It wasn't supposed to end this way | CONNOR&LUKE

Invité it's a revolution, i suppose Invité

It wasn't supposed to end this way!

Les yeux rivés vers la ruelle, je ne lâchais pas la cible des yeux, si on le perdait encore une fois ça en serait fini. Il s’était senti suivi de toute évidence, vue la route qu’il avait prise peu après qu’on aient tournés la cinquième avenue. Concentré, je ne pensais à rien d’autre que de le coincer dans un cul de sac, c’était notre meilleure option contre un agent de terrain. Je tournais le coin de l’immeuble pour entrer à mon tour dans l’allé et rapidement j’y rencontrais ma cible. M’avançant rapidement, j’empoignais mon couteau fermement avant de me jeter sur lui, c’est à ce moment que je me réveillais.

Ygritte grognait en claquant de sa mâchoire, elle s’était encore disloquée des os, le son me tirait toujours de mon sommeil. Je me relevais du lit, n’étant vêtu que de mon caleçon, la brise de se matin fit frissonner mon corps. En moins de deux secondes je replaçais les os de la blonde, elle cessait de grogner immédiatement, comme si elle aurait pu être satisfaite. Je ne me faisais pas trop d’idée, elle était morte et incapable de ressentir quoi que ce soit, mais quelque pars dans mes fantaisies je lui avais offert une personnalité propre. De quoi elle avait l’air vivante? Aucune idée, j’avais été obligé de la tuer pendant une mission de Liam qui avait mal tourné, puis je m’étais sentis mal pour la première fois. C’était peut-être le fait qu’un gamin criait son nom en la cherchant, son copain ou les photos d’eux qu’elle avait sur elle lors de sa mort. J’avais eu pitié et j’avais tenté de la laisser vivre autant que je le pouvais. Le résultat était qu’elle avait un nom, je l’envoyais se laver fréquemment car l’odeur devenait vite déplaisante et dans ma folie je la personnalisais.

« Je sais, je sais… » murmurais-je en enfilant mon pantalon. « Il est passé onze heure, je devrais être sortie du lit plutôt. Cesse de me juger constamment! » Dis-je à la morte qui restait silencieuse. De temps à autres elle claquait de la mâchoire, sinon j’avais droit à un silence complet, il ne faut pas s’attendre à l’univers venant d’un cerveau inactif. Je sortais de la chambre d’un pas lent, l’appartement était heureusement vide, me laissant la satisfaction de pouvoir le nettoyer au complet. Je tentais d’oublier mon cauchemar pendant que mes mains étaient dans l’eau bouillante de la vaisselle, quelque chose me disait que c’était en lien avec le dernier contrat que m’avait donné Liam. On devait attraper un agent du SHIELD, juste ça, un tout petit contrat de rien du tout. NON, MAIS VOUS ÊTES MALADE? Un agent du SHIELD? Je lâchais la vaisselle pour m’appuyer contre le comptoir, les yeux perdu dans ma propre réflexion, je soupirais de plus belle. Je ne connaissais peut-être pas l’ampleur de cette compagnie ou de ses agents, mas je savais qu’ils n’étaient pas une menace à prendre à la légère. Ce n’était pas quelqu’un d’inutile dans la vie, non, un mec avec un entrainement spécialisé pour défendre le monde.

« Oui, je sais, on doit y aller avant deux heures! » Répondais-je à la morte qui était à deux centimètres de moi, claquant sa mâchoire de plus belle. Si Ygritte n’avait pas de personnalité propre à elle-même, je la bougeais souvent pour me déranger, comme si elle le faisait de son plein gré. En même temps, en ne me concentrant que sur elle j’oubliais tout mes autres soucis, relevant les yeux vers elle je fus en choc. Sa décomposition avait débuté plus rapidement que je ne l’aurais crut, je m’éloignais aussitôt d’elle, restant loin de la blonde qui ne me lâchait pas du regard. « Va te changer déjà et lance tes vêtements par la fenêtre…on ne gardera pas ça à l’intérieur! » dis-je tendis que le cadavre restait en place. OH! C’est vrai, je devais me concentrer et non pas juste lui dire quoi faire. Après l’avoir fait changer je l’aspergeais de dix tonnes d’aseptisant en aérosol. C’était peut-être ce qui avait retardé la décomposition dans le fond. En bref, moi et Ygritte nous prenions l’ascenseur pour pouvoir sortir.

« Bon, on fait comme tel, moi je vais prendre le mec par surprise et toi tu reste proche au cas où j’ai un emmerde. » dis-je en hochant la tête vers elle. Un grognement faible se fit entendre, ce qui me mis un sourire au visage, au fond peut-être qu’elle me comprenait. Étrangement je ressentais de moins en moins le besoin de m’enfuir d’elle, plus elle était là mieux j’étais.

Puis on y était, sur la rue principale, des taxis, des gens, du bruit il n’en manquait jamais à New York. La morte se tenait près de moi, grognant à quiconque se frottait de trop près. Les New Yorkais n’étaient pas réputés pour leur sociabilités en public, beaucoup fonçaient les uns dans les autres sans jamais s’excuser, voilà pourquoi je longeais toujours les murs et celle qui se prenait les coups c’était ma Ygritte. Je lâchais un coup d’œil à mon téléphone, la cible avait été repéré un peu plus loin, il me semblait que c’était une des pires idées que Liam avait eu depuis longtemps. Je marchais d’un pas plus rapide, évitant le plus possible les étrangers, j’entendais derrière moi les os du cadavre craquer un peu plus à chaque coup qu’elle recevait. Tiens bon, me dis-je, en rentrant ce soir je te laisserai le lit pour que tu puisse te reposer. Un autre coin de rue, puis la ruelle qui me disait vaguement quelque chose, je faisais quelques pas avant d’aller dans l’ombre. La blonde attendait non loin d’une boutique, à deux secondes de la ruelle, nous étions à la distance maximale que je pouvais avoir avant de perdre le contrôle. Je stressais, quelque chose à propos de cette ruelle me disais que le plan allait échouer, je ne voyais même pas Liam. Sur son dernier message il m’avait dit ne pas être loin, mais pour lui ne pas être loin voulait dire quoi? Pour ce que j’en savais il était dans le Bronx à profiter encore de son bar de pute pendant que moi je complétais son contrat de foutu mercenaire.

C’est la que la cible à tourné le coin. La ruelle dans laquelle j’étais posté menait à plusieurs appartements et quelques maisons. C’était sûrement le coin le plus rapide pour se rendre à un endroit sûr, mais l’endroit était autrement désertique ce qui facilitait les attaques ciblés en plein jour. Ma cible s’approchait, course à la main et je faisais ce que je savais de mieux, j’attaquais par derrière rapidement. Ce que j’ignorais, enfin non j’étais celui qui avait gueulé sur ce point, c’est à quel point la cible était justement entraîné. Le combat n’allait pas durer longtemps avant qu’il me plaque au sol, fusil contre la tempe, je n’avais d’autres options que d’attirer Ygritte vers moi. Dans le court combat j’avais perdu le contrôle sur elle, ce qui l’avait rendu très agressive et j’ignorais encore que ma cible n’était pas seul. Un adolescent, jeune adulte, était sous la poigne ferme de la blonde qui l’aurait dévoré tout crue s’il n’avait pas eu la force de le repousser. « NON! » entendais-je de la pars de ma cible qui semblait stresser. Je reprenais doucement le contrôle du cadavre, mais ne la calmait pas pour autant, elle usait simplement de moins de force sur l’autre gamin.

« Relâche moi et tout va bien aller. » dis-je d’une voix ferme. « Elle ne lui fera aucun mal, mais pour ça faut que tu me laisse partir et on fera comme si rien n’était arrivé! » je sentais l’adrénaline monter, c’était peut-être le fusil qui n’aidait pas, où la sueur du mec qui venait de me perler dessus. OH MON DIEU. Reste calme Luke, il n’y a rien à craindre, tout va bien. Ygritte devenait agressive, je perdais le contrôle MAIS LE MEC M’A SUÉ DESSUS! La cible détournait le regard, le stress montait, il cachait mal sa peur pour le gamin. Sans réfléchir je donnais un coup sur le bras tenant le fusil, ce qui fit tirer mon adversaire, mais la confusion qui régnait me permis de me déprendre de ma fâcheuse situation et me reculer rapidement vers Ygritte.

Je voulu lever mon bras gauche pourtant celui-ci restait en place, mais pas le temps de m’en préoccuper, je calmais la blonde qui enfonçait ses doigts dans la peau du gamin pour le tenir fermement. « On va faire comme tel…tu va rester ici, nous on va tourner quelques coins et te rendre …peu importe comment il s’appel. » je brisais le silence, la tension qui faisait rage entre nous quatre d’une voix tremblante. L’adrénaline était à son comble et je reculais. « Aucun mal ne lui sera fait si tu écoute ce que je te demande! » Dis-je avant de reculer encore plus jusqu’à retourner dans la foule de New Yorkais. Les gens étaient anxieux, le bruit du fusil avait fait paniquer la foule ce qui était favorable dans ma fuite. Ygritte traînait avec aise le gamin, je ne me doutais pas qu’il devait se débattre, mais ma panique m’empêchait de m’arrêter aux détails. Un liquide coulait sur mon bras, je le sentais jusque sur mes doigts, j’avançais dans la foule rapidement en me mêlant aux citoyens. Notre course s’arrêtait enfin dans un immeuble délabré où j’entrais avec aise avant de monter les quatre étages. J’ouvrais la porte de l’appartement au numéro 1408.

Elle le lâchait une fois que je l’avais attaché à la chaise. L’appartement d’une pièce était dans un sale état et ne contenait qu’une table et quelques chaise, le reste n’était que des ordures. J’allais ouvrir la fenêtre pour respirer, je paniquais encore, mon bras me faisait soudainement mal. Ygritte claquait de la mâchoire, immobile, je me tournais vers elle avant de dire « Quoi? Oui on à échoués, mais si tu t’étais conduis un peu aussi! De la civilité ça t’aurais pas tenté? Tu as rendu la cible agressive Ygritte! » lançais-je à l’intention du cadavre qui restait toujours aussi lunatique. Mes yeux dérivèrent soudainement sur le jeune brun.

Précision intensive de la vie, c'est important!:

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