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 Barman! A beer please !

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MessageSujet: Barman! A beer please !   Barman! A beer please ! Icon_minitimeSam 20 Fév - 21:08
a beer please!


Il est sur un petit nuage. Il est dans un monde parfait. Ces derniers jours, les rencontres se sont multipliées. Pas des rencontres amoureuses. Pas des rencards idéaux. Pas des femmes à foison. Non. Plutôt des super-héros tous plus super les uns que les autres. Des super-héros tous plus héroïques que les autres. Il y a eu Thor. Un hasard pas si hasardeux. Il a croisé un tweet sur les réseaux sociaux et il a sauté sur l’occasion. Il s’est dit qu’il pourrait se rendre sur place, voir la scène, interroger les témoins, demander des informations à la police. Au lieu de cela, il est tombé sur le dieu du tonnerre. Autant dire qu’il a pensé qu’il faisait un rêve. Qu’il dormait. Qu’il hallucinait. Ce qui lui semblait être un rêve était en fait la réalité. Et puis, il y a eu Daredevil. Cette fois, c’était un hasard. Un vrai hasard, de ceux que l’on n’attend pas, de ceux que l’on ne soupçonne pas, de ceux qui sont une bonne surprise. Même si il a bien cru mourir, tué par l’agresseur que Daredevil tentait d’assommer. Même si il a bien cru qu’il ne sortirait jamais vivant de cette ruelle. Finalement, en repartant, il avait le sourire aux lèvres. Il avait tout de même vécu un moment unique. Celui de voir un héros à l’oeuvre. Celui d’être protégé par un homme masqué. Celui de discuter avec un justicier. Tout le monde n’a pas cette chance. Tout le monde n’a pas cette opportunité. Et pour finir, il y a Skylar qui lui a ouvert les portes de son appartement. Qui lui a fait confiance. Qui lui a dévoilé ses pouvoirs. Même plusieurs jours après, il pense toujours qu’elle est parfaite. Un peu trop parfaite, peut-être. Elle a au moins ce défaut. Le défaut d’être trop parfaite. Est-ce qu’on peut le considérer comme un vrai point négatif ? Jared en est à débattre sur ce sujet lorsqu’il entre dans le bar. Il a terminé sa journée. Il a abandonné son vélo de coursier et son chef furibond pour la tranquillité d’un bar. Enfin, la tranquillité est toute relative. On ne peut pas parler de tranquillité dans un bar à l’ambiance irlandaise. On ne peut pas imaginer dormir sur la table, à moins d’avoir avalé trois litres de bière. Et encore. Mais il aime bien l’endroit. Pour son ambiance. Pour son barman, aussi. Le mec est cool. Le mec est même son garde-du-corps quand il a trop bu et que sa maladresse devient incontrôlable. Et Jared sait combien il a besoin d’un protecteur dévoué, prêt à stopper les bagarres avant qu’elles ne démarrent.

Il passe à côté des quelques clients déjà présents. Verre à la main. Joues rougies par l’alcool et la chaleur. La voix qui porte. L’ambiance n’est pas encore à son paroxysme, mais les gens s’amusent. Ils profitent de la vie. Ils la célèbrent. Les derniers attentats dans toute la ville ont rappelé combien la vie est précieuse. Jared atteint enfin le comptoir. Il y pose ses avant-bras et fait un signe au barman. Il a le sourire aux lèvres. Il est content. Tout simplement. Il ne lui faut rien de plus qu’une soirée avec un verre de bière à la main et son téléphone dans le coin pour être heureux. Il attend que son bodyguard occasionnel se rapproche pour entamer la conversation. “Salut Ray ! J’crois que j’ai trouvé la femme parfaite. Tu sais, celle qui a toutes les qualités et plus encore ? M’enfin, je suis bête, tu dois pas savoir, tu ne sors jamais de derrière ton bar, pas vrai ?” Il le taquine. Il le chamaille. De toute manière, Ray s’arrange pour ne jamais empêcher son imagination de tourner à fond. Jared ne sait rien à propos de lui. Il sait seulement que Ray est un barman. Alors, il imagine. Il laisse son cerveau se faire des scénarios plus ou moins réalistes. Ray pourrait très bien vivre derrière son bar de jour comme de nuit. Il pourrait dormir derrière son bar, se doucher derrière son bar, manger derrière son bar. Qu’est-ce que Jared en sait ? Mais c’est probablement cela le travail d’un barman : s’effacer devant l’histoire de ses clients, laisser les clients se confier, écouter les confidences des autres. Un peu comme un psychologue, en fait. Un coup d’oeil à son physique suffit pour savoir qu’il n’a rien d’un spécialiste de l’esprit qui se fait payer cent dollars par consultation. Par contre, un coup d’oeil suffit pour se douter qu’il a dû séduire des femmes. Des femmes ou des hommes. Peu importe. Il doit bien avoir été amoureux, une fois. Si ce n’est pas le cas, Jared compte bien lui présenter des personnes. Il a assez de relations pour trouver la personne parfaitement compatible avec Ray. A moins que… “Dis moi, tu es marié ?” Il fronce les sourcils. La question est sincère. La question est réaliste. Ray pourrait bien être père de six enfants que Jared ne le saurait même pas. Il faudrait vraiment qu’il en apprenne plus sur le gars qui lui sert ses bières.
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MessageSujet: Re: Barman! A beer please !   Barman! A beer please ! Icon_minitimeDim 21 Fév - 2:16
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Putain de journée … Les jours se ressemblent tu me diras … Je devrais me plaindre de la même façon ! Aucun jour mérite de traitement de faveur ! Je bosses même les jours fériés pour récupérer les casses matérielles et humaines que j’offre à ce bon vieux Brooklyn !

Barman … C’est ça que je devais devenir ? Autant mettre un pédophile dans une école primaire …
Tous les soirs j’y pense … Ce gamin … Mon ancien job … Le malte assomme, le sang occupe, mais je suis brisé en dedans tu vois … Putain, Ray t’arrête pas de déconner de toute manière …

J’essuyais des verres : tranquille ! Pas trop de bruit, de la musique en fond, un truc Ricain mais ça collait bien à l’ambiance. Et là le ptit qui me balance une pique ! Je l’aime bien ce gars-là, il me fait penser à ces gamins innocents des publicités que je matais quand j’étais gosse. Il sourit tout le temps comme si le monde lui rendrait un jour, comme si le bonheur était un truc qu’on choppe en vol. Ses yeux naïf brillent et reflète sa bière dans son iris. Je sais pas quoi lui dire moi … Je préfère tenir les gens que j’apprécient loin de moi … Je suis pas fréquentable et j’aspire juste à purger le reste de ma putain de vie.

« Ah ouais ?! Tu as du encore claquer combien ? Et plus encore ? Je t’offre cette bière alors ! Comme ça je ne me froisserai pas quand tu me diras que tu ne peux pas la payer ! »

J’esquive la deuxième partie car il est comme ça  le gamin, gentil mais piquant !  Après il a pas tort … Mais c’est mon lot, ici je peux attendre la mort tranquille, même si cette salope à sûrement d’autre projet !
Et là !  La colle, la question qui te retournes, le truc que tu ne vois pas venir : Le couteau dans la botte, la balle à blanc dans le barillet, le mauvais bois de la table sur laquelle tu viens de projeter un yankee, le deuxième cornichon de ces putain d’hamburger, le mari qui se pointe par la fenêtre d’où tu comptais te faire la belle, le chien qui attends son maître décédé depuis 10 ans …

« Marié ? Moi ? Le seigneur m’accorderait pas sa bénédiction si tu veux tout savoir … Passes à autre chose petit, ma vie n’intéresse personne, même pas moi … »

Il voulait en savoir plus, je peux pas lui en vouloir ! Mais je m’étale déjà pas trop à LF  et mon patron en sait pas des masses, voir même quedal ! Quand j’y penses … je bois pour pas y penser.

« Allez ! Lèves ton verre gratos et bois amigo ! Parles moi de ta nouvelle location ? Elle a un nom pas vrai ? Ou elle parlait pas la langue ? »
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MessageSujet: Re: Barman! A beer please !   Barman! A beer please ! Icon_minitimeMar 1 Mar - 11:59
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Une bière à la main. Un bar comme décor de fond. Une ambiance chaleureuse. Un barman avec qui discuter. Que demander de plus ? Il a toujours su se contenter de peu. Se contenter de ce que le monde veut bien lui offrir. Quelqu’un sur cette planète n’a pas voulu qu’il ait des pouvoirs. Soit. Il a décidé qu’il serait quand même heureux. Loin de ses rêves de super-héros. Loin de ses désirs de sauver l’humanité toute entière. Loin de sa volonté d’un quotidien surnaturel. Alors, il déambule dans la ville sur son vélo. Il profite du paysage urbain. Il respire à plein poumon les fumées de pots d’échappement. Il salut les gens et leur livre des colis. Si parfois, ce quotidien lui pèse, il finit toujours par trouver un côté positif. Il préfère être optimiste que de ruminer à longueur de journée. Broyer du noir n’est pas dans ses habitudes. Broyer du noir est même étrange pour lui. Quand ça ne va pas, il a besoin de se bouger. D’avancer. De sortir. De vivre. Tout simplement. Vivre. Si les autres comprenaient cela, ils arrêteraient de se plaindre à cause du mauvais temps. Ils arrêteraient de râler quand il fait trop chaud. Ils arrêteraient de se focaliser sur leurs problèmes. C’est seulement une question d’état d’esprit. C’est seulement une question de vision du monde. Celle de Jared se veut positive. Pleine d’espérance et d’enthousiasme. Il a la naïveté d’un enfant dans le corps d’un adulte. Il a la maturité d’un adolescent de quinze ans dans le cerveau d’un adulte. Le monde a besoin de cela. D’espoir. D’humanité. De naïveté. Le monde a besoin de croire en un avenir prospère. Sinon, la dépression serait à la porte de chacun. Discuter avec Ray lui rappelle que certaines personnes peuvent encore être vraies. Encore fidèles à elle-même. Et puis, il l’aime bien, Ray. Un barman comme on en fait peu. Un barman qui entretient de vraies relations avec ses clients. Quand il va au Woods, Jared n’a jamais le sentiment d’être un client parmi d’autres. Il n’y a pas à dire, Ray sait comment fidéliser. “Ah ouais ?! Tu as du encore claquer combien ? Et plus encore ? Je t’offre cette bière alors ! Comme ça je ne me froisserai pas quand tu me diras que tu ne peux pas la payer !” Jared soulève le verre, un sourire en coin. Un signe de remerciement. La prochaine fois, il saura comment lui soutirer une bière. Il saura comment esquiver le moment de payer. Même si dans le cas de Skylar, il ne s’est pas ruiné. Seulement un cappuccino. Seulement un café. Il faut dire qu’il l’attendait depuis longtemps, ce café. Depuis qu’il l’avait renversée, en fait. Depuis qu’il s’était mis en tête de se faire pardonner sa maladresse et qu’elle avait refusé.

Un conseil d’ami, Ray : si tu continues à m’offrir des bières à chaque fois que je trouve une femme, tu vas finir par faire couler ton bar.” Pour autant, il ne va pas se faire désirer. Il accepte toutes les bières qu’on lui offre. Qu’elles proviennent d’un barman généreux ou d’un ami qui paye sa tournée. Il accepte. C’est un homme facile, Jared. Un homme qui apprécie un bon alcool et qui aime passer des soirées à refaire le monde, accoudé à un comptoir. A discuter du beau temps, jusqu’à ce qu’il réalise qu’il devrait dormir à cette heure-ci. Jusqu’à ce qu’il se dise qu’il devrait rentrer. Mais ce soir, il n’en est pas encore à ce point. La soirée ne fait que commencer. Il a encore le temps. “Marié ? Moi ? Le seigneur m’accorderait pas sa bénédiction si tu veux tout savoir … Passes à autre chose petit, ma vie n’intéresse personne, même pas moi … ” Tous les barmen ont un lourd passif, non ? Un truc comme un curriculum vitae du criminel parfait long comme un bras. Un truc comme des séjours en prison. Un truc comme une collection de tatouages significatifs. Il n’imagine pas Ray autrement que comme un homme qui a plongé dans des affaires sombres. Peut-être même qu’il est toujours mêlé à des histoires louches. De toute manière, avec son franc-parler et sa manière de s’exprimer, Jared ne peut pas imaginer une seule seconde qu’il soit issu d’une famille bourgeoise. Mais qu’est-ce qu’il en sait ? Il n’est pas un détective. Il n’a peut-être pas un bon instinct. Il a peut-être une imagination légèrement débordante. “Allez ! Lèves ton verre gratos et bois amigo ! Parles moi de ta nouvelle location ? Elle a un nom pas vrai ? Ou elle parlait pas la langue ?” Jared obéit au doigt et à l’oeil. Il avale sa première gorgée. Il n’y a que Ray pour imaginer qu’il puisse séduire une étrangère perdue dans les rues de New-York. Quoique, parfois, il suffit d’un simple regard, d’un sourire et le tour est joué. Mais pas avec Skylar. Elle n’est pas du genre à se laisser séduire par le premier venu. Elle n’est même pas séduite par lui ! Ce qui la rend encore plus parfaite. N’est-ce pas ce que l’on dit ? Que l’on est attiré par ce que l’on ne peut pas avoir ? Il est clair que Jared ne peut pas avoir la perfection. Encore moins, cette perfection là.

Oh nooon, elle parle bien notre langue. Elle la parle même mieux que toi et moi, mon vieux ! Elle est magnifique, avec ses cheveux roux et ses grands yeux. Elle est intelligente et cerise sur le gâteau : c’est une héroïne. Hé ouais !” Une héroïne qui lui a montré son univers, qui lui a fait confiance, qui lui a parlé sans son masque et sans détour. C’est la première fois qu’il peut entretenir une relation amicale avec un héros. C’est la première fois qu’il se sent proche de l’un d’eux. Il a enfin un pied dans le monde des justiciers qu’il envie tellement. Il pousse un soupir lassé. “Mais bon, elle est trop parfaite pour espérer qu’elle puisse sortir avec un abruti comme moi.” Il ne lui a pas demandé ses diplômes. Il n’a pas demandé une description précise de son curriculum vitae. Mais il imagine clairement les dizaines de diplômes qu’elle a dû obtenir. Il imagine nettement ses connaissances en astronomie, en science, en chimie, en mathématique. Autant de matières qu’il n’a jamais pu maîtriser durant ses études. Même si elle n’a pas semblé passionnée par les équations à soixante inconnues durant leurs échanges, rien ne dit qu’elle n’a pas essayé de cacher son amour pour les sciences. “Je serais sa demoiselle en détresse si on sortait ensemble, t’imagines ?” Jared imagine clairement, lui. Il se voit chuter dans les escaliers. Il se devine en train de frôler une voiture. Il se pense mêlé à une bagarre. Et enfin, il la voit débarquer, une cape flottant dans son dos, une perruque sur la tête. Elle viendrait le libérer de sa maladresse et lui donnerait un conseil pour éviter de recommencer. Conseil qu’il n’écouterait pas, évidemment. Elle doit sûrement avoir des choses plus importantes à faire que de sauver un homme maladroit. “Pourquoi toutes les femmes sont trop parfaites, hein, Ray ? Comment tu fais, toi ? Tu dois en rencontrer des dizaines tous les soirs et et tu as sûrement une collection de numéros de téléphone, pas vrai ?” Avec sa tête de bad boy et le mystère qui l’entoure, Ray doit forcément se faire des amies parmi ses clientes. Il doit forcément récupérer quelques numéros de téléphone notés négligemment sur une serviette, une carte de visite ou une feuille arrachée. Il n’y a que les barmen pour avoir ces opportunités !

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MessageSujet: Re: Barman! A beer please !   Barman! A beer please ! Icon_minitimeSam 5 Mar - 11:09
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Ce regard dans le vide, ces petites expressions de visage … Comme si il capturait l’instant et avait au fond de lui un genre d’album dans lequel il les range avec soin. C’est perturbant d’être confronté à ce genre de pureté, surtout avec mon passé …

« Quelque part y’a une montagne de cadeaux qui ne seront jamais ouvert » …
Je suis désolé … Tellement …

Ce petit me fait penser à cet enfant, au mauvais endroit au mauvais moment. Comme une maladresse cosmique, inévitable. Une entorse de la chance, un fil de lin dans le maillage du destin.
Il semble si … Heureux. Si je me suis enterré dans un bar c’est pour fuir cette émotion, j’y suis complètement imperméable. Je ne peux la feindre, c’est au-dessus de mes forces.
Ces yeux … Les miens montrent clairement qu’ils en ont trop vu, mais lui a quelque chose. Comme un jeune prince qu’on couronne. La détermination d’un haut dessus, malgré les faiblesses de son ADN, il se peut de ce gringalet têtu y arrive un jour : Etre un super-héros. Ahahaha ça me ferait rire ! Mais c’est possible, moi le mec charmeur qui remplissait contrats à longueur de journée, un des meilleurs de l’équipe, un mec réputait intouchable… Finalement tout est possible ! Si j’ai pu toucher le fond, il peut bien franchir la surface et caresser la cime…

“Un conseil d’ami, Ray : si tu continues à m’offrir des bières à chaque fois que je trouve une femme, tu vas finir par faire couler ton bar.”  

« Ahahaha ! C’est pas avec ton débit qu’on fera couler grand-chose ! Mais voilà le deal : Cette feuille sera un peu une carte de fidélité version Nichons/Pressions : Deux colonnes avec différents prix ! 1 Pintes par paires de Nichons et quand tu atteindras le pallier des 20 ! On se fera une petite bouteille d’ABERLOUR que Lewis m’a offerte pour n’avoir rien casser pendant 1 mois ! Marché Conclu PlayBoy ? »


« Oh nooon, elle parle bien notre langue. Elle la parle même mieux que toi et moi, mon vieux ! Elle est magnifique, avec ses cheveux roux et ses grands yeux. Elle est intelligente et cerise sur le gâteau : c’est une héroïne. Hé ouais ! Mais bon, elle est trop parfaite pour espérer qu’elle puisse sortir avec un abruti comme moi. Je serais sa demoiselle en détresse si on sortait ensemble, t’imagines ? »

« Tu te fais trop de soucis Jared ! T’es quelqu’un de bien ! Deux mains gauches et une langue bien pendue mais tu es quelqu’un de bien ! Demoiselle ou pas, c’est plutôt ce que t’es à l’intérieur qui devra compter ! Toi qui sembles si sûr de ton charme, c’est plutôt un juste retour de karma que de te voir douter de toi Ahaha ! Plus sérieusement, les types comme moi sont seuls car on est des armures, des sauveurs. Mais un sauvetage c’est une fois, Ton astrochimie et tout les trucs que tu me casses les oreilles avec, ça c’est tout une vie. Tu me regardes comme si tu voulais être comme moi petit … Mais je crois que y’a un truc que t’as pas bien compris … Je supporte a peine d’être moi-même ... »
De quoi péter les jambes d’un marathonien ! Faut qu’il comprenne aussi ! S’il veut être une caricature du mec qui casse des gueules, je peux lui apprendre, mais je lui rendrais pas service … Ou celui des bières dans quelques années.


“Pourquoi toutes les femmes sont trop parfaites, hein, Ray ? Comment tu fais, toi ? Tu dois en rencontrer des dizaines tous les soirs et et tu as sûrement une collection de numéros de téléphone, pas vrai ?”

Ahahah la question éternelle ça ! Elles ont surement leurs lots aussi, on est juste trop niet c’est tout ! Moi ? Décidemment mon avis compte beaucoup Ahaha ! Ouais c’est vrai que j’ai souvent des serviettes ou des petits mots dans le verre.  Mais en général je ne tiens pas rigueur, j’étais l’homme d’une femme, on me la prise. Le sexe tout ça laisse plutôt place au chagrin tu vois. Du coup je leur dis gentiment que je ne suis pas disponible et ça passe ou verre dans la gueule dans les pires cas, mais j’ai de bons réflexes. C’est quand même ironique en y pensant elle court après le bonheur d’une personne qui ne vivront que pour elle et tous ces trucs là et elles le cherchent où leur grand amour ? Site internet Baisodrôme, Barmans de bar, si tu veux mon avis vaut mieux faire des placements à 0.2% que de se lancer dans ce genre de truc !  

Et voilà tu recommences avec tes conneries Ray ! Tu peux pas être sérieux 5 minutes ! Ahaha ouais mais la vanne était trop tentante. Ce genre de nana m'exaspère ! Au plus au moins , en total hypocrisie avec elles-mêmes. Elles briseront des couples a s'enticher pour des mecs mariés la côte est de 10 contre un dans le cas inverse : Je prends pas de risque, c'est souvent comme ça. Elle rêvait d'être mère a 15 ans mais aucun bonhomme n'avait encore assez fermenté ce qu'il avait dans les couilles pour l'engrosser la petite Jade ! Fin bref, en Amérique on les appellent Bae et ça pullule dans les rues et dans les bars. Malheureusement ce dernier c'est un peu mon domaine et du coup ces putains de mots doux elles n'aura qu'a les carrer !
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MessageSujet: Re: Barman! A beer please !   Barman! A beer please ! Icon_minitimeDim 13 Mar - 7:55
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Il aime bien leurs discussions. Pas d’hypocrisie. Pas de tact. Seulement deux hommes qui se parlent. Oui, il aime bien leurs conversations. Et après tout, ce barman pourrait être son père. Enfin, un père plutôt jeune, mais un père. Jared n’a jamais connu le sien. Resté en France, alors que sa mère rentrait aux Etats-Unis avec un foetus dans le ventre. Resté loin des responsabilités pour vivre sa vie de jeune adulte, alors que sa mère devait assumer seule. Peut-être que Ray est un de ces hommes. Un homme qui couche sans se protéger et qui fuit les conséquences. Un homme qui pense à sa liberté avant tout. Qui sait ? Jared s’en fiche. Parce que le courant passe bien entre eux. Parce que les discussions sont naturelles. Parce que ce barman lui offre des bières. Il l’aime bien, encore plus quand Ray sort sa feuille froissée pour y tracer un trait et y écrire deux intitulés. Durant un quart de seconde, le jeune homme se demande où il a bien pu trouver ce bout de papier et à quoi il servait avant. Il se concentre sur les paroles du barman. Une colonne “Nichons”, une colonne “Pressions”. Il y a de quoi hurler au machisme. Il y a de quoi s’indigner. Pour autant, Jared ne s'offusque pas. Il a été suffisamment bien élevé pour savoir que les femmes ne sont pas des jouets. Qu’elles ne sont pas résumées à une paire de poitrine. Il le sait et il n’oublie pas de se comporter avec respect avec elles. Il est loin de les collectionner. Il est loin d’avoir un tableau de chasse impressionnant. Il est loin de se vanter de chaque femme qu’il parvient à séduire. Mais, qui n’aime pas une bière gratuite ? Il pourrait inventer quelques femmes. Des identités qu’il créerait de toutes pièces. Des personnalités qu’il imaginerait. “Ahahaha ! C’est pas avec ton débit qu’on fera couler grand-chose ! Mais voilà le deal : Cette feuille sera un peu une carte de fidélité version Nichons/Pressions : Deux colonnes avec différents prix ! 1 Pintes par paires de Nichons et quand tu atteindras le pallier des 20 ! On se fera une petite bouteille d’ABERLOUR que Lewis m’a offerte pour n’avoir rien casser pendant 1 mois ! Marché Conclu PlayBoy ?” Il attrape la feuille pour l’étudier. Le deal semble correct. Le marché semble raisonnable. Et de toute manière, Ray ne risque rien. Ce n’est pas comme si Jared enchaînait les conquêtes soir après soir. Ce n’est pas comme si Jared comptait devenir un séducteur professionnel. Il faudrait probablement plusieurs mois, peut-être même plusieurs années, avant que le quota des vingt pintes soient atteints. Et à ce moment-là, Ray ne se souviendra plus de rien ou la bouteille aura disparu. Étrangement. “Vendu ! Tu sais que tu vas le regretter quand je reviendrai demain avec mes vingt points ?” Il a un sourire aux lèvres. Un sourire amusé. Il doute que demain, le miracle se soit produit. Il doute qu’en vingt-quatre heures, il ait acquis un sex-appeal impressionnant. Mais puisque Ray a l’air de ne pas croire en son charisme, Jared préfère en rire.

Tu te fais trop de soucis Jared ! T’es quelqu’un de bien ! Deux mains gauches et une langue bien pendue mais tu es quelqu’un de bien ! Demoiselle ou pas, c’est plutôt ce que t’es à l’intérieur qui devra compter ! Toi qui sembles si sûr de ton charme, c’est plutôt un juste retour de karma que de te voir douter de toi Ahaha ! Plus sérieusement, les types comme moi sont seuls car on est des armures, des sauveurs. Mais un sauvetage c’est une fois, Ton astrochimie et tout les trucs que tu me casses les oreilles avec, ça c’est tout une vie. Tu me regardes comme si tu voulais être comme moi petit … Mais je crois que y’a un truc que t’as pas bien compris … Je supporte a peine d’être moi-même …” Écouter Ray, c’est comme écouter un oncle qui a vécu des milliers de vies. Écouter Ray, c’est comme plonger dans un livre ouvert. Jared ne connaît rien de son passé. Il est seulement un énième personnage dans son présent. Alors, il essaye de prendre les choses en cours. Il essaye de comprendre. Il s’émerveille devant son franc-parler et ses expériences. Est-ce qu’il le regarde vraiment avec admiration ? Peut-être bien. Après tout, le barman a l’assurance nécessaire pour plaire. Il a la langue bien pendue et un physique de mauvais garçon. Il a de quoi intéresser la gent féminine. Les femmes - comme les hommes, d’ailleurs - vont plus facilement vers une personne qui les rassure et les sécurise. Ce n’est pas avec sa maladresse que Jared parvient à rassurer qui que ce soit. Vivre à ses côtés est prendre le risque de finir ébouillanté, écrasé ou cassé en deux. On peut faire plus sécuritaire comme compagnon. Alors oui, un jour, il aimerait bien devenir une version améliorée de Ray. Une version aussi assurée et confiante que l'original. Une version moins familière et honnête. Parce qu’il est comme ça, Jared. Il a besoin de prendre des gants pour dire les choses, même si la majorité du temps, il fait tout l’inverse. “Ahahah la question éternelle ça ! Elles ont surement leurs lots aussi, on est juste trop niet c’est tout ! Moi ? Décidemment mon avis compte beaucoup Ahaha ! Ouais c’est vrai que j’ai souvent des serviettes ou des petits mots dans le verre.  Mais en général je ne tiens pas rigueur, j’étais l’homme d’une femme, on me la prise. Le sexe tout ça laisse plutôt place au chagrin tu vois. Du coup je leur dis gentiment que je ne suis pas disponible et ça passe ou verre dans la gueule dans les pires cas, mais j’ai de bons réflexes. C’est quand même ironique en y pensant elle court après le bonheur d’une personne qui ne vivront que pour elle et tous ces trucs là et elles le cherchent où leur grand amour ? Site internet Baisodrôme, Barmans de bar, si tu veux mon avis vaut mieux faire des placements à 0.2% que de se lancer dans ce genre de truc !” C’est amusant, Ray a probablement un esprit aussi tordu que celui de Jared. Peut-être même plus tortueux. Peut-être plus fou. Le coursier se retrouve dans sa manière de penser. Dans son délire de partir dans tous les sens. Au point que cela devient impossible de suivre son raisonnement, à moins d’avoir un cerveau aussi rapide.

Ils partagent le même cerveau qui carbure. Pourtant, ils ne pensent pas de la même manière. Ils n’ont pas la même opinion sur l’amour. La jeunesse aidant, Jared voit encore cela avec un oeil fleur bleue. Il veut encore croire que le romantisme subsiste. Alors que Ray semble désabusé et déçu par la vie. L’espoir n’existe plus pour lui. Mais après tout, son amertume est motivée par un chagrin d’amour. Par la perte d’une femme aimée. Son coeur ne s’en est tout simplement pas remis. Et maintenant, il est cantonné au rôle de barman qui accumule les numéros de téléphone et les propositions indécentes. “T’es d’un romantisme, Ray. J’en ai presque la larme à l’oeil.” Il plaisante. Il le chamaille. Il n’y a qu’à voir le comportement du barman pour savoir qu’il n’est pas un romantique. En tout cas, pas au premier abord. Prenez les motards tatoués et barbus. Ils ont le regard sévère, ils ont le ton autoritaire, mais ils ont un coeur de nounours. Jared avale une nouvelle gorgée de sa bière. Mais à cette étape de la soirée, il est davantage ici pour parler que pour s'enivrer. D’ailleurs, c’est ce qu’il préfère dans ces soirées. Il préfère parler, il préfère échanger, il préfère discuter. Boire est seulement accessoire. Boire est une petite distraction. Boire intervient lorsque la sécheresse buccale se fait ressentir. Il abandonne son verre sur le comptoir pour pointer un doigt dans la direction de Ray. “Je suis convaincu qu’à une époque, le petit Ray était romantique et espérait fonder une famille.” L’image de Ray boutonneux, les cheveux gras, à essayer de séduire l’une des plus belles filles de l’école s’impose dans ses pensées. Bon, peut-être qu’il n’avait pas de boutons ou qu’il avait assez d’hygiène pour se laver régulièrement. Mais l’idée est là. Peut-être qu’il met le doigt sur un détail douloureux. Peut-être qu’il réveille des émotions enfouies. Peut-être, mais Jared ne s’en rend pas compte. Il ne pense pas aux conséquences de ses paroles. Comme souvent. Il ne pense pas à la souffrance qu’il peut générer. Il est seulement embarqué dans une conversation, dans une théorie. Il est curieux d’en savoir plus sur Ray. A chaque fois, Jared est bavard et distille des informations sur lui. Ray reste un mystère, même si il sème parfois des indices. “Et puis, franchement tu vas pas me faire croire que tu n’es jamais tenté d’accepter une proposition ! Si Scarlett Johansson débarquait maintenant, j’suis sûr que tu ne dirais pas non.” Tout homme peut être le sauveur de ces dames en leur épargnant de s’accrocher à lui, mais tout homme a ses limites. Même Ray.

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