est en voyant une petite blonde dans son champ de vision, qu'elle empêchait les portes de l'ascenseur de se refermer avant qu'elle n'arrive, un sourire poli naissant sur ses lèvres. « Pardon, je vous avais pas vu arriver. » Il était vrai qu'à quelques secondes près, l'ascenseur aurait probablement fermé ses portes et ne les aurait rouvertes qu'une fois Ellen à son étage sans la jeune arrivante à son bord. « Vous montez à quel étage? » lui demandait-elle alors qu'elle se tenait prête à appuyer sur un des boutons. Bientôt, les portes de l'ascenseur se refermaient enfin sur elles et le mécanisme se mettait en marche pour les faire monter. Premier étage, second étage, troisiè... ah bah non, pas troisième étage. L'engin s'arrêtait soudainement entre le deuxième et le troisième étage, les plongeant quasiment dans le noir hormis la lumière de secours qui les éclairait à peine. Son instinct maternel ressortissant, la brune se tournait vers sa compagne de galère. « Est-ce que ça va? » L'ascenseur avait eu une petite secousse, rien de bien grave mais de quoi déséquilibrer quelqu'un et Ellen voulait s'assurer que ça allait pour elle.

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ELEVATOR'S MISERY

Ellie & Ellen

La journée touche à sa fin et je me hâte en direction de l'immeuble de Rose. Parapluie à la main, j'essaie d'éviter les flaques ainsi que les gens un peu trop pressés de rentrer chez eux. Profitant d'un arrêt à un passage piéton, je me demande ce que nous allons voir ce soir. La dernière fois que je suis allée chez elle, la soirée s'est finie en marathon Star Wars, lorsqu'elle a appris que je ne les avais jamais vus. En même temps, le contraire aurait été surprenant : ma mère ne me laissait jamais sortir hormis pour aller en cours, ce qui élimine d'office les trois plus récents puis, n'étant pas une grande cinéphile, je n'avais jamais cherché à regarder les trois premiers. Mais l'expérience était sympathique - Rose se délectait de mes réactions, particulièrement lors des grandes révélations de la saga. Je ne m'étais vraiment pas doutée que Vador puisse être le père de Luke (je suis un public facile).

C'est complètement prise dans mes pensées que j'entre dans le hall après un coup rapide d'interphone. D'un pas lent, je me dirige vers les escaliers, avant de voir que quelqu'un bloque l’ascenseur pour moi. Sans réfléchir, je m'engouffre dedans en la remerciant d'une faible voix tout en demandant à aller au quatrième étage. Et dès que les portes se referment et que la machine se met en branle, je regrette instantanément mon choix.

Pour être polie, disons que je ne suis pas fan des ascenseurs en général. Rester enfermée ne serait-ce qu'une poignée de secondes dans un endroit exiguë avec des personnes qui me sont parfaitement étrangères, très peu pour moi.
Si la machine fait des bruits pour le moins effrayants, ce n'est pas le cas de la personne qui se trouve avec moi. Un visage sympathique néanmoins tinté de tristesse dont les traits changent rapidement lorsque l'engin s'arrête entre deux étages. Alors que la cabine est plongée dans le noir et que les seuls bruits audibles sont des grincements peu rassurants, elle me demande si je vais bien. Instinctivement, je lui réponds que oui.

Cependant, la réalité est tout autre. Elle détourne sa tête pendant un moment et j'essaie de contrôler mon anxiété qui monte brusquement. Mon cerveau se paralyse alors que j'essaie de trouver une solution à notre situation et mes jambes flageolent. Dans un soupir beaucoup trop audible à mon goût, je me laisse lentement tomber par terre. Assise, je prends ma tête entre mes mains et essaie de me reprendre, mais rien à faire. Je n'arrive pas à penser à autre chose que la boite de métal dans laquelle je suis, le noir qui m'entoure et l'étrangère qui me guette. Mes mains commencent à trembler violemment et je ne peux m'empêcher de me bercer dans une vaine tentative de retrouver mon calme.

Et apparemment, la femme à mes côtés vient de remarquer qu'une crise de panique s'empare de moi. J'essaie de rester positive et d’atténuer la chose en lui adressant quelques mots :

"Je suis désolée, je... je ne suis pas vraiment à l'aise dans les ascenseurs, alors ceux qui s'arrêtent..." Je pars dans un petit rire, mais ma voix déjà tremblotante se fêle et je décide de me taire. J'aimerais éviter de passer pour plus fragile que je ne le suis déjà.

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Le vacarme métallique cessait, comme ça, d'un seul coup, ne laissant derrière lui que des crépitements de métal peu rassurants quant à la vieillesse de la machine enrouée. Bloquées, elles étaient littéralement bloquées entre deux étages. Si dans un premier réflexe, la brune avait demandé à sa voisine si tout allait bien pour elle, elle ne tardait pas à ne plus la regarder après sa réponse, portant son attention sur le fameux bouton jaune de chaque ascenseur qui émettait un appel dans un centre à cet effet. Elle appuyait d'abord une fois dessus, patiente. Puis une seconde. Et enfin une troisième fois dès lors qu'elle voyait sa compagne de galère visiblement peu encline à cette situation. Quand enfin quelqu'un répondait, Ellen s'empressait de s'exprimer. « Oui bonjour. On est bloquées entre deux étages dans l'ascenseur numéro 1 475 826 - 453. Une jeune femme est avec moi et ne semble pas très bien. » Pour ne pas dire qu'elle semblait paniquer. Très vite la femme au bout de l'interphone l'informait qu'ils envoyaient un réparateur et des pompiers pour venir les chercher. L'appel se finissait ainsi. Sérieusement? Et pour la jeune femme qui était avec elle, ils n'allaient rien faire de plus et elle allait devoir attendre comme ça, dans le stress le plus total? Pathétique. C'est exactement ce qu'Ellen pensait de ce service. Heureusement qu'elles étaient toutes les deux et que la blonde n'était pas seule ici, Ellen ne voulait même pas imaginer ce que cela aurait pu donner dans ce cas.

Se tournant davantage vers la paniquée, Ellen s'accroupissait face à elle, attrapant ses mains en signe de réconfort. « Hey, ça va aller, t'en fais pas, ils viennent nous chercher. » Un sourire compatissant sur le visage, pour sûr que c'était son instinct maternel qui se réveillait. Instinctivement, et sans forcément chercher à le faire, Ellen ne pouvait s'empêcher d'avoir cet élan de compassion face aux gens et davantage encore face aux jeunes. Voir la jeune femme ainsi lui faisait penser à sa défunte fille. Evidemment, elle avait largement dépassée les trois ans qu'avait sa fille mais la peur dont elle faisait preuve lui faisait penser à cette crainte qu'avait la petite fille du noir. Ellen était alors forcée de lui laisser la porte entrouverte avec la lumière du couloir ou une veilleuse dans sa chambre alors forcément, voir son acolyte dans cet état lui donnait envie de donner son maximum pour la recentrer et la soulager. « Comment tu t'appelles? » Une question bête mais qui avait le don, au moins, de l'obliger à répondre et de se concentrer sur autre chose que l'ascenseur qui avait stoppé son mouvement et l'obscurité presque totale autour d'elles. Lâchant l'une de ses mains mais tenant toujours l'autre fermement dans la sienne, elle prenait place à ses côtés et elle comptait bien la divertir en attendant les secours pour ne pas qu'elle panique davantage. « Concentres-toi. Raconte-moi ta journée et respire lentement. » Elle se fichait bien de savoir si sa journée allait prendre dix minutes ou une heure à raconter. Tout ce qu'elle voulait c'est qu'elle se sente mieux.

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